A VENORE A Poperinghe Ste Barbe Pour les jeunes filles Chronique artistique Chronique religieuse Mort de Mgr Hamer Nominations ecclésiastiques A propos des jeux Terrible drame a Armentières On écrit de Poperinghe au Pairiote Poperinghe coospte une population de 42,000 habitants environ. Un vieux dicton l'appelle le bout du monde et en vérité, nous y vivons encore, en fait de communi cations, sous le régime de 4830. Non pas toutefois que le conseil communal reste in- actifau contraire; mais tout son zèle et teute sou activité sont dépr-nsés en vain. Depuis quinze ans, on réclame ici la créa- tion de trams vicinaux entre Poperinghe- Furnes et Poperinghe-Dixmude. Et toujours les plans les raieux combinés sont déjoués les meilleures propositions éohouent. Ypres est en cette matière et k notre égard le centre de la résistance. II sembfe que Ypres ait intérêt is enrayer le développement de notre loc.alité,. k nuire it notre prospérité. En voici une nouvelle preuve Un projet de tram Ypres-Bailleul (France) est k i'éiude. Plusieurs loealiiés exigent, trés naturellement, un raccordemi at avec Pope ringhe, noiamment Reninghelst, Westouter et Loere. Kemmel n'y vcit aucun inconvé- nient étantassuré que ce serail un affluent pour la ligne Ypivs-Warneton. Or, Ypres refuse d'adhérer .au projet Po- peringbe-Kemmel et exige que toutes les iocaliiés avoisinant Poperinghe soient con- tournées par le nouveau tram. On veut nous isoler pour permettre k Ypres d'accaparer tout le commerce et tout le trafic II est k craindre que cette question n'en- gendre d apres conflits. Mais nous espérons bien cetle fois que l'on accordera k Poperin ghe cequ'il demande et ce qui lui revient. Nous répondrons a cet article dans notre prochain numéro. L'Harmonie Communale se fera entendre Dimanche prochain pendant la messe de 41 i/"2 heures en l'église do St Martin. PROGRAMME FrcwQoise de Rimini. Transcription. Amb. Thomas. Selection sur la Walhjrie. R. Wagner. Je lie comprends pas, écrit M. Eugène Stevens dans le Messager de Bruxelles, comment dans les classes supérieures de la société, qui foment la clientèle la plus assi- due de nos théatres, on ose conduire la jeunesse k certains des spectacles qui s'y donnent Beaueoup, parmi ceux qui me lisent, ont sans doute vu le Réguin. Je n'ai pas k disculer la pièce, k vanter ses mérites ou signaler ses détauls. Je n'entends pas davantage débattre en ce moment l'éternelle question de la morali'é dans l'art dramati- que. Mais j'espère que tout le monde sera d'accord pour roconnsitre que le Béguin n'est pas une pièce pour jeunes filles. Or, j'en ai vu des jeunes filles, de mes yéux vu, qui écoutaientle Béguin d un air tranquiile et ne brorichaient ni aux scènes les plus risquées, ni aux mots les plus vifs, ni aux sous entendus les plus raides, Evidemmeot, ce n'est pas qu'elles.eussent dü k ces moments-lk regsrder ie lustre ou déployer un journal avec ostentation. Mais je n'as pas saisi, cbez celles que j'ai pu ob server, cette petite nervosiié de la femme eêaée, qui se traduit par une palpitation plus native de l'éventail, par une toux dis- et èïe, un mouvement du buste, ou la re cherche soudaine du mouchoir et des lor gnettes qui try inent en évidence sur les geüoux. Elles n'avaient u ut être pas compris, dires-voui Pardon, il ruffisait de les re g; roer pour voir qu'elles avaient compris parfcHrmtmt. M is ellis étaiént cuirassées, voiik tout. Eh lion, je dois dire que j'ai trouvé cel a effrap.ru. Si les jeunes filles de la bonnes société, du monde comma il faut(!) en sont IN, c-t si elles sont menées Ik par l'incroyable in- conscience de ceux qui les entourent, on doit se demander oü en sont... les autres. Moins loin sans doute, car si les conditions de la vie sociale révèlent da bonne beure aux jeunes filles du peuple des situations morales lamentables, du moins les nécessites du travail et de l'existence exeusent elles parfois ces situations ieurs yeux, sans que leur imagination, d'aiileurs moins cultivée, ait le temps ou Ie souci d'en sonder toute la perversité. D'aiileurs, dans la société, cst-ce oui ou non, aux hautes clases k prècher d'exemple Quelle nécessité des parents bizarres ou impardonnablement étourdis ont ils done k mener leurs enfants les vierges du foyer ouïr des propos de filles et s'initier k des manoeuvres de boudoirs Et.s'il fallait ici un argument