Avis
LE COLLÉGE
MODERNE FERMÉ
Chronique Religieuse Yproise
Chronique artistique
Bibliographie
Actes de vandalisme a Ypres
Regardez tout le reste comme rien,
1'argent comme la considération ou le
mepris comme rien, La presse c'est tout.
Ayantla presse, nous auronsle reste, tout le
reste.
Et de fait, k Paris et en province, ils ont
fait main basse sur toute la presse socialiste
qui compte. Ce n'est pas nous qui le disons,
eest une callaboratrice assidue de M. Jules
Guesde, la citoyerine Sorgue, qui écrivait ces
jours-cidans le Socialiste, propos de l'af-
faire Dreyfus
Que vit-ons alors on vit des juifs k milli
ards venir, tels que les rois mages, vers le
socialisme, enfant couché dans la crèche, lu'
offrir l'encens, la mijrrhe et Tor. Comment ce
fait-il qu'alors Jaur'es, nourri de littérature,
n'ait pas été garde parVirgile contre certains
présents redoutables Et certes, ce ne sont
pas seulement ceux qu'apportaient les Grecs!
Les présents des rois du capital furent ac
ceptés. Le premier service rendu fut de
relever les grands organes d'avant-garde qui
périelitaient, de les remettre k flot. Péreire
assura la fortune de la Lanterne; Rothschild,
de la Fronde Cohen, celle de la Petite
République, et, plus tard, Paquin, k la veille
d'être décoré, oflfrait k M. Maurice Dejeante
le Petit Bleu
La citation est longue, mais combien sug
gestive
Ajoutons pour mettre k jour les renseigne-
ment de Mme Sorgue, que d'après un journal
du matin,qui n'a pas été démenti, M. Péreire
a depuis peu passé la main k M. de Roth
schild, qui est devenu l'homme qui éclaire la
Lanterne.
En sorte que, pouvons nous conclure
avec le Socialiste, «tous les journaux cuotidi-
ens avancés sont entre les mains des hauts
barons de la finance ce sont done leurs
journaux, ce ne sont plus les journaux des
travailleurs.
Propriétaires de la pensee socialiste, les
juifs ont achevé de domestiquer le parti
cest toujours Mme Sorgue qui parle en
pressant M. Waldeck-Rousseau d'introduire
en son ministère Fe citoyen Millerand, dont
les accointances israélites sont notoires.
Ministériel et mené en laisse par les juifs,
ce socialisme deviendrait leur chien de garde
contre l'antisémitisme.
Voilk la manoeuvre, le trust
Restait cependant une fraction importante
et la plus active de l'organisation socialiste
qui paraissait réfractaire k cette entreprise
d'accaparementc'était le parti guesdiste,
autrement dit le parti ouvrier francais qui
a sa principale citadelle dans le Nord.
De lk, la gigantesque lutte soi-disant pour
l'unité, en réalité pour 1 'absorption.
Et lk encore, n'en déplaise k Mme Sorgue,
la juiverie triomphe.
Elle a eu soin d'abord, de mettre la main
sur le grand journal socialiste du Nord, le
Réveil, autrefois guesdiste, et qui dirige
aujourd'hui trés habilement sa confiante
clientèle vers Jaurès, Millerand, Dreyfus et
les juifs. L'ouvrier qui n'y voit pas plus loin,
croit son journal et le suit, si bien que, dans
leur bruyante tournée dans les départements
industriels duNord, Jaurès et ses lieutenants
récoltent en ce moment par brassées ce que
le Réveil a semé et ramènent dans le giron
de l'unité judaiste ces populations que les
guesdistes croyaient avoir si bien endoclri-
nées.
II y a plus pour tourner complement
la position guesdiste, réfrataire k leur influ
ence, les juifs ont accompli un coup de
maitre. L'un deux, le millionnaire Edwards,
a fondé un journal guesdiste,oui guesdiste,:
e Petit Sou. Le voilk ainsi entré dans la
place avec le naif Jules Guesde comme colla
borateur
Qu'importent le nom et l'étiquelte quand
on a la chose Ministériel ou pas, le parti
guesdiste, stylé par une feuille juive, sera
sous 1'influence juive k son tour. Ayant la
La voilk bien l'unité, la vraie, la seule que
les juifs aient jamais vouluel'unité de
direction entre leurs mains. (La Croix).
Le bureau de 1'Association Con
servatrice de Tarrondissement
d'Ypres, se réunira le Sarnedi 10
Novembre prochain k 10 h. du
matin, au Cercle Catholique
d'Ypres, lr étage.
