i m 1 CONCERT CHRQKIQUE FPROfSE Samedi 18 Mai 1901 10 centimes Ap.a.ANf- A Bulletin politique de la semaine Les pensions ouvrières Les houblons, les chicorées et les sabots a Ia Chambre des Représentants Autour de la statue de Vanden Peereboom Année. On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et a tous les bureaux de poste du royaume. La JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 60 c. par an ponr tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent tin Décembre. Les articles et communications doivent être adrossés franco de port a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal coütent 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplé- mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique excepté les 2 Flandres) s'adresser 4 l'Agence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et 4 Paris, 8, Place de la Bourse. Dimanclie 19 Mai 1901 b midi par la GRANDE FANFARE PROGRAMME 1. Marcbe Militaire Eilenberg. 2. Ouverture de concert Labory. 3. Namadjoie, mazurka V. Turine. 4. Grande fantaisie sur l'opéra l'Etoile du Nord Meyerbeer. 5. La jolie parfuroeuse, polka de concert F. Offenbach. 6. Laissez-moi vous dire... f.ü. valse J. Heymans. Belgique Le Sénat discutera bientót la loi sur les jeux. II parait que notre Haute assernblée capitulera en quelque sorte pour Ostende, en faveur de laquelle ou laisserait sans effet pendant deux ans la nouvelle loi. La question de l'annexion du Congo est fortement discutée par la Presse. Kubn, Harriman et Lob et C'" de l'autre, pour la possession des actions du Northern Pacific Railway. Entre les deux, certains spéculateurs, I financiers ou banquitrs inférieurs ont ëté écrasés et ruinés d'autres ont fait fortune, ainsi un cocber de fiacre a gagné 5 millions. Chine Hoe grande fête a été offerte par M. Picbon, dans le Paiais impérial, aux repré- sentants et chefs militaires des Puissauces alliées. Ce sont les Japonais qui ont montré la plus grande vaillance lors de la campagne contre les rebelles. Transvaal La guerre est loin d'ê'.re terminée. Les Boers ont encore de 16 b 18000 hommes sous les armes. Cette guerre coüte b l'Angleterre 200 millions de francset une perte d'hommes de l'importance de 5 bataillons par mois, avouent certains journaux Anglais. Le Times et autres journaux anglophiles publient des articles pessimistes. Les anglais font la guerre en sauvages. France Le Sénat discutera la loi sur les associa tions. M. Millerand sera sommé par le congrès i socialiste de donner sa démission de mini- sire, sous peine d'être rayë du parti. M. Poincaié, ancien ministre, a prononcé un discours contre le gouvernement Lyon. II donne reridez vous aux électeurs en 1902. Allemagne La roi Othon de Bavière est gravement malade. M. Von Miquel est tombé en disgrbce pour sa tiédeur dans la question des canaux, qui eoüieront un demi-milliard. Angleterre Le marquis de Salisbury a prononcé un discours dans lequtl il entonne une véritable fanfare en l'nonneur de l'Angleterre b propos de la guerre du Transvaal, qu'il dit être de nature b prouver la puissance militaire de sa nation Un roi des Indes a offert de faire cadeau au roi Eóouard Vil de 50 têtes humaines Certains journaux Anglais ne protestent que faiblement contre cette oftre féroce qu'ils qualifient simplement de Moyen-ageuse Etats-Unis Une bataille fiaancière de géants a eu lieu la Bourse de New-York eutre les milliar- daires Morgan et Hill d'uu cóté et Gould, Les lenteurs qui accompagnerit la liquida tion des pensions ouvrières allouées par la loi de mai 1900, étonnent b bon droit un grand nombre d'intéressés qui ne consultent que leur vif désir d'entrer ou de faire entrer en possession de ['allocation providentielle due b l'initiative éclairée de nos catholiques gouvernants. L'élucidation que vient de fournir b la Chambre M. le ministre de l'industrie et du travail sera de nature, croyons-nous, b lever les doutes, 1b oü ils se seraienl fait jour, et b rengainer les plus légilimes impatiences Mon département, a dit M. Surmont de Volsberghe, a regu jusqu'ici, non pas 50 p. c. mais seulement un dixième environ des dos siers d'allocations de 65 francs. II importe de ne pas perdre de vue que les décisions des comités de patronage sont susceptibles d'appel et que des délais sont fixés pour l'introduction et le jugement des recours. Les mesures d'ensemble qui doivent être prises en vue de la liquidation seront pu- bliées incessammentil est dès maintenant décidé que les payements seront effectués avec les plus grandes facilités pour les inté ressés, par 1'intermédiaire de l'administra- tion des postes. Le Moniteur publie l'arrêté ministériel suivant qui fixe les régies générales