Samcdi 12 Janvier 1901 10 centimes Ie N" 36' Année. N° 3611. ETRENNES PONTIFICALES Société draraatique Willen is Kunnen CONSEIL COMMUNAL On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL D'YPRKS paraït le Mercredi et le Samedi. Le prix da l'aboiiEementpayable par anticipation est da 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se rógularisent fln Décembre. Les articles et communications doivent être adrossés franco do port k l'adresse ci-dossus. Les annonces coütent 15 centimesla ligne. Les reclames dans le corps du journal coütent 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, l franc la ligne. Les numéros supplé- mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et deBelgique excepté les 2 Flandres) s'adresser k VAgence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et k Paris, 8, Place de la Bourse. Lisle piécédenie Eerw. beer P. Delameilleure, onder pastoor van St-Pieters, Yper Eerw. heer Annool, Boesinghe 200.00 10.00 25.00 Nous apprenons que la seconde Soirée aura lieu au Volkshuis le 20 Janvier prochain Le programme portera Gerardus de Zwarte drame et Per Tele foon comédie. Les membres honoraire» et protecteur» de la Garde Catho- lique, peuvent se réserver des places, moyen- nant 50 c. par place, chez M. Callewaert- De Meulenaere, rue au Beurre, 36, k parlir du Vendredi 18 Janvier. (SuiteJ M. le Bourgmestre rencontre ensuite les reproches adressés a la Police et dit que des instructions spéciales ont été données pour l'avenir. Ces instructions som résumées dans la lettre ci après, adressée k M. le Commis- saire de police, sous la daie du 3 Janvier. M. le Commissaire, Je viens de constater par l'enquêie k laquelle j'ai procédé ce maiin, au sujet de l'incendie de la ferme Gallens, au Verloren Hoek qu'au moment oü les agents de police Busschaeri et Decrock ont apei gu les lueurs de eet incendie, il n'y avail aucun agent au Bureau de Police, et que, ni le Commissaire, ni le sergent-major Vauden- hende ne s'y trouvaient. Les susdits agents, qui étaient de garde, venaient en effel, vers 7 üeures du soir, de la rue au Beurre, oil ils avaient constalé un cas d'ivresse publique. II est regrettable que le Bureau soit souvent abandonné. J'ai constaté le fait k plusieurs reprises. Je ne puis que vous re- commander detre.aussi souvent que possible, k votre poste, surtout le Dimanche. Je vous prie aussi de circuler dans les rues de la ville, afin de constater, par vous- même, les infractions, les sinistres et les accidents. J'ai dit aux agents Busschaert et Decrock qu'en cas d'incendie dans les envi rons de la ville, et même dans les communes voisines, ils ont k vous averlir immédiate- meut. Vous voudrez bien donner pareil avertissement k tous les agents et faire observer au Sergent-major que le vélo, que la ville k mis k sa disposition, aurait été d'une grande utilité, s'il en avait fait usage pour aller constater l'endroil de l'incendie Le Bourgmestre, R. COLAERT. M. le commandant des pompiers a égale- ment été invité k fsurnir des explications au sujet de sa non-intervention. II a répondu cela va de soi que n'ayant été averti ni par le tocsin ni par la sonnerie électrique, il n'avait pu se metlre en mouvement. Et dans une lettre adressée au Bourgmestre le 4 Janvier courant, il rappelle ce passage d'un rapport, qu'il fit parvenir au collége au mois de Février 1899 En 1893, alors que la ville avait encore k sa disposition touie3 les anciennes pom- pes k incendie, j'ai fait des démarches auprès de quelques habitants du Verloreu- d boek, afin de pouvoir y installer un poste b de pompiers et je me proposais de deman- der k l'administration communale de metlre k la disposition de ce poste une des pom- pes tombées hors d'usage. J'étais sur le point d'aboutir quand une influence incounue renversa tous mes pro- jets. M. le Bourgmestre insiste sur ce point pour faire ressortir que le Collége avait mis k l'étude, il y a plusieurs années déjk, la question de la création de postes de pom piers, dans les diverses sections rurales. Puis il continue la lecture de la lettre de M. le commandant a A ce moment la commune de Siaden taisait Ues instances pour acüeier la pompe aspiiaiite et touiame que je destines au poste du Verloren Hoen et comme je u'avais pas réussi dans mes démarcues, la vdle coliseum k vendre eet te pompe k la commune de Siaden. 11 restau encore quatre pompes d un usage peu pratique,paree quelle» n'étaient que toulaines et d'un poiüs cousidéraule. Je lis des instances auprés de plusieurs admiuisiraiioiis des communes voismes, maïs persoune n'en voulut. Pour en tirer le plus grand profit, je proposal k la ville de les démonier el de les vendre comme vieux méiaux, ce qui fut fait et rappoi'ta une somme très-couvena- ble. b Actuellement il reste encore une des anciennes pompes, ia seuie qui éiait passa- biemenibouuedu moment de la réorgamsa tion du corps des pompiers; elie u'esi plus b guère empluyée, paree que la locomotion en est trés difficile, la poids en étant trés grand et le chariot étant monté sur quatre petites roues. Mon rapport de 1899 traite aussi de celte question. Je ne puis done que maintenir les pro- positions que je faisais alors. Grace aux démarches incessantes de la fédération royale des Sapeurs Pompiers, l'Eiat affecte depuis