CHROMQUE ÏPROfSE
Les pensions de 65 fr.
La dévastation a Ypres
Destruction des rats et souris
Les vacheries
Les étrangers a Ypres
A Grammont et a Enghien
Flaraands et Wallons
Nécrologie
douze mois de service aclit, ils sont autorisés
k se présenter un examen pour le grade
de sous-officier ou d'officier de réserve. lis
peuvent obtenir ainsi un droit de préférence
par ancienneté pour l'exercice de ces fonc-
tions.
D. Volontaires avec primes et
reuipla^ants
Les volontaires avec prime et les rempla-
Cants sont assimilés aux miliciens pour la
durée du service actif, les rappels, les con
gés, la rémunération et l'envoi en congé
illimité.
La rémuBération visée l'art. 75 bis 2
est une rémunération supplémentaire. Elle
variera d'après l'arme dans laquelle servira
le volontaire avec prime.
E. Substituants
Tout inscrit d'une classe de milice désigné
pour le service a le droit de se substituer
un inscrit de la méme classe ou de l'une des
quatra classes précédentes, condition que
le subslituant réunisse les conditions énu-
mérées aux 2*, 3*, 4*, et 5* de l'article 65.
Le substiluant est assimilé en tout et pour
tout au milicien.
I? Les volontaires de toute catégorie
peuvent contractor mariage dans les mêmes
conditions que les miliciens. Cette faculté
sera réglée exclusivement par le premier
engagement, sans qu'on puisse avoir égard,
pour en susprendre 1'effet, k des engage
ments successifs.
Art. 7. L'art. 405 de la loi de milice
relatif Ik l'admission aux emplois de l'Etat
est complété comrne suit: La préférence
pour l'admission aux emplois de 1 Etat est
accordée1° Aux anciens volontaires2*
Aux anciens miliciens3* Aux candidats
qui, s'étant offerts k contracter un engage
ment volontaire, n'y ont pas été admis ou
qui, ayant étédésignés par le sort, nont pas
été admis au service pour une cause autre
que celles prévues li l'article 34 de la loi
sur la milice.
A mérite égal dans une même catégorie,
la préférence est accordée au candidat qui
a fourni le service actif le plus long dans
l'armée.
La préférence ne dispence pas des condi
tions d'admission ik l'emploi sollicité.
Exception est faite cependant pour la
limite d'ige. Celle ci pourra étre dépassée,
jusqu'ik un maximum de dix années, de toute
la durée du service actif fourni it l'armée par
le candidat.
Art. 8. Les services d'administration
de l'armée et, en général, les fonctions
dont les titulaires ne sont pas appelés it
figurerdans le rang sur le champ de bstaille
seront, k mesure des vacances produites par
le départ des titulaires actuels, confiés it des
ouvriers, employés et fonctionnaires per
manents.
Ceux-ci seront recrutés de préférence
parmi d'anciens militaires libérés du service.
llsrecevront des salaires ou traitements
en rapport avec leurs cspacités et leurs
fonctions.
lis ont droit k un kge déterminé, k une
pension en rapport avec leurs salaires ou
avec leur nombre d'années de service.
lis acquièrent la qualité de militaire par
le fait de leur acceptation au service et de la
lecture qui leur est donrée des lois mili
taires.
Disposition additionneüe
Chaque année, dans toutes les communes
du pays et aux frais de l'Etat, les dispo
sitions de la présente loi relatives aux volon
taires ainsi que les dispositions des arrêtés
d'exécution seront afficbées. Elles seront en
outre distribuées k tous les jeunes gens en
ftge de milice.
Nous lisons dans un journal de Bruxelles
que le département du travail compte com-
mencer les payements des pensions de vieil-
lesse vers la mi-juillet.
Les intéressés recevraient tous les six
mois la somme de 32 fr. 50 c. en mandat
postal.
11 parait que la moyenne des personnes
pensionnables atteindrait 8 p. c. environ
de la population.
Le crédit primitif de 12 millions ne se-
rait done pas dépassé.
Dans la nuit de Dimanche k Lundi, deux
individus s'amusaient k briser le lanterne
attachée au poteau, placé k l'entrée de la rue
St-Jacques.
La police a mis la main sur les deux délin-
quants, qui ont été reconnus et seront pour-
suiviset condamnés.
Ce sera une bonne lecon pour... les
autres.
M. le Bourgmestre a fait afficher un avis
par lequel il porte k la connaissance du pu
blic que tout individu,qui remettra au bureau
de police des rats ou des souris, morts ou
vivants, recevra une prime de 0.40 centimes
par rat et de 0.02 centimes par souris.
