GHBOHIQUE YPROiSE Mercredi 17 Oclobre 1900 10 centimes le T 859 Annêe. N°. SS88. La guerre Anglo-Boer CH ÏN E Les évènements de Chine France Question du Stand L'fïótel des Bostes Acles oiïiciels On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et a Ions les bureaus de poste du royaume. Le JOURNAL. DTPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de raboanoment, payable par anticipation est do 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays; pour l'ótranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Les articles et communications doivent être adrossés franc de port k l'adresse ei-dessus. Los annonces coütent 15 centimesla Lgno. Les réclames daas ie corps du journal coütont 30 centimes la Signa. Les insertions judiciairos1 franc la ligne. Les a iméros suppló- mectairos coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique oxcepté les 2 Fiaadros) s'adresser d l'Agenee Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et d Paris, 3, Place de la Bourse. Une réponse de lord Roberts qui en dit long Répondant aux demaudes du raaire dc Capetown concernant le retour des volontaires coloniaux, lord Roberts a telegraphic que des mesures avaient été prises pour que les volontaires pussent retourner dans le plas bref délai possible après le 15 Ocfobre, mais le commandant en chef exprime en même temps l'espoir que la plupart des volontaires continuent a servir jusqu a la fin de la guerre, car leur retour en ce moment aurait les plus funestes consequences. Les généraux Boers insaisissables On mande de Pretoria que les An glais out essayé de s'emparer du ge neral De Wet et de plusieurs au tres généraux boers, mais ils ont échoué. De Wet a réussi a gagner la Clip-Ri vier. Le départ du président Krueger On mande de Lorenzo-Marqués Le petit-fils du président Krueger dit que le président n'a pas l'intention de revenir au Transvaal, oü les An glais ne le laisseraient pas débarqner. 11 njoute que le président partira Jeudi ou Vendredi pour l'Europe. Une dépêche de Trieste dit que le président Krueger est attendu pour le 1 Novcmbre. Les boers continuent détruire les lignes ferrées On télégraphie de Pietermaritzburg au Dailxj Mail, que les Boers ont com- plètement endommagé la ligne de chemin de fer de Sanderton Depart du général Buller Prétoria, 15 Octobre. Le général Buller est parti a midiil espèrc arri- ver dans le Natal demain. Attentat contre l'Empereur de Chine Francfort, 15 octobre. On télégra phie de Shangai a la Gazette de Franc fort Un édit impérial annonce qu'on a essayé d'assasincr l'Empereur Kouaiig-Lu pendant soa voyage a Si-NTgan-Fou, mais que l'autcur de 1'attentat a étéarrêté avaut d'avoir pu blesser I'Empereur et qu'il a été déca- pité. Lc Japon et les Puissances Paris, 15 octobre. On lit dans le Temps Tokin, 14 octobre. Le Japon, qui n'avait pas encore, a cause d'une crise ministérielle, répon- du a la circulaire de M. Delcassé, vient de donner son adhésion. II fait seule- ment quelques observations relatives a un des points de la circulaire. Le Roi des Beiges chez M. Loubet Paris, 15 Octobre. Le Président de Ia Hépublique a recu dans l'après- midi a 3 heures, a l'Elysée, la visite du Roi des Beiges. Le Roi Léopold est arrivé dans sa voiture oü se trouvaient MM. le Baron d'Anethan, ministre de Belgique a Paris, d'Oultremont, maréchal de la Cour et le Baron Snoy. II portait la redingote. Dans la cour de l'Elysée les hon neurs rniiitaires ont été rendus par un bataillon d'infanterie commandé par un colonel avec musique et drapeau. Le Roi des Beiges a salué le dra peau et la musique a joué l'hymne royal. Au bas du perron, le Roi a été recu par l'introducteur des ambassadeurs, le commandant du palais et l'officier de semaine. Dans le vestibule l'atten- daient le général Dubois et M. Henri Po u let, Le Roi a été introduit dans le