Société Willen is kunnen Commission chargée de rétude des questions relatives a la situation militaire Pour les instituteurs Encore le Collége Moderne La Manifestation Pensions de vieillesse Adjudication qui édifia les églises et sculpta les crucifix, l'art est le premier sentir ses correspon- dances mystérieuses.é sen épouvanter com- me d'une trace divine en la route humaine. Sa majorité actuelle, si nous osons dire, pourrait offrir un témeignage nouveau au Dieu de Vërité et aussi de Beauté. Plus hauï que tous les arbres, plus haut qu'ils ne peu- vent porter l'orgueil et le délice de leurs fruits, voici que s'élève le tronc immense des tours portant le fruit de l'Arbre de Vie, le fruit terrible et salutaire enlevant en lui la mort, sauvant qui le désire, le regarde. Voyezsa terrifiante magnificence. L'humani- té, forêt hurlante el chanteuse, pleine des tempêtes de deuil et des extases de brises, l'humanité oil chacun tremble, vibre et se meurt comme la feuille, se glorifie d un fruit atroce et sublime comme elle. L'image de l'homme en croix la chair étendue sur le bois de torturante gloire, le coeur ouvert pour lout prendre, desedonner tout, l'bu- maniti surprême, car Dieu s'y incarna jus- qu l'homme, jusqu'é la mort. Et voyant la lerre porter un tel fruit, le Ciel s'incline et le Père recoit le Fils, éternel Verbe de Dieu. II n'est, au mal humain, d'autre remède que celui-lè celui-lé seul est en l'humanité et en Dieu. C'est au crucifix triomphal que le Saint-Père appelle le monde et le monde s'y pourra reposer comme dansle repos suprème du suprème Amour. Rejoindre la perpéluel- le souffrance que nous sommes, avec le su prème bonheur qu'est Dieu, c'est le divin Amour, c'est le repos jubilaire l'ombre du Crucifix, meilleure que celle des tentes de fêtes d'Israël. (Petit Beige) La première representation d'hiver aura lieu le Dimanche 18 Novembre prochain. Une commission vient d'etre insti- tuée par arrêté royal. On remarquera, dit le Bien Public, que la commission n'a pas seulement pour but d'étudier la situation militaire, mais de signaler les modifications a y apporter, c'est- dire d'émettre des propositions formelles. C'est pour ce motif, apparemment, qu'on a cru devoir y introduire une majorité nelte- ment et notoirernent militariste, ainsi qu'il appert de la simple nomenclature des noms. Nous ne croyons pas que cela soit habile, au point de vue de l'autorité dont les déli- bérations de la commission auraient dü jouir. II est naturel de repiésenter au sein de la commission l'élément militaire, non pour nous révéler la solution brialmontaine, qui est archi connue, mais pour la défendre. Seulement on eüt dü éviter ce déploiement de généraux, trés respectables sans doute, et trés éminents, mais dont le siège est fait. On peut craindre, dés ores, que la com mission n'aboutisse aucun résultat, si ce n'est nous prouver que les militaristes réclament de lourdes aggravations des charges militaires. Quod non erat demonstrandum. Les catholiques apprendront avec plaisir que le ministère a l'intention «ette fois de reconnaitre les droits des instituteurs, qui ont quitté l'enseignement officiel en 1879. Depuis longtemps, on a plaidé en faveur de ces fonctionnaires qui ont dü, devant les appels de leur conscience, résilier leurs fonctions. Les catholiques, en arrivant au pouvoir, avaient promis de s'occuper d'eux. Voici qu'aujourd'hui une solution qui s'imposait s'annonce, réparatrice. Au début de la session, le ministre de l'in- térieur déposera un projet sur les pensions d'instituteur. D'après ce projet, les institu teurs adoptés recevraient la mème pension que les instituteurs communaux. Lesfrais qui en résulteraient pour les communes ayarrtdes écol-s adop'.