EXTRA1T EXTRAIT Pêche a la ligne Un meeting rouge a Thielt A Wytschaete Jean Remy Baudoux. tion d'une maison a usage de cabaret, située a Ypres a l'angle ouest de la rue Basse, conuue au cadastre sous le n° 376s Section I, d'une contenance de un are 48 centiares, nécessaire pour I'alignement de la rue des Tréfles, décrété d'utilité plublique voir pro céder au règlement de l'indemnité et voir statuer afin de dépens. POUR EXTRALT, (signé) J. BERGHMAN avoué. Par exploit de Arthur Yancappel, huissier a Ypres, en date du 2 Mars 4904, la ville d'Ypres, poursuites et diligences de Messieurs les Bourg- mestre et Echevins de la dite ville, dont les bureaux sont établis en l'hotel de ville a Ypres, pour laquelle est constitué et occupera Maitre Berghman, avoué au tribunal de pre mière instance d'Ypres, domicilie a Ypres rue du Gorbeau, a fait donner assignation Madame Sophie Valcke- naere, veuve Francois Croigny, caba retière k Ypres, k comparaitre le 27 Mars prochain, dès les 40 heures du matin devant le tribunal de première instance d'Ypres pour voir declarer que les formalités prescrites par la loi ont été remplies pour parvenir a l'ex- propriation d'unc maison a usage de Cabaret, située a Ypres rue des Tréfles, connue au cadastre sous le n° 447* Section I, d'une contenance de 30 centiares, nécessaire pour I'alignement de la rue desïrèfles, décrété d'utilité publique voir procéder au règlement de l'indemnité et voir statuer a fin de dépens. POUR EXTRAIT, (signé) J. BERGHMAN avoué. Expropriation pour cause d'utilité publique (art. 2, loi du 17 avril 1835). D'un exploit fait par l'huissier H. L. Gharnel, huissier a Bruxelles, le cinq mars 1900 un, enregistré, il appert Que la ville d'Ypres, poursuites et diligences de son Collége des Bourg- mestre et Echevins dont les bureaux s^nt établis en l'hotel de ville et pour laquelle est constitué et occupera Maitre Justin Berghman avoué, prés le tribunal de 4" instancè d'Ypres, y domicilié rue du Gorbeau n° 4, a fait assigner Monsieur ThéophileCornette, docteur, demeurant ei domicilié a Bruxelles, a comparaitre le vingt- sept mars 4900 un, a dix heures du matin, devant le tribunal civil de 4re instance d'Ypres aux fins de VGir déclarer que les formalités prescrites par la loi ont été observées pour parvenir a lVxpropriation de i°. Une maison située rue des Tréfles a Ypres, connue au cadastre Section I, n* 366, d'une contenance de soixante- six centiares2° Une maison contigue a la précédente, située a Ypres, rue des Tréfles, connue au cadastre Sec tion I, n° 368, d'une contenance de septante-sept centiares3° Une mai son contigue a la précédente, située rue des Tréfles a Ypres, contenant d'après cadastre Section I, n# 369, quatre-vingt-trois centiares, néces saires pour I'alignement de la dite rue, décrété d'utilité publique et voir procéder au règlement de l'indem nité voir enfin statuer a fin de dé pens. POUR EXTRAIT, (signé) J. BERGHMAN avoué. tl y a assez longtemps que nous ne nous sommes occupé de ce sport, cher un grand nombre de nos concitoyens, si ce n'est pour répondre aux billevesées des P. D. de Comities et Jean de ÏYzer du Progrès. G'est que rien, ou pas grand'chose de neut, n'était ft relater sur eet objet. La pêche d'biver, pour nos cótés, qui consiste princi- palement dans la capture de la blanchaille et des brochets, a été sensiblement égale, cette année, aux années précédentes avec cette différence pourtant, que les mois qui ont précédé la nouvel-an, ont été excellents, la gelée n'empêchant pas la pêche alors que, depuis, elle l'a rendue presque complèlement irréalisable. Généralement c'est le contraire qui arrive. Tout calcul fait, cependant, la 8omme des journées, oil l'eau était libre, aura été, h peu de chose prés, la même, que les autres années. Dans quelques jours, la période d'interdic- tion commencera. Depuis la nouvelle loi de 1899, cette période du frai, pendant laquelle la pêche est défendue, commence plus tót qu'autrefois, en Mars au lieu d'Avril. II est vrai aussi, qu'elle finit plus lót le premier Mardi de Juin. Et puis, la nouvelle loi, grêce k un araendement, que notre sympathique représentant, M. Colaert, a fait adopter par la Chambre, contient cette excellente clause, dans l'intérêt des pêcbeurs appartenant la classe ouvrière que les dimanches et jours fériés, ld pêche, k l'aide d'une seule ligne k main, maïs sans le secours de l'épuisette, est permise pendant la dite période d'interdiclion. 