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Samedi 13 Juillet 1901
10 centimes le Nc
36* Année.
N° 3661
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Avis
France
Installation
Le 11 Juillet a Ypres
La femme électeur
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On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et k êous les bureaux de poste du royaume.
Le JOURNAL D'YPRKS parait le Mercredi et le Samedi.
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Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et Paris, 8, Place de ia Bourso.
La revision des listes electorates
pour les chambres, la province et la
commune, a lieu a partir du lr
Juillet. En consequence, les citoyens
ayant droit a l'inscription sont invités
a produire leurs titres avant cette
date. lis sont pries aussi de produire
les titres de ceux qu'ils estiment y
avoir droit ou qui n'y figurent que
pour un nombre insutïisant de votes.
On peut s'adresser tous les jours de
la semaine a l'Hótel de ville ou au
cercle catholique, rue de Menin.
Un banquet sera offert a M. le
Gouverneur de la province, le Di
manche 41 Aoüt 1901, a l'occasion de
sa visite officielle a Ypres.
Ce banquet aura lieu aux Halles, a
4 h. de relevée.
Une liste de souscr iption est déposée
a l'hotel de ville (secrétariat).
Elle sera clóturée le 30 Juillet.
Harmonie Communale
du
Dlmancbe 14 Juillet 1901
k 8 1/2 h. du soir.
PROGRAMME
1. Relour d'Afrique, allegro
militaire, Lecail.
2. Marche aux flambeauxWittebroodt
3. Traits crip Hon de l'opéra
Irangoise de Rimini, Amb. Thomas,
4. La jolie Villageoise, air de
danse, J Martin.
3. Fantaisie sur ïopéraRigo-
letto, Verdi.
6. Tortajada, valse espagnole, Morena.
L'avant dernière nuit, la police de Roubaix
a enlevé des placards écrits k l'encre rouge
a Appel k tous les Beiges On sail que ces
"tenners sont trés nombreux k Roubaix. L'ap-
Pel les invite k se tenir prêts en se pro-
curant des arises pour la Révolution qui
va avoir lieu trés prochainementen Belgique
pour lobtenlion du suffrage universel
Le Saint-Siége et les
Congregations religieuses
I en France
Après avoir envoyé, il y a quelques jours,
auxordres religieux proscrits en France une
parole consolatrice, paternelle et vraiment
évangélique, S. S. Léon XIII se retourne
aujourd'hui du cóté de leurs persécuteurs,
pour leur montrer toute la gravité de l'iniqui-
té commise et de la lutte engagée.
Les joumaux reproduisent, avec telles
réserves que de droit, les diverses corres-
pondances et dépêches, parfois incomplètes
et contradictoires, qui annoncent, résument
et caraclérisent la nouvelle intervention
pontificate. Selon toute apparecce, nous ne
tarderons pas k être plus sürement et plus
complètement renseignés.
Toujours est-il que l'acle pontifical existe,
qu'il revendique et qu'il venge avec une
autorité souveraine la justice méconnue.
En attendant, faisons remarquer que la
nouvelle lettre de Léon XIII répond d'avance
et d'une manière péremptoire k certains
journalistes franpais, parmi lesquels M. Paul
de Cassagnac.qui reprochaient au Souverain
Pontife de s'incliner avec une résignation
trop placide devant les faits accomplis et de
décourager airisi la résistance des catholi-
ques franpais k l'égard de la tyrannie ma-
Oonnique.
La vérité qui sera bientót, nous n'en
doutons pas, irrécusablement établie, est
que si le Chef de l'Eglise a usé de tous
les ménagements conseillés par la prudence,
il n'a pas omis non plus de faire fermement
valoir les revendications prescrites par la
justice.
Nous sommes persuadés que M. de Gas
sagnac, mieux éclairé, sera le premier k
regrelteret kdésavouer descritiques injustes,
entachés tout k la fois de précipitation et
d'irrévérence.
Jeudi maiin a eu lieu l'installation de M.
l'abbé Duquesnoy, ancien vicaire de l'église
St Jean k Poperiughe, en qualité de curé de
St Pierre sur-la-digue (Bruges).
Dés les primes heures.l'avenue deScheeps-
daele, le bameau de ce nom et la chaussée
de St Pierre avaient recu une décoration
spéciale, rehaussée d'une double file de sa-
pins fleuris de drapelets, d'arcs de triomphe
ornés d'inscriptions de bienvenue, couron-
nés de festons et d'astragales et enguir-
landés de lanternes vénitiennes prometteuses
deféeriques illuminations.
Les habitants de St Pierre avaient bien fait
leschoses grkce k une souscription populaire
et au concours aussi spontané que généreux
de M. Gustave Vincke, l'horticulteur réputé,
et d'une noble familie de la localité qui de-
puis de longues années inonde de bienfaits
la paroisse dont M. l'abbé Duquesnoy sera le
dévoué pasteur.
G'est chez le conseiiler communal M. Gu
stave Vincke que le nouveau curé k revêtu
les ornements sacerdotaux. C'est lk aussi que
s'était formé le charmant cortège, composé
des traditionnelles phalanges, qui, k travers
une double haie de paroissiens épanouis et
sympathiques, a menéle pasteur des ames k
l'église paroissiale,
D'élégantes draperies et une profusion
extraordinaire de plantes d'une richesse et
d'une variété uniques avaient embelli la roai-
son de Dieu.
