KERKBOEKEN Nécrologie Dixmude. Faits divers EERSTE COMMUNIE stationnait sur la plateforme dela voiture. Le contróleur l'avait déjk invité rentrer k l'intérieur et c'est au moment oü il sortait de nouveau pour respirer l'air, qu'une voiture de 3* classe escalada celle de 2* classe sur laquelle M. Johnston se trouvait k l'arrière. Un autre voyageur, M. Auguste Wyseur, tondeur k Courtrai, fut retiré de sous les décombres avec d'horribles blessures. Diman- che matin, il expirait après avoir recu les secours de la religion. M. Wyseur, né Wevelghera, le 9 Aoüt 1843, était sur le point de se marier. Le nombre des blessés n'est pas connu ex'ictement. Plusieurs, n'ayant repu que de légères contusions, n'ont pas cru devoir donner leurs noms au chef de gare.On évalue approximativement le nombre des blessés k une trentaine. Parmi eux, citons Louis Destrebecq, ouvrier travaillant u Roulers et habitant Basècles, qui est blessé k la lête Félix Hughes,de Bruxelles,blessé k la jambe. Une femme de Courtrai est sérieusement atteinte: c'est M"" Jules Dumortier, née Marie-Louise Baeckelandt, agée de 40 ans, cabaretière et marchande de poisson. M"» Dumortier a recu les derniers sacrements. La soeur de la moribonde,Emma Baeckelandt femme Vansteenkiste, a des blessures aux mains et aux jambes. Le chef garde, Charles Alloo, de Bruges, blessé gravement k la lête, k étó transporté kson domicile par le train suivant; son état est trés grave et trés probablement il ne survivra pas k ses blessures. Le chauffeur est également parmi les blessés. Un contremaitre de la fonderie Wyseur de Courtrai, Félix Bossuyt.qui faisait route avec son infortuné patron, a recu des contusions multiples dans le dos et sur le ventre. II a l'épiderme entamé sur tout le corps. M. Pécrèse, marchand de vin k Bordeaux, a la jambe droite fracturée. Les médecins estiment qu'il faudra probablement lui ampu- ter la jambe. Gustave Verriest, peintre k Hailebeke, a une mkchoire défoncée. Achille Pottié, peintre décorateur, k Courtrai, a des blessures k la téte el aux genoux. Gustave Bakelandt, négociant en bois k Courtrai, a une épaule démise. Dimanche matin, le parquet de Couttrai est descendu en gare de Heule. Les magistrats ont longuement interrogé lecbef de Gare, M. Lambin, et tout le per sonnel de l'administration. Dans l'aptès diner, deux ingénieurs in specteurs, délégués par la compagnie de la Flandre Occidentale, ont, de leur cöté, pro cédé k une enquête. Rien n'a transpiré du résultat de ces différentes enquêtes. Cependant il semble dès maintenant établi que l'accident incombek la Compagnie. L'aiguilleur étant malade, il avail été rem- placé par un employé Entrelemps.une équipe d'ouvriers avait travaillé k la voie de garage un peu avant le passage de l'express et il parait que l'excentrique servant k aiguiller avait été dérangé de sa position. Le déraillement a Heule Voici quelques nouveaux détails sur cette catastrophe La première victimequ'on releva sans vie est, on le sail, un Anglais, M. André John ston, représentant de la filature Taylor, k Belfort (Angleterre). Le corps de M John ston était complètement en bouillie. II fut tr;.nsporté au couvent des Sceurs de la Charilé, sur la place communale. La vic- tirae était agée de 60 ans, mariée et père de quatre enfants. Sa familie habite Carrickler- ge.', prés de Bellast. Deux de ses amis qui se trouvaient avec lui en chemin de fer racontent qu'avant l'accident, M. Johnston, se disant indisposé, stationnait, sur la plate-forme de la voiture. Le contróleur l'avait déjk invité k rentrer k l'intérieur et c'est au moment oü il sortait de nouveau pour respirer l'air, que la voiture de 3° classe escalada celle de 2e classe sur la quelle M. Johnston se trouvait k l'arrière. Quant k M. Auguste Wyseur, fondeur, rue du Canon, k Courtrai, il est mort dimanche matin, k Heule, des suites de ses