Chasse et pêche Marché au beurre d'Ypres Un ministre sympathique Avis GRAND ES FÊTES COURSES POUR VELOS AUTOMOBILES chers ei nos cultivateurs uoe perte de f temps ainsi qu'une perted'argent. Je sigaale tout simplement ce point ft sa bienveilli&nte attention. M. Colaert. --Messieurs, je voudrais dire quelques roots de la pêche et de la chasse, deux questions qui m'ont toujours intéressé, et dont je me suis souvent occupé ici. Pour ce qui concerne la pêche, la loi que nous avonsvotée ily a deux ans a, je dois le reconnaltre, produit les meilleurs résul- tats. J'en rends hommage ft l'honorable M. De Bruyn qui en a été l'auteur. Je dois ren- dre le même hommage ft l'honorable ministre de l'agriculture actuel, qui a fait tout ce qu'il a pu pour que l'application de la loi produise de bons efiets. Les pêcheurs it la ligne, et j'en connais beaucoup, se décla- rent généralement salisfaits. Ily acependant, messieurs, quelques points que je voudrais encore signaler. L'hono rable ministre a nommé autant de gardes- pêche qu'il a pu, et je pense qu'il y en a même maintenant partout et qu'il n'y a plus en nommer. Mais, comme l'honorable M. De Bruyn en a fait l'observation dans la discussion générale, je voudrais demander it l'honorable ministre s'il n'y aurait pas lieu de nommer un inspecteur de la pêche. Inter ruptioni ft gtucht.) M. Warocquó. Que Ton irait chercher ft Louvain (Rirei a gauche.) M. Colaert. L'honorable M. De Bruyn n'a pas développé sa proposition, ii n'en a dit que quelques mots, mais je crois devoir appuyer sa manière de voir. Lorsque la loi sur la pêche a été discutée ici, il a été entendu dans la discussion, comme du reste il avait été déclaré dans le rapport de la section centrale et aussi un peu dans les développements donnés par l'honorable ministre d'aiors, il avait été entendu, dis je que le ptoduit des permis serait affeclé ft la nomination de surveillance de la pêche. Pour l'année dernière, ce pro duit a été, si je ne me trompe, de 113,260 francs, qui dépasse de loin la somme qui est demandée ici pour la pêche. Eh bien, Mes sieurs, je pense que l'honorable ministre trouvera dans cette somme de quoi nommer et payer un inspecteur général chargé de sur vei lier la garde des pêcbes. Ce serait une excellente innovation. Il me semble que la direction des Eaux et Forêts n'est pas actuellement en état de faire cette surveil lance d'une manière continue et efficace. J'espère que l'honorable ministre entrera dans aette voie. Je lui signale, en matière de pêche, que pour obtenir un permis il faut payer 2 francs. II y a des concours de pêche dans plusieurs localités du pays et entre autres dans l'ar- rondissement que je représente ici d'une fapon spéciale. Ges concours sont trés sui- vis, surtout par des Francais qui y trouvent une trés grande distraction. Lorsque des concours ont lieu ft Fumes, Dixmude, Ypres ou toute autre localité. les étrangers qui viennent y prendre part doivent payer un permis de pêche qui sélève au rooins, com me je viens de le dire, ft 2 francs. Je trouve, messieurs, qu'en vue de la pêche au moment de ces concours, pour en obtenir la fréquentation régulière par des étrangers, et en vue aussi du profit que nos habitants retirent de ces concours, il faudrait donner gratuitement aux étrangers le droit de concourir. Je signale ce point ft Fatten- tion toute particulièrede l'honorable ministre de l'agriculture et je suis convaincu qu'après examen il ne verra aucun inconvénient ft accorder ce droit aux étrangers. M. Buyl. Nous sommes assaillis de demandes de ce genre. M. Colaert. Parfaitement, toutes les sociétés réclament, et alors que l'on n'exige qu'une