Sainte Cécile Samedi 24 Novembre 1900 10 centimes ie N° 35* Année. N°. 3599. Krueger en Europe Au Transvaal La crise Chinoise Hollande Autriche-Hongrie Russie VILLE D'YPRES CONSEIL COMMUNAL On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et La JOURNAL D YPHES parait la Mercredl et le Samedi. Le prix da l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 60 c. par an pour tout le pays; pour l'ótranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fln Décembre. Les articles et communications doirent être adrossós franc de port a l'adresse ci-dessus. k tous les bureaux de poste du royaurae. Les annonces coütent 15 centimes la l:gne. Les réclames dans le corps du journal coütent 30 centimes la ligne. Les insertions jadic iaires, l franc laligne. Lesnuméros supplé- mentaires coütent 10 francs les cent exempt aires. Pour les annonces de France et deBelgique exceptó les 2 Flandres) s'adresser YAgence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et Paris, 8, Place de la Bourse. A l'occasion de la Sainte Cécile, la Grande Fanfare exécutera Di«- manche, k l'Eglise St Martin,pen dant la messe de 11 h. 1/2. MARCHE, morceau de Concours Caiuvet L'ÉTOILE DUNORD, de Meyerbeer, arr. par J. Paihpar^ Le soir, k 7 heures, Banquet annuel k la Salle Iweins. Le Président du Transvaal a débar- qué jeudi k Marseille, au milieu d'un enthousiasme indescriptible. Le Manchester Guardian constate que Ies nouvelles de l'Afrique du Sud ne sont pas encourageantes. Sir Alfred Milner serait malade, et on éprouverait des difficultés trouver un endroit propice pour sa residence. L'armée ne va pas de l'avant et ne remporte aucun succès. Bien plus, ses succès precedents sont annulés par ses perles actuelles. Le rayon des troubles augmente. Le recrutement ne rend pas. Les Australiens refusent de servir l'Angleterre dans l'Afrique du Sud, et on n'a pas plus de satisfaction du cóté du recruten ent de l'armée colo- niale. II faut done compter seulement sur les recrues anglaises, et celles-ci n'ar- rivent pas en nombre suffisaut. On doute que 10,000 hommes en plus soient suffisants pour terminer la guerre, lorsque le général en chef rentrera en Angleterre. Les nouvelles se font rares. 11 parait que l'expédition allemande est arrivée k Han-Laï, qui s'est rendue sans ré- sistaLce. L'avant-garde de la colonne expé- ditionnaire a trouvé Suan-Hua occu- pée par le général Ho, avec un millier d'hommes et de l'artillerie. Les com mandants de la colonne, ayant con- staté qu'ils n'étaient pas en force assez grande pour attaquer, out démandé k Pékin des renforts qui leur ont été éxpédiés immédiatement. Quant a la Cour, elle se trouve dans une situation critique par suite de l'interception des vivres par les alliés vivres qui lui élaient expédiés par certains vice-rois du Sud. On dit quelle aurait l'intention de quitter Si-Ngan-Fou, afin de chercher un refuge dans un pays oü le ravitaille- ment offre moins de difficultés. On annonce de La Haye que le mariage deS. M. la reine Wilhelmine avec le due Henri de Mecklembourg est définitivement fixé au 31 janvier prochain. On écrit de Vienne en date du 16 courant Les évêques autrichiens vont pu blier une déclaration exhortant les fidèles a observer les lois qui défendent le duel et a combattre de toutes leurs forces, tant a l'église et dans l'école que dans la familie et dans la société, cettecoutume immorale etcriminelle.» La santé du Czar Livadia, 22 novembre, U heures du matin. L'Empereur a passé d'une fa$on assez satisfaisanle la jour- née d'hier. La température qui était tombéea 37.9 vers 2 heures de i'après- midi, remonte vers 10 h. du soir de nouveau a 38.7, lepouls étant de 68 k la minute. L'Empereur dormit peu pendant la nuit. Au matin il se sentait bien et letat général des forces était satisfaisant. A 9 heures la température était de 38,4 et le pouls de 72. Compte*rendu de la séance du 17 Novembre 1900. La séance s'ouvre 4 5 k. 15 min. sous la présidence de M. R. Colaert, Bourg nestre et enprésence de MM.les Echevinset de tous ies conseillers.k l'exception de M. le Ministre Baron Surmont de Volsberghe, retenu Bruxelles. Communications M. le Président. Nous avons regu une pétïtionrédigée en termes assez véhéments, de la part des habitants de la rue au beurre, pour protester contre le passage éventuel du tramway Ypres-Becelaere