Avis MATCH 0RIGINALES A propos de plantation Le rejet du rapport budget de Ia Guerre en section centrale Actes officiels candidature aux socialistestnais il est douteux que les rouges acceptent cette solu tion qui n'en est pas uoe, étant donné la majoi ité catholique. D'autres disent que, aux éleciions coramu- nales de 1903, les libéraux prome traient aux socialistes le partage des candidatures mais, encore une fois, la majorité catbolique ne laisse, ni aux uns ni aux autres, l'espoir de les voir triompber. Enfin, les libéraux renonceraient k pré senter des candidats pour la province et appuieraient une liste socialiste. Encore une solution qui ne saurait donner ni chance de succès, ni satisfaction k l'élément socialiste. Hatons-nous d'ajouter que depuis une huitaine de mois nous avons fondé ici une coopérative qui est trés florissante et compte beaucoup de membres. La prospérité de cette coopérative, le nom- bre des lecteurs du Vooruit qui s'accroit de semaine en semaine, nous ont persuadés que le moment est venu de fonder un nouveau Werkersbond. C'est dansce but que nous nous adressons aujourd'bui k tous nos partisans, vieux et jeunes. Vous, vétérans, qui avez un si méritoire passé, vous répondrez k notre appel, vous écarterez les rancunes personnelles et votre exemple encouragera les jeunes. Les jeunes compagnons se rangeront k nos cötés et se montreront dignes d'être incorporés dans la noble armée socialiste. Le parti socialiste Yprois dormait, depuis quelque temps, l'ombre du drapeau de l'association libérale, qui, pour les besoins de l'élection législative du 27 Mai, paraissait représenter toutes les opinions anticléricales. II est de fait que M. Nolf a été le candidat et l'élu de la coalition libérale socialiste. Dans un accès de sincérité, le Weekblad l'appelait même le député socialiste de 1'arron- dissement d'Ypres. Mais, depuis l'élection, M. Nolf semble n'être plus que l'élu du radico-libéralisme et il a senti le besoin de faire expliquer par le Weekblad lui-même que la rédaction de ce journal c'était la rédaction qui l'avait qualifié de socialiste s'était trompée Quoi qu'il en soit, s'il faut en croire Voor uit, le socialisme Yprois se ressaisit. Le club trés actifde propagande, qui comptait au minimum une centaine de membres, s'est reconstitué il a fondé une coopérative et sa propagande fait accroitre, de semaine en semaine, le nombre des lecteurs de la feuille rouge. Nous voilk done avertis mais avertis sont aussi nos libéraux et radicaux. Nous combattrons les socialistes comme nous avons combaitu nos autres adver- saires, avec la même énergie et, espérons le, avec le même succès. Les libéraux et radicaux auront k compter, k l'avenir, avec le club qui, aux élections législattves, fit donner la liste socialiste prés de 5000 voix, en 1896. Nous reconnaissons volontiers que Vooruit se trompe sur le chifire des voix attribuées aux candidats socialistes en 1896 Un graud nombre de libéraux commirent l'in- croyable gauctieiie de voter pour les citoyens Vinck et consorts. Mais, il n'en est pas moins vrai que les deux tiers au moins de ces voix seraient allés aux soGialistes, eri 1900, si ceux ci avaient lulté avec des can didats de leur bord. j Le feront-ils k l'avenir Se sépareront ils des radicaux C'est leur affaire mais le fait même qu'ils se reconstituent, en rappelant Japplaudis des deux mains k la bonne e nombre de voix obtenues en 1896, sem- nouvelle annoncée, samedi, au conseil com- >le indiquer une velléité de recommencer a lutte, seuls et k leur profit. lis n'ont aucune chance d'aboutir de sitót t remporter le troisième siège, que la R. P., vee un nombre de voix médiocre, a donné uxlibéraux; et nous conserverons, en toute ypotbèse, nos deux sièges fondés sur une aajorité énorme. Mais il est incontestable que, depuis 896, la propagande socialiste a fait des scrues dans le parli libéral. Si, auxélec- ons de 1902, trois lisles se trouvaient en j résence, nous ne saurions pronostiquer ai, des libéraux ou des socialistes, reeueil- raient le plus de voix, Si, ce que dit ooruit de la prospérité de la nouvelle lopérative est vrai, il est possible que vantage soit du cöté des socialistes. Qui Vooruit parle depersécutions et d'ouvriers exploités el malheureux. II né dit pas quels sont les persécuteurs et les exploiteurs. Ce ne sont sans doute pas les catnoliques qui sont visés. Si c'était