Ii'Gssop Geonomique M. Iweins d'Eeckhoutte Une manifestation libérale a Dixmude 11 Juillet 1302 Sénat A la Chambre !Jie"e Beernaert Résultat rampe et les póteaux des réverbères, qui entoureront le square. D'autre part on travaille avec entrain au placement de l'égoüt de la rue de Dixmude et l'on acbève le pavage de la rue du Verger. A la Grand'place on travaille aux póteaux existants, qui doivent recevoir les nouvelle» lanternes k becs Auer. Tous ces travaux procurent de l'ouvrage li un grand nombre d'ouvriers, dont quelques uns ont dü quitter la France. Ceux qui n'auront pas vu l'entrée de la ville d'Ypres depuis une couple de mois, rie la reconnaitront pas, it la Thuyndag. Nous avons constaté avec bonheur que notre honorable Sénateur provincial et con- seiller communal a pu sortir, et rendre les nombreuses visites qu'il a regues pendant sa longue et pénible maladie. M. Iweins d'Eeckhoutte se rétablit promp- tement. Nous espérons que, grkce aux voeux et aux prières de ses nembreux amis, il recouvrira bientót sa santé d'autrefois, qui lui permettait de consacrer toute son activité et tout son dévouement k la chose publique. Les libéraux de Dixmude avaientorganisé, dimancbe, une manifestation soi disant monstre En fait de manifestants, on y a vue une soixantaine de petits cercles politi- ques et une dizaine de sociétés de musique. Lei maisons libérales étaient pavoisées. A deux heures, un trés maigre cortège a traversé la ville, au milieu de l'indifférence de la population. Les manifestant», en vrais übéraux, ont insulté des passante paisibles, chanté des cbants irréiigieux, attaqué l'échevin catholi- que. Quelques bagares se sont produites en route. Après le défilé une Assemblée générale aeulieu. MM. Verbeke, ancien sénateur; Braun.bourgmcstre deGand Buylei Lorand, députés ont pris la parole ponr réclamer le vote du S. U. pur et simple. M, Hymans, y est allé également de son discours. A Tissue du meeting de nouvelles bagarres se sont produites, M. le bourgmestre s'est vu forcé de prendre un arrêté défendant les rassemblements Les gendarmes ont procédé it plusieurs arrestations. Gette date rappelle une des pages les plus glorieuses de nos annales, le dévouement ii jamais bénit d'une suprème épreuve qui dé- cida de l'existence et de l'avenir du p3ys flam and. Ce fut alors que sur le champ de bataiile de Groeningbe ou des Epérons d'or, nos pères ont reconquis leurs franchises et Ieuvs droits, et rendu k la Flandre son indépen- dance nationale, traitreusemerit confisquéc par le r»i Philippe-le-Bel. qui venait d'an- nexer notre province ii sa couronne. C'est grace ii leur bravoure, ii leur héroïque dé vouement que notre patrie n'a point partagé dés lors la fortune politique de la France, ses erreurs et ses désasires, que nous ne subissons pas aujourd'hui le joug odieux ut néfaste des loges magonniquesc'est ii ce glorieux fait d'armes que nous sommes rede- vables d'avoir gardé notre indépendance et nos libertés, conservé notre langue et nos moeurs. Aussi est-ce ii ce titre que la section yproiso du Davidsfonds convie annuellement les habitants k arborer en ce jour les couleuis nationales, en témoignage d bonneur et de reconnaissance envers nos vaillanls ancêtres, comme gage d'affection envers la Patrie t ses institutions nationales. LeSénat est convoqué pour le Mardi, 16 de ce mois. Nous avons regu ce matin le rapport fait par M. Begerem au nom de la commission de la Chambre des représentantschargée d'exa- miner le projet de loi relatif aux avances faites par la Belgique k l'Etat indépendant du Congo el qui a soulevé de nouveau la question, aulrement importante, de l'an- nexion. Après avoir rappelé tous les incidents auxquels a donné lieu le projet de loi depuis lejour oü le gouvernement l'a déposé jus- qu'k l'beure actuelie, M. Begerem constate que la commission ri'est restée saisie, finale ment, que de ce seul projet, et que, dans la séance du 21 juin, par 7 voix contre 2 et 1 abstention, elle a décidé qu'il y avait lieu de i'adopter. Gette décision se justitie, d'après l'bono rable rapporteur, par les réponses qu'a faites le gouvernement aux objections que lui avaient soumises ia section centrale et la commission, par la modification méme du lexte du projet. El le rapport se termine ainsi Dans les circonstances actuelles, le pro jet du gouvernement apparait done et est en fait la seuie solution k la situation créée par féchéance de la convention de 1890. Nous avons démortré qu'appropriée k ces circonstances, elle sauvegarde, dans les limites de celles-ci, tous les intéréts en pré- sence, en même temps qu'elle amorce la préparation des mesures k prendre en vue d'une écbéance favorable d'annexion que le pays appelle et salue de ses voeux. En vue de cette éventualité, il importe que, sans plus de retard, toutes mesures qui peuvent en assurer la réalisation soient prises. C'est en exprimant l'espoir et la convic tion que la Législature ne manquera pas de diriger sur ce point sa sollicitude et ses efforts, que votre commission spéciale vous propose la prompte adoption de l'artiele unique du projet de loi, tel qu'il a été modi- fié par le gouvernement Article