H GHYSEL-GALLES TERI NG UE Recensement général des industries et des métiers dans notre province Loi relative a Ia pension des instituteurs Le projet militaire La procession de Visite officielle j de M. Ie Governeur a Ypres l'Assomption boulants de notrerégion. Ceserait au sur plus trés prudent de sa part. (On rit.) M. Colaert. Je répondrai k l'interrup tion de M. Nolf qu'il sait aussi bien que moi, je pense, que notre sol est d'une nature toute spéciale et que les études qui se pour- suivraient k Bruxelles en vue de la jonction du chemin de fer ne pourraient pas servir en ce qui concerne le terrain des environs de la ville d'Ypres, ni réciproquement. Mais, quoi qu'il en soit, je reconnais qu'li y a des études k faire et j'apprendrai peut- être k la Chambre que ces études se font actuellement. Done, il y avait une première question k examiner, celle des éboulements futurs. Seconde question trés importante aussi k étudier, c'est celle de savjir d'oü viendra l'eau Gar l'eau qui tombe du ciel ne peut pas suffire pour l'alimentation du eanal. Je sais que cette question est également k l'étude, et l'honorable ministre m'a même parlé d'utiliser les eaux de nos étangs de Dickebusch et de Zillebeke. Mais nous avons besoin de toute l'eau de ces étangs pour l'alimentation de la ville d'Ypres. Dans tous les cas, il faudra chercher de l'eau dans les ruisseaux avoisinant Comines et Ypres. M. Tack. Au besoin avec des machines élóvatoires. M. Colaert. Quoi qu'il en soit, je sais aujourd'hui que les études se poursuivent, et je me joins k mon honorable collègue, pour demanderque ces études se fassent avec la volonté bien arrêtée d'achever le travail en question aussitót qu'on pourra le faire. J'espère qu'il ne faudra pas pour cela des années, car, reraarquez-le bien, messieurs, si l'on n'achève pas le canal, les travaux jusqu'ici l'auront été en pure perte. Mon honorable collègue M. Nolf, vous a dit que l'on y avait déjk consacré une somme de 7 millions. Ge chiffre est exact. J'insiste pour que l'honorable ministre fasse faire une étude compléte, conjointe- ment avec celle de l'honorable ingénieur d'Ypres, afin que lorsque les études seront achevées, on puisse mettre immédiatement la main k l'oeuvre. Deux mots maintenant pour m'associer k la deoaande de M. Nolf en ce qui concerne l'établissement de passerelles k Wervicq et k Comines, devenues absolument nécessaires. II faut aussi que des mesures soient prises pour éviter k l'avenir des inondations désas- treuses, comme celle qui s'est produite en 1894 et k raison de laquelle les sinistrés n'ont repu aucune indemnité. Vous n'ignorez pas, messieurs, qu'en verlu d'une jurispru dence administrative les propriétaires et les locataires qui ont été préjudiciés k la suite d'une inondation ne sont pas indemnisé:". Je recommande d'une fapon spéciale les travaux d'ensemble qu'il y aurait lieu de faire dans rarrondissement. Je comprends parfai- tementque le travail dont nous parions, celui du canal, ne puisse pas se faire en plusieurs lois et je pense qu'il vaut mieux suivre la manière de voir exposée par l'honorable ministre, c'est-k-dire une fois que les études seront achevées, faire aussi complètement la travail. Mais ilyad'autres travaux k faire. Lk, j'accorde un certain crédit k l'honorable ministre; car je dois reconnaitre, contraire- xnent aux dires de M. Nolf et contrairement surtout k ce qu'a dit M. Buyl, que le gouver nement a fait beaucoup de travaux dans la Flandre Occidentale et spécialement dans l'arrondissement d'Ypres. Nous ne pouvons pas le nier. Je ne parlerai pas des travaux de pavage exècutés i Warneton, Poperinghe, Ypres et ailleurs. Pour cette dernière loca- lité, j'ai de nouveaux