11 parait, si nos renseignements sont exacts que dans divers endroits du pays, des gardes-pêcbes spéciaux ont été nommés déjh. On avait parlé, il y a quelques mois, de la nomination d'un ou de plusieurs agents pareils, pour nos cantonnements, également. II est h espérer que cette excellente mesure se réalisera bientöt. Elle serail de nature h éviter les conflits, qui surgissent de temps h autre, dans le monde des pêcheurs h la ligne. Les permis de pêche, pris pour nos eaux, s'élèvent annuellement k une somme res pectable, et dans les motifs du projet de loi, le Ministre avait dit que la somme provenant de ces permis, servirait ft orga niser une surveillance plus active de la pêche. Faire exercer cette police par les pêcbeurs eux-mêmes, serait une belle chose peut- être, mais il faudrait la condition sine qud non, qu'elle füt toujours sincère et digne de confiance; autrement elle serait de na ture ft engendrer les plus graves abus et les plus flagrantes injustices. G'est pourquoi il est d'une absolue nécessité, que des agents actifs et intègres, soient préposés k cette surveillance, et surtout, qu'ils n admettent pas k la légère ni sans preuves tout-h fait süres, les dénonciations, falies par des pêcheurs contre d'autres, pour en faire la base de leurs procès-verbaux des contra ventions qu'ils n'ont pas constatées par eux-mêmes. Nous lisons dans La Patrie Annoncé grand fracas de buccines et de grosse caisse vooruitoise, le meeting du 3 Mars avait réuni de cinquante saixante in- dividus, composés d'une forte tourbe de Me&inois, hommes et femmes, h la mine pa- tibulaire, braillant ft tue-tête les superbes créations de la sociale, plus, exactement, 16 hommes el 4 femmes, constituant le contin gent de Thielt. Au meeting lui même, rien de bien sail lant. Un nommé Mys, le «limonadier» de la Maison du Peuple Thieltoise, vulgo le baas du cabaret De Zonne, présidait la réunion et ouvrit le feu avec les doléances de rigueur, roulanl sur les mille et une difficultés que rencontre le mouvementsocialiste ii Thielt. En suite de quoi, le citoyen De Bunne, un des féroces Meninois, a bien voulu assurer que les grandes entreprises de réforme sont toujours violemment combattues h leurs dé- buts, mais finissent par triompher. L'assistance n'avait pas trop l'air de le gober, et il a fallu que le citoyens Shaw, de Gand, teniótd'opérer une diversionen trai- lant la question deS. U. ce qui l'aroena h pronostiquer bravement au milieu de l'em- ballement plutót imperceptible de la salie, que d'ici quelques années le drapeau rouge flottera h l'tiötel de ville de ThieltExcu- sez du peu Le boniment n'est d'ailleurs pas néuf. Déjh en 1896, le Vooruit, au coxi'ole de la joie pour l'appoint inespéré de 8000 voix que les électeurs libéraux de Bruges avaient assurées h ses candidats trés recommanda- bles, écfivait: Dans quatre ans, le drapeau rouge flottera dans l'arrondissement de Bru ges en sigm de victoire du pauvte p^uple pressuré. Et quatre ans plus tard, aux élections de 1900, les socialistes, qui en 1896 grace h l'appoint libéral, avaient réuni 8143 voix, n'en obtenaient plus que 582, unpeu plus qu'en 1894, oii.l'isolement aidant et les libé raux étant oceupés aitleurs, la liste rouge ne recueiliii que de 490 ft 521 voix. Aujourd'hui, le Vooruit, toujours enthou siaste, histoire de mieux voiler sa rage renchérissant sur les orateurs de Thieit, crie modestementBravo Nos amis Thieltois, avec plus de raison, font de même le fiasco rouge est complet et la cause des énergumè- nes de la sociale est entendue h Tnielt. A notre tour de crier bravo aux vail- lants Thieltois. Nous apprenoris que c'est Jeudi prochain qu'aura lieu ['installation du nouveau curé, le symphatique M. Blancke, ci-devant curé k Zuydschote. Les paroissiens de Wytschaete réservent k leur pasteur une réception digne de lui et de leurs sentiments chrétiens. M. Jean Remy Baudoux d'Obaix Buzet lez Nivelles écrit: M. Vincent, pharmacien, 33, rue de la Limite, Bruxelles. Atteint d'un rhumatisme dans le bras, il m'é- tait impossible de faire aucun mouvement. Je déclare qu'après avoir pris 2 flacons d'Elixir S Vincent, je pouvais remuer mon bras comme d'babitude et je n'ai plus ressenti aucunedouleur dans la suite. Le i"l Fóvrier 1901.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 3