s m 8 GRAND CONCERT Mercredi 21 Aoüt 1901 10 centimes ie N° 36q Année. N° 3671 Avis Nous jouions chambre L'Ecoie d'équitation a la Chambre On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et k tous ies bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL D'TPRKS parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 5C c. par an ponr tout le pays; pour l'ótranger, le port en sus. Les abonnements sent d'un an et se régularisent fin Décembre. Les articles et communications doivent être adrossés franco de port A I'adressa ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames daas lo corps du journal ooütent CD centimes la ligne.— Les insertions judiciairesl franc la ligne. - Les numéros suppló- menta'res coütent 10 francs les cent exemplairos. Pour les annonces de France et deBelgique exceptó las 2 Flandres) s'adresser A 1 'Agence Bavas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et A Paris, 8, Place da la Bourse. La revision des listes électorales pour les chambres, la province et la commune, a lieu a partir du tr Juiliet. En consequence, les citoyens ayant droit a l'inscription sont invités a produire leurs titres avant cette date. I!s sont pries aussi de produire les titres de ceux qu'ils estiment y avoir droit on qui u'y figurent que pour un nombre insutfisant de votes. On peut s'adresser tous les jours de la semaine a l'Hótel de ville on au cercle catholique, rue de Menin. Harmonie des Orphelins Dimancbe Aoüt 1901 li midi sur la Grand'Place PROGRAMME 1. Marcbe du Prince Albert Pelrun. 2. La Reine d'Été, ouverture Kessels. 3. Une corbeille de fleurs, fantaisie Rodolphe. 5. Gavotte 6. Souvenir de Gampine Michel Krein. COMMUNE DE NEUVE-ÊGLISE Dimanche 25 Aoüt 1901 k 5 h. du soir, au kiosque de la Grand'place donné par l'Harmonie Communale d'Ypres sous la direction de M. J. Wittebroodt. PROGRAMME 1. Tananarive, allegro militaire D. Trave. 5. Danse aux flambeaux, de Luigini, arr. p. Wittebroodt. 3. Samson et Dalila, opéra de Saint Saëns, arr. p. Meister. 4. La jolie villageoise, air de danse J. Martin. 5. Transcription de l'opéra Frangoise de Rimini, d'Amb. Thomas Delprez. 0. Fantaisie, polka pour clari- nettes E. Michel Le con espondant du Bien Public ra- conte une histoire dont on a bien ri dans les cercles Bruxellois, oil, par ce temps de cha- leur et de désertion universelle, il y a moyen de rire encore II y a trés peu de jours, un négociant trés considérable et trés considéré de la Ville Basse, après avoir confortablement déjeüné en familie, au milieu d'un joyeux groupe d'enfants et de petits-enfants, s'était paisible- ment endormi devant sa tasse de café, pen dant que la bande mutine s'écbappait pour aller prendre ses ébats, au premier étage, k la Chambre k jouer.» Tout k coup, «bon papa» est réveillé en sursaut par un bruit de sonnette, violent et prolongé, qui retentit au-dessus de sa tête. Bah se dit-il, ce sont les gamins qui s'amusent. II faut leur pardonner ce tinta- marre. Nons avons été jeune aussi et, k leur age, j'en aurais peut-être fait autant!» Et de se rendormir. Mais bientót éclate un nouveau tapage, plus infernal encore que le premier. Le vieiilurd pergioit vaguement le piétement d'une latte, puis il entend des meubles qui tombent, des verres qui se brisent et, au milieu de ce brouhaha, une pluie de substan- tils et d'adjectifs absolument étrangers au vocabulaire de la jeunesse bien élevée ca naille, voleur, faussaire, filou, saligaud, cochon, etc. etc. Pour le coup, le dormeur se réveille pour de bon et comprenant le devoir de son au torité de père et d'aïeul, monte quatre a qua- tre l'escalier de la maison et arrive, comme disent lesjournaux, sur le théktre du si- nistre. Quel spectacle s'offre k ses yeux La chambrek jouer est bouleversée comme si elie venait d'être miss au pillage: rideaux décbirés, cadres décrocbés, chaises brisées, table renversée, pelles et pinces gisant sur le sol, et, au milieu de ce désordre, une bande de douze gamins et gamines hurlant a qui mieux mieux Qu'un sang impur abreuve nos sillons Le bon homme est tout aburi, puis, it peine revenu de sa surprise, demande: «Que signifie done tout ce tapage, polissons "que vousêtes!... Lesenfants, d'abord interloqués, hésitent, se regardentet finissent, sous l'oeil irrité du patriarebe,... par éclater de rire. Gependant une charmante flllette k tresse blonde et aux yeux bleus, la petite Agnès se décide a prendre la paroleBon Papa, nous jouions Chambre Josephine était M. Tack; Ernest faisait Smeets Paul, Cavrot moi Demblon, et Jaques, Furnémontc'est lui qui a cassé la carafïe et le verre. C'est moi qui ai crié BonPapa est un saligaud, mais tu sais bien que c'est pour