LEBBE Sceurs LA GOUTTINE Incendie a Zillebeke La pêche Actes officiels Nouvelles judiciaires La stomatite aphteuse Ypres Dernières nouvelles Faits divers Le Progrès dit encore que I'impardon- nable incurie des personnages payés par la commune pour veiller k la sécurité des habitants, a certescontribué pour unegran- de part k la ruine de cette propriété Quelle propriété? Le Progrès ne le dit pas, it rnoins qu'il ne vise la commune. S'il veut parler de la propriété de M. Mer- ghelynck, il se trompe. 11 est établi, en effet, que si les pompes étaient parties, même k 7 heures, elles seraient arrivées trop tard. Enfin, le Progrès accuse la police de non chalance. Et pourquoi est-elle si non chalan- te 11 va nous l'apprendre Parce que le mépris des maitres pour toule bonne admi- nistralion a gagné les subordonnés Nous savions üéja, s'écrie-t-il, que nous sommes gratifies de pompiers de parade nous void convaincus d'etre sous la garde d'une POLICE DE FLEMMARDS Flemmards, le Commissaire de police, le sergent-major et le garde, celui ci l'un des deux agents qui a averti le guet de la tour tcus appurtenant a la clique de leuts chefs cléricaux Nous navons pas k défendre ces personna ges contrele Progrès. Mais nous devons k la vérité de dire qu'ils font leur devoir sous l'administration catholique aussi bien, et mieux peut-être, que sous l'ancienne admi nistration libérale qui les a nommés Encore un incendie, dü, suivant toutes les probabilités, k la malveillance. Lundi, vers 11 heures du soir, Ton aper- cevait, Ypres, les lueurs d'un immense in cendie, du cóté de Zillebeke. Le guet de la tour, averti par la police, constata que le sinistre n'avait pas lieu sur le territoire d'Ypres. Aussitót avertis, M. le Beurgmestre, M. le Commandant des Pom piers et le Sergent Major Vanden Hende se rendirent la porte de Lille, oil ils purent apprécier, en effet, que le feu se trouvait hors du territoire de la ville. Plusieurs yprois se sont reridus k Zillebe ke. Le feu s'était déclaré dans quatre meules de féveroles et de blé, placées les unes k la suite des autres et darts la direction du vent. Heureusement, ces meules, appartenant au sieur Vanden Broucke, fermier des Hos pices, se trouvaient dans un pré éloigné de toute habitation. Rien n'a pu être sauvé. Jean de PYser - ou P. O. de Comines, c'est tout un - n'en démord pas, il veut avoir raison malgré lout. Nous avous beau lui prouver, clair comme i1 jour, que la plupart de ses assertions dénotcnt une ignorance absoiue des choses de la pêche, il les main- lient haul et ferme, et, chose curieuse, c'est ncus qu'il traite d'ignorauts! Ii est vrai que ce reproche nous est fort indifférent, ayant pour nous, dans la polé- miqus actuelle, 1'rtpprohation de tout ceux qui cojmaissent et praiiquent réellement t otre sport. Seulement nous trouvons d'un riducuile achevé teus ces grands mots qu'emploie k cheque instant notre contraducteur, k propos d'une question aussi psu importante. Ainsi il commence son dernier article en citant a notre adiesse un mot ü'Avinain N'avouez jamais. Nous voudl ions bien savoir ce que nous avons k avouer ou k nier dans l'occurence. Ce n'est pas un procés, sans doute, que le confrère nous intente, parceque, en divers point des sh'.ses de la pêche, nous sommes d'urr avis opposé au sien Ni lui ni nous en somrae.n'avons la mission de décider définitivement la fagon dont on pourra pêcher désormais, de faire laloi, en un mot, sur cette matiére. C'est lk l'ceuvre des législateurs, et si, pour lui plaire, et finir cette centroverse inutile après tout, nous lui donrrions raison sur lous les points qu'il plaide avec une con- stance et une conviction, dignes d'un meil- leur sort, en quoi serait-il plus avancé La loi, qui vient seulement d'êlre faite, dicte les conditions dans lesquelles il est permis de pêcher, et, qu'on discute ou dis pute tanl qu'on veut, cette loi devra être ob- servée aussi longtemps qu'une autre ne la remplacera. 11 nous revient k la mémoire, que l'exellent Jean de l'Yser a insinué, dans un de ses pré cédents articles, que le Journal d'Ypres el M. Colaert avaient renouvelé les exploits du héros de Cervantès en plaidant la question du peur. Nous sommes d'avis que lui, il imite bien plus, immensément plus même, la guerre faite par Don Quichotte aux moulins k vent,en menant sa campagne actuelle en fa veur des braconniers d'eau.En effet,notre con frère défend en vers et contre tous leur cause, et préconise l'emploi des cordeaux, tout k fait comme si chose pareille dépendait de lui ou de nous, Et dans le feu de la discussion il traite, long comme le bras, de mouchards les pêcheurs honnètes, en règle avec les prescriptions de la loi, qui s'avisent de croire que tous les pêcheurs sont dans l'obli- gation de l'observer comme eux. Mais dans ce cas, cher confrère, quelle qualification donnez-vous aux chasseurs, qui, soit par eux-mêmes soit k l'aide de leurs gardes-chasse, traquent