Notre ventriloque Chronique religieuse PILULES PINK mSÊmBBBemÊSSÊBBBBBBSSmSBB^fBSBBSBmt Zondag 24tten Februari om 3 ure, op het Minneplein 1*1. jl t O 11 tusschen Gercle Sportif Yprois en Ypersehe Football Club. Le Progrès a bien voulu reprendre l'article que nous avons consacré, il y a buit jours, notre ancien concitoyen, M. Valentin Dewae ghenaere, le doyen des ventriloques. Nous ne nous sommes pas trompés sur la valeur extraordinaire de ce forain, qui pas- sail en France pour une illustration. Une idéési accord patriotique des partis élevait une statue It Dewaeghenaere! On le placerait sur un socle avec sa poupée k Ypres, bien entendu, oü il naquit. Je pariecentcontreunque la France entière est l'objet d'articles biographiques dus k des plumes comme celle de Saint-Réal. Ce n'est pas peu dire. Nous copions Mort dn cloyen des forains Les forains de la région lyonnaise viennent de conduirek sa dernière demeure leur doyen. Valentin Dewaeghenaere, plus connu sous le nom de Monsieur Valentinou de L'Homme k la Poupée Né k Ypres (Belgique) en 1810, Monsieur Va lentin était un ventriloque extraordinaire. Pen dant quarante ans, il parcourut l'Europe, se produisit dans toutes les grandes villes et donna même des représentations aux cours de France, de Belgique et de Hollande. II se montrait toujours en compagnie d'une poupée de cire articulée.de la taille d'un enfant, qui avait toutes les apparences de la vie et avec laquelle il feignait de dialoguer.Lorsque la pou pée n'était pas sage, le ventriloque la fourrait dans un sac. L'Homme a la Poupée fut célèbre en son temps. Feu Sarcey évoqua plus d'une fois, dans ses chroniques théktrales, le souvenir de eet artiste excentrique qui fit la joie de plusieurs générations,et le dictionnaire Larousse lui con sacré les lignes suivantes, au mot poupée II y avait naguére, au PalaiS-Royal, au café des Aveugles, un homme connu sous le nom de l'Homme k la Poupée. 11 était ventriloque et le public un peu crédule croyait naïvement que c'était la poupée qui lui tenait tant de beaux discours et lui narrait tant de lamentables ré- cits. M. Valentin avait, en eff'et, a une certaine épo que, établi son quartier général au café—ou plutöt au caveau des Aveugles, sous les gale ries du Palais-Royal. Cet établissement était tenu par un nommé Henry. II y avait un or- chestre composé de sept aveugles des Quinze- Vingts, qui jouaient de la flute, de la clarinette, de la basse et du violon. Chaque soir, le patron les envoyait quérir en voiture a leur hospice et les y faisait reconduire après la fermeture du café. Ces aveugles étaient de véritables typesl'un d'eux, excellent violoniste, ressemblait d'une fagon frappante a Louis-Philippeun autre, un nommé Blisny, qui jouait de la contrebasse, était, malgré son infirmité, un horioger fort habile, un troisième, Boucheron, avait deux singulières manies: en hiver, il endossait jus- qu'k cinq chemises les unes sur les autres, pour avoir plus chaud, si bien qu'ii pouvait k peine manier son archetil était, en outre, collection- neur, de sucre; chaque soir, sur les quatre morceaux que lui octroyait le patron pour sa tassede café, il en prélevait trois, qu'il mettait dans sa poche. Ce manége dura je ne sais com- bien d'années, si bien qu'k sa mort il en possé- dait deux sacs, deux de ces énormes sacs, qui servent aux menuisiersa mettre des copeaux. A ces aveugles,on avait adjoint un sauvage... des Batignolles, auquel ne manquait ni les plu mes ni le tatouage, et qui faisait résonuer un triple tambour avec un dextérité extraordinaire. II se nommait Blondelet. M. Valentin appela d'abord sa poupée Jean d'Amsterdam plus tard, k Paris, il troqua ce nom contre celui de Fouyou t (petit rageur, petit voyou), qui lui fut donné par le ténor Bousigue, de l'Opéra-Comique, oü le ventrilo que se produisait alors durant les entr'actes. Fouyou devint au bout de peu de temps une célébrité parisienne, si bien que, lorsqu'un ministre était renvoyé a ses chères études, le Charivari ne manquait jamis de dire que Foyou avat, été mis dans le sac M. Valenlin avait gardé un trés bon souvenir de Lyon, oü il était venu fréquemment donner des représentations. C'est k Lyon qu'il se relira j lorsqu'il eut amassé line petite fortune. 