somme de 2 francs pour la licence de pêche pendant une année, il est excessif de Fexiger pour un jour quand des étrangers participeat ft des concours. Je ne doute nul- lement quo l'honorable ministre, après examen, ne donne satisfaction ft la demande quejefais. Un mot, messieurs, de la chasse. Dans la discussion de l'année dernière, nousavons indiqué plusieurs réformes qu il est urgent d'introduire dans la loi. Ei nous avons ajourné alors la discussion de ces réformes, retranchant du projet de loi, dü ft l'initiative parlementaire, ceriaines j dispositions qui ont été remises, ft plustard. i J'ai même eu l'honneur de déposer un j amendements visant la détention d'ecgins j prohibés. J'avais également proposé une modifica tion ft l'article qui vise la responsabilité civile du patron ou du maltre. Vous n'ignorez pas que lorsqu'un patron, un termier, par exemple, a un domestique braconnier qui est pris en contravention, le maitre est civile- ment responsable dufaitcommis parson domestique. J'ai montré souvent combien cette disposition était injuste. Enfin, j'avais signalé, comme troisième réforme ft introduire, celle relative ft la pé- nalité en cas de refus de remettre l'arme ft l'agent verbalisant. La Chambre sait que lorsqu'un agent con state un délit de chasse, il doii réclamer du délinquaut l'arme que celui-ci détientsi le délinquant refuse, il encourt une double pé- nalité et cela n'est que juste. Mais voici ce qui est trop sévère Quand il n'y a pas d'agent verbalisant, quand le procés-verbal est dressé ft la suite d'une plainte fait* quelque temps après le délit, alors encore les tribunaux doivent condamner, en vertu de Ia loi, le déliquant ft une amende de 100 francs pour ne pas avoir remis sen arme ft l'agent verba lisant. J'ai souvent protesté contre cette disposi tion qui me semble odieuse et lorsque j'ai proprosé des modifications ft ces trois dispo sitions M. le ministre m'a promis de les examiner. Je me permets de lui rappeler sa promesse et de le prier de déposer un projet de loi visant les réformes dont je viens de parler. M. Colaert Messieurs je me suis fait inscrire oepuis longtemps ft l'article 30 pour recommander ft M. le Ministre l'ihsiallation de petits laboratoires que l'on a appelés, ft tori, des laboratoires volants, pour la sur veillance du beurre dans les localités oil il y a un marché au beurre plus ou moins impor tant. Les leis sur les falsifications du beurre ont, d'une fagon générale, donné satisfaction ft ('opinion publique, et la fraude est incon- test blement moindre qu'autrefois. Mais elle est ingénieuse, elle tftctie de pénétrer partout et il faut veiller ft l'entraver autant que pos sible J'ai demandé récemment ft M. le ministre un subside pour l'installaiion d'un laberatoire dans le marché de la ville d'Ypres qui est le plus important de la Flandre Occidentale,et, même, je pense, du pays entier. L'honorable ministre n'a pas voulu accorder le subside de 600 ou de 700 francs que nous demandions pour cela. Remarquezle bien,messieurs,nous ferions rinstallation, nous placerions dans le grand marché, une cabine oü les expériences pour- raient se faire. L'honorable ministre de l'a griculture ajouterait les instruments néces saires. Nous aurions done un abri oü l'on conserverait ces instruments. Au marché au beurre,tous les amateurs de fraude sauraient qu'ils sont exposés ft devoir passer par la cabine avec leur beurre. Cela suffirait, je pense,pour faire disparsltre la fraude. Inter ruption de M. le ministre de l'agriculture.) Je le sais, mais la cabine avec les instruments donnerait toujours une certaine garantie. Voici comment se pratique Ia fraude. Nous