Avis Cela est juste et Equitable,dit le Progrès, CHROM1QUE TPROISE La stomatite aphteuse Adresses au Prince et a la Princesse Albert de Belgique Favoritisme Bibliographie. Le docteur De Burggraeve assissiné a Wytschaete seulement Vincent de Paul recommande de séparer avec soin les pauvres valides qui peuvent tvavailler des infirraes qui en sont incapables, mais il veut qu'on ouvre Ik des ateliers oü les enfants, les convalescents et même les hommes en bonne santé trouvent une besogne facile et gagnent leur vie. Philanthropes contemporains, apprenez encore que Vincent ds Paul alluma bien avant vous des fourneaux économiques. Et toi, Petit-Manteau-Bleu, sache que tu n'as pas été le premier k distribuer des soupes. D'ailleurs. on ne sait ce qu'on doit le plus admirer, dans les oeuvres établies ou rêvées par saint Vincent de Paul, de i'ardente charité qui en inspire le aesseinou du génie pratique qui préside k leur règle. Ges oeuvres d'hospitalité et de travail n'ont pas survécu leur fondateur, et la bienfaisance a attendu deux cents ans avant de les reprendre assez timidement et avec un succès médiocre. Eiles n'étaient, du reste, qu'une faible partie de la prodigieuse entreprise de ce vieillard en soutane rapéeet en vieux chapeau, qui passait au milieu du respect et des bénédictions de tous. Le «bon Monsieur Vincent», si peu prestigieux d'aspect et de moeurs si rustiques, fut, eneffet, pendant plus de la moitié de sa trés longue existence il mourut agé de quatre-vingt-quatre ans quelque chose comme le minislre tout puissant de la charité en France. II dépensait des millions, il construisait des édificcs imposants, Iels que ia Salpè- trière et les Incurables. II commandait k des phalanges de prêtres et de religieuses. II était présent, soit en personne, soit par la pensée, partout oü l'on secourait les pauvres, oü l'on recueillait des orphelins et des nou- veaunés jetés k la borne, oü l'on soignait les malades, cü l'on instruisait les enfants, oü l'on consolait les prisonniers, oü l'on veillait sur les fous, partout en un mot oü l'on faisait du bien. II avait enrólé dans son armée de la bien faisance non seulement la reine, les grands, toute la Cour, mais aussi les gens des fau bourgs et de la campagne. Aux uns, il de- mandait l'or, aux autresleur bonne volonié. Un jour, pour aider ses Dames de Charité dans leurs visites aux malheureux, ilenga- geait quelques fnlles des champs, quelques servantes ayant le coeur chrétien, et partait de lk pour instituer la sainte et admirable familie des Soeurs Grises, qui sont aujourd'- hui, au nombre de vingt mille, répandues dans le monde entier. Son action s'étendait sur tout le royaume. Au premier appel, il prenait son vieux man- teau de voyage, pour aller dans une provin ce lointaine prêcher une mission devant des paysans ou visiter un bagne. La guerre écla- tait-elle, répandant les deuils et la misère, c'est lui qui trouvait et distribuait les se- cours. Et cette prodigieuse besogne de cha rité ne suffisait pas k son zèle. II était k la tête de la renaissance religieuss qui illustra le XVII® siècle. 11 fondait, avec M. Oifer, l'oeuvre dts séminaires, etseul, cello des Missions, envoyant ses Lazaristes dans toute la France et jusqu'en Barbarie, comme on disait alors, chez les infidèles, pour leur porter la parole de Dieu. Tout cela avec une bonne humeur, une modestie, une simplicité délicieuses. Ce directeur de tant d'oeuvres et de tant d'knies, ce chef accablé de soucis et d'occu- pations, ce grand personnage, en somme, que consultaient les rois et les premiers mi- nistres, n'oubiia jamais que le plus noble de voir du prêtre est de servir les pauvres et de toucher de ses propres mains ces «membres souffranls» de Jésus-Christil se souvint aussi toujours qu'une des plus touchantes vertus du chrétien est l'bumilité. En quiüant une compagnie aristocratique k laquelle il venait de recommander ses enfants trouvés, Vincent de Paul allait voir, dans une des horribles prisons d'alors, les galériens déjk rivés k la chaine, non seule ment pour les exhorter k la résignation, mais pour les soulager dans leurs souffranci s physiques, poussant la bonté jusqu'k enlever la vermine dont ils étaient couverts Et,dans sa maison de Saint Lazare, oü il logeait les prétres en retraite, on Ta vu, peut être le 1 matin même du jour oü il devait aller au Louvre s'asseoir au conseil de la régente, décrotler les souliers de ses botes, le nombre des domestiques n'y suffisant pas.... Francois COPPEE. Le bureau de 1'Association Con servatrice de l'arrondissement d'Ypres, se réunira le Samedi 10 Novembre procbain ci 10 