engagements de l'hono rable ministre et je l'en remercie. Je pourrais vous parler aussi de la construction des pont, notamment sous la Chaussée d'Ypres k Pope ringhe. On en a reconsti uit deux, dans ces dernières années, sans parler de celui de Pont-Rouge et d'autres. M. Nolf ne peut pas ignorer non plus que, tout récemmeut, nous avons obtenu l'approfondissemerit et t'élap- gissement du canal d'Ypres k l'Yser, qui ja cotité, non pas 50.000 francs, comme il avait été prévu au budget, mais beaucoup plus. Certains travaux sont cependant encore réclamés par le commerce et l'industrie. J'espère que nous les obtiendrons aussi et je recommande tout spécialement k l'honorable ministre ceux qui concernent nos communi cations. Je parle notamment de fétablisse- inent d'une voix ferrée entre Dixmude et i Ypres, qui constituerait une voie interna tionale. M. le ministre pourrait me dire que ce dernier travail ne le concerne pas; mais il concerne le gouvernement dont M. de Smet de Naeyer est le chef. M. le président. Ce n'egt plus lk le budget des travaux publics. M. Colaert. Non, mais cela concerne le gouvernement. Nous n'avons pas eu l'oc- casion de traiter en détail tous les budgets. Quoi qu'il en soit, je recommande k l'hono rable ministre un ensemble de travaux, pour le moment oh ce sera notre tour d'obtenir les faveurs gouvernementales, et ce moment me semble venu. II n'est pas vrai, comme M. Buyl l'a dit, que la Flandre est absolument abandonnée, mais ce qui est exact, c'est que, en matière de communications par eau et par chemin de fer, nous sommes dans une situation in- j férieure k celle des autres provinces. C'est cette situation-Ik que je signale k l'honorable ministre. Celui-ci, du reste, m'a promis récemment une visite dans notre ancienne capitale de la West-Flandre. Nous lui signalerons les tra vaux k faire et j'espère que nous obtiendrons satisfaction. Tous lesdéputés d'Ypres sont d'accord quand il s'agira de traiter notre arrondisse ment, et, en général, noire province avec les égards auxquels ils ont droit. (Office du travail) La Fabrication des dentelles est l'industrie qui occupe le plus grand nombrede person- nes travaillant k domicile 47,620, parmi lesquelles, si étrange que cela puisse être, 114 hommes. Les grands centres de répar- tition des dentellières sont dans la partie flamandedu pays; en particulier: Dans la Flandre occidentale, les arrondissements de Thielt 6,597), de Bruges (6,391) (notam ment la ville de Bruges avec 3,394 dentel- liéres, de Roulers (4,422), de Dixmude (3,255), de Courtrai (2,330) et d'Ypres (2 207) ...Le plus grand nombre des 126 rnaisons pour lesquelles ces dentellières travaillent, se trouvent k Bruxelles et dans l'aggloméra- tiou (41), k Bruges (32) et k Courtrai (18). 11 existe 919 intermédiaires entres les rnai sons de vente et les dentellières. Confection domicile des vêtements. A Courtrai-Harlebeke pour le vêtement hom mes et le vêtement femmes (595 personnes k domicile.) La broderie sur lingerie s'exerce spécia lement dans les environs de Courtrai (188 brodeuses k domicile). Fabrication domicile des fits et tissus de lin pur ou mélange. Le véritable centre de l'industrie k domicile de la toile est la Flandre Occidentale (9,022 tisserands, our- disseurs, bobineurs, etc., et particulièrement les arrondissements de Courtrai, de Roulers et de Thielt). Fabrication a domicile des chaussures. -- Cette industrie occupe a domicile, d'une part, des cordonniers faisant la chaussure entière pour le corapte du magasin et, d'au- tre part, des coupeurs, piquers, piqueuses et garnisseuses de bottines ne faisant qu'une partie de ces fabrications. Nombreux dans les grandes villes, ces cuvriers k domicile sont