avons, ft Ypres, deux marebés: l'un trés grand, qui est fréquentó par des marchands de beurre, surtout de Fiance; l'autre, moins important qu'on appelle le petit marché.A ce petit marché, des individus, moins scrapu- leux, viennent acheter du bon beurre. Mais immédiatement après, ils vont dans l'un ou l'autre cabaret, ou dans une maisoo particu- lière, et ils y falsifient ce beurre avec de la margarine, des graisses, etc. Puis ils vont au grand marché et vendentla marebandise pour du bon beurre. Dans une réponse que l'honorable ministre nous a donnée, il nous a ditMon inspecteur doit être non seulement ft Ypres, mais ft Dix mude et ailleurs encore. G'est vrai, mais le jour oü l'inspecteur doit venir, on le voit ft la gare, et onne fraude pas ce jour-lft. Quand l'itispecieur n'arrive pas, la fraude se prati que sur une assez grande éehelle. Aussi,c'esi au point de vue aaricole que je demande ft M. le ministre d'établir un laboratoire. Si le gouvernement voulait bien nous accorder des instruments, nous construirions ia cabine et nous aurions tait en faveur du marché ce qui est noire devoir, et le gouvernement aurait fait au profit de l'agriculture, ce qu'il peut faire. Je signale cette question ft l'honorable ministre et je me permets d'insister encore sur la nécessité de la mesure el sur la trés grande utilité quelle aurait au point de vue du commerce du beurre. Je suis convaincu que tous ceux qui s'inté- ressent ft l'agriculture m'accorderont leur appui auprès de M. le ministre. Nous lisons dans le journal le Soir. Temps nouveaux. M. Surmont de Vols- berghe, le ministre du travail, a su, par ses bonnes graces, se concilier ft la Chambre les sympathies générales. Les socialistes, notamment, lui savent gré de 1'atteniion avec laquelle il écoute leurs griefs, dusoinetde la conscience qu'il met ft y répondre. Lors que l'un d'eux désire signaler un fait au ministre, c'est le ministre lui-même qui se dérange et qui va ft l'extrême-gauche s'in- staller ft cóté du député socialiste pour l'écouter. II y a deux ans encore, cela eüt choqué peut être aujourd'hui, grftce surloat au sympathique président de la Chambre, M. de Sadeleer, qui ne négligé rien pour faire régner au Parlement la conciliation et la correction, cela semble tout naturel. Ces jours derniers, on a pu voir, sans étonnement, le baron Surmont allant de banc en banc converser avec les députés de tous les partis et prendre force notes. Le ministre tenait ft s'enquérir d'avance du sujet que chacun des orateurs inscrits comp- tait trailer dans la discussion de son budget, afin de pouvoir lui répondre utilement et promptement. Ce sont lft des moBurs nouvelles, dont nous ne nous plaindrons certes pas. Oü est le temps oü M. Vandenpeereboom refusail de répondre au députés socialistes qui s'adres- saieut ft lui Terrible drame de l'intolérance antireligie use k Etterbeek. La reconstilution du d<ame. Diir anche, la victime était sortie au début de i'après- midi et était rentrée vers 6 h. 1/2, bientót rejointe par son mari. Celui ci était ivre et exigeait que sa femme lui donnftt de l'argent pour aller boire encore. Mmo Demez refusa et une querelle s'ensui- vit, au cours de hquelle l'ivrogne reprocba ft sa femme de soutenir sa fiiie, ftgée de 17 ans cette jeune personne n'habnait pas avec ses parents qui désirait entrer au couvent. A certain moment Demez devint fou de rage, et saisissaut uo eouteau, en porta un coup ft si femme qui tomba il s'acharna sur elle. la frappa et la frappa encore jusqu'ft ce qu'elle eut cessé de vi/re, en ayant la pré caution vraiment infernale de recueillir dans des bouteilles le sang qui échappait ft