IYSIUS BEÖEMPTUS
Encore une fête
La Compagnie
La Flandre Occidentale
Wervicq
Fit. Iffi'RICUS A SAWA FlïlLIA
F.
Faits divers
ajouter sa réputation de chanteur, qui est
faite. Disons simplement qu'il a été digne de
sa réputation.
UOrphéon a chanté avec beaucoup de
maëstria les batteurs de blé de L. de Rillé.
C'est un coeur exquis, dans lequel on entend
clairement Ie battage du blé représenté par
les voix qui accompagnent Ia mélodie grave
et majestueuse des ténors. Notre chorale de-
vient solide etrenferme d'excellentséléments,
il n'y a pas le contester.
Le jeune Lucien Verhaeghen a fait les
frais de la partie artistique du concert, pa
l'exécution des concertos pour violon de
H. Muscat et Accolay puis pour le bis, de
la romance avec sourdine dc Benoni.
Le fiis de M. Gust. Verhaeghen promet
décidement de marcher dignement sur les
traces de son ainé en virtuosité M. Alb.
Van Egroo. 11 sera ainsi le second artiste
produit sur le violon par les excellentes le-
Cons données b notre école de musique par
M. Goetinck.
Honncur a son professeur, comtne bon-
neur h l'enfant de dix ans qui parvient, par
ses études et ses efforts patients, it charmer
le public, l'êge oil d'autres tirent it peine
quelques sons discordants de cet instrument
si ingrat pour les débutants.
Nous avons eu également la faveur de la
première audition d'une charmante et savan-
te composition d'un de nos concitoyens
M. Cyrille Tieberghien, professeur l'école
St Louis de Gonzague.
Dans les dunes, une mazurka de salon est
unmorceaude réelle valeur musicale, qui
devrait faire partie des bibliotbèques musi-
cales de tous les pianistes arrivés It une vir
tuosité raisonnable. G'est un morceau exquis
de mélodie suave et d'barmonisation par
faite il démontre que son auteur a fait des
progrès étonnants dans l'art de la composi
tion musicale.
Gette oeuvre charmante, qui a été jouée b
quatre mains par l'auteur et M. Gust Desra-
mault, est en vente, d'après ce que nous
avons appris, chez l'auteur et chez les princi-
paux vendeurs de musique.
Un appoint qui a grandement contribué
au succès de cette belie soirée, c'est le con
cours de M. Marien, chanteur de genre.
M. Marien est vraimentintarissable. Appelé
sans cesse par un public presque trop exi-
geant, M. Marien chante Tune chanson
comique après l'autre et monologue spirituel
en francais comme en flamand, sans se
lasser.
Son plus grand succès a été lorsqu'il a
chanté denx duos de genre avec sa dame,
qui avail bien voulu l'accompagner chez
nous.
Nous terminons lecompte rendu de cette
belle soirée musicale en constatant une fois
de plus le talent de M. Ern. Wenes comme
accompagnateur.
Nous sommes heureux d'apprendre k nos
lecteurs et surtout b nos lectrices, que
la Commission de la Grande Fanfare a
décidé qua sa troisième Soirée sera une fête
musicale, offerte aux Dames des Membres
honoraires et leur familie, le Dimanche,
3 Février prochain, b 7 heures du soir, b la
Salie Ivveins.
La renommée de la célèbre Compagnie a
franchi les bornes de la province elle est
allé réveiller les échos de la capitale oii un
jrurnal spécial, le Voyageur, recoit les do
léances d'un malheureux égaré sur notre
ligne principale. Voici comment cet impor-
tun raconte son odyssée
Si vous êtes partisan de la méthode
Ktieipp, je vous engage faire le voyage de
Courtraiè Ypres, par un temps pareil h celui
qu'il faisait jeuai 6 courant, 20.55., h
ouragan et pluie.
Vous entrez, par la plateforme, dans la
voiture 3e classe portant le n* 273. En
entrant, vous ne manquerez pas de constater
que l'installation est trés modeste, comme il
convient h ceux qui voyagent de préférence
en 3*. Devant vous, au dessus de la porte,
vous trouverez en chiffres connus n° 213 et,
immédiatement en dessous, 50 personncs.
Des deux cotés de la porie, une petite fenêtre
en forme ovale, genre lunette qua les natu
rels du pays appellent verrekieker per-
mettant de voir la voiture qui précède ou
celle qui suit la vótre.
De chaque cöté de la salie, une rangée de
dix banquettes, pouvant contenir l'une deux
et 1 autre trois personnes, séparées par un
couloir. Aux deux extrémilés de la salie, en
haut dans le coin, une espèce de caisse
vitrée contenantunelampe pétrole destinée
h éclairer une partie du plafond.