rire!... M. X., est-il besoin de le dire, eut de la peine A garder son sérieux mais le papa, arrivé sur ces entrefaites, fit évacuer la Cbambre ii jouer et donna aux trop précoces gamins k annalyser grammaticalement et lo- giquement la phrase suivante Quoi quil puisse arriver a la Chambre les enfants bien élevés ne doivent pas s'inspirer des mceurs parlementair es Honneur k ce père sage, prévoyant et éclairé 11 a été question de nolre école d'équita tion k la Chambre. Renouvelant les réclama- iions faites, il y a quelques années, par MM. lweins d'Eeckhoutte et Colaert, M. Nolf a réclamé des travaux d'appropriation et d'amélioration k efïectuer k l'Ecole d'équi tation d'Ypres. Nous donnous ci-dessous son discours, la réponse du Ministre de la guerre et de la réplique de M. Colaert au Général Couse- bant d'Alkenade. Notons que M. Noll a voté contre le bud get de la guerre, alors que naguère le Pro- gres blamait M. le Sénateur Surmonl de Volsberghe d'avoir, une fois, voté contre le même budget. Mais, voici la discussion qui a surgi k la Chambre M. Nolf. Je n'entends pas faire un dis cours, puisque la Chambre a le désir de terminer au plus tót ses travaux et que mon temps de parole est limité. II faut cependant que je dise un mot de l'état des casernes d'Ypres. En 4897, le gouvernement a fait voter par les Chambres un crédit de 20 millions pour l'umélioration du casernement. Le relevé des dépeuses visées par ce crédit prévoyait une somme de 264,000 francs pour travaux d'agrandissement, d'appropriation et d'amé lioration k efïecluer k l'Ecole d'équitation d'Ypres. Sur ce fonds spécial de 20 millions, le gouvernement n'a dépensé pour la place d'Ypres qu'une somme de 26,995 fr. 74 c., autant dire qu'il n'a rien fait. Le budget de cette année porte une nou velle demande de crédit de 3 millions pour continuation de constructions et améliora- tions aux casernes. Or, ii résulte des renseignements qui m'ont été fournis par le département de la guerre, que les dépenses prévues pour tra vaux k efïectuer aux bktiments de la place d'Ypres se chiffrent k 26,400 francs, dont, 7,800 francs pour travaux d'entretien ordi naire, 8,190 francs pour grosses répara- tions, 8,000 francs pour l'agrandissemenf de la maréchalerie de l'école d'équitation, 2,110 francs pour la transformation de latri nes de la caserne d'infanterie. C'est trés peu de chose, pour ne pas dire rien. Nous avons k Ypres des casernes spacieu- ses et confortables qui représentent un capi tal considérable. Le gouvernement ne s'en sert pas. Notre garnisou, qui jadis comprenait un régiment complet d'infanterie, un état-major et 3 esca- drons, se trouve aujourd'hui réduite k un bataillon d'infanterie, une école régimentai- re, plus notre école d'équitation. Tandis que le gouvernement réclame k la législature des millions et des millions pour construire des casernes nouvelles dans d'autres villes du pays, il dépeuple celles qu'il a k Ypres. Bien plus, il les laisse tomber en ruine. C'est lk le fait d'une mauvaise administra tion des deniers publics dont les contribua- bles sont en droit de se plaindre. Je demande k l'honorable ministre pour- quoi notammenl il n'exécute pas les travaux d'agrandissement et d'amélioration k appor- ter k notre école d'équitation et pour lesquels un crédit de 264,000 francs a été mis k sa disposition Ces travaux décrétés déjk en 1895 s'im- posent plus que jamais. Les locaux récla- ment de sérieuses réparations, l'Etat les né gligé au grand détriment du trésor public. Et ne croyez pas que j'exagère. J'ai en ma possession le rapport sur l'inspection générale faite en 1897 par M. le général de Wyckersloot. Ce rapport qui est daté du 7 septembre 1897 et qui est signé par le colonel Jacquet de Perigny porte en toutes lettres, que les locaux de notre école d'équi tation tombent en ruine. On vous avertit done de tous les cötés, monsieur le ministre, qu'il y a urgence d'en- tamer de sérieux travaux k Yprespourquoi restez vous dans l'inaction? Pourquoi laissez- vous tomber en ruine les bktiments de l'Etat dont vous avez la garde Du reste, les besoins du service réclament l'exéeuüou de certains travaux k notre école d'équitation. Le rapport du colonel Jacquet de Perigny constate que les ócuries sont petites et trop nombreuses, que les chambres des sous officiers sous les toits sont humides et froides l'hiver, chaudes l'été, qu'aucun cava lier en garnison n'est aussi mal logé que les sous-officiers k Ypres Et malgré cela, monsieur le ministre, vous ne prenez pas les mesures nécessaires pour remédier k eet état de cboses. Vous avez k Ypres des casernes en quantité. Ce m

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 1