de plus groupés 4.518 certaines loealités spéciales, Iseghem el, environs (1656), k Poperinghe (191). .Communes oü les industries et les métiers occupent plus de 1000 personnes. Flus de 5.000 k 10.000 soit de 0.5 k 1 p. o de la population industrielle totale. Bruges 9491 travaillant dans la commune. Courtrai 6352 id. Plus de 3.000 k 5.000, soit de 0.3 k 0.5 p. o. de la population industrielle totale. Roulers 4666 travaillant dans la commune. Iseg'iem3391 id. Pius de 1.000 k 2.000 soit de 0 1 k 0.2 p. c. de population iudustrielle totale. Mouscron 1751 tavaillant dans la commune. Thourout 1687 id. Menin 1559 id. Ypres 1521 id. Poperinghe 1496 id. Le Sénat a voté Jetidi dernier l'en- semble du projet de loi par 52 voix et 15 abstentions. La presse libérale porte au nues M. le général Brialmout, a raison d'un article de la Belgique militaire, oü il combat le projet de loi du gouverne ment. Le Journal de Bruxelles a de mandé ce que valait eet article, a an officier,ancien membre de la Gommis sion mixte et de la sous-commission. Voici sa réponse Le général Brialmout a, en ma tière d'organisation, les vues particu- lières qu'il a déjaexposées en maint autre ouvrage. Le général esiime qu'il faul 240,000 hommes pour défendre la Belgique. Ou pourrait dire aussi bien 500,000 chiffre que nous au- rions si nous étions Francais il est évident que plus nu pays dispose de fusils, de canons et de sabres, mieux il peut se défendre Autre chose est de connaitre le chiffre d'hommes in- dispensables pour nous permettre d'empêcher que nos voisins ne passent par notre territoire. C'est ce chiffre que la Gommission a recherché elle s'est arrêtée a 180,000 hommes, qui suffiront a assurer notre neutralité. r> Pour ce qui est d'autres points de Partiele, comme M. Brialmont n'a pas assisté aux débats de la sous-commis sion et comme il n'existe pas de pro cés verbal de nos séances, le général ignore ce qui s'y est passé. Je relève dans son travail de nombreuses inex actitudes. II est certain que ces inex actitudes, ces allégations err.onées,qui font peser sur certains officiers des responsabilifés qu'ils n'out pas a en courir, seront rectiüées au moment apportun. (LaPatrie.) Dans notre compte-rendu de la fête de Dimancbe dernier, nous avons oublié de mentionner que MM. les Se cateurs Iweins d Eecbhoutte et Cantil- üon n ont pu assister a la cérémonie de la visite de M. le Gouverneur. M. Iweins d'Eeckhoutte,en villégia- ture a Heyst, est en pleine convales cence, mais on lui conseille de voyager le moins possible pendant quelque temps encore. M.Cantillion était abso lument empêche'. DU I\ord <1<3 Furues La Régie de la Wateririgue du Nord de furnes, a l'honneur de convoquer les Pro priétaires possédant trente hectares de terrain dans la elite Wateririgue, pour lassembiée générale qui aura lieu k l'Hólel de Ville de Fumes, le Mardi 3 Septembre 1901, k 10 hemes du matin. Furnes, le 12 Aoüt 1901. La Régie CASfELEIN-VANHILLE, Président, D. De Haene, A. Houtsaeger, R. de Spot et L. Bieswal, Membres. BURGERSTAND DER STAD YPER. van den 9 tot den 16 Augustus 1901. UNE MERVEILLE. Pourquoi vouloir muss er quand je garantis publiquement, que le Simp Depratere au goudron décoloré et au baume de Tolu, guérit le rhume le plus opiniatre en 2 jours. C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable. Le Sirop Depratere émerveille tous ceux qui en font usage. Prix 2 fr. la bouteille. Le traitement revient k 0.10 par jour. En vente k Ypres, pharmacie Socquet-Ter- "'ère; Roulers, pharmacie Veys; Dixmude, pharmacie Ghyssaert; Courtrai, pharmacie De Boey et Hulpiau. 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HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2