COMPRIMÉS VICHY-ÉTAT A VENDRE I Ypres et Poperinghe Chronique religieuse M. l'Abbé Neuville La fête des Turners au Volkshuis Faits divers ENVOÏtG&ALA CAMPAGNE, A LA CIIASSE Le Patriote a publié, dans un de ces der- niers numéros, une correspondance de Po peringhe, que nous avons reproduite dans notre numéro de Mercredi. II s'agit, dans eette correspondance, des trams vicinaux entre Pcperinghe-Furnes et Poperinghe-Dixmude. Les plans les mieux combinés sont déjoués, les meilleures propositions écliouent, dit le correspondant du Patriote. II parait, en effet, que l'établissement de ces trams rencontre des difficultés qui sont de nature a enrayer le développement de Po peringhe et a nuire a sa prospérité. Mais le correspondant du Patriote se trompe en disant que Ypres est en cede ma tière le centre de la résistance. Ypres, cela veut dire sans doute tadmi nistration communale de la ville Or, la ville d'Ypres n'a rien voir dans l'établissement des lignes en question. Elle n'a pas davantage intérêt k s'opposer k leur établissement. Pourquoi, dès lors, ferait-elle de la résistance La correspondance du Patriote ne peut done émaner que d'un esprit chagrin, k la recherche de querelas entre Ypres et Pope- tinghe. Mais, il y a plus Un projet de tram Ypres Bailleul est k l'étude, dit le corres- pendant. Plusieurs localités exigent, très- naturellement, un raccordement avec Po- peringhe, notamment Reninghelst, West- outre et Lccre. Kemmel n'y voit aucun inconvénient, étant assuré que ce serait un affluent pour la ligne Ypres-Warneton. Or, Ypres refuse d'adhérer au projet Poperin- ghe-Kemmel et exige que toutes les locali- tés avoisinant Poperinghe, soient contour- nées par le nouveau tram. On veut nous isoler pour permettre k Ypres d'accaparer lout le commerce et tout le trafic. La vérité est que Poperinghe a voulu k l'origine que le tram Ypres Bailleul relikt directement ces dernières villes, passant, dans cette combinaison, par Dickebuscn et Locre seuls, mais avec un embranchement de Poperinghe vers Kemmel par Reninghelst. Ce projet était désastreux non seulement pour la ville d'Ypres, mais même pour l'ex- ploitation de la ligne Ypres Bailleul. Natu rellement Ypres n'en a point voulu. Les communes n'en ont pas voulu davan tage, et les délégués de Poperinghe ont fini par se rallier au projet Ypres Dickebusch- Reninghelst-Westoutre-Locre Bailleul, exi- geant la ligne Poperinghe-Kemmel avec fu sion des capitaux pour les deux lignes. Ypres ne refuse absolument pas que la ligne Poperinghe-Kemmel soit ajoutée au projet. Mais faut il la fusion des capitaux Jusqu'ici la ville d'Ypres n'a pas délibéré sur ce point. L'administration communale sera saisie de la question mais nous ne voulons ni ne pouvons préjuger. Mais il sufflt d'exposer la situation actuelle de la question, pour se convaincre qu'il ri'est pas vrai de dire, comme le fait le correspon dant du Patriote, qu'Ypres prétend isoler Poperinghe pour permettre a Ypres d'accapa- i er lout le commerce et tout le trafic. Sans doute l'administration eommunale d'Ypres est soucieuse des intéréts de la ville. C'est son droit et son devoir. Construire une ligne infructueuse comme celle d'Ypres k Bailleul par Dickebusch et Locre seuls, se- rait une faute que nos concitoyens lui repro- cheraient k juste titre.Comme nous le disions plus haul, les communes intéressées 1'ont compels et Poperinghe a fini par le com- prendre. Reste done la question de la fusion des capitaux Celle-lk mérite un examen appro- fondi. Veut-on empêcher Ypres de la poser et de l'examiner Nous croyons que l'on n'y parviendra pas. Ypres ne recherche pas le conflitmais nous entendons être juges de nos intéréts, comme Poperinghe a le droit de juger des siens. Nous sommes du reste convaincus que si les lignes Ypres Bailleul et Poperinghe- Kernmel, avec fusion des capitaux, peuvent se réaliser sans préjudice pour la ville d'Ypres, celle-ci se ralliera au projet. Pourquoi pas Le couvent desRR Sceurs Carmélites s'ap- prêle k célébrer le même Triduum que celui qui a été célébré en l'église des RR. PP. Carmes déchaussés. 