DERNIÈRES NOüTelLES LEBBE Sceurs Les congregations. Les instructions du St Siège aux procureurs des congregations visées par la dernière loi portent la date du 10 Juiliet et la signature du S. Etn. le cardinal Golti, et de Mgr Puriici. secrétairede la congregation. La laïcisation des asiles de l'enfance a Tournai Au conseil provincial Garde Catholique Actes officiels Incendie a Ypres De Ponce a Pilate Au Cercle France Examens avis aux m7res dFfamille entre Ypres et Courtrai par Gbeluvelt, Ghe- luwe, Menin et Wevelghem. Des coneeillers font observer qu'il exist e déjk un service de ce genre entre ces loca- lités. M. Ie Président répond que le conseil n'k qu'un avis k émettre, que la décision concerne le gouvernement. Le conseil donne un avis favorable. Chemins vicinaux M. De Caestecker demande qu'on commence la restauration des chemins vi cinaux avant la fin de la bonne saison. 11 de mande aussi qu'on fasse un travail urgent, encore celte année, k l'un d'eux. M. le Président demande si ce travail pourra servir, lors de la réparation compléte de ce cbemin. M. De Caestecker répond affirmative- ment et finalement M. le Président promet de faire des propositions k la prochaine séance. La séance publique est levée k 5 h. 50 m. La population tournaisienne est actuelle- ment sous le coup d'une douloureuse émo- tion. Aux Sceurs de la Sagesse les popu lates Sceurs Grises qui dirigent depuis plus d'un demi-siècle les asiles de l'enfance, le libéral bureau de bienfaisance vient de notifier qu'il laïcisait ces établisse ment. La nouvelle paraissait d'abord exagé- rée, surtout après la récente défaite au conseil communal des la'icisateurs. Ma is les sceurs ont bien repu, samedi après-midi, avis de leur expulsion, épilogue d'une cam pagne menée depuis six mois. Les Sceurs de la Sagesse sont détachées par groupes de deux dans chacun des asiles de l'enfance. Chaque jour de la semaine, olies y sont présentes de 8 heures du matin k 5 beures du soir. Elles soignent, nettaient les enfants pauvres des deux sexes, de 3 ans k 6 ans. Elles leur donnent les premières notions de la lecture, de l'écriture, du cal- culcomme font toutes les mamans, elles leur apprennent des prières et des cantiques. Jamais une plainte n'a été portée contre les scBurs. L'ultra libéral collége échevinal lui-même a déclaré, en parlant des asiles, que le personnel était dévouéet les parents satisfaits». Les sceurs touchent chacune un traitement annuel de 700 francs et la plu part d'entre elles possèdent le diplème d'in- stitulrice, selon la métbode Frcebel. Depuis le commencement de cette année, les journaux libéraux de Tournai s'ei? pren- nent aux saurs déléguées dans les asiles, parlant de 1' «incapacité des sceurs pour élever les enfants selon les principes con- stitutionnels et neutres el invoquanl le programme de l'Association libérale qui porte k son premier article enseignement neutre k tous les degrés. A la séance du conseil communal du 1" mars 1901, le bureau de bienfaisance récla- ma officiellement1* La réorganisation com pléte des asiles, notamraent quant au pro- gramme ce qui n'était qu'une manoeuvre hypocrite pour amer.er les religieuses k le refuser et partant k s'en aller 2" Un subside de 16,024 francs pour aménager et meubler les locsux suivant le nouveau programme l'application inlégrale de la méthode Frcebel et un autre subside de 2,500 francs pour l'augmentation du traitement du personnel. Subsidiairement le bureau de bienfaisance déclara accepter la proposition du collége, tendantk ce qu'il fütt fait une ex- périence de ia nouvelle méthode dans un asile de l'enfance, avant de la généraliser. Cette proposition fut finalement rejetée par le conseil communal. Le projet de laïci sation tombait k l'eau. Les sceurs repre- naient leur tkche maternelle. Les families délivrées de l'inquiétude que leur avait don- née le projet de laïcisation, continuaient k envoyer leurs enfants chez les sceurs, quand, samedi, la nouvelle de l'expulsion des reli- gieuses vint surprendre les Tournaisiens. Les catholiques n'accepteront pas sans ré- sistance