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LE PRÉCIEOX SAÜG A BRUGES
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Au meeting de la ligue
des cabaretiers
La lèpre des Courents
Le ler Mai a la Chambre
Dévastalion Yproise
Le cortège historique du
St-Sang a Bruges
Les beiges a Lourdes
Nécrologie
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ifs
•se»
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W
«se»
w
parts da cóté du collégeune équipe
d'ouvriers de la ville comblant d'uo cóté,
creusant de l'autre. A voir la belle ardeur
dont ils étaient anitnés, il était visible que
le travail était urgent, mais plus encore
que l'ceil paterne du surveillant les couvait.
Le moment n'étant guère propice aux
interviews, nous cherchkmes trouver
d'abord par quelle décision du conseil ce
travail s'exécutait, ensuite quelle utilité il
pouvait bien présenter. N'ayant pas trouvé
la solution de ce double problème, nous
rebrousskmes chemin mais, en nous re-
tournant, nous fümes frappés de l'eflet
déplorable produit par ce travail.
Ghacun connalt cetta belle montée des
remparts du cóté du collége épiscopal. Vu
de la rue du Corbeau.ce long cbemin mon-
tant en pente douce sur le tallus gazonné
en se perdant dans un fouillis de verdure,
oftrait ub coup d'ceil vraiment pittoresque.
II y a environ deux ans,on trouva que ce
talus assez large génait la circulation. On
en découpa une tranche comme dans un fro-
mage, un mur bien propre fut construit
pour éviter les éboulements et un trottoir
tiré en droite ligne ache va de donner tous
leurs apaisements aux bourgeois soucieux
de propreté et d'alignement.
Maiscela nesuffisait point, paralt il. Ge
que le nouveau mur avait de trop lail était
cependant en partie corrigé par le chemin
qui le longeaiten montant C'est cette partie
de chemin qui est ac'.uellement détournée
pour passer k travers le massif d'arbres;
de sorte que le mur se développe actuelle-
ment dans toute sa monotonie et que la vue,
autrefois si belle, de cette montée, est to-
talement perdue. Si, comme d'aucuns le
prétendent, ce mur constituait un danger
pour les enfants ou les ivrognes, un simple
garde fou pouvait parer k eet inconvéniont.
Point n'était besoin de gkter un des plus
be. ux coins des remparts.Ge que nous eus-
sions prétéré voir léaliser, c'est l'expro-
priation et la démolition de 1'ancien corps
de garde enclavé dans cette partie des
remparts.
Une vraie conspiration semble ourdie
contre la plupart des beaux sites. Afin de
pouvoir dorénavant dénoncer tout ce qui
peut leur porter atteinte.nous envoyons dés
ce jour notre adhésion la société établie
k Bruxelles pour la protection des sites et
monuments. Nous engageons tous nos amis
épris du beau k suivre l'exemple du
Flaneur.
Nous répondons aujourd'hui k la première
question que s'est posée le flkneurpar
quelle décision du conseil ce travail
s'exécutait.
Ls crédit a été voté par le conseil commu
nal lors du voté du Budget pour 1901. C'est
comme conséquence de ce vote que le Collége
échevinal, pouvoir exécutif, fait faire le tra
vail sous sa responsabililé.
A ia seconde question quelle utilité ce
travail pouvait Hen préservernous répon-
drons lorsquo tout le monde aura pu appré-
cier 1'i/uvrage.
Mdis nous prédisons k M. le Flaneur, qui
estquelques fois mieux inspiié, qu'il restera
seul de son avis.
Qj'on aille voir dés maintenant
Le Progrès donne un compte-rendu k peu
prés exact du meeting tenu it Ypres.
11 aurait du reproduire la protestation que
M. Colaert a lancé contre les paroles de M.
Bontinck qui prétendait que M. Woeste avait
qualifié les cabaretiers de l'écume de la
société het schuim der maatschappij.
Jamais M. Woeste n'a tenu ce propos, ni
un propos analogue. Nous sommes aulorisés
k répéter le démenti que M. Colaert a donné
ïi la déclaration de M. Bontinck.