Gheluwe par leur rue. Je dois faire remarquer que les pé- titionnaires parient de eet itinéraire comme projet arrêté, alors qu'il y en a trois en pré- sence. G'est du reste au conseil fixer le tracé. Si le conseil le désire je donnerai lec ture de la pétition. Ds toutes parts Oui. M. le Bourgmestre lit la pétition, puis il dit qu'il y a trois itinéraires en présence 1° De la porte de Menin, avec arrêt prés de la bascule, la promenade extérieure prés du bassin de natation puis de lé k la chaussée de Furnes, en longeant la Plaine d'Amour, avec arrêts aux portes de Tbourout et de Dixmude. II y avait eu question de passer par le quai, mais la chose est impossible, car la pente est trop raide. 2* De la bascule par la rue de Menin puis par la Grand'place, le long des Halles, le Marché bas, la rue de la Halle, la Place Van den Peereboom pour y rejoindre la voie de Furnes. 3° Par la rue de Menin, la Grand'place, la rue au Beurre, la rue de Stuers k la station. J'engage MM. les conseillers k étudier soigneusement ces trois itinéraires, qui ont cbacun leurs avantages et leurs inconvé- nients, car c'est au Conseil Communal et non au Collége Echevinal k prendre une dé- cision sur ces divers projets, et quand je dis projets, c'est un terme impropre, je le ré- pète, c'est plutót des plans qu'il faudrait dire. M. Berghman. II sera trés difficile de passer par le Marché bas le samedi entre H et 11 1/2 heures, il y a encombrement. M. le Président. D'autant plus que c'est un véritable carrefour. Le meilleur projet serait par la rue au beurre, sans les inconvénients que la pétition signale et dont quelques uns sont fondés en effet. II sera pour ainsi dire impossible de con- struire le tram sans occasionner k l'un ou l'autre des désagréments. Nous ne discuterons pas ces projets au- jourd'hui, nous lessoumettrons aux sections réunies, qui en examineront le pour et le contre. (Adhésion.) Pensions de vieillesse M. Vanderghote demande si le service des pensions de vieillesse est déjk organisé k l'Hótel de ville, k l'eftet de donner les ren- seignements nécessaires aux intéressés. M. le Président. Ceci nest pas tout-k- fait de notre compétence, c'est au gouverne ment k le faire. II sera obligé sous peu de créer un emploi spécial k eet effet. M. Vanderghote. L'administration oem- munale devrait dire pourtant aux intéressés oil ils peuvent se procurer des modèles de demandes d'inscription. II est nécessaire qu'on renseigne les gens au sujetdes forma- lités k remplir. M. le Président. 11 ne nous est pas permis de dire k ces personnes allez chez tel ou tel imprimeur. Chacun est libre. Nous al Ions faire afficher l'arrê.é royal. M. Vanderghote. II est imprimé endes caractères beaucoup trop petits. M. Ie Président. C'est vrai, mais nous n'y pouvons rien, il nous a été en voyé ainsi, il vient de M. Dufrane Friart de Frameries. II y aurait eu une trop forte dépense k le faire imprimer ici. Quant aux demandes d'inscriptions, ce sont les intéressés qui doivent les faire.Mais nous donnerons les renseignements néces saires. M. D'Huvettere. Ne serait-ce pas le moment de songer k la décision prise, con- cernant le franc k accorder aux enfants, que nous avons votée il y a quelque temps M. le Président. II sera possible peut- être de donner plus d'extension k la chose. Vous serez saisis de propositions dés la se- maine prochaine. Le rapport sur les affaires Communales est déposé. Adoption de l'école St Louis de Gonzague M. le Président. M. l'Abbé Neuville quitte la direction de l'école St Louis de Gonzague, appelé k d'autres fonctions. II est remplacé par M. l'Abbé Julien Lagae, insti- tuteur diplömé. A la suite de cette permutation, il y aura une somme de 1600 fr. k payer en plus, tous les ans, car M. Lagae a droit k un traite- ment, en qualité d'instituteur diplómé. M. D'Huvettere. N'est-ce pas le terme d'adoption qui passe de M. Neuville k M. Lagae. M. le Président. Non, c'est un nouveau terme d'adoption qui est au maximum de 10 ans, d'après la loi de 1895, et le Collége Echevinal propose ce terme, paree que l'école en question jouit visiblement de la confiance des families, vu le nombre énorme d'élèves qui la fréquenlent. M. D'Huvettere. Peut-on augmenter le nombre des instituteurs avant que le terme d'adoption soit expiró?

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1