blessures. Le nombre des blessés n'est pas connu exactement. Parmi eux citons par ordre de gravité Le machiniste, Auguste Claeys, d'Ypres, marié et père de cinq enfants. II porte k la tempe et k l'ceil gauche d'affreuses blessures. Le bras droit est fracturé et la jambe gauche j fortement contusionnée, II estsoigréen face de la gare au café Saint Arnould. Le chauffaur Jean Vermynck, également d'Ypres, est père de quatre enfants. II porte de sérieuses et profondes blessures k la téte et k la jambe gauche. La victime est soignée au Cercle des Voyageurs. Dans ce même restaurant se trouve égale ment une troisième victime, une femme de Courtrai, qui est aussi sérieusement atteinte. C'est Mm* Jules Dumortier, née Marie-Louise Baeckelandt, kgée de 40 ans, cabaretière et marchande de poissons, rue de Bruges, Mme Dumortier sortait de convalescence k la suite d'une opération. La soeur de la moribonde, Emma Baecke landt, kgée de 42 ans, femme Vansteenkiste, a des blessures aux mains et aux jambes. Etle a été transportée k son domicile, rue Basse Ville, k Courtrai. Le chef-garde, Charles Alloo, de Bruges blessé gravement k la téte, a été transporté kson domicile par le train suivant. L'état de Charles Alloo est trés grave trés probablement il ne survivra pas k ses blessures. Un contre-maitre de la fonderie Wyseur, de Courtrai, Félix Bossuyt, qui faisait route avec son infortuné patron a rocu des contu sions multiples dans le dos et sur le ventre. M. Pécrèse, 50 ans, marchand de vins k Bordeauxr k la jambe droite fracturée. II est soigné k ïHótel de la ville de Gand, k Cour trai. Les médecins estiment qu'il faudra probablement lui amputer la jambe. Gustave Verriest 30 ans, peintre k Harle- beke, a les mkchoires défoncées. Achille Pottié, 24 ans, peintre décorateur, rue de la Lys, 5, k Courtrai, blessures k la téte et aux genoux. Gustave Baekelandt, 32 ans, négociant en bois, Au Glaive, Grande Place, 1, kCourtrai, a une écaule démise. Depuis quelque temps, la mort frappe k coups redoublés dans les rangs de l'aristo- cratie brugeoise; hier encore, une des fa milies les plus respectées de notre ville voyait disparaltre une parente bien-aimée, Madame L. de Thibault de Boesinghe née baronne Rotsart de Hertaing, est décédée en sou bótel de la rue Ste-Calhérine, k 1'age de 73 ans, après avoir repu avec une sérénité touchante les secours de notre sainte reli gion. C'était une chrétienne siucère les pau- vres perdent en elle l'aide et le soutien d'une mère compatissante. Madame de Thibault était l'épouse de M. L. de Thibault de Boesinghe, ancien Bourg- mestre de Boesinghe, et mère de M. Ernest de Tnibault, notre estimé conseiller provin cial. Nous présentons k la familie de Thibault de Boesinghe nos plus sincères condoléances. On nous écrit dï Dixmude Ce matin, k 6h.. lefeu s'est déclaré dans l'important établissement de M, Ed. Desmytter, impri- meur lithographe. En moins d'une beure, tout l'aielier d im primerie était détruit On a hu toute la peine du monde pour préserver les maisons voisines. Au moment oü je vous écris, 10 heuies, quelques unessontdéjk atteintes On n'est pas encore maitre du feu. On ignore la cause de l'incendie. II paratt que le feu a commencé dans une chambre piès de l'atelier oü on remisait le papier. Les per- tes seronl considérables; toutes les machines sontdétruitesouendommagéesjtrenteouvriers seront sans travail. C'est un grand malheur pour Dixmude. Les autorités civiles étaient sur place et tout le monde a tait son devoir. Les pom- pes ont fonctionné vers 6 1/2 h. V ill *3 d'Hazebrouok FÊTE DE LA MI-CARÊHE Grand Cortege Historique au profit des pauvres le Lundi 18 Mars lOOl Ordre et Marche du Cortège: I. Volontaires précédés de tambours et clairons. Les Volontaires du district d'Hazebrouck qui ont pris part aux combats d'Houtkerque, de Bambecque, de Rexpoëde et k la victoire d'Hondschoote se réunissent k l'occasiori de la Mi-Carême avant de rejoindre l'armée du Nord (1794). 