salon des ambassadeurs oü se tenait le pré sident de la République en redingote, entouré dos membres de son cabinet e- des officiers de sa maison. Au cours de l'entrevue, le Roi des Beiges a présenté a M. Loubet les per- sonnes de sa suite, et le Président de la République a présenté au Roi les secrétaires généraux de la présidence, le chef de son secrétariat particulier et les officiers de la maison militaire, puis le Président a pris l'agrément du Roi pour la date de diner et de la soirée qu'il veut offrir en son hon- neur. En cette cireonstanee, le Roi des Beiges sortira de son incognito. II sera recu a l'Elysée avec les honneurs dus aux Souverains. Le Roi Léopold a pris congé de M. Loubet ei est remonté dans sa voiture avec le même eéremonial qu'a l'arrivée. M. Loubet a rendu a 4 1/2 heures sa visite au Roi des Beiges au Palace Hotel. Les deux secrétaires généraux de la présidence Paccompagnaient. Dans la dernière séance du conscil communal, il a été question de l'éta- blissement d'un Stand, a Ypres, pour la Garde civiquc. M. le Bourginestre, pariaut de la petition,adresséeau conseil communal pour l'obtention de ce Stand, a fait observer que cette petition a été com- muuiquéeaux journaux libérauxavailt même qu'elle eut été recue par l'admi- nistration communale. Qualifiant ce procédé, qui ne peut être reproehé aux chefs de la Garde, l'honorable Bourg- mestre l'a attribué a I'indiscretion ou d l'indélicatesse d'un signataire de la petition. Le Progres n'a pas cru devoir rap porter eet incident dans son compte- rendu de la séance du conseil commu nal, sans doute paree qu'il se sentait trop directement vise par les paroles de M. Colaert. Dans son numéro de Dimanche, il cherche un dérivatif. Si nous aeons public la petition, dit-il, avant qu'elle ne fut remise d I'administration com munale, c'est afin que celle-ci ne lajetle au panier et y donne la suite qu'elle comporte. Ah le bon billet Le Progres se- rait-j 1, par hasard, le rnaitre de la pe tition? De quel droit publie-t-il un document adressc par des habitants de la ville a l'administration commu nale A-t-il eu, pour le faire, l'atito- risation des signataires de la petition Suffit-ii de la permission du ré iacteur du Progressignataire ou non deceite pétkion, pour la publier dans ses co lonnes Indiscretion, indélicalesse, c'est trop peu dire peut-être, et M. le Bourg inestre eut été dans son droit s'il avait qualifié d'abus de confiance ie fait de celui qui a laissé publier Ia pétition dans le Progrès. Aucun signataire n'a dü croire en effel que le document en question ne serait pas adressé a l'administration communale, avant de trainer dans les colonnes d'un jour nal. La pétition n'a eu du reste aucun effet. Au moment oü elle estarrivée a lTIótel de Ville, le Stand dtait déja decide en principe. A propos de ee Stand, le Progres parie aussi de promesses electorates. II confondle premier projet de Stand date de 1881, et l'administration libé rale l'a laisscc dans les cartons de l'llótel de Ville. C 'es 11 'ad rr. inist ra i i o n cat h ol i que, q u i n'a fait aucune promesse a eet égard, qui ressuseite le projet et qui ie fera exécuter avec les subsides du gou ver nement. Le Progres eut bien mieux aimé que le projet ne vit jamais Ie jour. 11 eut pu alors récriminer; il ne te peut plus aujourd'hui, malbeurensement pour lui. Nous apprenons que c/est ie 13 no vcmbre prochain que seront adjugés les travaux de restauration de la Mai son des Tempiiers, et de son appro priation comma Hotel des Posies, La edeoration civique de l'« classs est ac- cosdée It M. Allaeys, seer a ire comuiunal, pour services rendus pendunt do longurs ancées. pacrpafcgs?-,-?;- jgss??^T^TT?yw«fw ^rgr^ep^^^^^maasagsHaMggfcatJatasa^y ffm tv-onriM i'i m 'iiruuf i ■«inaMnwiMW ■iwiimmiii^

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1