Chambre des Représentants Eglise des RB. Pères Carmes Déchaussés BIBUOTÏÏÈQÜES Actes de courage Au Volkshuis d'Ypres Accidents, méfaits, sinistres PILULES PINK pendant tout le temps que l'armée reste sur le pied de guerre. IV. Dans cbaque département ministériel, un arrété royal détermine la nature des em- plois qui sont réservés a)Aux sous officiers, brigadiers et caporaux ayant au moins huit années de service actif b) Aux volontaires et ancieDS voioutaires. A mérite égal dans une même catégorie, la prélérence est accordée au candidat qui a fourni le service actif le plus long dans l'armée. La préférence ne dispense jamais des con ditions d'admission kl'emploi. Exception est faite cependant pour la limite d age. V. Les sous-officiers comptant au moins vingt années de service actit k l'armée et qui n'ont pu étre admis a un emploi de l'Etat, jouissent, it partir de l'kge de 40 ans, s'ils quiltent le service, dune pension annuelle et viagère a déterminer par arrété royal. Daus la séance de Mercredi, M. Golaert, rapporteur du budget de 1'inslruction publi- que, a fait éloquemmerit le procés k 1'ensei- gnement tant obligatoire que neutre. Tous les journaux catholiques sont d'ac- cord pour dire que notre honorable Repré- sentent a été brillant. Rien d'étonnant que M. Golaert ait repu les félicitations de ses amis. La gauche doctrinaire a jugé quelle devait répliquer au réquisitoire de M. le Rappor teur. M. Vandervelde a objecté qu'il fallait lui répondre, mais qu'il ne faillail cependant pas se mettre k 36 pour chercher a pulvéri- aer M. Colaert. Les journaux libéraux s'évertuent h dimi- nuer l'effet du discours de notre éloquent Député, en alléguant qu'il puise ses idéés dans le Bien Public.S'il en était ainsi, nous féliciterions M.Golaert de savoir épouser des idéés aussi justes que celles de notre éminent confrère de Gand. C'est en vain que les gauches libérale et socialiste ont tenté, par des interruptions aussi nombreuses que peu justifiées, d'em- pécher l'orateur de parler. Doué d'une voix sonore, M. Golaert a dominé tous les inter- rupteurs, répondant k tous, sans perdre un instant le fil de ses idéés. Nos lecteurs jugeront du succès de M. Go laert en lisantson remarquable discours,que nous publierons dans notre prochain numéro. De brillantes fétes jubilaires ont eu lieu en l'église desRR. PP. Carmes Déchaussés, h Ypres. On y célébrait le 650e Anniversaire de l'apparition de rimmaculée Vierge Marie au bienheureux Simon Stock, pour lui re- mettre comme gage de sa protection toute maternelle le Saint Scapulaire. O que de telles solenniiés font du bien k l'kme "Tout concourt k lui faire goüter de douces et salutaites émotions le gracieux décor du temple, les chants harmonieux de la maltrise, les paroles enfUmmées d'amour envers Marie du prédicateur tout parait vouloir l'arracher k la terre, pour la trans porter dans les régions éthérées, oü se cé- lèbre, parmi les Angeset les Saints, un ju- bilé éternel devant le tróne de Jésus et de sa Sainte Mère. En pénétrant dans le lieu saint, l'lmage de la Reine du Carmel s'offre au regard, ai- mable et radieuse, trönant, sous un dais magnifiquement drapé, au haut du Maitre- Autelet l'Enfant Dieu, qu'elle porte sur les bras, tendant ses petites mains, avec un sffectueux sourire, semble faire entendre cette douce invitation eGCb Mater aC- GeDIte (1) O chers /idèles, void voire Mère, approchez avec confiance de son tróne de grace, elle ne peul rien vous refuser Les Yprois, dont la dévouon k Marie est filialemern grande, s'empressèrent d'accourir en toule aux pieds de ia miséricordieuse Mère de Jésus, et ils unirent ieurs prières, dans un élan d amour, pour glorifier la bénie Vierge, dont ils sont fiers et heureux de por ter les saintes ltvrées. Leur assiduité aux offices divins ne se raientit aucun jour, malgré les cbaleurs tropicales, dont on était gratiflé durant l'Octave, malgré l'entraiii musical des chan- tres, qui ne s'aperpureut point, dans leur ardeur k louer Marie, qu'un salut d'une heure, nonobstant la partaite interpré- tation de morceaux des plus grands maitres, est un peu long pourtant. Heureusement ie jeune prédicateur sut donner k ses pieux auditeurs une compensa