ce procédé brutal de quelques anti- cléricaux qui n'envoient pas, eux, leurs en fants aux asiles. Ce sont exclusivement des enfants d'ouvriers qui occupent les asiles Le dernier mot n'est pas dit sur celte laïcisation Bruges-port de mer Dans notre n* du 10 juiliet, nous rappe lions les rétroactes de la convention relative au subside alloué par le coDseil provincial k la ville de Bruges en faveur des travaux de construction de Bruges port de mer. En ter- minant, nous émettions le voeu qu'k la faveur de la prochaine discussion, cette question d'intérêt primordial pour nos institutions maritimes fut déönitivement réglée, et le crédit provincial de deux millions liquidé du chef des travaux du canal maritime qui serorit achevés et provisoirement repris dés le début de 1902. Cette discussion décisive au eu lieu hier. Elle n'a été roarquée que par la relégation totale de Ia question de droit par son défen seur le plus acharné, M. Jean, et par la con version presque unanime du conseil aux larges idéés de concession et la cause sa crée de Bruges, éloquemraent plaidée par M. René Fraeys, le vaillant et tenacé Cham pion de nos installations maritimes. Bruges est sauvée Et sa gratitude, déjk lourde, irait toute au corps constitué dont l'autorisée bienveillance vient de poser la plus solide et la plus riche des pierres du colossal édifice que sera Bruges-port de mer, si elle ne savait qu'elle doit cette brillante solution surtout k l'équité, la vertu primor diale qui doit piésider aux débats de toute assemblée administrative. Car 1 honorable M. Loontjens a péremp- toirement exposé que, dans les 15 millions votés par le conseil depuis 1837 pour tra vaux publics, Ia part de la ville de Bruges, si 1 on en excepte les 2 millions sollieités, se chiffre k peu prés par zéro. En dehors de l'amitié grande dont nous honore la majorité des conseillers, la seule justice distributive obligeait le conseil k accueillir favorablement la demande de Bru ges. Source majeure de revenus pour la pro vince, notre ville intervient jusqu'k concur rence de 150,000 fr., soit Ie tiers dans les recettes préievées dans l'arrondissement Bruges Ostende par la caisse provinciale. Or, en regard de eet apport, dans un ar rondissement qui aurait eu droit k 5 millions depuis 1837, et qui en réalité n'a été crédité que de 2 1/2 millions, Bruges ne figure que pour un infime subside de 2,800 fr. Est ce justice En somme, si Bruges doit des remercie- ments aux adversaires nés du subside enfin obtenu, e'est en raison de l'hommage spon- tané, rendu, spécialement par M. Alb. Lie- baert, aux ouvriers de la première heure, k MM. René Fraeys et Serweytens, et au grand artisan du colossal renouveau qui fera Bruges-la Vivante, k notre éminent bourg- mestre, M. le comte A. Visart. Voici les noms des 46 conseillers qui ont voté la liquidation du subside de 2 millions alloué par le conseil provincial k Bruges port de mer Réunion mensuelle, demain soir k 8 h. 1/2 au Volkshuis. Un arrêté ministériel du 13 juiilet porte que les bestiaux ayant figuré au concours de bétail, qui aura lieu le 3 aoiit 1901k Furnes, seront transporlés gratuitement au retour, sur les chemins vicinaux d'Oslende-Nieu- port Furnes et de Furnes-Ypres. Au moment oü Mercredi après-midi le train de 2 h. 34 en destination de Roulers, dépassait la porte de Lille k Ypies, Ie feu pritk deux meules de foin, propriété de M. Herman, et qui furent totalement consumées. Si M. Hymansneconnalt pasGareia Moreno, M. Vandewalle, que l'on croit être député de Malinss, ne connait pas Hérode. Ainsi, ces deux illustres parlc-mentaires libéraux sont par le lien de certaine ignorance soudés l'un k l'autre comme les arcades d'un pont. M. Vandewalle, dans Ia séanc; du 12 Juiliet de cette année, consacrée k l'examen du budjetde l'instruction publique, a tenu ce langage M. Vandewalle. La majorité de l'as semblée décida de renvoyer le lettre du ministre, d'abord k la section ducontentieux, puis k la section des finances, e'est-k dire de la renvoyer de Ponce k Pilate.annalet parlementair es, page 1928. Nous renvoyons