Samcdi 12 Janvier 1901 10 centimes Ie N" 36' Année. N° 3611.
ETRENNES PONTIFICALES
Société draraatique
Willen is Kunnen
CONSEIL COMMUNAL
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Lisle piécédenie
Eerw. beer P. Delameilleure, onder
pastoor van St-Pieters, Yper
Eerw. heer Annool, Boesinghe
200.00
10.00
25.00
Nous apprenons que la seconde Soirée
aura lieu au Volkshuis le 20 Janvier prochain
Le programme portera Gerardus
de Zwarte drame et Per Tele
foon comédie.
Les membres honoraire»
et protecteur» de la Garde Catho-
lique, peuvent se réserver des places, moyen-
nant 50 c. par place, chez M. Callewaert-
De Meulenaere, rue au Beurre, 36, k parlir
du Vendredi 18 Janvier.
(SuiteJ
M. le Bourgmestre rencontre ensuite les
reproches adressés a la Police et dit que des
instructions spéciales ont été données pour
l'avenir. Ces instructions som résumées dans
la lettre ci après, adressée k M. le Commis-
saire de police, sous la daie du 3 Janvier.
M. le Commissaire,
Je viens de constater par l'enquêie k
laquelle j'ai procédé ce maiin, au sujet de
l'incendie de la ferme Gallens, au Verloren
Hoek qu'au moment oü les agents de
police Busschaeri et Decrock ont apei gu les
lueurs de eet incendie, il n'y avail aucun
agent au Bureau de Police, et que, ni le
Commissaire, ni le sergent-major Vauden-
hende ne s'y trouvaient.
Les susdits agents, qui étaient de garde,
venaient en effel, vers 7 üeures du soir, de
la rue au Beurre, oil ils avaient constalé un
cas d'ivresse publique.
II est regrettable que le Bureau soit
souvent abandonné. J'ai constaté le fait k
plusieurs reprises. Je ne puis que vous re-
commander detre.aussi souvent que possible,
k votre poste, surtout le Dimanche.
Je vous prie aussi de circuler dans les
rues de la ville, afin de constater, par vous-
même, les infractions, les sinistres et les
accidents.
J'ai dit aux agents Busschaert et
Decrock qu'en cas d'incendie dans les envi
rons de la ville, et même dans les communes
voisines, ils ont k vous averlir immédiate-
meut. Vous voudrez bien donner pareil
avertissement k tous les agents et faire
observer au Sergent-major que le vélo, que
la ville k mis k sa disposition, aurait été
d'une grande utilité, s'il en avait fait usage
pour aller constater l'endroil de l'incendie
Le Bourgmestre,
R. COLAERT.
M. le commandant des pompiers a égale-
ment été invité k fsurnir des explications au
sujet de sa non-intervention. II a répondu
cela va de soi que n'ayant été averti ni par
le tocsin ni par la sonnerie électrique, il
n'avait pu se metlre en mouvement. Et dans
une lettre adressée au Bourgmestre le 4
Janvier courant, il rappelle ce passage d'un
rapport, qu'il fit parvenir au collége au mois
de Février 1899
En 1893, alors que la ville avait encore
k sa disposition touie3 les anciennes pom-
pes k incendie, j'ai fait des démarches
auprès de quelques habitants du Verloreu-
d boek, afin de pouvoir y installer un poste
b de pompiers et je me proposais de deman-
der k l'administration communale de metlre
k la disposition de ce poste une des pom-
pes tombées hors d'usage.
J'étais sur le point d'aboutir quand une
influence incounue renversa tous mes pro-
jets.
M. le Bourgmestre insiste sur ce point
pour faire ressortir que le Collége avait mis
k l'étude, il y a plusieurs années déjk, la
question de la création de postes de pom
piers, dans les diverses sections rurales.
Puis il continue la lecture de la lettre de M.
le commandant
a A ce moment la commune de Siaden
taisait Ues instances pour acüeier la pompe
aspiiaiite et touiame que je destines au
poste du Verloren Hoen et comme je
u'avais pas réussi dans mes démarcues, la
vdle coliseum k vendre eet te pompe k la
commune de Siaden.
11 restau encore quatre pompes d un
usage peu pratique,paree quelle» n'étaient
que toulaines et d'un poiüs cousidéraule.
Je lis des instances auprés de plusieurs
admiuisiraiioiis des communes voismes,
maïs persoune n'en voulut.
Pour en tirer le plus grand profit, je
proposal k la ville de les démonier el de
les vendre comme vieux méiaux, ce qui fut
fait et rappoi'ta une somme très-couvena-
ble.
b Actuellement il reste encore une des
anciennes pompes, ia seuie qui éiait passa-
biemenibouuedu moment de la réorgamsa
tion du corps des pompiers; elie u'esi plus
b guère empluyée, paree que la locomotion
en est trés difficile, la poids en étant trés
grand et le chariot étant monté sur quatre
petites roues.
Mon rapport de 1899 traite aussi de
celte question.
Je ne puis done que maintenir les pro-
positions que je faisais alors.
Grace aux démarches incessantes de la
fédération royale des Sapeurs Pompiers,
l'Eiat affecte depuis peu, tous les ans, une
somme de 20,000 Ir. k des subsides accor-
dés aux communes pour acbat de matériel
d'incendie. De ce cölé vous obtiendriez de
b quoi couvrir une partie des frais d'installa-
lion d'un poste de pompiers k St Jean-
Wieltje et un au hameau du «Verloren
b hoek Vous pourriez vous mettre d'ac-
cord avec la commune de St Jean pour
faire la demande simultanément.