tion bien méntée il sut condenser, dans ses allocutions substantielies et pleines de feu, de tiès belles pensées sur ia bonté de la meilleure des Mères, honorée avec tant de piété ei de confiance chez ies RR. PP. Gar mes,sous le vocable de Notre Dame du Saint Scapulaire. La statue de la Reine du Carmel,entourée de magmfiques nouquets et d un brillant luminaire, dominait toute l'église, que i'amour généreux des fidèles avait spiendide- mept ornée. Les corbeilles des fleurs et de verdure, daus leur doux halancement sous les voines sacrées, les guirlandes de roses k tenue vanée, serpentant en arabesques gracieuses le long des boiseries.et les plantes exotiques, aux tormes élégantes, se dressant fières autour du temple, semblaient redire k l'envi k la Vierge-Mère, comDien grande était ia joie de ses entauis d'Ypres de ia voir tant exaltée parmi eux, en ces jours de sainte jubilation. LesRR. PP. Gaimes, désireux de rehaus- ser, autani que possible, ces têtes jubilaires, avaient organise, pour le dimanche dans la soirée, une fort belle procession k travers l'enclos de leur uionastère. Leur trés Révérend Père Provincial prési- dait k la cérémonie,entouré de ses assistants en habits de chceurles membres de la confrérie du Saint Scapulaire tormaient la garde d'honneur de ia Reine duCarmel, et une foule de pieux fidèles suivait, reeueiiiie et prianti'Auguste Sacrement de nos Autels. Le jardin du couvent avail pris un air de têie. L habiie hoiticulteur, Monsieur Van Winsen —comme on me l'a dit,avait sule transformer, malgré la chaleur tornde des dernières semaines, comme en un petit paradis terresire.par le manage artistement harmonieux d'arbustes, de plantes, de fleurs et de verdure. Oh qu'il était beau de voir passer Notre Dame, assise sur un tróne de lis et de roses, par les allées plantées de sapins, oü cou- raieut, gracieuses et mobiles, des guirlandes d'un vert teudre, émaillées de fleurettes aux voyantes couieursqu'il était émouvant d'eu- tendre une troupe de jeunes eufants enton- ner, de leurs voix argentines, l'« AVE MARIS STELLA comme un chant de triomphe, d'amour et d'cspérance, redit bien sur par les Anges aux pieds de Marie, la Reine du ciel et de la terre, et appiaudi par les choeurs des Bieuheureux quil était suavement im- pressionnant ie moment, oüle prétre du haut de l'autel, éle vait bénissant 1'HOSTiË SAUS TE sur le peuple proslerné dans fa poussière, en adoration devant ie Dieu trois fois Saint, Jésus Christ, le Fils bien aimé de notre Mère de miséncorde (1) Chronogramme, que I'on peut lire au des- sut du dais, sous lequel Marie tróne. Ah! en ce moment mille fois béni, a dü qui pourrait en douler s'épancher du coeur au Sauveur un flot de grkces et de bé- nédictions sur ces knies réunies pour hono- rer sa Mère, et Marie eile-même a dü sourire aimablement de son tróne de gloire. Qu'il rne soit permis de formuler ce sou- hait sincère Que les fruits de salut soient en rapport avec cette démonstration si tou- chante de piété envers Notre Dame du Saint Scapulaire des habitants de la bonne ville d'Ypres. Je finis en félicitant bien cordialement l'organisateur des fêtes jubilaires, qui doit étre, si je ne me trompe, le jeune Père, qui sut donner un si bel élan aux festivités des Bienheureux Martyrs Denis et Redempt, au moisde Novembre de l'année dernière. (2) En eff'et, c'est le Révérend Père Henri de la Ste-Famille, du couvent d'Ypres, quia dirigé avec tant de talent et de bon goüt toutes les fêtes du Jubilé. Note du journal) publiqtie et populaire de ia ville d'Ypres Liste des ouvrages entrés pendant le mois de Juin 1901. De Vlaamsche school.1900. Antw. Busch- mann in-4°. C. Wiliquet. La loi communale. Fra- meries, Dufrane, 1900 gr. in-8". Gornelissen en Vervliet. Idioticon van het Autwerpsch dialect. 