ad hominem, imaginent-ils, les bons bourgeois, que cette précoce éducation soit du goüt de tous les épouseurs L'opinion publique se plaint avec raison de l'immoralité pariout envahissanle. L'opi nion publique peut se frapper la poitrine. Je ne trancherai pas cette autre question délicate: si eest le théatre qui fait les mcEurs ou les moeurs qui font le théatre, mais il est certain que les jeunes filles n'ont rien k voir dans la question. Ltieu mercinos jeunes gens ont la bride assez large sur le cou. Et le moment venu, iis enseigneront k leur femme tout ce que celled doitconnaitre et pratiquer pour être fidéle épouse et bonne mère de familie. Mais de gr kce, en attendant, qu'on garde un peu plus sévèrement le trésor de pudeur de nos jeunes filles. C'est, somme toute, la réserve de la moralité pubfique qui se trouve lk.Que viendrez-vous parler mauvais romans et con- tes grivois quand vous menez vos enfants voir l'immoralité en action Et lorsqu'une petite fille de seize ans, d'aiileurs bien élevée, n'ignore rien de la théorie des amours vénales, qu'elle vertu entendez-vous protéger en poursuivant les livres dits pornographiques La vertu des parquets, par hasard, ou celle des vieux messieurs II est grand temps qu'on réagisse. II est de plus en plus admis dans les classes supé rieures que les jeunes filles peuvent fréquen ter assidüment le théatre. Mais comme, d'autre part, Ie théatre devient de plus en plus k parties exceptions sur lesquelles nul ne se trompera une succursale de mauvais lieux, il est temps d'enrayer, d'un cölé ou de l'autre. Ces lignes peuvent être trouvées sévères ou exagérées. Certains les estimeront appartenir au genre pompier mais si elles font réfléchir quelques pères ou mères de familie, je serai trop heureux de les avoir écrites. (Messager). Nous apprenons avec un vif plaisir que M. Isidore Fagel, d'Ypres, élève k l'académie des arts décoratifs da Bruxelles, a remporté ie premier prix, dans la classe de sculpture d'apiès l'ancien (Torse). Nos plus chaleureuses félicitations au jeune lauréat. que sur 47,500 catholiques existant dans le Petchili, 10,000 ont été massacrés. Sur 577 chrétientés au centre de la propagande, il n'en reste que 142 environ. Les autres sont détruites. Savez vous comment est mort Mgr Hamer, des Missions beiges, dit Mgr Favier. Les Boxers l'ont attaché, revêtu des orne ment» sacerdo taux avec la chainette d'un cha- peiet. II lui out coupé successivement les phalanges des mains. Les Boxers ont ensuite tailladé le corps du malheureux k coups de coupe coupe enfoucantdu coton imbibé de pétrole dans les plaies et enflammant les mêches. Mgr Favier ajoute que les Missions sont totalement débloquées. II eslime que si on ne laisse pas une vingtaine de mille hommes k Pékin, l'biver ne se terminera pas sans une attaque. Le Figaro publie un interview de M. No- vicow, l'émi tent sociologue russe, dans le- qael celui ci expose les raisons qui justifient et forceront la création d'un congrès d'arbi- trsge destiné k empêcher toute guerre. Eglise de Sl Martin Confrérie de N. D. de Lourdes et Aposto- lat de la prière pour la conversion des pé- cheurs. 8 Décotfibre, fête de J'immnculée conception de la Saiute Vierge. Indulgence plénière. Messe Soiennelle k 8 heures, k l'intention des membres de la confrérie. Une lettre de Pékin su Gaulois relate une conversation du correspondant de ce journal avec l'évêque Mgr Favier. Celui ci expose Mgr l'Evêque de Bruges a nommé Vicaire k Dottignies, M. Rooryck, vicaire k Comines. Vicaire k Comines, M. Delbove, coadjuteur de M. le curé de cette ville. Vicaire k Moorseele, M. Coucke, vicaire de St-Joseph, k Menin. Vicaire de St-Joseph, k Menin,M. Herman, coadjuteur de M. le curé de Rollegbem. Vicaire k Dranoutre, M. D'Hoogbe, coad juteur de M. le curé de Voormezeele. Diocése de Malines. S. Em. le cardinal archevêque de Malines vient de nommer cha- noiue honoraire M. Sencie, professeur k la faculié de philosophie et lettres k l'université de Louvain et Président du collége du Pape. Le projet de loisur les jeux sera vraisem- blablement voté par la Chambre. Nous sou haitons qu'ii soit le plus radical afin d'être complèlernent débarassés d'un fléau qui me nace de contaminer toutes nos villes. II est nécessaire surtout que la Chambre ne maintienne pas le privilège concédé par le Sénat aux deux villes d'Ostende et de