2 Groupe de Fifres. 3. Sonnerie Fanfare (groupe k cheval). 4 La bannière origine de la Féte. 5. Le Comte de Demy Carême, (tel qu'il était représenté anciennement. 6. Un groupe de Cavaliers. 7. Une compagnie d'Archers (bannière en lête). 8. Le Char du Comte et des Corps et métiers. Les représentants des Corps et métiers, en costume de l'époque, entourant le Comte, assistent k la Fête. 9. Groupe de jeunes Musiciens. 10. La Comtesse Yolande et sa suite. Notice. Yolande, comtesse de Bar, dame de Cassel et autres lieux,vivait au XIVe siècle. Elle jou a un röle important dans l'nistoire de notre région. Yolande avait fait du chk- teau de la Motte-au-Bois sa résidence habi- tuelle. (Archives de Lille, Inventaire). II. Paysans et Paysannes. 12 Le Char de 1'AgricuIture. 13. Piqueurs sonnant du cor de chasse. 14 Le Char de St Hubert. 15. Un groupe de Seigueurs richement costumés. 16. Jeunes gargons portant les embièmes de la Charité. 17. Le Char de la Charité. 18. Une compagnie de Piquiers. 19. Groupe de Musiciens en costume de l'époque. 20. Les Echevinages du Hoop k Haze- brouck (Char). Notice: Une réunion générale des échevi- nages connus sous le nom flamarid de HOOP se tenait annuellement k Hazebrouck. Les échevinages des Vierschaeres de Cassel,Steenvoorde, Hazebrouck, Renescure, Staple, Broxeele.Zégers Cappel.Morbecque, Merville et Bailieul y prenaient part. (Voir inventaire sommaire des archives communales antérieures a 1790, introduction par M. Jules Finot, page XIX). On prétend que vers 1590 les échevinages de ces différentes vieschaires tinrent le HOOP ie jour de la fêie du Comte de Deaiy-Carême. Le groupe du cortège de 1901 ri ppelle cette réunion mé uorable, plus de trois fois séculaire. Lesécbevinagesdu HOOP o'HAZEBROUCK étaient piécédés de musiciens veuant comme de coutume pour égayer la fête. On trouve tnentiouné aux anciens comptes de la ville d'H' zebrouek. CC. II1585 k 1596: Payé k Pierre Jean Neve pour locations de ses chevaux avec lesquels Henri Inglaert k fait un voyage k Poperinghe pour chercher des musiciens pour jouer dansla fête d'Haze- bouck comme de coutume XXXII sols. 21. Les Acmes dela Ville. Notice Li juridiction de la Vierschaere d'Hazebrouck, supprimée en 1774, fut réta- blie en 1776. Depuis cette époque le Magistral d'Haze brouck assiste k la fête du Comte de Demy- Carême précédé de ses armes d'argent k un lion de sable, lampassé de gueules, tenant k ses deux pattes de devant un écusson d'or chargé d'un lièvre (Haze) courant en bande au naturel. A partir de cette date (1776) l'écusson particulier du Magistrat devient celui de la ville d'Hazebrouck. 22. Une compagnie d'Arbalétriers. 23. Seigneur et Chevaliers. 24. Le Char de la Ville d'Hazebrouck, distribuant ses largesses au peuple. La distribution de noix rappelle une an- cienne coutume. Notice(Archivesl573-1574,1690 1696). Payé k Jean Bavinchove pour les noix qu'on fait jeter k l'avant de la ville pour y congré- ger et attirer le monde. (Inventaire sommaire p. 15) 25. Valets de Ville k cheval. Le Cortège se metlra en marche midi. GRANDE FOIRE Les jeux et spectacles seront exempts de droits de place pendant le temps nécessaire au montage et démontage de leurs baraque- ments. Trains supplémentaires, le soir, dans toults les directions. UNE MERVEILLE. Pourquoi vouloir lousser quand je garantis publiquement, que le Sirop Depraiere au goudron décoloré et au baume de Tolu, guérit le rhurne le plus opiuiktre en 2 jours. C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable. Le Sirop Depratere émerveille tous ceux qui en foni usage. Prix 2 fr. la bouteille. Le traitement revient k 0.10 par jour. 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HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2