4" afl. Gent, Siffer, 1900 in-8". Ern. Dubois. Les moteurs électriques dans les industries k domicile. Gand, Siffer, 1901 in-8°. Ch. Florentin-Loriot. La failliie des dieux.Impressions d un voyage dans l'Orient grec. Paris, Leraerre, '1900 in-12°. Annuaire statislique de la Belgique, 1900. Brux. Stevens, 1901 in-8°. Paul Raepsaet. Audenarde k l'exposition universelle internationale de 1900 k Paris. Brux., Buelens, s. d.in-8®. Valère Gille. Le collier d'opules. Paris, Fisctibactter, 1899 in 12°. Kubom. Vade-mecum des postulants aux emplois d'adminisirations publiques. Brux., Lebègue, s. d. in-12°. Jules Duckerts. La Ctnne en!8 99. Rapport de la mission commerciale. Ver- viers, Vincke, 1901 iu-8°. Karei Bogaerd. Wilde rozen.Gedichten. Gent, Annoot-Braeckman, 1899 in-8°. Jules Sotliaux. L'effort du sol uatal. Brux., Schepens, 1901 in-12°. Annales de la Société entomologique de Belgique. T. 44. Brux., 1900 in-8°. Letterkundig jaarboekje van jong dietsch- iand. 1900. Maldeghem, Delille in-12°. A. de Poiseux. Le peintre Gabriel. Brux., Schepens, 1899 in-12°. Philippe Davras. Histoire de la ville de Ghatelet. Charleroi, Hubert, 18982 vol. iu-8\ Ledeganck's burgerlijk wetboek. 6' uit gave. Gent, Hoste, 1899 2 vol. in-8°. Mémoires couronnés et autres mémoires publiés par l'Acad.roy.de Belg. T. 60. Brux., Hayez, 1901 in-8°. Mémoires couronnés et mémoires des sa vants étrangers... T. 58. Brux., Hayez, 1900;in-4\ Huberl-Demoulin.Epiménide de Grête. Brux., off. de publ., 1901in-8°. Eugène Herdries. L'avenue des dou- leurs. Brux., Schepens, 1900 iu-12°. Annuel report of the... U. S. National Museum. 1898. Washington, govern' printing office, 1900; in-8°. Gompie rendu sommaire des délibérations du conseil communal de la ville d'Ypres du 7 Ja nvier 1860 au 31 Décembre 1869. Ypres, A. Gastel, S. A., in 8°. Rapport sur l'administration et la situation des affaires de la ville d'Ypres pendant l'an née 1899 (Pages 531 - 719) Médard Verkest - studiën over brugsche kunstenaars. Met talrijke platen. Tongeren Demarteau zoon, 1900, in-8*. Communiqué La médaille de 3me classe a été accordée k MM. De Smet César, gendarme k Gomines Kints Arsène, charcutier k Gomines ;Turpin Léon, cultivateur k Zandvoorde Werquin Actnlld Arthur, boucher k Ploegsteert. La garde catholiques'est réunie Dimanche dernier. M.lePrésident Sobry afélicité chaleureuse- menl les ouvriers industriels décorés MM. Florimond Vanaenbulcke, Auguste Dewulf, et Louis Logie. M. Ryckeboer, aumónier, achève élo quemment sa conférence sur les associations religieuses. Plusieurs vols d'église ont été commisdans i'arrondissement d'Ypres, notamment a El- verdmghe et Langemarck. L'enfant Vereist, agé de 4 ans, a été tué d'un coup d'aile du moulin de M. Deconinck, chaussée de Lille. lncendie k Warneton, chez M. Demailly, boulanger. Les dégats purement matérieis, sout couverts par une assurance. Jeudi aprèsd iner, le nommé Charles Des- madiyl, cultivateur k StJean lez Ypres, con- duisant un chariot k deux ohevaux, k Boe- singhe, a été victime d'un grave accident, causé par la fuite de ses chevaux effrayés par le bruit d'un automobile. Desmadryl a repu k la tête, d'un de ses chevaux, un coup vio lent qui met ses jours en danger. Une visite chez un habitant d'Arlon J'eus dernièrementl'occasion depasserpar Ar- on ou je décidai da m'arrêter pour y faire la constatationd'unfaittrès intéressantsurtoutpour es jeunesüiles et les jeunas femmes, qui de vront ire avec attention ce qui va suivre Je me rendis chez M. Minsart, rue de Mersch, 6, et j'eus de lui-mème le récit de la maladie et de la guérison de sa femme, atteinte de leuchor- róe flueiirs blanches Madame Minsart, d'après une photographie. «Depuis dixans, me dit-i!, ma femmes était vietime de cette maladie qui l'avait mise dans un état de faiblesse qui m'inquiétait. Elle était d'une paleurmortelle et souffraitd'indiapositiong de toutes sortes. Maux de tête, de reins et d'es tomac,points de cótó et douleurs dans le ventre, tels étaient ses compagnons habitueis. Vous devez penser, Monsieur, combien j'ai employé de re- mèdes pendant ses dix années. Aucun ne réussit et, sans les Pilules Pink qui onteu le rósultat que vous savez, je n'avais qu'k redouter une issue fa tale. Par bonbeur, je lui fis suivre le traitement d'une faQonréguliöre et trèsrapidement, sa santé consolidée, devint absolument parfaite. Ce résultat ne m'étonne pas, répliquai-je, ear j'ai pume convaincre par des exemples nom- breux que les commós régénérateur du sang et tonique des nerfs guérissent l'anémie, la cblorose, la neu -

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2