Le Progrès prétend que M. Colaert a pro
duit moins bon eflfel que M. Nolf, a cause de
ses déclarations heaucoup moins netles
Le Progrès constate cependant que noire
député a été applaudi. Mais M. Colaert a fait
des réserves qui s'imposaient k sa qualité de
législateur, et il a déclaré franchement qu'il
voterait toutes les mesures qui entraveraient
l'alcoolisme et l'augmentation du nombre des
cabarets. 11 a proclamé aussi qu'il ne ferait
pas de promesses pour flatter ses auditeurs,
qu'il était en effet trop facile de se faire ap-
plaudir eri déclarant par exemple qu'on ne
paiera plus aucun impót k l'avenir. Malgré
cela, le Progrès le constate, M. Colaert a été
applaudi. Saus doute il n'a pas eu l'approba-
tion de ceux qui, comme un individu qui est
restée inconnue, a crié: Vive l'alcool
Le Progrès écrit
II y a environ sept mois est venu s'établir en
nolre ville, rue de la Bouche, dans la maison
occupée jadis par M. le docteur Van Raes, un
ordre religieux, d'apparences modestes, qui
metsursaporte: Notre-Dame des Missions.
Attendons-nousbientötk voir s'étendre cette
tache d'huile.
Et nous aurons, petit petit, sans nous en
douter, un grand couventen plus.
Le besoin s'en faisait réellement sentirü!
Ypres, ville des couventsC'est parfait
Espérons que la prédiction du Progrès se
réalisera un grand couvent en plus.
Ei i.éjk la maison qui met sur sa porte
Notre-Dame des Missions, fait d'immenses
progrès. Tant mieux pour l'ceuvre des Mis
sions, c'est k-dire, de la civilisation.
Le Progrès et le Weekblad disent que M.
Nolf a voté la proposition de M. Vander velde
relative au 1' Mai.
C'est vrai, et nous l'avons déjk dit. Mais
ce qui n'est pas vrai, c'est que M. Colaert
était absent. Noire honorable représentant
était présent et a voté contre la proposition
Vaudervelde.Seulement les Annales ont omis
de mentionner son vote.
Des malappris ont cru plaisaot de s tlir la
statue de M. Alphonse Van den Peereboom,
era largantsur le monument, dans la nuit de
iundi k mardi, une bouieille d'encre qui a
fait une tache immense.
Espérons que les auteurs de eet acte de
vandal,sme qui, heureusement, n'a pas dé
gradé le monument, seront connus et sévè-
rement punis. Ce sera le meilleur moyen
d erapêeher k l'avenir des polisonneries qui
sont indignes de gens eivilisés.
Le 75 le aniiiversaire de la céièbre proces
sion du Saint Sang a éié eélébravec un éclat
tout particulier, k l'occasion de la visite de
LL. AA. RR. le Comte et la Comtesse de
Flandre on a iéédité une nouvelle soriie du
fameux cortège jubilaire de l'année passée.
Dés 3 heures du matin, une foule iuuom-
brable de campagnards débouchant par tou
tes les portes de la ville, envahissait la ville
pendant que les trains tant ordinaires q j'ex-
traordinaires, déversaient des flots d'étran-
gers accourus de tous les points du pays
cette énorme affluence de curieux qu'on éva-
lue k plus de 50.000, donnait k la ville une
physionomie extraordinaire.
A 9 beures, a été célébrée en l'église ca-
thédrale Si-Sauveur la Grand'messe pontifi
cale de César Franck.en présencede l'insigue
relique du St Sang de Notre Seigneur qui
avait été apportée k la basilique,escortée par
les membres du cbapitre de la cathédrale et
la noble Confrérie du St-Sang.
CYsi Mgr Waffelaert, évêque de Rruges,
qui officiait, ayant comme assistanis MM.
les chanoines Dambre et Van Lede. i
Dans le chceur avaient pris place NN SS.