La cérémonie religieuse était présidée par
le révér. doyen de Bruges Nord et curé de
St Gilles, M. De Brabander, et le nouveau ti
tulaire de la cure de St Pierre avait pour
témoins MM. De Hulster, curé doyen de Po-
peringhe, et son propre frère, M. l'abbé
G. Duquesnoy, vicaire k Mouscron.
Au banquet qui a clóturé l'installation as-
sistaient nombre de personnalités de Pope-
rinybe, oü M.Tabbé Duquesnoy a laissé d'ex-
cel'tenls souvenirs MM. le sénateur Capelle,
le député Van Merris l'administration com
munale de Bruges était représentée par le ff.
échevin M.Goethals; on remarquait d'ailleurs
la présence du conseil de fabrique et du bu
reau de bienfaisanee, les dévoués auxiliaires
du curé de campagne.
L'excellent menu confié aux soins de la
maison Verlé-Soete, rue St Jacques, était
servi dans le local de l'Ecole des Sceurs,
abondamment décoré pour la circonstance.
Au dessert, M. le doyen de Bruges-Nord a
présenté la santé du nouveau curé, le prêtre
méri-tant que son zèle et ses talents reconnus
avaient désigné au choix de Mgr l'évêque
pour présider avee distinction aux destinées
relig'suses de St-Pierre sur le-digue, ce fort
avancé de Bruges, et qui prend de jour en
jour plus d'importance.
Au nom de l'administration communale,
M. Goethals a soubaité en lermes heureux la
bienvenue au digne eeclésiastique qui est
appelé k diriger l'essor moral et religieux de
la majeure partie des annexés
M. l'abbé Van Haecke a retracé les vivants
souvenirs de M. l'abbé Duquesnoy k Pope-
ringhe et dans le professorat.
M. le curé, légitimement ému, a remercié
les personnalités qui honoraient de leur pré
sence cette fête intime et mémorable, les
braves paroissiens, qui lui ontfait eet inou-
bliable accueil, et a protesté de son dévoue-
ment exclusif et ravivé pour le zèle des kmes
et le bien-être de la chère paroisse confiée k
ses soins. Et après qu'un membre de la fa
milie eut remercié l'assistance et les absents
pour les honneurs rendus au frère et au
parent, les invités ont pris congé de leur
höte, qa'attendait, pour cloture, le tradition-
nel concert et le feu d'artifice.joyeux et fidéle
commentaire de cette peu banale journée.
la fameuse bataille des Eperons d'or, k la-
quelle un grand nombre de nos ancêtres
prirent part.
Nos halles et une quantité de maisons
étaient pavoisées aux couleurs nationales,
d'autres aux vieilles couleurs de la Flandre
des croisades un lion noir sur fond d'or.
Le carillon du beffroi, contemporain de l'an-
née héroïque de 1802, sous lequel les milices
yproises se rassemblèrent pour se readre au
champ de Groeninghe, fit entendre ses airs
joyeux le soir, un beau concert, joué par la
Grande Fanfare.se termina par le «Vlaamsche
Leeuw aux applaudissements de la foule.
Quand l'idée de fêter ce grand souveDir,
fut émise il y a quelques années, elle n'ob-
tint généralement que des sourires narquois
et seulement quelques rares drapeaux furent
arborés par des gens assez courageux pour
braver le ridicule que la masse voulait jeter
sur eet hommage, rendu k nos pères. Désor-
rnais la fête nationale flamande devient k la
mode'et l'année prochaine, le 600" anniver-
saire promet d'être l'occasion d'une gran
diose manifestation du patriotisme flamand.
Cesera justice envers nos aieux, car non
seulement, en ce jour, ils sauvèrent la Flan
dre de l'oppression étrangère, mais encore
etsurtout la vieille liberté communale, du
joug de la Féodalité.
La bataille du 11 Juillet fut le triomphe
des gildes, des corporations, de la bour
geoisie, sur les Léliaerts flamands, traitres
envers leur pair ie et alliés aux chevaliers
francais, oppresseurs du peuple travailleur.
En ce siècle de démocratie, c'est lk un
point qu'il n'est pas permis de perdre de vue.
Notre antique cité a fêté dignement, mieux
que les années précédentes, l'anniversaire de
Une fois n'est pas coutüme
Les membres isolés qui représentent k
la Chambre le grand parti libéral accorr ent
mal leurs voix afin de nous écorcher
les oreilles, avec un ensemble aussi excep-
tionnel que peu harmonieux, de leurs cris
d'épouvante. Nos confrères libéraux tachent
de leur cóté k faire oublier leurs nombreuses
divergences de vues, ils se rappellent que
leur étiquette bariolée porte en oaractères
pklis le mot libéral, et ils prolltent de ce re
gain de mémoire pour nous égratigoer les
yeux de leur prose, qui sue la frayeur k pore-
que-veux-tu.
La crainte travaille k tel point les entrailies
des députés libéraux, que ceux-lk même par-
mi ces messieurs qui défendaient le plus
énergiquement le Suffrage Universel sont;
paraft-il, prêts k lacher cette réforme
électorale. La crainte égare k tel point les
journalistes du parti hétéroclite par excel
lence, que YEtoile Beige et la Chronique se
trouvent subitement d'accord
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