Au milieu du plafond, b distance égale,
deux veilleuses enfoncées dans le plafond mê-
me, de facon pouvoir éclairer les voya
geurs qui, par mégarde, auront pris place
sur le toit.
A l'inlérieur de la voiture, une lumière
douce et agonisante. Lire un journal est ab-
solument impossible, h moins que l'impri
meur n'emprunte les caractères qui ont servi
la confection des tables sur lesquelles
Moise du haut de la montagne de Sinaï,
montrait au peuple d Israël les dix comman-
dements de Dieu.
Au milieu de la rangée des banquettes, b
deux places, se trouve une masse noire,
genre tambour de basque, que la garde ap-
pelle... poêle. Si vous êtes frileux, je vous
conseille de prendre place dans les environs
de ce moricaud et je vous promets qu'au bout
d'un petit quart d'heure votre corps ressem-
blera b un Beaf roti b l'anglaise.
Bref, tout dans cette grande salie rappelle
le confort et l'abondance.
Les parois, autrement dit murs, sont pein-
tes en vuile mastic; les sièges en noir mau-
vaise houille el les séparations des banquet
tes, hautes de 60 cent., vous autorisent b
recevoir des coups de coude de votre voisin
de derrière.
Ges séparations sont également en couleur
aune encadrées d'une large bordure noire,
sembiable h celle d'une lettre de faire part.
Voilk pour l'installation, et voici le cóté
pratique
La nuit est sombre, la pluie et l'ouragan se
font une concurrence déloyale on dirail des
chiennes d'enfer annoncant la fin du monde.
Seul, un groupe de voyageurs de commerce
occupant un coin de la voiture se moque des
éléments en fureur, lorsque tout d'un coup,
ils s'apercoivent que leurs sièges se transfor-
ment en bain desiège et le plancher en bain
de pied. Par le toit, la pluie entre en abon
dance et la voiture ressemble b un champ
inondé.
Enfin, au bout d une heure et dcmie, y
compris le quart d'heure de retard, le train
entre en gare d'Ypres, et les voyageurs, ne
voulant pas perdre le souvenir d'un voyage
aussi mémorable, s'empressent de consigner
dans le livre d'or de la station une protesta
tion énergique contre Femploi de voitures
aussi infect es
Alph. Meuter.
Le Dimanche, 30 Décembre, avait lieu le
Concert organisé par Ia vaillante société
chorale Concordia Une solerrnité musi
cale digne d'une grande ville c'est la quali
fication que nous pouvons donner h cette
fête, vrai régal pour les plus fins gourmets
de l'art musical.
Les honneurs de la soirée reviennent sans
conteste h Madame Paternotte, lr prix du
Conservatoire d'Angets. Voixétendue, agrér-
i ble, timbre velouté ne manquant pas d'éclat,
I et surtout diction claire, de fngon it faire
com prendre toutes et chacune des syllabes,
i un ensemble de qualités qui font de la tiès
I aimable car tatrice une musicienne consom-
mée.
Monsieur Paternotte est un artiste fluüste
remarquable nous avons surtout remarqué
sa Dqjii grand style d'interprêter le magi
stral nocturne de Chopin.
Que dire de Monsieur Vandewaad, un Ba-
ryton, lr prix du Conservaioire de Gand,
sinon qu'il est un chanteur absolument ac
compli, disant bien surtout, et possédant une
aptitude rnerveilleuse it communiquer it l'au-
ditoire le sens et Fémotion du morceau txé-
cuté mentionuons spécialement h ce point
de vue La Charité de Diaz.
Un violoncelliste de grand talent, Monsieur
Delcour, directeur de la syrnphotiie du prin
ce de Ligne nous a exécuté divers morceaux
avec un maëstria el un style irréprocbables
la qualité qui domine chez cet aitiste est une
irréprochable compréhension des endroits
délicats de i'ceuvre qu'il inter prèie nous lui
prédisons un avenir des plus brillants.
Enfin deux artistes clarinettistes Wervi-
quois nous ont fait entendre un duo des
mieux réussis: correction de jeu irréprocha
ble, ensemble parfait et surtout une délica
tesse de son remarquable toutes nos féli-
cilations.
Messieurs Ernest Wenes, professsur b
Ypres et A. C. avaient bien voulu paitagcr
la tache d'accompagner les art stes ils l'ont
fait avec talent, et surtout,ce qui est une qua
lité, en restant dans leur i le d'accompagna-
teuis, acceptant leur mission, qui est a'ad-
mettre et de suivre I'interprétation de l't xé
cuteur et nullement de vouloir imposer la
leur.
