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Avis
Avis
Mercredi 7 Novembre i900
10 centimes ie N°
3!59 Année. N°. 3S94.
Garde catholique
Société Willen is kunnen
CHINE
TRANSVAAL
Espagne
Amérique
La R. P. repoussée en Suisse
Chemin de fer vicinal
d'Ypres a Bailleul
A propos de l'ancien
Couvent des Pauvres Claires
«Wil
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Nous apprenons qu'A l'occasion
de la fête patronale du Rob l'Har-
monie Communale donnera un
Concert-promenade au rez-de-
chaussée des Halles (grand mar-
ché au Beurre), Jeudi 15 Novem
bre 1900, k 8 1/2 heures du soir.
Le bureau de 1'Association Con
servatrice de Tarrondissement
d'Ypres, se réunira le Samedi 10
Novembre prochain k 10 h. du
matin, au Cercle Catholique
d'Ypres, lr étage.
Le souper annuel aura lieu le Di-
mancheil Novembre prochain.
La première représentation d'hiver
aura lieu le Dimanche 18 Novembre
prochain.
Hong-Kong, 5 novembre.
Les réfugiés de Tung-Kiang disent
que les rebelles ont élevé uue fortifi
cation a 30 milles au nord-est de
Hui-Chau. lis réquisitionnent dans les
villages le riz el l'argent. lis ont si-
gnifié aux habitants que s'ils don-
naient du secours aux troupes impé
riales ils les massacreraient et détrui-
raient les villages. Les troupes
impériales ont fait la même menace.
II en résulte que les villages sont
désertés. Des incendies éclatent pres-
que lous les jours a Canton oü 19
bandits ont été décapités samedi.
Ou dit que les réformations intro-
duisent en fraude de la dynamite a
Canton. Les douaniers ont saisi un
paquet de 18 livres de dynamite ve-
nant de Macao et portant l'étiquette
«médecine». C'est la dynamite qui
avait provoqué l'explosion récemment
a la résidence du gouverneur. Cette
explosion avait surtout pour objet de
détruire le grand dépót de munitions
de la résidei ce.
11 y a six semaines, lord Roberts
aunonQait que la guerre de l'Afriquc
du Sud élait virtuellement finie, vu
qu'il ne restait plus au Transvaal que
de petites bandes de maraudeurs
Or, il ne se passé pas de jour sansque
les dépêches anglaises annoncent des j
engagements oü les Boers ont subi de I
grosses pertes La contradiction
serait plaisante si le sujet était moins
triste.
On affirme que Ie président Krue-
ger, qui est attendu le 14 a Marseille,
est sérieusement malade. Mmc Krueger
serait également dans un état inquié-
tant. Pauvre vieux couple M. Krue
ger est en ce moment a Djibouti.
Le gouvernement espagnol s'est
haté de suspendre les garanties consti-
tutionnelles avant la réuuion des Cor
tes, pour ne pas demander a celles-ci
leur autorisaüon, ce qui aurait natu-
rellement soulevé de longues discus
sions.
Ce qui a surtout décidé le gouver
nement a prendre les devants, ce sont
les informations parvenues de pro
vince sur les avances faites par les
carlistes a beaucoup d'anciens soldats
et même a des militaires en activité
de service.
Les situation aux Philippines est
loin d'etre satisfaisante. La commis
sion chargée d'établir des relations
eordiales avec les chefs indigènes et
d'organiser la municipalilé, autre-
rnent que par la force, a échoué.
La loi martiale cause un vif mécon-
tentement. Les habitants s'obstinent
dans leur refus de prêter le serment
de fidélité. Plusieurs villes viennent
d'être brülées. Les Philippins sont
manifestement décidés k continuer in-
définiment la lutte contre les Améri-
cains, dont l'autorité est strictement
limitée a la force de leurs canons.
La population Suisse, appelée a se
prononcer sur lelection du conseil na
tional, suivant le système proportion-
nel, a repoussé le projet.
Le peuple suisse a également rejeté
le système de l'élection directe pour le
conseil fédéral.
Nous avons annoncé, dans un pré
cédent numéro, que le projet de che
min de fer vicinal d'Ypres a Bailleul,
par Dickebusch, Reninghelst, Westou-
trc et Locre, a recu l'approbation du
conseil communal d'Ypres, et que MM.
Colaert, Bourgmestre et D'Huvettere, j cjaie en entend parler, il écrira peut-
conseiller communal, ont été chargés être uue lettre l'administralion com-
de défendre ce projet dans lacommis- munale pour obtenirl'une ou l'autre
1 1 ligne et il chantera victoire.Rien n'est
du
que pour aulant que les lignes créer
soient exploitées par les communes.
C'est une situation dont il faut tenir
compte, si 1 on veut obtenir de nou-
velles exploitations.
Dans le système intercommunal
ainsi étendu, les inconvénients signa-
lés par le Progrès, conflits entre
sociétis seront considérablement at-
ténués.
Tout en félicitant les administrations
communales d'Ypres et de Bailleul
d'avoir reconnu l'utilité de la ligne et de
i'avoir votée, le Progrès remercie tout
d'abord le cercle commercial el indu-
slriel de la ville et de l'arrondissement
d'Ypres pour l'heureuse initiative qu'il
a prise du nouveau chemin de fer vici
nal:
Quelle bonne blague! Le cercle com
mercial n'est pour rien dans le projet
dont il s'agit ici. Ce sont les différen-
tes communes intéressées qui ont pris
l'initiative de la construction d'une
ligne Ypres-Bailleul.
II est question de l'établissement
d'autres lignes. Si le cercle commer-
sion des délégués des communes inté
ressées.
Dans un communiqué, le Progrès
dit qu'il apprend avec un vif plaisir,
que le chemin de fer vicinal est volé par
notre administration communale.
C est aller un peu vite en besogne.
Ypres n'est pas seul a voter la ligne.
II faut que nous soyons d'accord av.ic
les autres communes, et c'est cet ac
cord qu'il s'agit d'obtenir maintenant.
Le Progrès dit aussi que le Journal
d'Ypres parle d'une exploitation inter
communale et il trouve l'idée malen-
contreuse.
Nous ne savons si le Progrès parta-
ge la manière de voir de son corres
pondent. Dans tous les cas, nous nous
rappelons que La Lutte était partisan
d'une exploitation par les communes,
pour des motifs que nous avons adop-
lés nous-même.
II est remarquer du reste que la
ligne Ypres-Becelaere sera intercom
munale, de même que les lignes Pope-
ringhe-Furnes et Poperinghe-Dixmu-
de.La Province n'accorde ses subsides
plus commode, mais c'est aussi
haut comique.
Le communiqué du Progrès émane
sans nul doute d'un membre du cercle
commercial. Mais, s'il fallait suivre ses
idéés, la ligne Ypres-Bailleul n'existe-
rait pas dans dix ans.
Avant de laisser transformer le cou
vent des Pauvres Claires en musée, le
Progrès demande l'avis de la commis
sion des monuments. Partout ailleurs,
dit-il, les cathédrales sont dégagies.
II est evident que la commission des
monuments sera consultée dans I'oc-
curreuce. Mais il n'arrivera a l'esprit
de personne de dégager Ia calhédrale
d'un monument qui sera peut-être
unique dans son genre.
II n'est du reste pas exact de dire
que partout ailleurs les cathédraPs
sont dégagées.
OH RON!QUE YPROISE