BS Hollande Conflit entre Russeset Anglais M. le Baron Surmont de Volsberghe a l'Exposition de Paris Chronique judiciaire Actes officiels H. L P P E N S Cie ÜÉDMLLë D'ÜR EXPOSITION PARIS 1889 II délivre éventuellement aux membres effec- tifs, au momenl de leur admission, des cartes ou livrets sur lesquels il constate le paiement des cotisations. 11 opère le placement ou le relrait des fonds sur un ordre signé du président et du secrétaire, indiquant la somme dont le place ment, le déplacement ou le retrait doit être réalisé, en observant les prescriptions de l'article 29. B. Le trésorier-adjoint vient en aide au trésorier et le remplace en cas d'absence. Art. 47. Les coromissaires-administra- teurs sont chargés de surveiller les opéra- tions du scrutin. Ils veillent au maintien de l'ordre dans les séances. Art. 48. Le conseil d'administration est éventuellement secondé dans la perception des cotisations par un ou plusieurs mes- sagers de la sociélé, qui se rendent au do micile des sociétaires, et notamment des membres malades ou infirmes. (A suivre) Le service militaire La reine Wilhelmine a acceptó la démis sion du ministre de la guerre, général Eland, ft la suite du vote de la deuxième Chambre des Etats généraux sur la loi militaire. Le ministre deraandait douze mois de ser vice militaire pour 1'infanterie et dix huit mois pour la cavalerie la Chambre a voté huit mois et demi pour 1'infanterie et a main- tenu dix-huit mois pour la cavalerie. dans leur plein développement. L'un des j premiers soucis du nouveau ministre fut de se rendre compte par lui-même de la valeur des critiques que nos exposartts élevaient contre le commissariat beige, installé avenue de la Bourdonnais. M. le baron Surmont de Volsberghe se rendit done, sans cérémonie, au siège du commissariat. II y fut regu trés peu cérémo nieusemenl et vil aussitót qu'il pouvait con- server un précieux incognito. 11 résolut d'en user pour pousser ft fond une enquête per- ij sonnelle. II se dit commerpant d'Ypres, ij participant k l'Exposition, et fournit des explications pour connaitre du sort d'un im portant envoi fait récemment de cette ville pour la section beige. Les employés, sans se déranger, dirent qu'ils ne savaient pas ce qu'on leur voulait. Mais il me semble pourtant, Messieurs, que si vous êtes ici, e'est pour renseigner les exposants de mon pays. Oh Ik, lk Monsieur, si nous devions écouter toutes les doléances de vos cornpa- triotes, nous n'en sortirions pas nous n'eu finirions jamais Et les employés s'esclaffèrent sur cette répartie. Alors, trés poliment maisaussi Irès froide- meiit, M le baron Surmont prit dans son porte cartes le bristol portant ses nom, litres et qualités, et il le remit ft ses interlocuteurs, qui, cela se congoit, voulurent se confondre en excuses. C'est bien, c'est bien fit le ministre. Je suis édifié. Je ne m'étonne plus des plain- tes de nos exposants. Un conflit est survenu entre Russes et Anglais au sujet de la prise de possession par les premiers dune concession k Tien- Tsin qu'ils ont récemment arrachée au gou vernement chinois. Les terrains constituant la concession en question appartiennent k la sociélé du chemin de fer nord-chinois et les Anglais ajoutent qu'aucune concession particulière obtenue depuis le commence ment des bostililés ne peut être reconnue valable. Une dépêche nous annongait samedi qu'une compagnie anglaise étaitsur les lieux, baïonnette au canon, et une autre dépêche d'hier disait que les Russes, de leur cóté, après avoir pris possession de la par tie de la voie ferrée qui fait l'objet du conflit, y avaient placé des sentinelles en armes pour en défendre l'accès. Russes et Anglais sont done en face, armés et se menagant. On imagine combien facilement un conflit grave pourrait naitre de cette situation. Après que les Anglais, ayant agi, semble-l-il, sans instruction de leur gouvernement, ont pris cette attitude belliqueuse, il leur est bien difficile de reculer. Nous le répétons, il faudra s'estimer heu reux si Taction commune des puissances en