unique. Voulant conserver la faculté, qu'elle tient du Roi-Souverai'1, d'annexer l'Etat indépendant du Congo, la Belgique renonce, quant k présent, au remboursement des sommes prêtées audit «Etaten exécution da la convention du 3 juillet 1890, approuvée par la loi du 4 aoüt suivant et en vertu de la loi du 29 juin 1895, ainsi qu'k la débition des inté- rêts sur les mêmes sommes. Les obligations financières contractées par l'Etat indépendant k raison des actes précités ne reprendraient leurs cours que dans le cas et k partir du moment oü la Belgique renoncerait k la faculté d'an- nexion susvisée. Bien que prévue depuis prés de deux mois, l'annonce de la mort de M"e Eupbrosine Beernaert a causé la plus douloureuse émo- tion nous ne dirons pas ici les regrets que la disparttion de cette femme intelligente et bonne laisse dans la société bruxelloise oü, pendant de longues années, les gens de tout parti et de toute tendance avaient prisé, comme il convenait, la saveur personnelle et le tour familier de la conversation. C'est la place qu'elle occupa dans l'histoire de l'art beige que nous tenons surtout k rappe Ier brièvement. Née k Ostende peu d'aiinées après son frère, M. Auguste Beernaert, elle sentait de bonne heure se manifester en elle l'irrésistible attrait qui fait les vraies vocations d art la carrière de M. Beernaert père ayant amené la migration de toute la familie k Namur, c'est dans la jolie cité mosane, sous les aus pices d un maitre assez oublié aujourd'nui, Marinus, que Mlle Beernaert flt ses premiers essais. La carrière de femrae-artiste était alors plus «extraordinaire» que de nos joursle sexe faible ne fréquentait guère les Académies ii fallait, pour se faire un nom, de la volonté, de l'énergie, de l'indivi- dualitéet de la persévérarice. M^e Beernaert sut réunir en elle ces dons précieux, et bien tót elle s'affirmait parmi nos paysagistes en vue. Ce tut, en effet, une fidéle du paysage. disons même d'un aspect spécial de la nature dont sa vision s'était éprisa, peut-être k raison des premières impressions qu'elle avait éprouvées en face de notre mer du Nord, impressions de mélaneolie conceotrée, d'atmosphères atténuées oü la chevauchée des nuage.s met une note douloureuse que ne révèlent point les joies des claires lumières d'été. Et ces sensations de jeunesse, elle les e.\prima avec une éloquence discrète et pé- nétrante, non point dans des marines pro- prement dites.mais dans des paysages cötiers ou duniers, dans ceux oü passent le grand souffle et le rythme profond de l'ouragan la Zélande et la Campine furent ses champs d'observaiion préférés, ceux dont elle péné- tra le plus intimement et rendit avec le plus de justesse la persounalité. Sa facture enne- mie des procédés méticuleux, sa préoccupa- tion du style, la qualité distinguée et la tenue sévère de son ccloris constituaient un ensemble de mérites dont la sincérité et la solidité s'apparaient adéquatement k cette Nature simple et large, d'attrait grave et de charme austère. La recherche du brio, de l'effet, du coup de lumière déconcertant, ne hanta jamais eet esprit net et réfléehi mais de ce que l'émotion de l'artiste ne se manifestkt pas avec lyrisme et véhémence, il ne faudrait point déduire qu'elle en fut moins profonde il suffisait d'une visite k fatelier de la rue du Buisson oü tant d'études vivantes et vi- brantes révélaient la vivacité d'impressions de l'artiste et d'une heure de causerie intirae, pour avoir la notion de l'enthou- siasme et du profond amour, qui animaient eet esprit d'élite. Les nombreuses toiles figurant dans les grands Musées et dans les collections parti- culières suffiraient certes k maintenir le nom da Mlll! Beernaert en place d'honneur parmi les peintres beiges de la seconde moitié du XIX" siècle. Mais il est un titre encore et non moins grand auquel sa mémoire devra le souvenir ému des artistes on n'a pas toujours su de son vivant, tant l'exercice en était discret, l'esprit de profonde charité artistique qui passionnait cette femme de bien. Nombreux sont les jeunes peintres qu'elle encouragea mieux que par de plato- niques conseils, qu'elle soutint dans les voies pénibles des débuts jamais elle ne repoussa une infortune intéressante et ses bienfaits s'exergaient sans parti-pris, ainsi qu'il convient aux grandes kmes. Si chacun de ceux qu'elle aida voulait bien se souvenir UNIVERSEL Prix d'abonnement Belgique7 francs par an -- Six mois 4 franos PRHVIES SUPERBES de l'adjudication des travaux d'agrandisseraent de l'lnstitut St> Antoine k Locre. 5 Juillet 1901 Verstraete Leonard, Rumbeke 61 500 Adjudicataire. Busson Henri, Locre 66.900 Vlaemyrick Henri,Neuve-Eglise 67.682 Facbe Charles, Wulverghem 67.700 Ve Tbéod. 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Ces notions aideront. le participant ou l'actionnaire a se rendre compte de la situation financière qui, sous forme de bilan, lui est présentée annuellement pour approbation et ratification4°Les tableaux des monnaies, poids et mesures de tous les pays ainsi que la valeur des monnaies étrangères rêduité en francs5° L'intérêt de l'argent. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2