Le Collége moderne est décidément fermé,
malgré ce qu'en avait dit le Proyrès. Fermé,
faute d'élèves, bien entendu. II n'y avait en
effet que six inscriptions Comment vivre
avec six élèves et... autant de professeurs
Le cjmité avait comptésur la générosité
des libéraux, des radicaux et des socialistes
tous modernistes. Quelle illusion Ne savait-
il done pas que, suivant le mot de la Chroni-
que, ils sont tous pingres
Preuve évidente que tous nos adversaires
ensemble ne sont pas capables de soutenir
un seul établissement privé, malgré les se-
coursdes Marpunvins. Preuve aussi que s'il
n'y avait pas d'enseignement officie!, il n'y
aurait pas d'enseignement libéral.
Que le libéralisme se dise encore partisan
de ['instruction
Nous voyons cependant disparaitre avec
plus de regret le collége moderne créa-
tion due k l'initiative privée que nous n'en
avons éprouvé lors de la disparition du col
lége communal, de couteuse mémoire pour
les contribuables.
Au point de vue religieux, l un ne valait
pas mieux que f'autre. Ils n'avaient pas la
confiance des pères de familie, et c'est lk la
cause de leur perte irrémédiable. Que le
moderne comme l'ancien reposent en paix,
s'il y a une paix pour ceux qui se font enter-
rer aussi civilement.
Ce matin, M. le Chanoine De Brouwer,
Curé-Doyen de St-Martin, délégué par Mgr
l'Evêque de Bruges, a béni la Chapelle des
Pauvres Claires.
Une assistance nombreuse et choisie a ho-
noré de sa préseuce la touchante cérémonie
religieuse.
Les Soeurs Clarisses ont done quitté défi-
nitivement leur ancien couvent, oü elles
étaient installées depuis plus de cinquante
ans.
Espérons que ce monument, qui pourra
dés maintenant être visité par le public, re-
cevra bientöt une destination qui le sauvera
de la ruine.
Le nouveau Couvent des Pauvres Claires
est l'oeuvre de M. Coomans, Ingénieur-ar-
chitecte de la ville. La Chapelle et le bail
ment qui donnent rue de Stuers, lui font
honneur. L'édifice entier, quoique simple k
l'intérieur, répond parfaitement k sa destina
tion.
La demeure est spacieuse et saine et peut
contenir vingt-cinq k trente religieuses.
Les R. R. Pères Carmes-Déchaussés cé-
lèbrent en ce moment un triduum solennel
en l'honneur des BB. Denysde la Nativitaté
et Rédempt de la Croix.
Une foule pieuse suit les offices religieux,
dont nous avons donné l'ordre dans notre
précédent numéro.
LOUISE DE HEM. Nosconcitoyens ap
prendront avec un vif et sympathique intérêt
qu'k I'Exposition des eeuvres de la femme,
1900 qui vient de se clóturer au Queen's
Palace, k Londres, la Médaille d'or a été dé-
cernée k Melle Louise De Hem.
Elle y avait exposé quatre de ses eeuvres
Le Bedeau
Le Rouet
Le Samovar
L'Eglantine
L'Exposition revêtait un caractère univer-
sel. Les femmes de toute riationalité étaient
appelées k y concourirelle n'était point
restreinte aux 60 années de règne de la
Reine Victoria, mais s'étendait k toutes les
périodes de l'histoire, depuis les premières
époques de la civilisation. Elle fut spéciale-
ment organisée pour montrer le développe-
ment successif du travail de la femme sur
le terrain des Beaux Arts et de l'Art appli-
quée aux diverses industries. Elle compre-
nait tous les Arts libéraux.
C'est dans la section internationale, con
temporaine, que M*"* De Hem a mérité la
plus haute distinction des Médailles d'or,
d'argent et de bronze ont été décernées sui
vant mérite.
Cette nouvelle distinction, conquise après
tant d'autres, fait grandir encore et étendra
de plus en plus la réputation de l'Artiste
Yproise.
L'an dernier, son portrait du B^Surmont
de Volsberghe, bourgmestre d'Ypres, fut
classé k l'Exposition de Paris, parmi les pein-
tures des plus grands maitres contemporains
aujourd'hui, ses Natures mortes et ses
Etudes de physionomies de différents kges,
lui valent le premier rang k Londres.
Toutes nos félicitations k notre conci-
foyenne.
Adolf Duclos. Tillo de Saks. 3e édi-
tion. Impr. J. De Meester, k Roulers.
