Mercredi 16 Janvier 1901
10 centimes le Nc
86' Annee. N° 3612.
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ETRENNESPONTIFJCALES
Sociélé dramatique
Willen is Kunnen
L'activité Beige
Au Volkshuis
Correspondance
Salie lweins
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Lisle piécédente
Bijzondere intentie
235.00
2.00
Nous ppprenons que la seconde Soirée
aura lieu au Volkshuis le 20 Janvier prochain
Le programme portera Gerardus
de Zwarte drarae et Per Tele
foon comédie.
Lea membres honoraire»
et protecteur» de la Garde Catho-
lique, peuvent se réserver des places, moyen-
nant 50 c. par place, chez M. Callewaert-
De Meulenaere, rue au Beurre, 36, k partir
du Vendredi 18 Janvier.
Autrefois, le libéralisme se glorifiait d'être
le représentant de l'industrie et du com
merce. Les ministres libéraux considéraient
avec une dédaigneuse piiié les gouverne-
ments cathohques qui trouvant leur point
d'appui dans les campagnes, leur parais-
saient iricapables detre autre chose que les
défenseurs des classes rurales. Lis procla-
maient.comme un principe,que des ministres
eatholiques étaient condamnés par leurs ori-
gines Li ne s'élever jamais k la conception
des intéiêts généraux du pays et k gouver-
ner pour des groupes au lieu de gouverner
pour l'enseroble de la nation.
Ces belles ihéories ont éié maintes fois
exposé s. Elles semblaient évidentes aux
yeux de nos adversaires. Plusieurs d'entre
eux les soutiennent encore. 11 fut un temps
oir des associations commerciales et indus
trielies avaient une tendance marquéa k les
accueiliir et k faire bloc avec le parti libéral
contre les ministères eatholiques.
Ges dissertations ne soul plus de notre
temps. L'expérience des seize dernières an-
nées les a percées etjugées. Les préventions
ont disparu devant l'évidence des fails. L'his
toire de la fin du siècle qui vient de dispa-
raitre, démontre avec une clarté aveuglante
que jamais notre pays n'a assis'.é k une pros-
monde. On peut épiloguer sur des apprécia
lions on ne discute pas des chiffres.
La Belgique en 1898 avait un commerce
spécial qui atteignait le total énorme de
3 831,784 francs. Ce total semble presli-
gieux quand on le compare k la population.
Le commerce spécial par 1000 habitants est
En Belgique de 584,000 francs.
En Angleterre 480,000
En Allemagne 211,000
En France 207,000
L'Angleterre, aux dires de ses admira-
teurs, tenait, dans ses mains puissantes, la
royauté commerciale et industrielle. Ses
navires qui parcouraient le monde en lous
sens et sillonnaient toutes les mers, ses colo
nies riches, exubérantes de vie qui lui of-
fraient des débouchés insatiables, devaient,
pensait on, lui garder longtemps cette pri-
mauté. Les chiffres démontrent que notre
pays induslrieux,énergiqueet entreprenant a
su dans ces robustes et virils efforts prendre
la tête du monde industriel et commercial.
Gette efflorescence planlureuse et luxu-
riaute date de quelques années k peine. De-
puis 1884, en quinze ans, le commerce
beige s'est accru de 52 pour cent, tandis que
l'i ccroissement pendant la même période
n'est que de 20 p. c. pour l'Anglelerre et de
14 p. c. pour la France. Nous ne contestons
pas que l'Allemagne a marché k pas de
géants, mais n'oublions pas que son industrie
ne s'est vé.itablement crééequ'après la guerre
de 1870, alors que la nótre existait depuis
longtemps.
Notre pays a done le droit d'étre lier de
cette situation sans égale. A qui en reporur
l'honneur Sans doute, k l'activité de r,os
industries, de nos commergants et de nos
ouvriers. Mais, qui soutiendra que Taction
du gouvernement n'a pas sa part importante
dans ces résultats Est il possible de pré-
teridre sérieusement que les lois de douanes
gênent ou activent les transactions Est il
sérieux de soutenir que notre pays aurc.it pu
s'élever k cette position magnifique si le
gouvernement avait contrarié ses efforts
N'est-il pas logique de croire que les ministè
res ont, au contraire, secondé ses efforts au
lieu de les énerver et qu'ils ont bien mérité
du pays
Les résultats témoignent que nos lois de
tarifs ont été sérieusement étudiées et que
dans la recherche des ressources nécessaires
aux besoins d'une nation, nos gouvernants
La Belgique n'est pas surctiargée'. Ella
peut avec joie comparer son sort avec celui,
das pays voisins. Aucun des concurrents
qu'elle rencontre sur les marchés du monde
ne peut se flatter d'être traité par ses gou
vernants avec cette modération et cette pru
dence. L'aisance publique, Ie bien être
gériéral sont en hausse constante chex aous.