h. du matin, au Cercle Catholique d'Ypres, lr étage. La stomatite prend des proportions cala- miteuses en Belgique et dans les pays avoi- sinants. Le Bulletin ile service de la police sani taire des animaux domestiques, publié par le ministère de i'agriculture, signalait dans son n° 18, du 16 au 30 septembre dernier, Texistence de ia stomatite aphteuse dans sept de nos provinces. La Flandre occidentale avait échappé k la con'agion. La situation, d'après le Bulletin du ler au 15 octobre, s'est modiiiée. Cinq foyers de la maladie sont signalésdans quatrecommunes, k savoirk Bas-Warneton, Moerkerke, Wyn' ghene et le marehé de Courtrai. L'arrondissement d'Ypres est done alteint. Les pays avoisinant le nótre n'échappent pas davantage. Iliésulte des rapports du service sani taire de l'empire d'Allemagne k Bei lin qu'au 30 septembre, 514 communes étaient con- taminées avec 1870 étables contre 373 com munes et 1306 étables le 15 septembre. La France nest pas mieux partagée. Par arrêté du préfet du nord, le territoire de Maubeuge, tout prés de nos frontières, est déelaré infecté de stomatite aphteuse. La cir culation des animaux des espèces bovine, ovine, porcine, chiens et volailles est inter- dite jusqu'k houvel ordre et les deux foires sont suspendues. Quant k la Hollande, ilserait supeiflud'en parlerc'est le pays d'origine de la stomatite. C est done Dien k tort qu'on demanderait 1 ouvei ture des frontières au bétail quelcon- que qui s'y présenterait. II est des personnes qui ne se soucient nullement des graves conséquences que pour- rait entrainer la levéede cette interdiction. Ce serait seulement lorsqu'il faudrait pren dre des mesures semblables k celles édictées par 1 autorité franpaise que les reprocnes tomberaient sur notre gouvernement. Le Moniteur du 30 Octobre nous apprend qu'k l'occasion du mariage de S. A. R. le Prince Albert de Belgique avec S. A. R. Ma dame la Princesse Elisabeth, duchesse en Bavière, leurs Altesses ont repu les adresses de félicitations De l'Administration communale d'Ypres, de la Société Chorale l'Orphéon d'Ypres. Nous sommes heureux de pouvoir repro- duire,dans nos colonnes, le texte de l'adresse patriotique et chrétienne, dont M. ie Bourg- mestre de la ville a donné lecture, k la der- nière séance du conseil communal. A leurs Altesses Royales, Monseigneur le Prince et Madame la Princesse Albert de Belgique. Monseigneur, Madame, Le Conseil Communal d'Ypres, dans sa séan ce de ce jour, a décidé, k l'unanimité de ses membres, d'adresser, a vos Altesses Royales, ses respectueuses félicitations, k l'occasion de voire mariage. En joignant nos sentiments k ceux qui vous sont ex primes par la Belgiqus entière.nous nous faisons l'organe de (ous les habitants de la ville d'Ypres, si profondément attachés k la Dynastie royale, que vos Altesses sont appelées a perpé- tuer. Puisse voire union, contraclée sous la protec tion divine, favoriser votre bonheur et la pros- périlé du pays qui, k nos yeux, sont indissolu- j blement unis Daignez agréer, Monseigneur et Madame,avec i'expression de nos sincères félicitations.le nou- vel hommage de nos sentiments de respect et de dévouement. Ypres, le 20 Octobre 1900. Le Progrès avait accusé le Bureau de bienfaisance de favoritisme dans le choix des fournisseurs de l'administration charitable. Nous avons répondu que ie Bureau de bienfaisance se souciait bien plus de la qua- lité de la marchandise k livrerque de l'opi- nion politique des fournisseurs. Jusque Ik d'accord. Mais le confrère ne rougit pas de dire que c'était la règle de Eh bien, nous gageons dix contre un que le Progrès restera muet si nous le défions de citer un seul catholique connu comme tel un seul.entendez bien, qui, du temps de l'administration libérale, ait jamais obtenu une fourniture pour la ville, les Hospices, le Bureau de Bienfaisance, les écoles etc. etc. En fait de nominations, de 1840 k 1890, un seul catholique est parvenu k se faire nommer k l'Académie et, k sa mort, il a été remplacé parun catholique, C'est tuut, mes amis, abso ument tout. Et le Progrès crie au favoritism; Nous lisoiis claus La Patrie P. Fr. Heniucus a Sta Familia. K. d. Leven van den zaligen Vader Dionysius a Nativitate en van den zaligen Broeder Redemp- lus a Cruce, O. K. martelaars op 't eiland Sumatra. Prix l,öü fi». Ypres, Calle- waert-De Meulenaere, éditeur. En 1851 parut chez Martinus Van Bossuyt k Broxelles 't Kort verhael van de wreefelle dool ende bloedigh martelie, dat onderstam hebben voor de belydenis van het 11. Catho'.yck geloovein Oost Indie-Eylandt Sumatra, in het ryck van Achem, den V. P. Dionysius a Nativitate