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Samedi 16 Février 1001 10 centimes !e ft0 S69 Année. N° *6
ETRENNES PONTIFICALES
VILLE D'YPRES
CONSEIL COMMUNAL
<i Y<
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Compte rendu
de la séance da 9 Février 1901
La séance s'ouvre k 5 h. 10 min sous
la présidence de M. Colaert, Bourgmestre,
et en présence de tous les conseillers, k
l'exception de M. le Baron Surmont de Vols-
bergbe, retenu Bruxelles.
Le procés-verbal de la dernière séance est
soumis l'inspeciion des membres et celui
de la séance précédente est approuvé.
Communications
M. le Président. N _>us avons regu de
M. le Baron Albert Ruzette et de M"' la
Douairière Ruzeite, ure lettre de remerci-
ments pour la participation que nous avons
prise k leur douleur, lors du décès du re-
gretlé Gouverneur, M le Baron Ruzetie.
M. le Président donne lecture de la lettre.
L'Administration Communale a adressé
une lettre k M. Hymans pour Ie remercier
de la mention si fl itteuse pour notre vide,
qu'il fait dans ua ouvrage publié k Berlin,
concernant nos monuments. Get ouvrage
contient plusieurs dessins de ces monuments.
Nous avons demandé k M. Hymans si sou
oeuvre n'aurait pas une traduction frangaise.
II nous a répondu M. le Bourgmestre
donne lecture de sa lettre que l'édition
frangaise est sous presse k Paris, et que du
moment qu'elle parattra, il nous en enverra
unexemplaire k litre gracieux.
Je propose, dit M. le Président, de sous-
crire pour cinquante exemplaires de eet
ouvrage si intéressant.
(Approuvé).
Le Collége Echevinal a proposé k M. Van
den Wouwer, agronome de l'Eiat, de faire
partie de la Commission d'organisation du
Marché au bélail. II accepte en remerciant le
Collége de l'honneur qu'il lui fait.
M. Iweins d'Eeckhoulte a proposé de
remplacer le nom de la rue des Pauvres
Alles par celui de rue Ste Elisabeth. Le Col
lége a fait ca changement.M. Iweins d'Eeek-
houtte remercie le Collége.
M. Iweins d'Eeckhoulte. Plusieurs per-
sonnes m'ont demandé d'être leur interprête
prés de l'Administration Communale pour
chercher un remède k la situation préjudicia-
ble k leurs intéréts, causée par le stationne-
ment journalier des groupes d'ouvriers prés
de la Halle aux Viandes, au coin du Vijfhoek
Marché bas, et prés de la rue de Lille, Ces
ouvriers ont un langage sui generis qui éloi-
gne souvent les clients des magasins situés
de ces cótés.
N'y aurail il pas moyen de donner un
autre endroit de stationnement, k ces gens,
qui se placent lk dans l'espoir de trouver un
gagne-pain, mais un endroit qui ne serait
pas de nature k faire du tort aux riégociants
M. le Président. Le fait que M. Iweins
d'Eecktioutte signale est en effet un inoon-
lège Echevinal de prendre les mesures né
cessaires pour remédier k cette situation.
M. le Président. J'ai visité l'abailoir
récemment et j'ai fait examiner la bascule.
Nous sommes d'avis que la cause du dé-
rangeraent de la balance git dans la trépida-
tion produit par le passage des chariots.
vénient pour les commergants devant la Comme il y a deux entrées, on trouvera le
maison desquels ces ouvriers stationnent. remède en défendant 1 entrée des voitures,
Nous avons déjk songé k leur indiquer une Par porte qui souvre du coté de la bas-
autre place; on a même pensé leur donner
une salie, chauffée pendant l'hiver mais la
cho3e est difficile k réaliser.
lis désirent rester en plein air paree qu'ils
ont ainsi mieux l'occasion de rencontrer des
voituriers ou d'autres personnes, qui les
emploient !e casécbéant. Peut être pourrait-
on leur indiquer Ie Nieuwwerk
Dans tous les cas, nous taoherons de trou
ver un moyen de concilier les intéréts des
deux parties en cause.
Rapid-Club
M. D'Huvettere désire savoir si le Col
lége n'a pas regu une demande de subside
de la part du Rapid Club, dans le bul d'or-
ganiser une fête vélocipédique le Dimanche
qui suivra les courses de chevaux.
cule. Dans tous les cas, nous prendrous les
mesures queMa situation comporte.
Secours aux indigents
M. Iweins d'Eeckhoulte demande si la
Commission nomméo pour examioer Ie
moyen de secounr efficacement les indigents,
se réunira bientöt, afin qu'une décision
puisse être prise pour l'exercice prochain.
M. le Président. Jo nc m'oppose nulle-
ment k ce que ceite commission soit convo-
quée, par exemple samedi en huitmais ia
question des secours aux indigents touche a
des points de droit fort importants, qui
doivent être prisen sérieuse considéralion.
Travaux
M. Vanderghote demande oü l'on en
M. lePrés'dent. E11 effet. Le Collége est avec les travaux qui devront être effec-
Echevinal est même disposé k proposer ia
chose au coi seil communal. Si vous le dési-
rez, nous pouvons mettre la question d'ur
gence k l'ordre du jour et le conseil pourrait
prendre une décision.
M. D'Huvettere.Ce n'est pas nécessaire;
puisque les choses sont en si bon cheenin, je
pourrais faire connaitre officieusement votre
décision k la société.