La première chose k faire, c'est de s'as-
b surer le concours de quelques peisonnes
b dévouées, qui voudraient se donner la
peine de s'en occuper.
M. le Bourgmestre revient encore sur la
question du guet de la tour St Martin. Cha-
que année, dit-il, des membres du conseil
formulent des réclamations et présentent des
considérations qui ne peuvent que tendre k
supprimer un service dont l'inefficacitó sem-
ble être démontrée, sans compter les dangers
permanents d'incendie de la tour.
11 est temps de mettre au rancart celte
institution véritablement surannée et d'orga-
niser, ainsi que cela a été projeté déjk en
1894, un système d'avertisseurs d'incendie.
M. le Bourgmestre expose brièvement le
système suggéré k celte époque par M. l'In-
génieur Temmerman.
II y aurait peut être lieu de revoir ce pro-
jet en tenant comptedes progrès réalisés ail-
leurs. Mais encore une fois, quand ce systè
me sera insiallé, il faudra que l'administra-
tion communale puisse compier sur la bonne
votonlé du public.
M. le Bourgmestre espère que le Conseil
saura gré au Collége d'avoir pns les devants
en celte affaire et d avoir fourni spontané-
meut tous les lenseignemems désirables pour
fixer les responsabiliiés. 11 rend hommage
au corps des Pompieisqui M. Merglielyuck
le consiate saus le vouioir peut-être s'tst
rendu deux tuis naguère, sur les lieux oü des
incendies avaient éclaté. C'est que nous
avions été piévenus k temps.
11 termine en protestant k nouveau contre
les accusations de M. Merghelynck et se de-
mande si l'opiniou publique ne fera pas, en
deruière analyse, retomher sur ce dernier la
responsabilué de l'étendue du désastre sur-
venu k la ferme Callens.
La parole est accordée k M. le Conseiller
D liuvetiere.
L houorable membre s'occupe principale-
ment de la création de nrigades de pompiers
dans les hameaux. 11 rappelle que dés 1896,
il avait fait des démarches dans ce sens au
Wieltje. II avait obtenu d'un particulier
la promesse d'un local pour y remiser le
matériel d'incendie. Les hommes de bonne
volonié n'auraient pas fait défaut. II a fait
part de tout cela au Collége et ignore pour
quel motif il na pas été donné suite k ceprojet
L'üonorable membre insiste vivement
pour que cette question soit remise k l'ordre
du jour et exammée sérieusement. II pré-
conise même une entente avec Ia commune
de St Jean.
M. Ie Bourgmestre ne se refuse pas k en-
taraer des négociations k eet effet avec la
commune de St Jean et se montre également
désireux d'arriver k une solution. II demande
que le Conseil veuille déléguer spécialement
unde ses membres pour rechercher, avec le
Collége, le meilleur système d'avertisseurs
d'incendie k installer k Ypres.
Après un échange d'observations entre
divers membres, le Conseil, k l'unanimité,
désigne M. Boone aux fins indiquées.
Sur les instances de ses collègues, l'hono-
rable membre accepte ce mandat.
Ordre du jour
Avant d'aborder l'ordre du jour, M. le
Bourgmestre prie le Conseil d'excuser le
Collége de n'avoir paslancé les convocations
endéans le délai légal, les bureaux élant fer-
més le 2 Janvier.
L'assemblée consultée déclare, k l'unani
mité, l'urgence pour tous les objets inscrits k
l'ordre du jour.
Plantations
M. le Président fait connaitre que le loca-
taire des deux grands ilóts du Majoorgracht
a déclaré renoncer k son bail k partir du
ir Janvier 1901. II lui a été donné acte de sa
renonciation faite en temps opportun. II nest
pas douteux qu'il sera très-difficile de trou-
ver un nouveau locataire, étant denné la
difficulté d'exploiter les terres dont s'agit.
Le Collége apensé qu'il vaudrait peut être
mieuxy établir des plantations de noyers et
esiime, après avoir examiné sérieusement
la question, que celles ci seraient d'un excel
lent rapport.
II désire également compléter certaines
plantations qui ont été endommagées dans
le courant de l'année, entre auires celles du
Zaalhof et celles de la route de Comines,
remplacer les ialenthus de l'Esplanade par
des acasias, planter quelques peupliers et du
taillis sur la digue de l'étang de Dickebusch
et continuer les plantations de taillis sur les
rives du ruisseau de Diciebusch, k partir du
pont du Marstiof, jusqu'au pont de l'ancienne
route de Poperinghe.
II demande k ces fins un crédit de fr. 1200.
MM. les conseillers Iweins d'Eeckhoutle
et D'Huvettere recommandent au collége d'é-
tablir sur les ilóts du Majoorgracht des plan
tations d'un rapport plus avantageux que les
noyers et ils préconisent vivement les céri-
siers qui produisent dés la seconde année.
Les cérisiers présentent en outre sur les
noyers ce grand avantage detre plantés en
buissons de sorte qu en aucun cas ils ne nui-
ront k 1 aspect général de nos promenades.
C'est un point important.
M. le Bourgmestre reconnait la valeur de
cette considération mais il fait remarquer
que si les noyers gktent le cóté esthétique