Chine ne se termine pas finalement par une mêlée générale. Les décorations décernées k Toccasion de l'exposition de Paris ont réveillé de nom- breux souvenirs et d'amusantes anecdotes. Le correspondant bruxellois du Courrier de l'Escaut narre l'anecdote suivante qui est encore inédite. On se souvient que M. Surmont de Vols berghe fut appelé au ministère du travail peu de temps avant Touverture de ia foire parisienne et alors que les travaux étaient Les Etapes des Diabétiques Iln'estguère de maladies oü la multiplicité des traitements employés soit aussi grande que dans le diabète et le chiffre considérable des médications en cours indique bien leur in- suflisance. Aux manifestations les plus diverses de cette affection on oppose les remèdes les plus variés, cela souvent en pure perte, de sorle qu'on peut afflrmer, non sans surprise, qu'il y a peu de maladies qui soient aussi communes, dont les symplömes soient si connns, et qui, d'une facon générale, soient moins bien soignées. Jusqu'k présent, d'après les méthodes an ciennes, il semble en effet que le médecin ne soit outillé qu'en vue de combattre les symptó- mes et d'empêcher les aggravations; mais, dans Tétat actuel de la science, est-ce bien tout ce qu'il peut faire, et n'est-il pas assez sérieuse- ment armé pour négliger ces symptómes et s'attaquer résolument k la cause? Aujourd'hui, si, indiscutablement Le traitement classique du diabète se divise en deux parties traitement hygiénique et trai tement pharmaceutique. Le premier est de beaucoup plus important tous les praticiens sont d'accord la-dessus. Par le premier ils es- saient de s'opposer kla formation du sucre et d'en activer la destruction. Comment s'y prennent-ils Tout d'abord et cela semble logique, quoi- 1 que démontré faux depuis ils suppriment le sucre de l'alimentation, le remplagant par la glycérine ou la saccharine. Le régime qu'ils imposent est sévère pas de champagne, de cidre, de bière, de fruits pas de féculents surlout, qui se transforment en sucre dans l'é- conomie il n'est pas jusqu'k l'humble navet qui ne soit pour eux sujet a proscription. S'ils ne voient pas le malade trop gravement atteint, ils Tautorisent k prendre du vin de Bordeaux ou de Bourgogne, du café, du thé,du lait même, mais toujours en petite quantilé. Puis ils conseillent de bien manger en masti- quant soigneusementils autorisent a boire, a boire souvent même, mais peu k la fois.ajoulant que l'eau pure est la meilleure des boissons si l'ona la precaution de la filtrer et de la rafrai- chir; au besoin ils (olèrent qu'on Talcoolise légèrement. Un exercice modéré, disent-ils encore, en évi- tant la faligue pas de soucis, de chagrins, de surmenage, une vie calrne et reposée Evitez le froid humide, prenez deux bains par semai- i ne, et chaque matin faites-vous faire des fric- tions sèches ou a l'eau de Cologne. Enfin, soi- gnez votre bouche, maintenez-la dans use anti- sepsie parfaite et gardez le ventre libre. Telle est,en résumé,l'hygiène des diabétiques, ainsi que la conseillent la plupart de nos prati ciens. Voyons-en les résultats. Au début, elle semble suffire a enrayer la maladie,si bien que Ton ne tarde pas a escomp- ter la guérison mais k ce régime, dont le pre mier effet est de provoquer la lassitude et 1 dégout, le patient s'affaiblitil maigrit, et en perdant de son poids, il perd de son énergie, tant et si bien que le médecin se voit obligé de renoncer a ce système de privations pour re- courir aux médicaments. C'est alors que le malade est envoyéa Vicby puis, l'eau alcaline ne suffisant plus, et pouvant même, a Ia longue, devenir un danger, ledia- bétique, de plus en plus affaibli, est expédié k Royat, a la Bourboule, pour y tenter une nou velle cure. Les forces diminuant encore, le carbonate de lithine et la liqueur de Fowler, qui est on le sait k base d'arsenic, viennenta la rescousse; k la rescousse égalementla kola, la strichnine, en un mot tous les réparateurs et tous les exci tants. Contre la soif intense, contre la faim jamais assouvie.on a recours auxpréparations