pour Ie fonctionnement des commissions chargées de statuer en degré d'appel sur les demandes d'allocation de 65 francs Art. 1". Les commissions d'appel insti- tuées par l'arrêté ministériel du 5 avril 1901 sont composées d'un délégué du gouverne ment, d'un délégué du conseil supérieur du travail et d'un délégué de la Députation per manente du conseil provincial. Chaque raembre aura un suppléant, qui le rempla- cera en cas d'empêchemenl. Les membres suppléants ont le droit d'as- sister b toutes les séances de la commission, lis n'ont voix délibérative qu'en cas d'absence du merabre effectif qu'ils sont respective- ment appelés b remplacer. Art. 2. Le mandat des membres effectifs et suppléants s'étend b trois sessions an- nuellesen conséquence, le mandat des membres désignés pour l'exercice 1901 prendra fin le 31 décembre 1903. En cas de vacance, le membre désigné en remplace ment d'un membre décédé ou démissioD- naire achève le mandat de celui-ci. Le mandat de tout membre peut être renouvelé b I'expiration de sa durée. Art. 3. Le délégué du gouvernement, ou en son absence, son suppléant, est président de la commission. II fixe les séances et envoie les convoca tions, repoit la correspondance, veille b l'exécution des lois et règlements, contre- signe les acquits des recettes, ordonnance les dépenses et signe, avec le secrétaire-tré- sorier, au nom de la commission, les extraits des délibérations. Art. 4. Le ministre de l'industrie et du travail désignera, auprès de chaque commis sion, un secrétaire-trésorier, qui assistera aux séances sans avoir, en cette qualité, voix délibérative. Son mandat aura la même du rée que celui des membres. Le secrétaire trésorier tient la correspon dance, rédige les procès-verbaux, transcrit les délibérations et résolulions, expédie les éeritures et veille b la conservation des ar chives et du matérie!. 11 donne acquit des recettes et paye sur mandats visés par le président. II est res- ponsable des fonds qu'il détientil en opére le placement et le retrait sur un ordrs signé par le président. Art. 5. Chaque année, la commission sou met au ministre de l'industrie et du travail le budget deses recettes et dépenses, ainsi que le compte des opérations de l'exercice anté- rieur, avec les pièces justificatives des dé penses. Le budget et le compte sont arrêtés par le ministre. Art. 6. Le mandat des membres effectifs et suppléants est gratuittoutefois des jetons de présence pourront être attribués aux membres ouvriers et au secrétaire trésorier. En outre, celui-ci pourra recevoir una indem- nité. Les frais de déplaceraent des membres et du secrétaire trésorier seront remboursés sur les bases établies pour les comités de patronage par l'arrêté royal du 18 octobre 1898. Art. 7. Les commissions statuent dans le mois de la date oü elles auront été saisies de Tappel. Elles pourront, avant de statuer, prendre les mesures destruction nécessaires et spé- cialement réclamer des comités de patronage, des administrations communales, des inté ressés et de toutes autres personnes, les renseignements qui leur paraltront utiles. Les décisions des commissions sont en dernier ressortelles sont notifiées sans re tard b l'intéressé et au gouverneur. Après la notification, les dossiers sont renvoyés au gouverneur pour être transmis par ses soins au ministre de l'industrie et du travail. Art. 8. Tous les ans, dès la fin de leurs travaux, les commissions adressent au mi nistre un rapport sur les résultats de la ses sion elles lui font connaitre les observa tions qu'elles ont pu faire au cours de leur mission. Dans la séance de la Chambre de Mercre di dernier, M. Colaert a signalé au gouverne ment, b propos de la discussion du budget des affaires étrangères, les réformes doua- nières qu'il y aurait lieu d'introduire en faveur de nos houblons, de nos chicorées et de l'industrie sabotière. Les judicieuses observations de notre ho norable Dépulé ont été vivement appuyées par M. Raemdonck, en ce qui concerne les sabotiers, et par M. Woeste pour les hou blons. Nous reproduirons, dans notre prochain numéro, le discours de M. Colaert, d'après les Annales Parlementaires. Dans un café, entre militaires et bour geois. Un militaire. Mais qu'est ce que Van den Peereboom Un bourgeois. C'est un ancien ministre yprois. Le militaire. Ah! oui, o Vanden Pee- reboora Le bourgeois. Non pasc'est Alphonse Vanden Peereboom, ancien Bourgmestre d'Ypres. Le militaire. Et qu'est-ce qu'il a fait ce Vanden Peereboom Le bourgeois. 11 a rendu de grands services b sa ville natale. Le militaire. Tiens, tiens. Le bourgeois. Et c'est pour cela qu'on lui a élevé une statue. m

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 1