11 habitait, rue des Fossés-de Trion, au fau bourg de Saint-Just,une petile maison précédée d'un jardinet, et il vivait paisiblement de ses rentes, loin du bruit et des hommes. Par fois, cependant, il descendait k Lyon et venait prendre sa demi-tasse au café de l'Uni- vers, place des Jacobins, oü il faisait la partie dequelqu'un des enragés joueurs de dominos qui formentla clientèle de ce paisible établisse ment. Malgré le poids des ans qui avait courbé sa haute taille, M. Valenlin était encore un beau vieillardune longue barbe deileuve,d'un blanc de neige, s'étalait sur sa poitrine. Sa mise était toujours pittoresque, comme il convient k un artiste: l'élé, il s'habillait d'am- ples vestons de toile et d'un large chapeau de paille rabattu sur la nuquel'hiver, il se coiffait volontiers d'une casquetle a oreilles et revêtait un manteau a triple collet. M. Valentin s'exprimait avec aisance et hu mour et il aimaita raconter les nombreuses aventures auxquelles il avait été mêlé pendant ses Pérégrinations k travers l'Europe. l'rès jeune encore, il s'était enfui un jour de la maison paternelle, sans autre ressource que son ventre parlantet la poupée d'une de ses soeurs. Arrivé aux faubourg de Bruxelles, il vit pas ser une voiture armoriée qu'on lui dit être celle du prince d'Orange. Sans être vu, il se faufila parmi les gens de ('escorte, se cramponna k l'essieu de la voiture et pénétra ainsi dans le palais, oü il se cacha. La nuit venue, les do- mestiques du prince entendirent tout k coup les gémissements d'un enfant. Grande rumeur; on allurne des flambeaux, mais, a mesure que les perquisitions se font d'un cöté, les plaintes sem- blent venir d'un autre. On commengait, a désespérer, lorsque Valen tin se montre et promet de faire retrouver l'en- fant, a Ia condition qu'on le mêne devant le prince. La curiosité de ce dernier est piquée, il ordonne qu'on inlroduise Valentin. Le petit bonhomme se présente avec aplomb, et comme il s'incline poursaluer on entend une altercation dans l'antichambre et les cris d'un enfant qui veut a toute force pénétrer dans le salon. Chacun porte ses regards de ce cóté, C'est mon mioche, messieurs,dit Valentin» qui veut venir me rejoindre. Que voule; -vous, c'est un diablotin qui ne peut pas rester cinq minutes séparé de son papa. Et voila notre jeune ventriloque qui entame a distance une conversation avec cet e nfant ima ginaire. L'illusion fut si compléte que, lorsque Valentin lui ordonna d'entrer, lout le monde s'attendait a l'apparition d'un être vivant. On fut bien surpris lorsque la voix se rapprochant, parut sortir de la poche de Valenlin. Le mystère ne fut dévoilé que lorsque le gra- cieux enfant, qui n'était autre que la poupée de la ventriloque, fut tirée par Valentin d'un petit sac qu'il tenait k la main et exposée aux yeux des assistants stupéfaits. Cette première representation eut un grand retentissement k Bruxelles et dans toute la Belgique; l'attention publique était fixée sur Valentin le succès de l'Homme k la Poupée était assuré. L'arivée de M. Valentin dans une ville s'an- nongait toujours par quelque tour spirituelie- ment joué. Un soir, a Paris, le ventriloque fumaitson cigaredansle jardin du Palais-Royal. Autour dn jet d'eau se pressaient, comme d'habitude, une multitude de bonnes et d'enfants; des sa- peursk toute barbe et de nombreux piouptions exprimaient chaleureusement leurs sentiments aux payses. Une idéé bizarre traverse l'esprit du ventri loque. Le crépuscule arrivait. Fouyon était sous son pardessus. II s'approche du bassin et jette sa poupée a l'eau en lui faisant pousser les cris les plus déchirants. Grand brouhaha parmi les bonnes, qui se meitent, désolées, k la recherche de leurs en- fants. Mais le troupier frangais va a l'eau comme au feu, et vingt pantalons rouges entre- prennent le sauvetage du petit noyé, espérant bien toucher, par cel acte de courage, le coeur d'un tablier blanc. Une autre scène se passé dans une auberge d'un petit village de Hollande. L'aubergiste qui se nommait Jean Bitic, juruit comme un païen et sa femme pleurait. Leur oncle venait de tré- passer, laissant k des étrangers un petit bien qui devait leur revenir. Le brave ventriloque, mis au courant de la situation, s'achemine vers la demeure dn défunl. pénètre sans bruit dans la maison et, a travers une porte mal joinlc, apergoit le lit sur lequel était étendu le mort; les héritiers le veiilaient avec une joie mal dissimulée, en vidant force pots. Tout a coup, un rkle d'agobie semble sortir de la poitrine du mort. L'effroi se peint sur toutes les figures. Ecoulez, articule dislinctement le trépassé, je vous ai tout laissé par testament, c'est vrai mais vous r,e devez pas conserver un bien qui ne vous revient pas de droit. C'est Jean Bitic, l'aubergiste, mon neveu, qui doit recueillir ma