Nous approuvons cette mesure qui contri-
buera k ['extinction, ou tout au moins k la
diminution du nombre des rats et souris, qui
sont les plus grands propagateurs des mala
dies contagieuses.
L'administratioH communale avait consta-
té que ces animaux malfaisants sont extré-
mement nombreux, surtout dans nos égoüts,
et commettent beaucoup de dégats dans les
maisons particulières et dans nos bktiments
et édifices publics.
Nous apprenons que déjk un grand nom
bre de rats ont été portés au bureau de po
lice. On leur coupe la queue après les avoir
tués et on les brüle k l'abattoir.
Nous signalons la destruction des rats aux
sans-travail. Un nouveau petit métier,surtout
pour les... diamantzetters.
Le bruit court k Ypres que M. le Bourg
mestre, pour cause d'hygiène, se propose de
fermer les vkcheries qui e*islent en ville.
II résulte d'une déclaration faite, samedi
soir, en réponse k une motion de M. D'Hu-
vettere, au conseil communal, que M. le
Bourgmestre a ordonné k tous les propt ié-
taires de bestiaux placés en ville, d'enlever
plusieurs fois par semaine, les dépóts de
fumier qui souvent restent des mois entiers
dans les cours et enclos.
Cette mesure est excellente et sera approu-
vée par l'opinion publique, qui se plaignait,
non sans raison, de l'existence de dépóts de
fumier dans les vkcheries.
Nous constatons qu'il n'est pas question
d'une mesure générale qui aurait pour objet
la fermeture des vkcheries.
Nous avons constaté, lundi, second jour
de la Pentecóte, la présence d'un grand
nombre d'étrangers en ville.
Des colléges, des pensionnats entiers, de
nombreux étrangers se promenaient en ville
et allaient visiter nos monuments, nos édifi
ces artistiques et nos promenades.
A ce sujet, nous sommes beureux d'ap-
prendre que le collége échevinal s'occupe de
répandre le guide d'Ypres, de publier des
affiches et de faire des réclames dans les
stations balnéaires et dans les gares de
chemin de fer.
C'est sans doute k ces circonstances que
nous devons le grand nombre de visiteurs
qui augmente cbaque année.
Le commerce en sera reconnaissaint k nos
édiles.
Une élection partielle k eu lieu dans cha-
cune des villes de Grammont et d Enghien.
Ces élections devaient décider de la raajo-
rité du conseil.
Nos amis l'emportent k une grande majo-
rité dans chacune des deux villes.
Nous leur adressocs nos plus chaleureuses
félicitations.
V* Congrès de la petite bourgeoisie
et du petit commerce
De notre correspondant de Bruges, le 26
Bon nombre de délégués des Burgers
bonden de Bruxelles, de Courtrai.de Gand,
d'Anvers, d'Ostende, d'Ypres, assistaient k
ce Congrès organisé par la Ligue nationale
des petits commerpants.
Dans le discours d'ouverture.M.Goossens,
président du Burgersbond de Gaud, rappelle
ce que la Fédération des Cereles catholiques
a fait pour la petite bourgeoisie. II l'en re-
mercie vivement et rend un vibrant homma
ge k M. Woeste, président de Ia Fédération.
On a longuement disculé la coopérative.
Tous les orateurs admettent la coopération,
maislacoopération pour la production et non
celle pour la consommation.