flots des blessures qu'il lui portait. Puis, ft l'aide de trois couteaux, il dépeca le cadavre et le sala. L'assassin avait dans sa chambre une dose de sel d'oseille au aioyen de laquelle il cornp- tait se suicider. L'arrivée inopinée de la police, l'empêcha de mettrece dernier projet ft exécution. Le récit du meurtrier. Dans la soirée, Demez a fait du crime et des circonstances qui l'aecompagtièrent un récit dont les détails sont effroyables. Ma femme, a-t-il dit, avait un caractère autoritaire, me rendant la vie impossible. De plus, elle était fort pieuse, et moi je ne pratique pas. Le dissentiment qui existait entre nous s'aggrava encore lorsqu'il y a quelques mois, ma femme plapa, contre mon gré, ma fille dans une pension de la rue du Conseil diri- gée par des religieuses. Eu outre, tout l'ar gent que je rapportais ft la maison, servait ft ses propres besoins. L'idée de me debarasser d'elle germa ft mon esprit. Et, petit ft petit, je me décidai ft la tuer. ll y a trois semaines envi on, j'uehetai, dans ce but, dans un raagasin de la cöaussée de Wavre, deux eouteuux un grand ft dé- couper le pain, un autre plus petit, identique ft celui dont les bouchers se servent puur désosser ia viande. J'attendis patiemment une occasion propice pour mettre mes pro jets ft exécution. Car j'étais bien décidé ft changer d'existance. Dimanche dernier, ma femme alia ren- dre visite ft notre fille. Elle rentra le soir vers 6 h. 1/2. Une querelle éclata entre nous au sujet de notre enfant. Ja devins fu- rieux. Tout ft coup, je saisis le tisonnier et, alors qu'elle me tournait le dos, je la frappai dans la nuque. Comme une masse, elle tomba sur le planchet-. J'allai prendre le plus petit de mes couteaux, je le plongeai dans le cou de ma femme comme elle gémissail encore, je lui portai plusieurs autres coups au même en- droit. Elle ne bougea plus elle était morte. Pendant une heure, je restai face ft face avec le cadavre, me demandant ce que j'allais en faire. A 8 heures, je me décidai ft désha- biller le corps. Des vêtements ensanglaniés je fis un paquet que je pla^ai dans une malie. Puis, je soulevai le cadavre et le déposai dans un grand cofïre dont je rabatlis le couvercle. Ensuite, tout habillé, je me mis au lit. Je ne pus fermer l'oeil de la nuit. Le lendemain, ft 4 heures, je me levai, j'enlevai le cadavre du cofïre, le pla^ai au milieu de la chambre et me mis ft le dépecer.» Demaiti, dimanche 16 Juin, ft 8 1[2 heures du soir, clóture du célèbre Tnéatre Dela- fioure. BURGERSTAND der stad YPER van den 7 tot den 14 Juni 1901 Geboorten VïIIo tt'Vpres DIMANCHE~\6 JUIN 1901 ft 41 n. et ft 3 ÏOOO francs de prix Me toussez plus. Je garantis la guérison du rhume et de la toux la plus opinifttre en deux jours au moyen du Sirop Depratere au goudron décoloréet au baume de Tolu. 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Degrae- ve Maria, 36 jaren, kanteuwerkster, ongehuwd, Kanonstraat, 25. Rossaert Julia, 15 dagen, Hoornwerk. Lameire Albertus, 2 jaren, Korte Thouroutstraat, 38. Un homme averti en vaut deux. On ne sau- rait assez appeler Tattention sur le danger auquel on s'expose en ne faisant pas soigner dès le début ses rhumatismes. Le mal devint chro- nique, se rejette sur le coeur et oecasionue d'autres dérangements sérieux de l'orgaaisme. Trés souvent ce n'est qu'a ce moment que l'on se décide a recourir a l'excellente preparation, exclusivement composes de matières végétales: l'Elixir 'vincent, quiréussit encore a guérir eta repousser le mal. Et on regrette alors de ne pas avoir employé ce remède dès le commencement de la maladie

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2