Ces Messieurs nous ont fait entendre en
core ensemble une symphonie de Haydn et
Monsieur A. C. y a ajouté deux morceaux de
Grieg et de Schumann.
Disons pour terminer que la Chora
Concordia a a ouvert les deux parties du
Concei t par l'exécution remarquable de d< ux
Choeurs, herissés de difficultés.
En somme, soirée des plus intéressantcs,
honorée de li prése ice d'un public de choix
et présidée par Monsieur Augus'.e Del va,
le sympathique Bourgmestre de Wervicq.
Tous les honneurs en reviennent aux or-
ganisateurs Monsier Heniy Fové, Président
d honneur, Arthur S x,Président et sudistir.-
gué directeur de la Chorale Concordia
Prix: 2 fr. ia bouteille. Le traitement
revient b 0.10 centimes par jour. En vente
b Ypres, pharmacie SocquetRouleis,
pharmacie VeysCourtrai, Hulpiau et De
Boey Dixmude, Ghyssaert.
Les sucres en paquets de la Rafïïnerie
Tirlemontoise sont les meilleurs. En vente
chez lous les épiciers.
Simple fait d'hiver. - La joie dóborde dans
la petite mansarde oü, malgré la bise qui souffle
au dehors, les coeurs se réchauffent au spectacle
attendrissant qui s'y déroule. Une familie de
braves ouvriers la bonne ménagère ne se sent
plus de joie en voyant se lever ingambe et bien
portant le père couchó au lit depuis trois se-
marnes, sous l'atteinte d'un violent rhumatisme
Dans le com de la cbambre la petite Jeanns 'ua9
blondine de 7 ans, se cache la flgurs sojs un
chale. La première pensée du père est pour elle
Tout heureux de sa guérison inattendue U court
a la cheminée oü se trouve déposée la tirilire de
l'enfant. Bonheur c'est bientöt la Saint-Nicolas
et va pouvoir, en supléant,... mals quoi, la
cassette est vide Et Ia mère d'accourir avec
sa Jeanne, lui donner l'explication «fu sai^
père, la bonne bouteille d'Elixir Vincent qui Va
sauvé, c'est moi qui l'ai cherchée, na -
Hu wcli j Is süfkondigingcn
Emilius Degraeve, smid le Yper, en Maria
D hondt, zonder beroep, te Yper.
Bernadus Coene, slachter, te Yper, en Helena
Messiaen, zonder beroep, te Yper.
Carolus Leleup, zonder beroep, te Yper, en
I Athala Vandenhaegh, zonder beroep, te Yper
j verblijvende te Tourcoing.
J Philippus Joossens, daglooner, feYper en
Ceüna Borreman, kanlenwerkster, te Yper'
Arthur Bussche, wever, le Yper, en Salomez
huishoudster, te Yper.
Vient de paraitre
Leven van de gelukzalige
uit de orde der
ONGESCHOEIDE CARMELIETEN
martelaars
op 't eiland Sumatra
naar deslukken die
tot hun zaligverklaring dienden
door
uit dezelfde orde.
PRIX 1 fr. SO.
Ie
toussez plus. Je garantis
a guérison du rhucae et dc la toux ia plus
opiniatre en deux jours au moyen du Sirop
)epratere au goudron décoloréet au bau r e
de I olu. C est le pectoral le plus prompt, le
plus sur et le plus agréable qui existe. C\ st
un remède incomparable, mais faites bien
attention, demandez et exigez toujours le
véritable Sirop Depratere.
LABORATOIRE DE GHIMIE
DU
PROFESSEUR HENRI BERGÉ
Ch im is te-expert, Bruxelles
RAPPORT
Les bières de M. Comyn que j'ai
j analysees sont absolument pures-
elles nccontiennert aucunes matières
nuisibles a la santé ou étrangères
aux bie.-es do fabrication normale-
bieies bock, blondes ou bières brunes
genre Munich. Henri Bergé
Chimiste offleiel de la ville de Bruxelles
Professeur dVEcole Polytechnie k
l Umversité libre de Bruxelles.
Les bières de la brasserie
1)iaüe> Zonnebekc, fabriquées
exciüsivement avec du malt et du
Ikoviblon de toute première nua-
lite, sont les meilleures.
Bières dluxe el de ménage
En füts de 70 et 140 litres.
Les plus hautes distinctions aux
Expositions Beiges et Internationales
Bruxelles, Toulouse, Dunkerque, Ge-
nève, Paris löOO.
l