Un des signes les plus certains de cette
amélioration progressive, e'est la progres
sion des dépots k la Gaisse d'épargne. De
1885 k 1893 le total des dépots est passé de
190 k 600 millions. Est-il preuve plus pé-
remptoire, plus décisive? La Gaisse d'épargne
e'est la banque qui centralise les économies
des peiits. Ses dépots attestent que la pros-
périté du pays ne peut pas être sérieusement
mise en question.
Tout concaurt k prouver que depuis seize
années de gouvernement catholique la Bel
gique n'a cessé de se développer et de
graridir industriellement etcommercialement.
G'est la démonstration sans réplique que
notre gouvernement a été k la hauteur do
tous ses devoirs et que sous son impulsion
féconde le travail national a fait d'énormes
progrès. 11 n'est pas d'éloge, au point d-i vue
matériel, qui vaille celui-lk.
qui viennent d'obtenir la croix civique de 2»
classe pour bons et loyaux services rendus k
Tadministralion des Hospices. Puis M. R.
Boucquet se léve, k soa tour, pour se faire
i'interprête des sentiments unanimes des
membres de la jeune Garie Catholique et
soubaiter de longues années de bonheur au
digne président, pour le plus grand bien de
notre société populaire.
périté industrielle et commerciale aussi épa-
nouie, aussi biillante, comparable k cello que ont r^ussi 4 n'entraver aucun développement,
nous venons de traverser.
Si l'on dressait le bilan du siècle dans
notre pays, le poste dominant, celui qui ap-
paraitrait sur le relief le plus saisissant, c'est
la marche triorophale de notre commerce.
Au point de vue matériel, le seul que nous
visions dans eet article, la Belgique occupe
le premier rang parmi toutes les nations du
maïs ont, au contraire, facilité et accru la
prospér ité de la Belgique.
Saus doute, les recettes du trésor ont été
augmentées. 11 le fallait pour faire face aux
nécessités croissantes.il le fallait enprésence
de Taccroissement de la population et plus
encore devant le développement de l'activité
économiquejj
La réunion de la Garde catholique était
fort nombreuse dimanche soir.pour entendre
les souhaits de nouvel an qua le président,
M. Sobry, a fails aux membres.
Vous êtes dévoués k Dieu, a la religion, k
la Patiie, a dit M. Sobry.
Votre attachement k l Eglise et au pays a
éclaté entr'autres dans les applaudissements
dont vous avez couvert les paroles de MM.
Ryckeboer et lweins, quand i's proposaient
les tcats au Pkpeet au Roi.
Vous êtes une barrière contre le socialisme.
Vous avez lutlé énergiquement et avec
succès pour faire élire nos sénateurs, repré-
senlants, conseillers provinciaux et commu-
naux.
Vous méritez done amplement de voir se
réaliser les voeux que je forme pour vous, k
Toccasion du renouvellement de l'année.
Je vous souhaite bonheur, prospérité
dans vos affaires et votre familie. Je vous
souhaite d'être ou devenir d'excellents ou
vriers,- qui se perfectionnent chaque jour
de plus en plus dans leur métier.
Je vous souhaite beaucoup de travail, grkce
aux nouveaux travaux projetés.
Je vous souhaite, en un mot, tout ce qui
peul faire votre vrai bonheur et celui de votre
familie.
M. Sobry félicito ensuite enexellents termes
deuxmembres MM. Bondouwe et Lameire
Une lettre de M. Ferdinand Mer-
ghelynck, Gommissaire d'arron-
dissement k Ypres.
Nousavois regu, Lundi soir, une lettre
de M. Ferdinand Merghelynck, conguc en
ces termes
Ypres, le 14 Janvier 1901.
Monsieur le .Rédacteur,
J'ai l honneur de vous adresser la lettre
ci-jointe avec prière de vouloir l'insérer
dans le plus prochain numéro du journal.
Mori droit de réponse aux commentaires de
Monsieur le Bourgmestre, reproduits dans
votre numéro 3610, étant incontestable, je
ne doute pas que vous réserviez un accueil
favorable a cette invitation.
Agréez, je vous prie, l'assurance de mes
sentiments distingués.
Febd. Mebgiielynck.
Gette lettre est accompagnée d'un long
écrit, adressé k M. le Bourgmestre.
Le droit de réponsa de M. Merghelynck k
notre compte-rendu tfest pas aussi incontes
table qu'il se plait k le dire. Nous ne refusons
pas c pendant d'insérer sa lettre, et nous le
feröns, gracieusementdans notre numéro de
Sumedi prochain. G'est le commencement
d'une polémique qui promet d'être intéres-
sinte.
La Rédaction.
La soirée tabagie de Samedi soir a certai-
nement été une des plus brillantes que la
Gronde Fanfare ait offerte jusqu'ici k ses
membres.
Deux numéros du programme, ceux qui
ouvraient les deux paities, étaient k exécuter
par la Fanfare, qui a joué la Marche Indien-
ne et Brise rtriauraeV.charmants petils mor-
ceeux, avec verve et distinction.
Le Nieuwjaarsgroet de L. Vangheluwe,
chanté par M. Jos. Deruddere, n'a rien pu
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