Spa. Nous pensons qu'il y aura unanimité k droite pour appuyer cette solution mais on soulève l'idéc d'accorder une indemnité aux villes qui ont permis d'ouvrir chez elles des cercles de jeux cette prétention ne sejusti- fie d'aucune manière. Les taxes sur les cercles de jeux sont une seconde immoralité grefïé sur la première c'est le gage de la complicité des administra tions communales dans lYxpIoitation du vice il n'est pas possible de leur en faire un titre k un dédommagement. Ou cite le précédent de 1874 mais, k notre avis, i'expérience faite alors prouve contre le syslème. En supprimant l'expioitation des jeux publics, la loi du 21 octobre 4874 a aecordé k la villa de Spa un dédommagement de deux millions payable en dix annuités et au Bu reau de bienfaisance de Spa une somme de 38,500 francs répartie de même fapon. La loi accordait, en outre, un total de 385,000 francs de subsides k Ostendeet Chaufontaine. La part de Spa fut augmentée de 890,000 francs par une décision ultérieure. Quelle serail done la situation La ville de Spa, sous prétexte d'indém- nité, a encaissé prés de trois millions exaclement 2 millions 928.500 francs afin de cesser l'expioitation des jrux. Dix ans passent. La ville de Spa, fraudant la loi, laisse s'ouvrir des cercles de jeux et cherche k les exploiter. Et aujourd'hui que la législature veut mettre fin k ee commerce malhonnête, on voudrait tirer argument d'un abus pour en faire un titre k un nouveau dé dommagement. Ce serait un véritable scan- dale. Les villes oü l'on a laissé se rouvrir d'une facon détournée les maisons de jeux con- damnées par la loi de 1871, sont véritable- ment des coupables. Elles sont responsables du mal commis par cette plaie du jeu encou- ragée par elles, des ruines, des suicides, du déshonneur des families et il faudrait leur distribuer des millions paree qu'on les obli- gerait k rentrer dans la morale C'est in admissible. Si on admettait le principe, qui done em- pêcherait les édiles de Spa, d'Ostende et d'aiileurs de recommencer périodiquement la petite opération et de se faire des rentes au détriment des autres communes par une exploitation monslrueuse II n'y a qu'une solution possible k notre avi3 c'est la suppression pure et simple de l'expioitation des jeux de hasard et de banque, que ce soit dans un lieu public, ou dans un soi-disant cerele privé. une vol lure dl© campagne k 9 places, pouvant servir de camion. S'adre3ser rue Longue de Thourout, 23. Une fillette de 8 ans assassin Au numéro 16 de la tue de la Pépinière habite une familie composée du père, de la mère et de cinq enfants, dont l'alné n'est agé que de 11 ans. Lundi, vers deux heures, la femme Dhilly se dirigeait vers Houplines, laissant k son domicile ses quatre enfants, après avoir re- eommandé k une femme du voisinage de les sui veillei' de temps en temps. Vers trois heures et demie, la petite Va lentine jouait avec son jeune frère, Napoléon, kgé de 5 ans et demi, dans la chambre du premier étage, contenant, ou're le misérable mobilier de la familie, éparse, de-ci de-lk, de nombreuses caisses et malles. A ce moment, la petite Zélie Vaneste, un bébé de deux ans et sept mois, pénétra dans le logis des époux Dhilly, tenant dans sa main un gateau. Les trois enfants jouèrent ensemble, puis Valentine Dhilly vouiut prendre le gkteau des mains du bébé. La petite Zélie n'ayant pas voulu se laisser déposséder de sa friandise, Valentine la ru- doya et la jeta dans une des malles, puis s'armant d'un couteau, elle en frappa l'enfant de sept coups aux jambes, lui faisant des blessures légères. S'emparant alors d'un tranchet récem- ment aiguisé, qui trainait dans la chambre, elle en frappa l'enfant au ventre, lui per- forant la paroi abdominable, k gauche de l'ombilic, blessure horrible par oü les intestins s'échappaientpuls emmenant son jeune frère, elle se sauva. Quelques instants après, la jeune fille de la voisine, chargée de surveiller les enfants en l'absence de leur mère, pénélra dans la maison oü le drame venait de se dérouler et, entendant des plaintes, elle monta k l'étage et trouva l'enfant. La jeune fille l'enleva dans ses bras et la transporta aussitöt chez ses parents ie fin domo nrln COCHER au Chateau un ueiiiaiiuedesTroisToiirg £Brielen Excellentes références exigées. (CoURRIER DE BrUX.).

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 2