11 commence Lundi prochain 10 Décembre. L'élite des chantres d'église de noire ville y chantera, sous la direction de M. Gust. Wenes, maitre de chapelle de St Jaques, pour rehausser les cérémonies religieuses, trois messes remarquables et un Te Deum, composés dans le style ancien et le plain chant grégorien. fin flpmn nrlA C°CHER au Chateau L/Il UcIUdlJUc ^eg frois Tours k Brielen. Excellentes références exigées. Nous manquerions aux devoirs de la re connaissance si, au moment oil M. l'Abbé Neuville, directeur des écoles privées oe la ville d'Ypres, quitte l'enseignement catholi- que, pour s'adonner k la direction de la Maison de Santé du Sacré-Coeur, nous ne lui adressions, avec nos félicitations, l'hom- mage d'une profonde gratitude. L'enseignement catholique était organisé k Ypres, quand M. Neuville fut chargé par Mer l'Evêque de suecéder k M. De Meulenaere, de regrettée mémoire. Mais nous devons a la vérité da proclamer que c'est lui qui t'a élevé au degré de prospérité ou il se trouve aujourd'hui, dans nos écoles St Michel et St-Louis de Gonzague. Les brillanls suecès remportés par ces écoles aux concours officiels témoignent du zèle, du dévouemant, de l'intelligence avec lesquels M. Neuville dirigeait nos établisse- ments catholiques. Depuis la supprer sion des concours, les élèves dc nos écoles ont obtenu les mêmes succès dans leurs études. Les concours entre les établissemetjts sitnilaires catholiques du diocèse en attestent, aussi bien que le norn- bre de points obtenus par les élèves dans leurs classes respectives. Nos remerciements donck M. l'abbé Neu ville Et puisse-t il, dans sa charge nou velle, délicate et difficile,' avoir autant de succès et reneonlrer autant de saiisfaclion du devoir accompli, qu'il en a eu dans les fonctions qu'il quitte une volture tie campagne k 9 places, pouvant servir de camion. S'adresser rue Longue deThourout, 23. Nous avons assisté, Dimanche soir, k une charmante fête, donnée par la société des St Michielsturners Exercices du corps, chants, oratorio, j musique d'orchestre, rien n'y a manqué. L'assistance était particulièrement nom- breuse et choisie. Tous les rangs de la société y étaient représentés. Le programme, que nous avons publié dans nos précédents numéros, a été exéculé en tous points, k la satisfaction compléte de l'assistance. Nous devrions mentionner des noons, mais ils seraient trop nombreux. Bornons nous k citer celui de M. Meyskens, le maitre d'armes si favorablement connu k Ypreset qui a dirigé les différents exercices de gym nastique et donnons une mention k M. G. Desramault, le dévoué directeur de la section musicale. Honneur k tous les exécutants Voulez voue être servi en toute confianee pour vos poissons, adressez vous Au Saumon d'or 21, rue de la Station, Ypres. Pour bien respirer Une Interview utile. M. Van den Nest Eloi, habite Schoonaerde, canton de Termonde, Flandre Oriëntale. A la suite d'une lettre particulièrement intéressante qu'il écrivit au sujet des Pilules Pink dont il avait fait usage, je fus envoyé prés do lui pour me rendre compte des faits dont il avait parlé. Je me trouvai en présence d'un jeune homme a l'apparencc robuste et au teint colore et respi- rant une santé vigoureuse. Pour quelle raison lui dis-je, avez vous dü prendre des Pilules Pink Depuis deux ans, me répondit-il, j'étais d'une faiblasse extraordinaire et je souffrais principalement du manque de respiration. G'était arrivé k un tel point que j'avais dü iuterrompre tout travail, car au moindre mouvement j'étais oppressó d'une faqon terrible et les médecins m'avaient condamné. L'anémie allait m'em- porter. Depuis que j 'ai suivi le traitement des Pi lules Pink,j'ai repris des forces d'une fagonsur- prenante, je respire facilement et j'ai pu me remettre k mes travaux. M. Van den Nest, d'après une photographic Je vois, en effet, qu'a l'heure actuelle vous jouissez d'une excellente santé, vous êtes bien sür que c'est la le résultat de l'usage des Pilules Pink. Absolument certain me dit M. Van den Nest et si jamais je ressentais la moindre faiblesse, j'en reprendrais aussitót. Nous nous séparames sur ces mots et je fus de plus en plus convaincude l'efficacité des Pilules Pink. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 2