d'opium associé k la belladone et, pour diminuer la quantité d'urée, on essaye de la valériane. Le médecin combat toutes les pertes de l'économie, la transpiration, les diarrhées, secours les pou- mons, menacés de tuberculose, le cerveau, me- nacés de coma, et, quand il a fait tout cela, il rentre sous sa tente, désarmé contre Tenvahis- seur dont les progrès se font de mois en mois plus considérables, et bientót de jour en jour plus meurtriers. Or, il faut bien Ie dire, et aussi le répéter, a la fin classique du diabétique d'autrefois, il est un dénouement plus heureux. Si étrauge, en elfet, que cela puisse paraitre, en matière de diabète, il est possible d'obtenir aujourd'hui une guérison radicale, absoiue. Et c'est k un pharmacien de Sarlat (Dordogne), M. Martin, que revient Thonneur de cette découverte. M. Martin, formulant une méthode nouvelle, supérieure dans la théorie et dans la pratique k toutes les anciennes méthodes, et qui repose sur ce fait chimiquement éfabli que le sucre est indispensable a notre existence, s'attaque résolument k la cause, non aux effets. II partit dece principe que vouloir supprimer le sucre des aliments ou empêcher sa formation, c'était empêcher Ia production des corps simples: carbone, oxygène, hydrogène, nécessaire k l'é- quilibre vital, et que le résultat de ce traite ment, s'il réussissait, serait de supprimer une maladie pour en amener une autre. Introduire dans les organismes défectueux l'élément qui leur manque pour produire la décomposition normale du sucre, trouver le corps sasceplible de brüler le sucre, et la question du diabète étaitrésolue. Depuis deux ans que M. Martin expérimente, sous Ie nom de mixture antidia- béti jue Martin, sa nouvelle méthode, il est par venu a guérir une quantité innombrable de diabétiques. Aujourd'hui, que ses preuves sont faites, médecins et malades s'adressent k lui. Et cela se concoit; son traitement ne combat pas tel symptóme piutót que tel autreil s'atta que au contraire au mal lui-même et le détruit dans son essence. Supprimant la cause, il sup- prime tous les effets. Au lieu, comme les autres savants, de chercher a oxyder directement le sucre dans l'économie, il administre un médi- cament susceptible de réduire le sucre dansdes conditions telles que Toxydation se fasse d'elle- même. Eu d'autres termes, il ne brüle pas, comme on-dit, le sucre Taide d'une substance plus ou moins nuisible; il provoque son assimilation et c'est lk ce qu'il importait de trouver. Avec celte méthode si rationnelle, si simple, il n'y a plus lieu d'imposer un régime plus ou moins barbare, de parer k tel ou tel symplóme mena- cant. Le malade peul et doit même k sa volonté, manger du gras ou du maigre, des féculents ou nonen un mot, se nourir selon son goüt et son appétitle sucre, si indis pensable k Torganisme se transforme de lui- même sous Tinfluence de la mixture, rend k l'économie les services qu'elle attend de lui, et disparaif. L'ennemie, je le répète, est frappé au coeur la g térison est assurée, DocteurLARYS. P.-S. Pour Ia commodité des personnes habitant cette region, M. Martin a créé des dé- póts spéciaux, a Lille, chez M. Leclercq, phar macien, 16, Grands-Place k Roubaix, chez M. Deblock, pharmacien, 178, rue de TEpeule, qui se tiendront k la disposition de tous ceux que cette question intéresse. Samedi matin, le tribunal correctionnel de Bruges a condamné une raénagère k une amende de 406 francs pour avoir admini- stré k son enfant une trop forte dose de soporifique et un pharmacien a écopé du double de cette amende, pour avoir vendu une trop forte quantité de ce remède... hypnotique. Par arrêté royal, en date du 6 mars, M. J. Montens, juge au tribunal de première instance k Ypres, est nommé président de la commission administrative de 1'lnstitution royale de Messines, en remplacement de M. le baron Surmoi t de Volsberghe, qui est mairitenu dans ses fonctions de membre de la dite commission. Voulez vous des sucres de toute première qualité? 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2