implacable- ment les braconniers II nous semble pourtant que la loi sur la pêche est aussi digne d'être observée que celle sur la chasse. En réalité et c'est dans ceci que le re proche de Don Quichottisme que nous vous faisons, tieut debout.il ne s'agit pas de savoir, si nous sommes opposés ou non, k l'emploi des cordeaux. Ce que nous soulenons c'est que, pour pouvoir les employer, il faut que la loi le dise, sous condition, bien entendu que la ligne dormante soit frappée d'uoe taxe égale k la ligne k main. Si Jaan de l'Yzer réussit k ohtenir cette chose, nous ne demandons pas mieux, et, ce ne sera certainement pas de notre cóté, que viendra l'opposition, il peut en être cer tain. Mais, pour dire notre pensée, nous doutons énormément qu'il y parvienue, pour l'excellent motif qu'k la Chambre, lors de la discussion de la dern.ère loi, les Représen tant favorables aux intéréts des pêcheurs k la ligne, M. Colaert entr'aulres, n'en déplaise au Progrès ont eu déjk une peine infinie k obtenir 1° l'emploi maximum de deux iignes et 2° la cessation de Vobligation de les tenir en main. Qu'on aille demander, aptès cela, l'emploi d'une quantité de cor deaux au Ministre, derrière lequel, ne l'oublions pas, se trouvent les bureaux de son administration Mais, encore une fois, que le Progrès et ses P. Dupé ou Jean de I Yzer arcades ambo soient bien convaincus que M. Colaert, k la Chambre, ne s'opposera nulle- ment k l'octroi de la demande en question, si eile est faite; et que, dans nos colonnes, on ne la combattra aucunément. Tout ce que nous disons, et nous gardons ferme notre opinion k ce sujet, c'est qu'aus- si longtemps qu'il faudra payer 4 fr. pour employer deux Iignes b main au plus, Its pêcheurs, qui se coDformentk cette pres cription de la loi, auront raison de ne pas tolérer que des individus viennent pêcher, sous leur nez avec une quantité de cordeaux, en n'étant munis, les uns que d'un seul per mis k 2 francs, les autres sans permis, comme le cas s'est présenté dernièrement. Jean de l'Yzer dit aussi que, du temps que le canal était sflermé k M. Tack, on pêcbait librement avec des cordeaux. Nous lui ferons observer que, sous le régime précédant la loi de 1899, le fermier des eaux avaitle droit de donner des permissions de pêche moyennant approbation de l'Administration des Eaux et forêts. Ceux qui employaient des cordeaux libre ment, k cette époque, sans l'autorisation en question, braconnaient librementvoilk tout. Et s'ils n'ont pas eu de procés verbal k leur charge, ils out eu la uiê ne chance que ceux qui prennent des lièvres au lacet, sans être pincés par les gardes-chasse... Pour terminer, nous repondrons ceci k Jean de l'Yzer ou k M. P. D. c'est tout comma qui soutient mordicus que les brochets sont aussi nombreux dans nts eaux, que les harengs dans la mer du Nord au mois d'Octobre, que les pêcheurs au brochet voudraient pour beaucoup qu'il 6ut raison mais, que, malheureusement pour eux, ils n'ont pas encore eu l'occasion de le remarquer. Par airèté royal du 14 Janvier 1901, MM. Franchomme (Jules) et Galant (Joseph) sont nommés respectivement Crpitain Com mandant el lieutenant au corps de Sapeurs- Pompiers communaux de Wervicq, en rem placement de MM. Vanneste et Mullie, dont la démission a été acceptée. Par arrêté royal du 18 Janvier, M. C. Duthoit est nommé sous-lieutenant au corps de Sapeurs-Pompiers communaux armés de Messines, en remplacement de M. H. Bondue, dont la démission est acceptée. Par arrêté royal du 2 Janvier 1901, M. Biebuyck, Président du Tribunal de 1" in stance k Ypres, est nommé membre de la commission administrative de i'lnstitution royale de Messines, pour un nouveau terme. plus sur et ie plusagiéable qui existe. Cost un remède incomparaole, mais faites bien anention, demandez et exigez toujouts le véritable Sirop Depratere. Prix2 fr. la bouteille. Le traitement revient k 0.10 centimes par jour. En veute k Ypres, pharmacie SocquetRoulets, pbarmacie Veys Courtrai, Hulpiau et De Boey Dixmude, Ghyssaert. MM. de Kerckhove d'Exaerde et Goddyn, nommés conseillers k la Gour d'appel de Gand, ont été installés. M. Van Praet a été nommé premier pré sident de la Cour, k l'unanimité des voix. La cour de cassation, complètée par la nomination de M. Dupont, a nommé, k l'una nimité, M. Van Berchem son premier prési dent. Un cas de stomatite aphteuse s'est décla ré sur le territoire d'Ypres. Les mesures de précaution nécessaires pour empêcher la propagation du mal, ont été prises. A.u moment de mettre sous presse, nous apprenons la mort de la Reiue d'Angleterre, déccdée 1 age de 82 ans, après un règne de 63 ans. Voulez vous des sucres de toute première qualité? Prenez les paquets de la Raffinerie Tirlemotitoise. Me toussez plus. Je garantis la guérison du rhume el de la toux la plus opiniatre en deux jours au moyen du Siroi> Depratere au goudron décoloré et au baume de Tolu. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2