peu, tous les ans, une somme de 20,000 Ir. k des subsides accor- dés aux communes pour acbat de matériel d'incendie. De ce cölé vous obtiendriez de b quoi couvrir une partie des frais d'installa- lion d'un poste de pompiers k St Jean- Wieltje et un au hameau du «Verloren b hoek Vous pourriez vous mettre d'ac- cord avec la commune de St Jean pour faire la demande simultanément. La première chose k faire, c'est de s'as- b surer le concours de quelques peisonnes b dévouées, qui voudraient se donner la peine de s'en occuper. M. le Bourgmestre revient encore sur la question du guet de la tour St Martin. Cha- que année, dit-il, des membres du conseil formulent des réclamations et présentent des considérations qui ne peuvent que tendre k supprimer un service dont l'inefficacitó sem- ble être démontrée, sans compter les dangers permanents d'incendie de la tour. 11 est temps de mettre au rancart celte institution véritablement surannée et d'orga- niser, ainsi que cela a été projeté déjk en 1894, un système d'avertisseurs d'incendie. M. le Bourgmestre expose brièvement le système suggéré k celte époque par M. l'In- génieur Temmerman. II y aurait peut être lieu de revoir ce pro- jet en tenant comptedes progrès réalisés ail- leurs. Mais encore une fois, quand ce systè me sera insiallé, il faudra que l'administra- tion communale puisse compier sur la bonne votonlé du public. M. le Bourgmestre espère que le Conseil saura gré au Collége d'avoir pns les devants en celte affaire et d avoir fourni spontané- meut tous les lenseignemems désirables pour fixer les responsabiliiés. 11 rend hommage au corps des Pompieisqui M. Merglielyuck le consiate saus le vouioir peut-être s'tst rendu deux tuis naguère, sur les lieux oü des incendies avaient éclaté. C'est que nous avions été piévenus k temps. 11 termine en protestant k nouveau contre les accusations de M. Merghelynck et se de- mande si l'opiniou publique ne fera pas, en deruière analyse, retomher sur ce dernier la responsabilué de l'étendue du désastre sur- venu k la ferme Callens. La parole est accordée k M. le Conseiller D liuvetiere. L houorable membre s'occupe principale- ment de la création de nrigades de pompiers dans les hameaux. 11 rappelle que dés 1896, il avait fait des démarches dans ce sens au Wieltje. II avait obtenu d'un particulier la promesse d'un local pour y remiser le matériel d'incendie. Les hommes de bonne volonié n'auraient pas fait défaut. II a fait part de tout cela au Collége et ignore pour quel motif il na pas été donné suite k ceprojet L'üonorable membre insiste vivement pour que cette question soit remise k l'ordre du jour et exammée sérieusement. II pré- conise même une entente avec Ia commune de St Jean. M. Ie Bourgmestre ne se refuse pas k en- taraer des négociations k eet effet avec la commune de St Jean et se montre également désireux d'arriver k une solution. II demande que le Conseil veuille déléguer spécialement unde ses membres pour rechercher, avec le Collége, le meilleur système d'avertisseurs d'incendie k installer k Ypres. Après un échange d'observations entre divers membres, le Conseil, k l'unanimité, désigne M. Boone aux fins indiquées. Sur les instances de ses collègues, l'hono- rable membre accepte ce mandat. Ordre du jour Avant d'aborder l'ordre du jour, M. le Bourgmestre prie le Conseil d'excuser le Collége de n'avoir paslancé les convocations endéans le délai légal, les bureaux élant fer- més le 2 Janvier. L'assemblée consultée déclare, k l'unani mité, l'urgence pour tous les objets inscrits k l'ordre du jour. Plantations M. le Président fait connaitre que le loca- taire des deux grands ilóts du Majoorgracht a déclaré renoncer k son bail k partir du ir Janvier 1901. II lui a été donné acte de sa renonciation faite en temps opportun. II nest pas douteux qu'il sera très-difficile de trou- ver un nouveau locataire, étant denné la difficulté d'exploiter les terres dont s'agit. Le Collége apensé qu'il vaudrait peut être mieuxy établir des plantations de noyers et esiime, après avoir examiné sérieusement la question, que celles ci seraient d'un excel lent rapport. II désire également compléter certaines plantations qui ont été endommagées dans le courant de l'année, entre auires celles du Zaalhof et celles de la route de Comines, remplacer les ialenthus de l'Esplanade par des acasias, planter quelques peupliers et du taillis sur la digue de l'étang de Dickebusch et continuer les plantations de taillis sur les rives du ruisseau de Diciebusch, k partir du pont du Marstiof, jusqu'au pont de l'ancienne route de Poperinghe. II demande k ces fins un crédit de fr. 1200. MM. les conseillers Iweins d'Eeckhoutle et D'Huvettere recommandent au collége d'é- tablir sur les ilóts du Majoorgracht des plan tations d'un rapport plus avantageux que les noyers et ils préconisent vivement les céri- siers qui produisent dés la seconde année. Les cérisiers présentent en outre sur les noyers ce grand avantage detre plantés en buissons de sorte qu en aucun cas ils ne nui- ront k 1 aspect général de nos promenades. C'est un point important. M. le Bourgmestre reconnait la valeur de cette considération mais il fait remarquer que si les noyers gktent le cóté esthétique

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 1