ées seraient supportés par l'Etat. Les instituteurs qui ont quitté l'enseigne ment officiel en 1879 pour motifs de con science, mais qui sont restés dans la carrière de l'enseignement, seraient rétablis dans leurs droits la pension. Des mesures spéciales sont prises par le projet, en ce qui concerne ceux qui ne sont pas rentrés dans l'enseignement. La nouvelle sera accueillie avec bonheur, car ainsi, le gouvernement et la nation au- ront fait droit l'une des revendications les plus justes qui puissent être. La solution proposée, ne peut que recueil- lir notre adhésion. Elle est juste et réparatrice, c'est beau- coup. Espérons quelle se traduise brefdélai en loi. Nous avoDS annoncé, dans un précédent numéro, que, malgré ce qu'en avait dit le Progrès, le Collége moderne a disparu. Depuis que l'événement s'est accompli, no tre confrère n'a soufflé mot de cette dispari- tion. Cest comme si l'établissement existait encore! Et cependant, il n'y a plus d'élèves, il n'y a plus de professeurs et... le mobilier classique est vendre L'enseigne mème a disparu Pourquoi ce silence autour du mort? Se- rait-ce par hasard un remords de conscien ce ou de la honte d'avoir laissé mourir le cher collége, faute de soins? Pas une larme dans le Progrès ni dans le Weekblad! En revanche, une longue oraison funèbre, dans La Flandre libérale, prononcée par M. G. V., un ancien Yprois, ancien pédagogue, ancien élève de l'ex-collège communal. M. V. s'est donné la spécialité de pronon- cer, de temps autre, un discours funèbre sur la tombe d'un ami Yprois mort en libre- penseur. II ne pouvait manquer d'en faire autant pour le Collége moderne, mort civi- lement aussi, et il s'est acquitté de sa mis sion dans une correspondance dressée La Flandre libérale. Savez-vous pourquoi le Collége moderne est mort Ce n'est point faute d'élèves, puisqu'il y avait six inscriptions pour l'année seolaire 1900 1901. La vérité, dit M. V., est que les profes- seurs nommés des postes officiels, pen- dant les vacanoes n'ont pu être remplacés avant la rentrée d'Octobre et qu'en consé- quence beaucoup de pères de familie ont dü se pourvoir ailleurs pour assurer la continuation de l'éducation de leurs fils. Le Progrès ne pouvait-il nous apprendre aussi bien que M. V., que quand il n'y a pas (le professeurs il ne peut y avoir d'élèves La vérité est qu'il ne valait pas la peine de remplacer six professeurs pour six élè- ves. S'il s'était agi d'un athénée ou d'une école officielle, cela se serait fait peut être et cela s'est vu, sous le gouvernement libé- ral, lorsque M. Van Humbeeck maintenait des écoles ou l'on n'éduquait que des... lapins. Mais un collége libre, mème moderne, ne peut vivre d'air seulement et M. V. l'a com- pris Ahsi les fondateurs du collége tno- derrie, s'exclame t il, avaient eu des res- sources opposer auxcaisses diccésaines, ils auraient pu assurer leur institution des conditions de stabilité et de durée, en ménageant leur personnel d'ensei- gnement des traitements au moins équiva- lents ceux des alhénées et colléges. Voilé pourquoi le Progrès observe un si lence prudent, se disant sans douto que M. V. eut mieux fait, lui aussi, de se taire. Mais il n'y avait pas que les généreux fon dateurs qui pouvaient assurer la maintien de l'établissement moderne. La Flandre libérale avait fait, il y a deux ans peine, un appel retenlissant tous les libéraux du pays les marpunvins prêtaient leur concours et leurs fonds, et une tombola, organisée Ypres mème, avait produit de quoi payer les pro fesseurs au moment ou ils réclamèrent de la Justice le paiement de leurs traitements. Et tout cela ne suffisait pas? 11 y avait du reste a Ypres assez de libé raux capables d'opposer leurs ressources aux caisses diocésainesMais, ici comme ail leurs, tous pingres. M. V. en fait l'aveu in direct Si tous ceux, dit-il, qui cette heure, sont redevables l'ceuvre de la grande impératrice (Marie-Tbérèse) de l'honora- ble situation dont ils jouissent, avaient, sans exception, contribué son maintien par des sacrifices pécuniaires, nous n'au- rions p3S assistë la joie et aux cris de triomphe des feuilles épiscopales, et l'on aurait pu attendre avec sérénité une nou- veile consultation populaire, dans trois ans, aux prochaines élections