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Samedi 6 Juillet *901
10 centimes Ie N°
36* Anner. N° 8659
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Avis
Transvaal
Saint-Siège
Conseil provincial de la
Flandre Occidentale
Travaux publics
-
Q:
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La revision des listcs electorates
pour les chambres, la province et Ia
commune, a lieu a partir du ir
Juillet. En consequence, les citoyens
ayant droit a l'inscription sont invités
a procfuire leurs titres avant cette
date. I'.s sont pries aussi de produire
les titres de ceux qu'ils estiment y
avoir droit on qui n'y figurent que
pour un nombre insuffisant de votes.
On peut s'adresser tous les jours de
la semaine a l'Hótel de ville on au
cercle catholique, rue de Menin.
Dimanche T Juillet 1901
h 8 1/2 h. du soir
sur la Grand'Place
par l'Harmonie Communale
PROGMRAME
l.Sang chaud, allegro mili
taire VoLLSTEDT.
2. Marche nuptiale Van Avermate.
3. Hamlet Ahb. Thomas
4. Arrivie de lapos'e, mor-
ceau caractéristique R. Eilenbrrc. I
5. Ballet i$yplien Luigini.
8. Fantaisie, polka pour clari
netles Michel.
A en croire les dépêches auglaises d'hier
le commando de Fouche était complètement
cerné par les troupes auglaises dans le
Transkei et ne pouvait pas s'écbapper.
C'était encore une illusion.
Un télégramme du Gap annonce aujourd'hui
que Fouché et son commando marchent
dans la direction du Drakensberg et qu'il
sera difficile de l'airêter. Gomme consola
tion, la dépêche ajoute que le but de son
invasion du territoire du Transkei est man-
qué.
D'autRes dépêches de Capetown signalent
un petit échec subi dimanche entre Rich
mond et Hanover par un détachement an
glais qui a eu 2 tués, 8 blessés dont 2 offi
ciers et 3 prisonniers.
On mande de Rome au TemptGontre
foute attente, Léon XIII a manifesté le désir
8e descendre dans les jardins du Vatican et
d'y passer la journée. Le docteur Lapponi
n'a fait aucune objection. L'état de santé du
Pape est done excellent. Depuis deuxans,
Léon XIII n'était pas sorti de ses apparte-
ments.
Rome, 2 juillet.
Le Pape a passé la journée dans le jardin
du petit palais.
Le Conseil, presque au complet, se réunit
dans la grandre Salie de l'Hótel du gouver
nement provincial, sous la présidence de M.
Buyse, doyen-d'êge.
La séance est ouverte a Tl 1/2 heures.
Une députation de conseiliers, désignée
par Ie Conseil. introduit le nouveau gouver
neur, M. le comle Ch. d'Ursel, qui fait sou
entrée dans la salie au milieu des acclama
tions de l'assemblée,
L'honorable commissaire du Roi, prenant
immédiatement la parole, paie d'abord un
hommage ému h la mémoire de son prédé-
cesseur, feu M. le baron Ruzette, qui a
rendu des services si nomoraux et si éminents
a la Flandre occidentale.
L'orateur prononce ensuite le discours
d'ouverlure d'usnge il a pris pour sujet la
question de la marine marchande. 11 fait
ressortir l'excellence de la situation lopo-
graphique de notre pays, qui se prête adrni-
rablemeut la création de ports d'escale et
commerciaux.
Pendant mes multiples séjours b l'étran
ger, dit-il, j'ai pu voir les Beiges l'ceuvre
ils m'ont fait l'impression d'un peuple com
mercial et industriel irèsactif, pouvant riva-
liser avec les plus fortes nations du monde.
Cependant, il importe de multiplier nos
débouchés commerciaux qui sont iosuffi-
sants. Pour arriver ce but, il faut fortifier
notre outillage maritime. Meltons nous vite
la besogne, car bientöt il sera trop tard.
Déjb il a été fait un effort gigantesque dans
ce sens, par la construction des ports de
Bruges et de Bruxelles.
Tous nos efforts doivent letidre h présent
h la création d'une marine marchande, qui
faciliterait l'écoulement de nos produits
nalionaux. Construisons done des chanliers,
améliorons nos voies navigables et créons
des écoles spéciales pour la marine.
Ce discours, prononcé avec une chaleur
communicative, aétésaluépar les acclama
tions unanimes de l'assemblée.
Puis M. le gouverneur a promis de travail-
ler sans relache pour obtenir l'achèvement
de Thótel du gouvernement provincial.
Après la validation de l'éleetion de M. De
Brabant, conseiller pour Ingelmunster, le
conseil procédé Pélection de son bureau
qui est composé comme suit
MM. Van Hee, présidentStorme, vice-
président Mullier et le baron de Crom-
brugghe, secrétairesLandas et Standaert,
secrétaires-adjoints.
La séance est levée midi et demi.
Réseau téléphonique
M. le président donne ensuite connais-
sance du vceu que voici signé par M. Bruneel- I
de Montpellier et consortsLes soussigaé s
proposent au conseil provincial d'émettre le
voeu de voir l'Etat suppléer b l'insuffiunce
du réseau télégrapbique en donriant plus
d'extension au réseau léléphonique, de fïpon
doter d'une cabine léléphonique toutes les
communes privées d'un bureau télégraphi-
que.»
M. Bruneel-de Montpellier développs ce
voeu.