Van den Branden, archevêque titulaire de
Tyr, Meerscbaert, évêque titulaire de Sidyme
et vicaire apostolique du Territoire Indien
(Etats Uriis), van der Stappen, évêque titu
laire de Jaffa et Van Reelb, évéque de Galle
(Ceylan) remarqué encore M. le comte
Visart, bourgmeslre de la ville, accompagné
deséchevins, plusieurs sénateurs et députés
de la Westflandre, MM les députés perma-
nenis baron Bethune, Loontjens et Cauwe,
etc.
La vaste basilique était archi comble.
A l'issue ds cette superbe cérémonie, le
cortège s'est formé derrière l'église Notre-
Dame.
Malheureusement, Ie temps, res trés
propice jusqu'k ce moment, s'est gkté et la
pluie a commencé k tomber, empêcbant la
sortie du cortège k l'heure fixée. Ce n'est
qu'k midi alors qu'une éclaircie s'est pro-
duite, que le comité organisateur a donné le
signal du départ.
Le cortège a eu un grand succès, la partie
historique était extraordinairement brillante
et pittoresque les groupes équestres de
Tnierry d'Alsace, de Marie de Bourgogne et
des archiducs Albert et Isabelle, étaient
d'une riehesse et d'une splendeur incora-
parables. Le cóté archéologique de Ia féie
augmentait encore considérablement l'in-
térêt, costumes rigoureusement historiques,
chants religieux de style grégorien, airs de
musiqu.r assyriens, composés par les maitres
du XVII' siècle, etc.
Autant que cette partie du cortège flattail
les yeux.autant la partie biblique émotionnait
les kmesdes spectateurs qui pleuraient, véri-
tablement attendris en voyant défiler les
principaux épisodes évangéiiques figurés
avec une fidélité scrupuleuse.
On a principalement applaudi le groupe
représentant le peuple juif acclamant l'entiée
de Jésus k Jérusalem, au chant d'un admira
ble Hosannah composé par M.Auguste Reins,
le capellmeister de la calhédraie.
Le cortège était fermé par ia précieuse
Relique portée alternaiivement par lus Evê
ques et escortée par le Magistral de la ville,
les membres de la noble Confrérie, etc.
II était 2 b. 1/2 quand le cortège, son iti-
néraire accompli, a déoouché sur l'antique
el areiiaïque place du Buurg oü il s'est grou-
péauteur de l'autel monumental dressé contre
la fagade da l'Hótel-de Ville.
C'ost Mgr Waffelaert qui, du haut de cette
estrade élevée, a donné la bénédiction avec
la Sainte relique k la foute agenouillée,
pendant que les troupes présentent les armes,
les clairous sonrienl, les tambours batterit
aux champs, et que le clergé entonne le
Tantum Ergoaccorapagné par les notes
graves du carillon. C'est un moment superbe
qui cause k l'kme du cbrétien une impression
profonde, inoubliable et devant lequel le plus
sceptique ne peut rester indifférent.
LL. AA. RR. le Comte et la Comtesse de
Fiandre, qui avaient déjk assisté au défilé du
cortège, sur une estrade élevée devant le
collége St Louis étaient trés impressionnés
k la vue de cette scène grandiose.
LL. AA. RR. étaient accompagnées de M°"
la comtesse de Blommaert, dame d'tionneur,
du colonel Buruell et du major Teriinden,
aide de camp, de MM. Ie comte Charles
d'Ursel, gouverneur do la Flandre Occiden
tale, Woeste, rainistre d'Elat, Devilla-Urru-
cia, ambassadeur d'Espagne, de Giers, am
bassadeur de Russie, M'1* de Giers, le due e
la ducbesse d'Ursel, ie marquis de la Médina,
attaché d'ambassade d'Espagne, et M"" la
marquise, le commandant Haillot, attaché
miliiaire de France, et Mm° Haillot, etc.
Les aujjustes personnages princiers ont
été regus au musée de la chapelle du St-Sang
par les membres de la Noble Confrérie, et
sont partis par le train de 3 a. 28 pour Bru
xelles ils ont été vivement acclamés par la
foule qui s'était massée sur leur passage.