communa- les. Voilé les libéraux pingres et 1NGRATS Nous ne l'avons pas fait dire M. V. Enre- gistrons l'aveu et répondons deux mots en core M. V., qui semble connaUre aussi peu l'histoire des colléges, que celle de sa ville natale. Ce dernier collége laïque, écrit-il, qui en Flandre, a survécu au nombreux col- lèges, créés en 1775 par la grande impé- ratrice Marie-Thérèse, le lendemain de la suppression de l'ordre des Jésuites.est de- venu son tour la proie de l'Evêque de Bruges. Malheureux Le Collége moderne est l'ceuvre de M. P. Vermeulen, brasseur Ypres, et de quelques uns de ses amis, qui l ont créé en 1895. II a succédé au Collége de l'Union, qui fut fondé par M. Ferdinand Merghelynck, eom- missaire d'arrondissement, en 1893. Si vous disiez que le Collége de l'Union a remplacé son tour le Collége communal, oeuvre de Marie-Thérèse, vous seriez peut- être dans le vrai. Mais faire de Marie- Thérèse la contemporaine de MM. Vermeu len et Merghelynck, vraiment c'est outrager l'histoire, d'autant plus que ces fondateurs de Colléges sont plus jeunes et aussi mo- dernes que vous. Enfin M. V. altend avec sérénité une con sultation populaire dans trois ans aux pro chaines élections communales Soit nous couseillons l'honorable ex- pédagoque d'engager ses amis d'Ypres inscrire leur programme le rétablissement du collége moderne ou du collége communal, et nous verrons s'ils seront aussi sereins que M. V. parait l'être. La manifestation en faveur du S. U. a été un fiasco dans tout le pays. A Ypres, rien qu'un meeting oü MM. De Ridder, Nolf, De Backer et Diltour devaient parler. Le Progrès nous dira ce que M. Diltour, un socialiste, peut bien avoir dit au sujet de la R. P., dont ses congénères ne veulent pas. Le soir, rue de la Station, quelques cris de bas la calotte M. JVerbrouck, Secrétaire du Comi té de patronage des habitations ou- vrières et des ceuvres de prévoyance pour l'arrondissement d'Ypres, nous snvoie le communiqué suivant,que nous nous empressons de publier dans nos colonnes. Les ouvriers qui, le 1r Janvier 1901, se ront agés de 55 58 ans iriclus, et qui veu lent, quand ils seront arrivés leur 65" année, prétendre la pension de 65 francs prévue par Particle 9 de la loi du 10 Mai 1900, devront verser la caisse de retraite une somme de 18 francs, en versant au moins 3 francs par an pendant trois ans. Cette disposition de la loi a donné lieu dans l'arrondissement d'Ypres des inter- prétations si diverses, qu'il semble utile de dissiper tous les doutes. Le verseraent de 18 francs que le législa- teur a rendu obligatoire pour obtenir des ouvriers un effort de prévoyance se fait absolument de la mème manière que les versements faits par les autres affiliés la caisse de retraite, et ils aboutissent au mème résultat. C'est dire 1° Que ces versements peuvent se faire capital réservé ou capital abandonné au choix de l'ouvrier. 2° Que la pension acquise ces versements augmentera celle de 65 francs des ouvriers appelés en jouir. 3° Que ces versements donnent droit aux primes de 60 centimes de l'état et celles de 30 centimes de la province, pat- franc veisé. 4° Que ces versements, s'ils sont fails par les membres d'une rautualité de retraite, donnent ouverture celle ci, i'octroi des 2 francs par livret, prévus par Particle 12 de la loi du 10 mai 1900. Hier, Mardi midi, a eu lieu en l'Hötel- des Postes, Ypres, l'adjudication pour la restauration de la maison des Templiers ei la construction des batiments qui devront servir d'Hötel des Postes Ypres. Cinq soumissions étaient parvenues, mais l'une d'elles n'étant pas arrivée temps, n'a pas été ouverte. Voici le résultat M. Angillis, Ypres 196.500. (en chiffres il y avait 198.500.) M.C. Declereq, Roulers 220,000. Me Roose Dael, Ypres 227,000. M. Desmidts Louis, Ypres 222,000. Le résultat sera soumis l'approbation du ministre. une voiture de campagne 9 places, pouvant servir de camion. S'adresser rue Longue deThourout,23.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 2