si» Avis Avis Mercredi 7 Novembre i900 10 centimes ie N° 3!59 Année. N°. 3S94. Garde catholique Société Willen is kunnen CHINE TRANSVAAL Espagne Amérique La R. P. repoussée en Suisse Chemin de fer vicinal d'Ypres a Bailleul A propos de l'ancien Couvent des Pauvres Claires «Wil On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaume. Lo JOURNAL DTPRE3 parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 50 c. par an poor tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Les articles et communications doivent être adrossós franc de port A l'adressa ci-dessus. Los annonces coütent 15 centimesla ligne. Les réclames dans le oorps du journal eoütent 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, i franc laligne. Las numéros supplé- montaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique exceptó les 2 Flandros) s'adresser A VAgence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et A Paris, 8, Place de la Bourse. Nous apprenons qu'A l'occasion de la fête patronale du Rob l'Har- monie Communale donnera un Concert-promenade au rez-de- chaussée des Halles (grand mar- ché au Beurre), Jeudi 15 Novem bre 1900, k 8 1/2 heures du soir. Le bureau de 1'Association Con servatrice de Tarrondissement d'Ypres, se réunira le Samedi 10 Novembre prochain k 10 h. du matin, au Cercle Catholique d'Ypres, lr étage. Le souper annuel aura lieu le Di- mancheil Novembre prochain. La première représentation d'hiver aura lieu le Dimanche 18 Novembre prochain. Hong-Kong, 5 novembre. Les réfugiés de Tung-Kiang disent que les rebelles ont élevé uue fortifi cation a 30 milles au nord-est de Hui-Chau. lis réquisitionnent dans les villages le riz el l'argent. lis ont si- gnifié aux habitants que s'ils don- naient du secours aux troupes impé riales ils les massacreraient et détrui- raient les villages. Les troupes impériales ont fait la même menace. II en résulte que les villages sont désertés. Des incendies éclatent pres- que lous les jours a Canton oü 19 bandits ont été décapités samedi. Ou dit que les réformations intro- duisent en fraude de la dynamite a Canton. Les douaniers ont saisi un paquet de 18 livres de dynamite ve- nant de Macao et portant l'étiquette «médecine». C'est la dynamite qui avait provoqué l'explosion récemment a la résidence du gouverneur. Cette explosion avait surtout pour objet de détruire le grand dépót de munitions de la résidei ce. 11 y a six semaines, lord Roberts aunonQait que la guerre de l'Afriquc du Sud élait virtuellement finie, vu qu'il ne restait plus au Transvaal que de petites bandes de maraudeurs Or, il ne se passé pas de jour sansque les dépêches anglaises annoncent des j engagements oü les Boers ont subi de I grosses pertes La contradiction serait plaisante si le sujet était moins triste. On affirme que Ie président Krue- ger, qui est attendu le 14 a Marseille, est sérieusement malade. Mmc Krueger serait également dans un état inquié- tant. Pauvre vieux couple M. Krue ger est en ce moment a Djibouti. Le gouvernement espagnol s'est haté de suspendre les garanties consti- tutionnelles avant la réuuion des Cor tes, pour ne pas demander a celles-ci leur autorisaüon, ce qui aurait natu- rellement soulevé de longues discus sions. Ce qui a surtout décidé le gouver nement a prendre les devants, ce sont les informations parvenues de pro vince sur les avances faites par les carlistes a beaucoup d'anciens soldats et même a des militaires en activité de service. Les situation aux Philippines est loin d'etre satisfaisante. La commis sion chargée d'établir des relations eordiales avec les chefs indigènes et d'organiser la municipalilé, autre- rnent que par la force, a échoué. La loi martiale cause un vif mécon- tentement. Les habitants s'obstinent dans leur refus de prêter le serment de fidélité. Plusieurs villes viennent d'être brülées. Les Philippins sont manifestement décidés k continuer in- définiment la lutte contre les Améri- cains, dont l'autorité est strictement limitée a la force de leurs canons. La population Suisse, appelée a se prononcer sur lelection du conseil na tional, suivant le système proportion- nel, a repoussé le projet. Le peuple suisse a également rejeté le système de l'élection directe pour le conseil fédéral. Nous avons annoncé, dans un pré cédent numéro, que le projet de che min de fer vicinal d'Ypres a Bailleul, par Dickebusch, Reninghelst, Westou- trc et Locre, a recu l'approbation du conseil communal d'Ypres, et que MM. Colaert, Bourgmestre et D'Huvettere, j cjaie en entend parler, il écrira peut- conseiller communal, ont été chargés être uue lettre l'administralion com- de défendre ce projet dans lacommis- munale pour obtenirl'une ou l'autre 1 1 ligne et il chantera victoire.Rien n'est du que pour aulant que les lignes créer soient exploitées par les communes. C'est une situation dont il faut tenir compte, si 1 on veut obtenir de nou- velles exploitations. Dans le système intercommunal ainsi étendu, les inconvénients signa- lés par le Progrès, conflits entre sociétis seront considérablement at- ténués. Tout en félicitant les administrations communales d'Ypres et de Bailleul d'avoir reconnu l'utilité de la ligne et de i'avoir votée, le Progrès remercie tout d'abord le cercle commercial el indu- slriel de la ville et de l'arrondissement d'Ypres pour l'heureuse initiative qu'il a prise du nouveau chemin de fer vici nal: Quelle bonne blague! Le cercle com mercial n'est pour rien dans le projet dont il s'agit ici. Ce sont les différen- tes communes intéressées qui ont pris l'initiative de la construction d'une ligne Ypres-Bailleul. II est question de l'établissement d'autres lignes. Si le cercle commer- sion des délégués des communes inté ressées. Dans un communiqué, le Progrès dit qu'il apprend avec un vif plaisir, que le chemin de fer vicinal est volé par notre administration communale. C est aller un peu vite en besogne. Ypres n'est pas seul a voter la ligne. II faut que nous soyons d'accord av.ic les autres communes, et c'est cet ac cord qu'il s'agit d'obtenir maintenant. Le Progrès dit aussi que le Journal d'Ypres parle d'une exploitation inter communale et il trouve l'idée malen- contreuse. Nous ne savons si le Progrès parta- ge la manière de voir de son corres pondent. Dans tous les cas, nous nous rappelons que La Lutte était partisan d'une exploitation par les communes, pour des motifs que nous avons adop- lés nous-même. II est remarquer du reste que la ligne Ypres-Becelaere sera intercom munale, de même que les lignes Pope- ringhe-Furnes et Poperinghe-Dixmu- de.La Province n'accorde ses subsides plus commode, mais c'est aussi haut comique. Le communiqué du Progrès émane sans nul doute d'un membre du cercle commercial. Mais, s'il fallait suivre ses idéés, la ligne Ypres-Bailleul n'existe- rait pas dans dix ans. Avant de laisser transformer le cou vent des Pauvres Claires en musée, le Progrès demande l'avis de la commis sion des monuments. Partout ailleurs, dit-il, les cathédrales sont dégagies. II est evident que la commission des monuments sera consultée dans I'oc- curreuce. Mais il n'arrivera a l'esprit de personne de dégager Ia calhédrale d'un monument qui sera peut-être unique dans son genre. II n'est du reste pas exact de dire que partout ailleurs les cathédraPs sont dégagées. OH RON!QUE YPROISE

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1