succession. Allez voir le notaire et renoncez par devant lui a votre titresinon, malheur a vous 1... Le lendemain, Jean Bitic était en possession l'héritage de son oncle. Une anecdote lyonnaise pour flnir. C'était le soir, sur le pont de la Guillotière; un homme tenait par Ia main un enfant. Veux-lu marcher Non, je veux aller en fiacre... Mais il n'y a pas de fiacre ici; marche done Non, je veux aller en fiacre. Une taloche retentissait; l'enfant criait. Se conde taloche; cris plus violents. Un attroupement se forme; les passanls veulent s'interposer. Laissez-moi tranquille, s'écrie l'homme, ou vous allez bien en voir d'autres. Et comme on cherche k l'empêcher de battre l'enfant qui crie toujours plus fort, il le soulève et le lance dans le Rhóne. On se rue sur le misérable, on va lui faire un mauvais parti. Des agents de police accourent et ont beaucoup de peine a Ie tirer des mains de la populace qui veut le mettre en pièces. lis conduisirent notre homme au corps de garde. Cinq minutes après,un batelier ramenaitFouyou qu'il venait de repècher. La farce était un peu forte, et on conseilla au ventre de Valentin de ne pas s'amuser k gar- gouiller de la sorte, s'il voulait éviter de faire connaissance avec Ia paille humide des cachots, Saint-Réal. ii- ii ï&ésultat lnattendu Mllc Irma Schoekaert, de Wonbrechtagan (Flandre Oriëntale), avait perdu tout espoir, elle avait employé inutilement des remèdes pour rótablir sa santé. C'est par la lecture d'un# bro chure qui attira son attention qu'elle fut amenéa a faiie usage des Pilules Pink qui furent pour elle le retour a la vie. Depuis deux ans, dit-elle, j'étais dans un ótat de faiblesse trés inquiétant. Je ressentlis des douleurs dans tout le corps. D'une paleur effray- ante, maigre a faire peur, je restais piongód dans A l'occasion de la foire, Ie Journal ne parai- tra pas Mercredi 20 Février. M. O. de Lourdes. 24me DATE du ler au 9 Mai 1901. PRIX Suivantle point de départ en lre classe de 142 k 156 fr.en 2e classe de 91 k 101 fr. en 3e classe de 60 a 66 fr. Majoration de 5 tr. pour ceux qui s'inscri- j ront après le 6 avril k midi. Cloture définisive des listes le 15 avril k midi'. En cas d'empêchement sérieux, les fonds versés peuvent êtro retirés, sous réserve d'une indemnités de 2, 3 ou 4 frs (suivant qu'il s'agit de Illm0, Ilda ou lre classe) pour les frais occasionnés. OEUVRE DES MALADES PAUVRES Adresser lesaumónes ainsi que les demandes d'admission de malades uvant le 12 Mars k M. Paul Cartuyvels, rue des Capucuis k St Trond. INSCRIPTIONS. Les inscriptions uu pèlerinage seront recues jusquau 15 avril il midi. Les pèlerins partant de Courtrai soul priés de s'inscrire directement chez M. Oscar VERMEERSCH, notaire kTermonde. Pourrenseignements, prospectus détailiés, etc., s'adresser aux correspondants de la province DE LA PROVINCE. Ypres, M. l'abbé Delameilleure, vicaire de St. Pierre, rue de Lille, 116. LA THERMINE guérit rapidement et soulage toujours Névraigies, migraines, angines, rhu- matismes, sciatiques lumbagos, combat le froidauxpieds.Ge nouveau produit employé sur la peau avec un pinceau donne les resultats les plus remarquables, n'irrite pas, ne laisse aucune trace. Le tube essai 1 fr. 50. L'etui de 3 tubes avec pinceau 2,50 fr. Dansles principals pharmacies. Vente en gros. A. Rozmarynowski. Agent général pour Ia Belgique et i'Elal Indépendantdn Congo. ~Les sucres en paquets de Ia Raffinerie Tirlemontoise sont les meilleurs. En vente chez tous les épiciers. 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Bruneel Louis, 50 jaar. schoenmaker, echtgenoot va: Croigny Eugenie, St-Jacobstraat. Pertry Adóle, 81 jaar, zonder beroep, weduwe van Vienne Alexander, de Stuersstraat. Bortier Maria. 76 jaar, zonder beroep, weduwe van Traeoen Jean, Rijselstraat Decrieuvel Ernes tine, 34 jaar, zonder beroep, ongehuwd, We- ninckstraat Caeytant Sulma, 26 jaar. kant- j werkster, echtgenoote van Berteloot Istdoor, Meenenstraat. VanHuifel Constance, Ti jaar, zonder beroep, ongehuwd, Bollingstraat. Vandermoersch Lucie, 77 jaar, bandelaarater, i weduwe van Myle Louis, Rijselstraat. Des- quies Victorine, 68 jaar, zonder beroep, weduwe van Lelong Augustin, Bollingstraat. Binders beneden de 7 jaar Mannelijk 2 Yrouweljjk t M. VALENTIN Oü L'HOMMË A LA POUPÉE PÊLERINAGE NATIONAL DU MOIS DE MAI, SppPOUVé par ie Cardinal-Arctievêque de Malines, sous j la-présidence d'honneur de Mgr MERCIER et la présidence de M A. ROS MAN. HUWELIJKEN STERFGEVALLEN

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 5