nous, il est probable que ces ouvriers se joindraient aux libéraux et radicaux peur faire redresser leurs pré- tendus griefs ou tout au moins pour récla- mer contre les abus dont il s'agit. Puisque les socialistes constituent un nouveau Wer kersbond c'est done qu'ils ss plaignent autant et plus des libéraux que des catho- liques. Les ouvriers Yprois sont du reste en général satisfaits de la fagon d'agir des catho- liques k leur égard. L'administratiou communale, entre autres, prend toutes les mesures nécessaires pour améliorer leur situation morale et matérielle minimum de salaire, assurance contre les accidents de travail dans les entreprises publiques, inter vention de la ville dans les pensions ouvrières etc. etc. En présence de la nouvelle proptgande socialiste, nous engageons nos amis k éten- dre davantage encore, si possible, leurs moyens d action. C'est par les ceuvres socia les surtout que nous devons at river i conquérir les masses opposons nos forces k celles de nos adversaires. Nous avons 1 avant-ige du nombreayons aussi le courage du travail et de la persévérance. Uuissons nousde plus en plus contre l'ennemi commun; et une victoire compléte couronnera nos efforts. sous le La Patrio de Bruges écri titre A LIRE Un vrai esthète, qui nous honore parfois de ses communications au sujet de ce qui convient k i'embellissement de notre ville, nous écrit Bruges, 25 mars 1901. Monsieur le directeur, sra verra |0q parie d'une nouvelle coalition libéralo- W-socialiste. Afin de conserver leur ge, les libéraux doaneraieat une seconde rounal par notre honorable bourgmcslre. Les arbres sont, certainemen;, pour les villes et pour Bruges, en particulier, d'un grand embellisseraent. J'espère même que l'on va precéder dans l'ancienne ville k d'autres plantations et replantations que celles citées. Pour ia ville neuve k créer, il est k sou- hailer qu'on plantera k profusion, s'inspi- rant en cela de ce que l'on fait, pour les villes neuves, en Allemagne. Je suis convaincu que ceux mêmes qui ont 1 kme revêche k 1 esthétique, approuveronl inon idéé, au point de vue de l'hygiène. Ja crois utile, dès k présent, de former le voeu, que si Ion a l'intention de faire des plantations, k Gruuthuuse, i'on n'augmente pas le nombre des jardinets sans caractère; I mais que i'on s'inspirera de ce que l'on a fait k Gand, aux ruines de St. Bavon. Avunt de quitter ce terrain, permettez-moi de vous dire qu'il me semble que si l'on a pu prétendre, dans un certain sens, qua la science avail fait faillite, on peut, ceriaine- ment, assurer que l'architecture moderne a fait banqueroute. L'architecture moderne qu'a-t-elle produit! C'est bieu triste en général Pour les styles anciens, on ne cougoil plus en Roman, Gothique, Renaissance, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI. On peut certainement faire da boni es copies, de bonnes adaptations. Mais créer, dans ces styles, de toutes j pièces, k mon humble avis, on ne le peut. Done pour la ville k créer, le röle da l'archi- tecte devrait se réduire k ressuseiter d'an- ciennes constructions (même rnodestes) et k faire de bons devis. Les documents que l'on possède k l'liêtel de ville, aux archives, aux muséas seront trés utiles. Nous paitageons, en tous poinis, les idéés de M. le Bourgmestre de Bruges et du correspondant de la Patrie. II faut planter dans l'intérêt de l'nygiène et su; tout pour donner plus de caractère aux monuments. Mais il est absolu contraire k l'esthétique d'entourer ces monuments de jardinets comme ceux qui se trouvent autour de notre cathédraie Sl Martin. Lk oü l'on peut planter un arbre, plantez en un. de fapon toutefois k ne pas compromettre l'aspect des monumenis. L'administration communale a fait placer quelques accacias entre S' Martin et le palais de Justice. Us produiront, en peu d'années, le meilleur effet; mais nous croyons que quelques arbres de plus haute essence n'auraient pas nué davantage au superbe monument qu'est l'Eglise S' Martin. Les petits squares, qui demandent un entretien très-dispendieux, sont en général goutés par le public, mais les artistes, les vrais connaisseurs, les coudamnent quand ils entourent des édifices d'un caractère monumental. La section centrale avait décidé de remettre après ia lecture du rapport de M. Henry Delvaux son vote sur le budget de la guerre. Jeudi, a 1 heure, la section s'est réunie. M. Henry Delvaux a