Voici les vceux qui ont été adoptés sur la
proposition de M. Canart d'Hamale
1* Défendre aux coopérateurs d'élaborer
desstaluts qui sont contraires k la loi du 18
mai 4873 et exiger pour ces motifs qu'ils
soient soumis h l'approbation des ministres
du travail et de la justice
2* Exiger que les coopératives ne puissent
fournir des marchandises qu'k leurs coopé
rateurs sans que ceux-ci soient obligés de
s'adresser k eux
3* Défendre aux coopérateurs de prélever
des fonds pour la propaganda politique et
autres et les obliger h ne faire la répartition
des bénéfices qu'en espèces
4° Exieer la suppression des jetons repré
sentant la valeur des marchandises k fournir,
cel avantage constituant une concurrence
trop sérieuse. C'est du reste un mode de
payement k ter me que la loi doit défendre
5° Glasser les coopérateurs sur le pied
d'égalité comme pour les commercants.en ce
qui concerne les droits de patente, autres
impöts ou obligations
6" Exiger, en exécution de l'article 96 de
la loi du 18 mai 1873, qu'ii soit stipulé que
les coopérateurs rayés, exclus ou démission-
naires recevront intégralement leur part en
espèces et qu'il leur sera accordé le droit
pendant cinq ans, de prendre part tant aux
bénéfices qu'aux pertes
7° Abroger l'article 424 de la loi de
1873 qui accorde au président du tribunal
de commerce, la faculté de faire verser le
cautionnement par les demandeurs. Rempla-
cer cette formalité pour les sociétés coopéra
tives. Supprimer le cinquième des intéréts
et le remplacer par eet avantage qu'un
coopérateur aura le droit d'assigner
8* Exiger qu'aucune coopérative ne pour-
ra exercer d'autres opérations que celles
prévues par ses statuts, de méme qu'elle ne
pourra se transformer sous une autre forme,
sans que la liquidation et le partage soient
efledués par un acte notarial et publié au
Moniteur
9* Exiger pour toutes les sociétés coopé
ratives qui ont obtenu la personification
civile, Tinventaire k l'appui du bilan ainsi
qu'un controle trés sévère exercé par des
fonctiorinaires de l'Etat, règlement déjk
appliqué aux industries privées et de per-
mettre k ces fonetionnaires de vérifier les
comptes de la société.
14* Exiger que la loi qui régit les sociétés
coopératives soit affichée dans toutes les
places occupées par la coopérative d'uue
manière trés apparente, en francais et en
flamand.
12° Exiger des coopératives d'enfermer
tous les livres de comptabilité dans le
coffre-fort du local de la société.
13° Veiller surtout k l'application des art.
104, 105, 106, 407 et 434 de la loi de
1873 et ordonner aux tribunaux de com
merce de faire exécuter cette loi.
La dernière partie des conclusions pré-
voit l'application des peines.
Ges voeux seront transmis au gouverne
ment.
Dans la séance de l'après-midi la question
des syndicats a été longuement débattue.
La discussion sera continuée dans une
assemblée générale qui se tiendra dans deux
mois k Ostende.
De notre correspondant de Verviers
Dimanche a eu lieu k Verviers une mani
estati on k laquelle assistaient fraternelle-
aent de nombreuses sociétés wallonnes et
2,000 flamands au moins, venus de Bruxel
les, d'Anvers, de Liége, de Gand, de Bruges,
d'Ostende, de Malines, d'Alost, de Courtrai,
de Louvain, de Vilvorde, d'Ypres, de Diest,
de Turnhout, de Lierre, de Hasselt, etc.
Gette manifestation avait lieu k l'occasion
de Inauguration de la bannière du Veree-
nigde Vlamingen
Les délégués de ce cercle et des sociétés
assistant au cortège qui a parcouru les rues
de la ville ont été repus k l'hótel de ville, oü
a eu lieu la remise du drapeau.
Plusieurs discours ont été prononcés.
II y a eu ensuite réception intime au local
du Vereenigde Vlamingen. Puis Flamands et
Wallons ont joyeusement assisté aux festi-
vités organisées eu ville en leur honneur.
Dimanche soir, k 11 beures et dernie, est
décédée en cette ville Mademoiselle Léonie
Tack.
La noble défunte était présidente de
l'OFuvre des Missions, membre de la Con-
grégation de la St Vierge, du Tiers-Ordre de
St Francois et de toutes les oeuvres pieuses
de la ville.
Jamais les pauvres et les offiigés n'avaient
en vain recours k son inépuisable généro-
sitó elle employa sa fortune k faire le
bien. Son unique préoccupation était de
soulager les misères des autres. Dieu seul
saitcombien de personnes ont été secourues
par elle, et Ik-Hautses aumónes lui vau-
dront sans aucun doute une belle recom
pense, d'après ces paroles du Divin Maltre
Bienheureux les miséricordieux, car ils
obtiendront miséricorde
Ses funérailles solennelles auront lieu,
demain, Jeudi 30 Mai, k 11 heures, en
l'église de St Nicolas.
Réunion k la mortuaire, rue d'Elver-
dinghe, 28.
Les personnes qui, par oubli, n'auraient
pas recu de lettre de faire part, sont priées
de considérer la présente comme en tenant
lieu.
Hu welij ksaf kon digi agen
Alphonsus Van Gaenegem, gendarm, te Yper
en Helena Cornellie, zb. te Veurne. Arthur
Ingels, brouwersknecht te Yper en Evelina
Rufielet, huishoudster te Yper. Julius De-
waele, aardewerker te Wytschaete en Maria
Talon, kleermaakster te Yper.
■mmniifn- -