Tillo de Saks date de 1869 1870 et a paru
pour la première fois dans Rond den Heerd
la seconde édition remonte k 1871.
Tillo est un roman du méme ordre que
Reivaert of de ivraak van den Tempelier,cette
autre oeuvre magistrale du savant chanoine
Duclos, c'est k dire un roman tiistorique.
Si Reivaert fait songer k une esquisse du
XIV', Tillo retrace des scènes du VIP siècle,
en Flandre et chez les Francs, déjk plus ci-
vilisés de Paris.
Ces trente dernières années ont mené de
notables changements dans le champ des
investigations historiques.
L'auteur de Tillo en a profité pour faire
voir k ses lecteurs ce que c'est qu'une histoi-
re, et ce que c'est qu'un conté.
En tête de son livre il donne une étude
controversée sur la vie de son héros l'ou-
vrage fourmille de notes claires et précises
renvoyant aux meilleurs documents; l'histoi
re ancienne du pays de Flandre est considé-
rablement enrichie de faits nouveaux, fruits
des longues et patientes recherchis de l'au
teur le chapitre des rubriques ecclésiasti-
ques est totalement revisé.
Ensomme, la 3" édition de Tillo nousap-
parait entièrement refondue;c'est un ouvrage
nouveau que l'homme du peuple et le savant
liront avec le mème plaisir.
L'approbalur dont la censure diocésaine a
honoré l'oeuvre du chanoine A. Duclos résu
mé trop üdèlement l'appréciation du monde
savant pour que nous négligions de le re
produce
C'est e 11870, dit le trés révérend cha
noine Rembry, vicaire général, que le cha
noine Duclos fit éditer Tillo de Saks. Ce
conté Westflamend remporta un franc
succès, et sa première édition est épuisée
depuis des années.
Aujourd'hui parait la 3e édition notable-
ment augmentée.
En effet en tête du livre nous trouvons
La vie de St Tillo un travail historique,
documenté et controversé, une étude qui
jusqu'ici n'avait pas été rialisée en langue
flamande. Le conté proprement dit est en-
richi, k chaque page, de notes trés intéres-
santes, qui renvoient aux sources consultées
par l'auteurl'absence de ces notes consti-
tuait une lacune dans la lre édition.
Tillo de Saks décrit, dans un style cou
lant, attrayant, l'kme flamande, la Flandre
du VIP siècle, et constilue en même temps
un réel trésor d'érudition historique et ar-
chéologique, fruit de plusieurs années d'élu-
des et des patientes recherches de l'auteur.
Volontiers done nous accordons notre ap
probation k la 3® édition de Tillo de Saks,
entièrement persuadés que tous ceux qui
liront ce livre, y trouveront des loisirs
agréables et en retireront un sérieux profit.
Nous n'exagérons pas en prédisant k l'ou-
vrage du chanoine Duclos un succès plus
vaste encore et plus durable que n'en ont
remporté les publications ultérieures du sa
vant auteur.
M. le Bourgmestre de la ville a fait afficher
les condamnations prononcées k charge de
trois jeunes gens de 17 k 18 ans, qui avaient
arrachés des poteaux le long du rempart ex
térieur, prés la porte de Lille, et les avaient
jetés dans le fossé de ce rempart.
Le Progrès donne k cette occasion une
bonne note k M. Colaert, en approuvant sans
réserves la mesure prise par notre honorable
Bourgmestre.
Nous espérons que les actes de vandalisme
et autres analogues, dont on se plaint avec
inliniment de raison, ne se répéteront plus.
II est temps en effet, comme le dit Le
Progrès, que cela cesse. Mais constatons
que déjk les mesures prises par l'autorité
produisent leur effet. Le jardin public, nos
squares, nos remparts, nos monuments et
les propriétés ne feront qu'y gagner.
Qu'on ne s'imagine pas toutefois que ce
sont toujours des gamins qui se livrent k des
actes blhmables comme ceux qui viennent
d'être réprimés avec une juste rigueur. Des
adultes surlout des campagnards se
rendent souvent coupables de l'infraction
prévue par l'article 526 du code pénal, en
détruisant, renversant ou détériorant des
objets destinés k l'utilité ou k la décoration
publique et élevés par l'autorité compéten-
te ou avec son autorisation.
Rappelons aux délinquants que la loi pu-
nit ces faits d'un emprisonnement de huit
jours a un an et d'une amende de 26 francs
h 500 francs. Et, qu'on se le dise
UNE MERVEILLE. Pourquoi vouloir
tousser quand je garantis publiquement, que
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PRESSE, VOUS AUREZ TOUT LE RESTE