donné lecture de son rapport, oü ii exposait ('organisation militaire de notre pays depuis 1830. II rappelait de nom- breux arrêtés et déclarations des divers chefs de ce département, au sujet des effectifs, des dépenses militaires, des devoirs internationaux de la Belgique, etc. M. Woeste déelara que ce rapport était ten- dancieux et fait pour inspirer cette conclusion que depuis 1830 tous les ministres de la guerre, k quelque opinion politique qu'ilsappartinssent, avaient suivi une politique inspirée par les mêmes vues générales. Selon lui ce rapport aboutissait ainsi a une apologie de Ia politique militariste. Tel ne devait pas être, dit-il, le caractère du rapport de la section a un moment surtout oü, par suite des propositions présentées k la Chambre et de la réunion de la commission mixte, toute la question militaire se trouvatt mise en cause devant le Parlement. Au surplus, ajouta M. Woeste, un rapport de section centrale ne doit être qu'une sorte de commentaire des chiffres du budget, fait au point de vue de la section. Le rapport de M. Delvaux contient done beau coup de choses inutiles. M. Delvaux recounut qu'en eftet le rapport devait être un commentaire du budget de la guerre mais, quant k la fagon de comprendre et de faire ce commentaire, dit-il, le rapporteur en demeure juge. Si, au surplus, dit-il, la Gommission n'ap- prouve pas la fagon dont j'ai rempli la mission qu'elle m'a contiée, je cesserai d'être son rap porteur. D'oü cette réplique de M. Woeste Fort bien, monsieur, on ne peut vous faire d'observations je m'en absliendrai done. Mais aussi je m'abstiendrai au vote... M. Delvaux acheva de lire son rapport. Le vote donna le résullat suivant 3 oui (MM. H. Delvaux, Francotte et Schol- laert, catholiques.) 3 non (MM. Rosseeuw et Coremans, catho liques M. Lorand, libéral.) I abstention (M. Woeste). Le rapport de M. Delvaux était done rejeté ce vote a comme conséquence le rejet du bud get lui-même. M. Delvaux a immédiatement démissionné de ses fonctions de rapporteur. En présence de la démission de M. Delvaux, M. Schollaert, président de la section, a décla- ré que jamais pareiile situation ne s'est présen- tée depuis 1830, et qu'il devait en référer au gouvernement avant de convoquer a nouveau la section centrale. Cette nouvelle convocation aura lieu après les vacances de Paques. L'on se trouVe done en face d'un budget rejeté et... d'un rapport absent. II est probable qu'un nouveau rapporteur sera nommé en remplacement de M. H. Del vaux, et que le budget autrement rapporlé sera adopté. Par arrêté royal du 23 mars, MM. E. Van- decasteele et H. Ferrant sont «ommés sous- lieutenants au corps de sapeurs-pompiers armés de Wervicq, en remplacement de MM. J. Galant, appelé k d'autres fonctions et J. Demazière, dont la démission a été 8cceptée. Par suite du changement de resi dence de MM.Poot-Philippe etTherry, l'agence de Ia Caisse Hypothécaire An- versoise, pour Ypres, est transferee de la rue de la Prison n° 6, a la rue de Lille n° 45 chez Mr L. De Saegher, re- ceveur particulier, a qui l'on est prié de s'adresser pour 1° les versementsou retraits d'argent de la Caisse d'Epargne. 2° l'achat ou le remboursement aux échéances, des obligations, ainsi que le paiement des coupons. 5* les emprunts hypothécaires. DIMANCHE 31 MARS k 2 1/2 b. k l'Esplanade Entre Sporting-club Courtraisien I. (rouge et blanc) et Football club Yprois I. (vert et rouge). Librairie CALLEWAERT rue au Beurret 36, Ypres, Vient de paraitre vol. grand in 8° de 250 pages, par Ch. Legrand Prix 2 fr. 50. ORIG1NALES. Sous ce titre, qui tient toutes ses promesses, l'auteur a réuni trois petits romans, dont les deux premiers ont eu Ie plus vif succès dans la Revue Générale. Ge sont des récits de belle et bonne humeur et de la plus parfaite convenance, qui peu- vent et qui doivent être mis entre toutes mains. On sourira de l'ingénieuse adresse avec laquelle la nièce de tante Gertrude finit par forcer sa tante k se marier, pour être mariée elle-mêmo. Les incroyables péripéties du manage des sept demoiselles Tonnelet seront suivtes avec un plaisir croissant et une joie bien naturelle. Oa se plaira également aux incidents qui cooduisent Suzanne k coiffer le bonnet de Ste Citbérine, et k ceux qui font qu'elle n arbore cette coiffure que pour la voir enle- nrr- r-iftrtrnjuo(agiB—

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2