cette petite histoire de M, Van de Walle, et nous l'engageons fort k se défier de ses souvenirs historiques. De Brabandere, De Brabant, De Brie, De j Gooman, baron O. de Crombrugghe de Loo- ij ringhe, de Gheus d'Elzenwalle, De Laey, jj Demeester, Deswert, Ernest de Thibault de i; Boesinghe, Firmin de Thibault de Boesin- i' ghe, Ernest Fraeys, René Fraeys, Goethals, Iweins d'Eeckhoutte, Kervyn de Meerendré, Landas, Albert Liebaert, Loontjens, Mulliez, Pardoen, Piers de Raveschoot, Quatannens, Reynaeit, baron Ruzette, Serweytens, Stan- daert, Storme, baron Albert van Galoen, Vandenbussche, Vandenpeereboom, Van Hee, Van Laere, chevalier Emm. van Outryve d'Ydewalle, chevalier Paul van Outryve d'Ydewalle, Vercruysse, Ad. Ver- baeghe, Jean Verhaeghe, Verlende, Visart de Bocarmé, Vuylsleke et Waeynaert. Ont voté contre: MM. Urbain Baert, Bruneel, Floor, Jean, Lamertyn, Lebbe, Mulle de Ter Schueren et Thevelin. (La Patrie Une féte de gymnastique sera donnée par la Turngiide St Michel au Cercle Catho lique, Dimanche 28 Juiilet, k 5 heures. La Grande Fanfare prêtera son concours k cette fête. Les membres du Cercle et leur familie y sont invités. MM. Baert Basile, Buyse, Gauwe, Glaeys, 11 y est dit que c le St Siège réprou- ve et condamue toutes les dispositions de la nouvelle loi,qui lèsent les droits, les prérogatives et les liberies legi times des cougrégations religieuses. Toutefois, pour éviter des consequen ces trés graves et empêcheren France 1 extinction des congrégatious, qui font un si grand bien a 11 société reli- gieuse et a la société civile, il permet 3ue les iustituts non reconnus deman- eut l'autorisation dont il s'agit, mais seulement a des conditions dont Ia note donne 1 enoncé. Ces conditions constitueront une régie générale pour toutes les congré- gations qui voudront user de la per mission dont il est parlé ci-dessus. On annonce que le projet de règle- ment d'administration publique,prevu par la loi des associations, a été arrété par la sous-commission nornmée eet effet. Le texte sera soumis trés prochaine- ment a 1 examen et a l'approbation de la commission administrative, désig- née récemment par M. Waldeck- Rousseau. —La Vérité francaise dit «L'école des jésuites de la rue des Postes est constituée depuis vingt ans en société anonyme dont M. de Mun est Ie présidenttoutes les mesures sont prises pour en assurer le fonctionne- ment en dépit de la loi Waldeck- Rousseau. Pour l'ouverture de l'année scolaire 1901-1902, les professeurs jesuites seront remplacés par des professeurs sortis de l'Université. Succes univ«rsitaires obtenus par les an ciens e eves du collége St Vincent a Ypres M. Alphonse Donck d'Ypres, a subi avec succes 1 examen de docteur en médecine (in épreuve). v M. Léon Declerck d Ypres, a subi avec succes 1 examen de candidat en sciences naturelies préparatoire k la médecine (2' épreuve). M. Tryphon Tanghe de Harlebeke a subi avec succèsl examen de candidat en sciences natu- F.e ®s préparatoire k la médecine vétérinaire (1" épreuve). M. Elie Delcroix de Waereghem a subi avee succes 1 examen de candidat en sciences natn- relies piéparatoire la médecine (2* épreuve). M. Paul Tavernier de Pitthem a subi avec succes 1 examen de candidat en sciences natu relles préparatoire k la médecine vétérinaire. M. Charles Ranson de Loo a passé avec dis 11netion 1 examen de docteur en méds- cine (iM epreuve). M. Albert Biebuyck d'Ypres a passé avee Nous apprenons quedans une réunion qui s est tenue hierVen- dredi matinle Gouvernement et la T)} 01 te se sont mis d'accord pour voter le projet de loi, qui vient d être soumis et quidans set grandes lignes consacre les quatrs points que nous transcrivons et tète du Journal Ce projet ne sera pas accueilU favorablement par les gauches sodalis te, libérale et progressisle Mais U depend de la droite de réaliser des ré for mes qui sont dans les vceuxde 1'opinion publique. Le gouvernement ne doit compter que sur elle, paree qu'elle est la majorité et qu'elle trouve un fort appui dans le pays. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2