Les communes demandent souvent l'éta-
blissement, sur leur territoire, d'un bureau
télégraphique. La requête est généralement
écartée par l'Etat pour deux motifs insuffi-
sacce du trafic éventuel ei chiffre des dépen-
ses aftérentes.
D'abord, en ce qui concerns ce premier
point, les données na sont pas certaines. Et
si le trafic escompté parait devoir étre rela-
tivement peu considérable, cela tient souvent
aux difficultés d'accès du bureau. Ensuite, si
les télégrammes déposés sont parfois peu
nombreux, c'est paree que les taxes supplé
mentaires sont considérables Beaucoup n'en
connaissent pas exaciement le tarifc'est
pourquoi ils n'usent guète de ce moyou ue
correspondance rapide.
Quant la dépense, occasionnée surtout
par la présence nécessaire d'un employé,
j'avoue que le point mérite examen. Une ca
bine léléphonique évite ces f'rais.
De plus il ne faut pas perdre de vue que
la présence d'une cabine léléphonique, dans
chaque commune, serail réellement d'intérêt
général. Sans doute, les particuüers pour-
raient en usermais elle rendrait surtout des
services «ux administrations communales
qui, par ce moyen, pourraient corrospondie
rapidement avec le parquet et la gendar
merie.
Le conseil, runanimité, adopte le voeu
développé parM. Bruneel de Montpellier.
Mutualités
M. Ernest Fraeys fait rapport sur la pro
position de majorer de 23,500 fr. le crédit
inscrit It l'art. 79 du budget de l'exercice
1901, en faveur des mutualités. II s'agit d'un
simple transfart de crédits.
M. Standaert. II est enlendu que le vote
des conclusions na touche en rien k la ques
tion de la répartition des subsides aux mu
tualités.
M. le président. C'est enlendu.
Maison de passage et de police k
Roulers
M. Ernest Fraeys fait rapport sur la li
quidation de la part d'intervention de la
province dans les frais de construction d'une
maison de passage et de police municipale
a Roulers. La commission propose l'alloca-
tion d'un subside de 3.000 fr. Adopté.
Petite Bourgeoisie
M. le président donne lecture du voeu
suivant, émanantde MM. Standaert, Ruzette
et consorts
Le conseil provincial émet le vceu de
voir le gouvernement prendre, a bref délai-
les mesures les plus urgentes et les plu,
efficaces en vue d'améliorer la situation ds
la petite bourgeoisie, cette classe si éprouvée
et cependant si méritante de notre populae
tion.
M. Standaert développe ce voeu. Le gou
vernement a fait de louables efforts pour
améliorer la situation des ouvriers et des
agriculteurs. II est cependant encore une
classe de la population oublióe ou mécon-
nue la petite bourgeoisie. Le voeu que nous
vous proposons d'émettre a pour but de
demander qu'on active les mesures de na
ture a porter remède aux maux dont souffre
cette categorie de citoyens.
Les causes de souffrances de la petite
bourgeoisie sout généralement connues.
Différents moyens existent pour y porter
remède.
II y a, d'abord, la question du crédit bour-
geois^ Aujourd'hui le petit bourgeois est
livré a la banque. Ne pourrait-on instaurer
en sa faveur uu organisme imitant celui qui,
sous le nom de caisses Raiffaisen, donne de
si beaux résultats a la campagne
La juridiction et la competence des tribu-
naux appellant aussi des réformes. Un ha
bitant de Thourout, d'Ardoye, etc., s'il est
petit bourgeois et a des affaires commer-
ciales litigieuses, doit aujourd'hui venir au
tribunal de commerce de Bruges, s'imposer
ainsi une perte de temps et des frais sup-
plémentaires pour obtenir j ustice. Pourquoi
n'étendrait-on pas la juridiction patriarcale
desjuges depaix?
La concurrence scandaleuse que, sous
prétexte de deballage, de ventes et de liqui
dations fictives, on faitau commerce honnête
doit être également réfrénée.
L'enseignement professionnel doit être
étendu.
Enfin, la législation surannée sur les pa-
tentes appelle une urgente revision. Les
petits doivent être dégrevés et les grands
magasins et bazars frappés en jiroportion
de leur importance.
Le gouvernement a des devoirs urgents a
remplir. La réponse, faite hier encore a la
Chambre, neme parait pas suffisante.
Nous pouvons, en cette matière, prendre
exemple sur les pays limitropbes. Nous
n'avons pas a irniter Ja France en matière
sociale nous la devanQons généralement
mais dansl'occurrence sa législation est plus
avancée que le nötre celle de l'Allemagne
plus encore. Demandons done que le temps
perdu soit regagné et qu'on réalise pour la
petite bourgeoisie ce qu'on a fait pour les
ouvriers et les agriculteurs.
Le voeu proposé par M. Standaert est
adopté a l'unanimité.
Dsns un précédent numéro, nous avons
relevé les recettes nouvellrs que vient de
faire ('administration communale ei éeuméré
les travaux en voie dVxéoutiou et prijeiés.
Nous avons parlé tiotamment du dévase-
.ment et de rapprofoiidissemetu de l'étang
de Dickebusch, travail important pour le-
quel les ressources sont aujourd'tiui assurées.
Les 9000 francs de recettes nouvelies per
mettrom en effet de faire face l'emprunt
qui devra être fait pour réaliser le travail.
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