Au moment oil tous les groupes avaient
regagné leurs quartiers respectifs, la pluie
recocnmengait k tomber...
Vient de paraltre
par l'abbé L. Van Haeckb
Un vol. in-8" de plus de 200 pages.
Prix fr. 1.6SO.
F.n venle rue au Beurre, 36, Ypres.
Les neuf tranis spéciaux qui amenèrent de
Belgique les 3,025 pèlerms (cbiffre officiel)
parmi lesquels 250 malades hospitalisés et
plusieurs autres, voyagcant k ieurs frais,
som arrivés aux heures précises.
Un seul incident: les coussinets du wagon-
hópital attaché au train de Tongres se sont
fondus, on a vainement ebereüé les coussi
nets de rechange qui se trouvaient cependant
dans le wagon, mais ingénieusement célés.
On transborda les malades dans un train
suivant et tout rentra dans l'ordre. Notez
que ce service de trains est orgamsó de si
excellente facon que u'importe quel chef-train
peut correspoudre télégraphiquement avec
ceux qui le suivent oil le précédent. Le ta
bleau de maicbe est supérieuremenl réglé.
Nous n'avons pas besoin de retaire l'élo-
ge du service des infirmières et des bran
cardiers. Grkce k l'organisation de l'bospita-
lité beige de Notre Dame de ia Croix, oeuvre
adjoiute au Pèlerinage de mai, ces services
sont parfaits.
Cbaque année apporte un progrès, telle-
ment qu'u vétéran de l'Hospitalité frangaise
de Notre-Dame de Lourdes, en voyant oil
nous en sommes, disait Vous autres,
Beiges, vous ne serez contents, je crois,
que iorsque vous amènerez cbaque matade
o dans un lit et dans une chambrette bien
close et bien propre. Les wagons-hó-
pitaux beiges font toujours l'admiration de
tous.
Les prières aux piscines pendant qu'on
baigne les malades, celles k la Grotle, les
exercices de piété k la Basilique, au Ro-
saire et en plein air sont suivis avec un
entrain et un ensemble rarement atteints
jusqu'ici.
Hutrelij ksafkondigingen
Nestor Garrein, landwerker, te Yper, en
Evelina Deleu, huishoudster, te Yper.
Ludovieus Micliiels, schilder, te Yper, eu
Maria Demey, m oden werkster, te Yper.
Josephus Deconinck, wever, te Yper, en
Maria Lusschentier, waschvrouw, te Yper.
Gustavus Depuydt, Smidsgast, te Yper, en
Lucia Declercq, huishoudster, te Yper.
Desiderius Kerriuckx, timmerman, te Yper,
en Albertina Dewachter, zonder beroep, t«
Yper.
Camillus Ollevier, schoenmaker, te Yper,en
Helena Schoonheere, kantenwerkster, te Yper.
Aloisius Decap, bleekersgast, te Yper, en
Eugenia Declercq, kantenwerkster, te Yper.
Camillus Ceuuinck, daglooner, te Yper, eu
Leonia Goethals, huishoudster, te Yper.
Leo Bossaerl, verkenslachter, te Yper, en Ir
ma Vuytsteke, zonder beroep te ZiUebeke.
Henricus Bertier, daglooner, te Yper, en Maria
Spriet, zonder beroep, te Yper.
Samedi dernier, 4 Mai, est décédée k
Neuve Eglise Madame Jean Ollivier, née
Bacquaert
La défunte était l'épouse du conseiller
communal calholique de Neuve-Eglise, mère
de Monsieur l'abbé Victor O livier, professeur
au collége St Arnaud k Courtrai, et belle soeur
de Monsieur l'abbé Henri Ollivier, curé k
Vlameriinghe.
Madame Ollivier était une ferveme chré-
tienne, aimée et respectée de tout le monde,
mais tout spécialement des pauvres, qui
n'avaient jamais en vain recours k son iné-
puisable géoérosité.
Nos présentons k son honorable familie
nos sincères condoléances.
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