uit Honfleur in Normandye ende v. Fr. Redemptus a Cruce uyt Paredes in Por tugal twee Bervoetse Camerliten, on winbae. re, onvergheleken ende kloekmoedige stryders, twee glorieuse leidsmannen van noch S8 gezel len, vrome ende stereke martelaeren. P. Fr. Steven van St Jan. Sur l'ordre de ses supérieurs, notre con- citoyen le P. Henri a entrepris de narrer la vie et la glorieuse mort de ces martyrs, d'après le dossier du procés de béatification L'auteur a utilisé comme source capitale, la vie des deux martyrs, extraite du Decor carmeli Religiosi, auct, R. P. Philippus. SSma Trinila'e, Lyon 1665. Des extraitsde divers Recueils de voyiges, de nombreux pér odiques et d'ouvrages spé- ciaux édictés ou éciits par des PP. Carmes sous toutes les latitudes, des notices histori- ques et archéologiques, ont permis k l'auteur de compléter les données originales et de baser ses travaux sur une série de documents sérieux, rares parfois, et qui garantissent absoiumen! l'authsuticité des faits exposés et lumineusement détaillés par le P. Henri. Le révérend auteur de ce volume a supé- rieurement suivi la bonne voie qui mène k l'intelligence et k l'amo, k l'édification scien- tifique unie k l'édification spirituelle du lecteur. Au moment de mettre sous press?, nous apprenous que M. le docteur De Burggraeve a été assassiné, dans sa demeure, k Wyt- schaete. On ne sait pas précisément dans quelies circonstances le crime a été commis. II re monte, parait-il, k deux ou trois jours. Un individu, dans la soirée, aurait sonné k la porte du médecin. Celui-ciaurait ouvertet, immédiatement l'assassin l'au- rait assommé d'un coup de marteau ou autre instrument coutondant. Le Parquet d'Ypres s'est rendu hier sur les lieux du crime. Soyez persevfrant M© toussez plus. Je garantis la guérison du rhume et de la toux la plus opiniklreen deux jours au moyen du Sirop Depratere au goudron décoloré et au baume de Tolu. C'est le pectoral le plus prompt, le plus süret le plus agréable qui existe. C'est un remède incomparable, mais faites bien attention, demandez et exigez toujours le véritahle Sirop Depratere. Prix: 2 fr. ia bouteille. Le traitement revient k 0.10 centimes par jour. En venle k Ypres, pharmacie SocquetRoulers, pharmacie VeysCourtrai, Hulpiau et De Boey Dixmude, Ghyssaert. Demandez chez vos fournisseurs les sucres en paquets de la Ralfinerie Tirlemontoise. ET c'est AINSI QUE CELA DEVRAIT SE FAIRE. CONDUITE DES L1BÉRAUX QUAND ILS ÉTAIENT AU POUVOIR. M. Em. Guisset-Borighe, négociant, ferme de Joncquoi a Arc-Ainières (Hainaut) fait part dans sa lettre de félicitations qu'on va lire des résul- tats obtenus par 1 usage des Pilules Pink que sa lille a employées. "Je soussigné certifie que ma fllle, agée de vingt ans, atteinte d'une anémie nrofonde ac- compagnées de névralgies intercostales trèsdou- loureuses, a été guóri après avoir suivi Ie traite- ment des Pilules Pink et a vu disparaitre ses douleurs et sa santé revenir. En effet les Pilules Pir.k qui sont le plus par fait régénérateur du sang sont cout;mières du faitmais Ia suite de la lettre de M. Guisset va nous démontrer combien il est utile de continuer pendant quelque temps encore untraitement qui vous a été si propice. L'aetion puissante des Pi lules Pink est quelquefois tellement rapide que par suite de ia richesse qu'elles donnent au sang, le mal disparait, mais cette guérison trop rapide peut n'êire que momentanée paree que le sang n'apuse renouveler aussi rapidement. 11 faut persóvérer et malgré une guérison apparente prendre quelque temps encore les Pilules Pink qui flneront par consolider la santé. Ma fllle, continue M. Guisset, avait cessé de pendre des Pilules pendant un certain temps et les douleurs ont reparu, ce n'est qu'après avoir a nouveau repris des Pilules Pink qu'elle a pu se débarraser tout-a-fait de sa maladie. II est done bien entenduqu'ondevraemployer les Pilules Pink non seulement peudant la mala die mais encore durant quelque temps après la guérison, non seulement dans 1'affection dont nous venons de parler, mais encore dans le cas de chlorose, de neurasthénie, de rhumatismes et d'affaiblissement général chez l'homme et chez la femme, affections engendrées par la pauvreté du sang. Les Pilules Pink sont en vente dans toutes les pharmacies et au dépot principal pour la Belgique M. A. Derneville 66, boulevard de Waterloo a Bruxelles. Trois francs cinquante la boite et dix-sept trancs cinquante par 6 boites franco contro mandat-poste. Dépót pharmacie Bécuwe, ancienne pharmacie Aertsens etM. Donck, rue de Lille, Ypres.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 2