M. le Président. P mdon pas ainsi. Je
ne puis vous donner l'assurance que le sub-
tués rue des Trèlles, au nouveau boulevard
et pour la réparation des chemins vicinaux.
En ce moment il n'y a pas beaucoup de
travail pour l'ouvrierc'est la mauvaise sai-
son et ce serail uue
pouvait commencer k
travaux.
M. le Président.
la commission des chemins
cent bien.
M. D'Huvettere. Elle ne doit pas tra
bonne chose si i'on
l'un ou l'autre de ces
Les études faites par
vicinaux avan-
side sera accordé. II faut que le conseil le s vaiiler trop vite, mais bien.
vote d'abord; mais je le repète, nous pou
vons discuter eet objet d'urgence, immédia-
tement.
M. B-geretn. Ne pourrions nous alten-
drejusque Samedi prochain
M.'le Président. S'il y a opposition, la
question ne peut être mise d'urgence k l'ordre
du jour.
M. D'Huvettere. Enfin, puisque je sais
du moins quelque chose, je pourrai ea don
ner connaissance k ces Messieurs.
M. le Président. Très-bien, mais il est
entendu que le Conseil reste entièrement
libre de sa décision.Nous ne nous engugeons
k rien avant que le Conseil n'ail statué.
M. D'Huvettere. C'est évident, nous
sommes d'accord
Balance ci l'Abbattoir
M. Da Caestecker. II parait que la bas
cule de l'abattoir ne pèse plus juste et que
les marchands se plaignent partois de l'iné-
galité du poids obtenu. Je demande au Col-
M. le Président. Samedi prochain,nous
discuterons la taxe k payer par les proprié-
taires limitrophes de chemins vicinaux.
Quant au nouveau boulevard, nous pren
drous une décision k son sujet, aussi vite que
possible.
M. Vanderghote. Et la rue desTièfles?
M. le Président. Nous serous forcés
d'expropier, car plusieurs propriéiaires ne
veulent entendre raison d'aueune munière.
M. De Caestecker. Ne voudrait il pas
mieux attendre encore pour l'alignement du
nouveau boulevard, jusqu'k ce qu'on sache
eertainement par oil passera le nouveau
tram
M. le Président. Le boulevard aura une
largeur sullisante pour ne devoir oraindre
aucune diffioutté pour le chemin que suivra
le tram.
M. D'Huvettere. Ne serail-il pas préfé-
rable d'achever entièrement le prolongemeut
de la rue d'Elverdinghe jusqu'k la chaussée
de Vlamertinghe avant de permeitre de batir
On est déjk en train d'y faire des fonda-
tions et peut-être sera-t-on obligé de faire
plus tard une nouvelle expropriation.
M. la Président. II n'est pas possible
qu'on travaille lk bas k une construction
quelconque, puisque l'autorisation n'en a
pas été donnée encore Nous n'avons pas vu
de plan jusqu'icidone nous ne pouvons
l'avoir approuvé.
Le prolongement de cette rue fait partie
du orojet d'alignement de la place de la gare
et dépend par conséquent du gouvernement.
II est même question d'élargir la chaussée
de Furnes jusqu'au nouveau canal. On de-
vrait élargir également, dans ce cas le pont
du canal.
M. D'Huvettere. Ce projet nesera pas
une cause d'empêchement pour le placement
des tuyaux de la canalisation des eaux ali-
msntaires, sans doute
M. le Président. Nullement, nous pla-
gons les tuyaux de l'autre coté. Cet été-ci
les travaux seront faits.
Comme vous le voyez, Messieurs, il y a
des travaux k faire en nombre suffisarit pour
doener de l'ouvrage aux ouvriers Yprois,
nonobstant qu'on dit ou écrit parfois que rien
ne serait fait cette année seulement, il faut
que nous ayons le droit ou le pouvoir de
commencer les travaux.
Pensions de vieillesse
M. Slt'uye donne lecture du rapport re-
marquable qu'il a fait sur les travaux de la
Commission chargée de faire un règlement
puur la caisse des pensions de vieillesse, et
d: .ssubsides de ia ville pour cette question.
Cette ceuvre dout M lo Bourgmsstre fait
le plus grand éloge et pour laquelle il re
mercie M. Struye et Ia dite commission,
paraltra in extenso dans les journaux de la
ville nous donnerons done seulement un
résumé des divers points du règlement.
La ville accorde 10 c'. par franc pour les
versements personnels jusque 12 francs pour
tous les membres des sociétés de pension
reconnues. De plus, k ceux qui se font ins-
crire avant lage de H ans, on accorde I fr.
de prime k 12 ans un deuxième franc et k
15 ans, un troisième.
Les indigents qui ont au 1 Janvier 1900
40 ans ou plus, recevront au lieu de 10 c.
par franc 50 c. jusqu'au versement person
nel de 12 francs.
On considère comme indigents tous ceux
qui ne paient pas 20 fr. en contributions di-
rectes, patentes comprises.
Après la lecture du rapport de M.Struye,
une longue discussion a lieu sur chaque
point du règlement et entr'autres sur la
question de savoir si les employés dune ad
ministration publique, autre que l'Etat,
pouiront jouir des avantages accordés par
i la ville. Plusieurs conseillers el principale-
r—M —u,. ||H—||||,| 11,-.i.aatgt.-wiar^ay'gSgWhCSJSfcEgQEa ummn