H GHYSEL-G ALLES
LEBBE Soeurs
L'Sssop 6eonomiqae
Actes officiels
Mort de M. Nyssens
R. HEURSEL-BALLOEY
BUREAU
sont de vastes bktiments que vous pouvez
aménager comme vous le voulez. Pourquoi
ne le faiies-vous pas
Quelle est Is force mystérieuse qui para
lyse vos mouvements
Actuellement il n'y a It l'école qu'un seul
manége suffisamment grand pour les exerci-
ces du trot et du galop allongé. II en résulte
que toutes les divisions doivent passer par
ce manége qui est occupé dés 6 beures du
matin; le réveil des hommes se fait en biver
k 4 h. 45 m.
S il y avait un second manége on pourrail
retarder la sortie des écuries de 1 heure, ce
qui n'en vaudrait que mieux pour les hommes
et le3 cbevaax. Or, pour obvier aux incon-
vénients actuels, il suffirait d'agrandir un
des manéges existants, le manége 2 par
exemple. Ge travail serait peu coüteux. Le
terrain existe pour l'agrandir d'au moins 15
mètres sans contrarier ancun service.
El vous ne bougez pas.
Pourquoi?
Devons-nous conclure de votre inaction
que l'Ecole d'équitation est perdue pour
la ville d'Ypres et que son déplacement pour
Tervueren est décidé
Je sais que tel est le désir de certains chefs
de l'armée
Jj prie l'honorable ministre de nous
éclairer k eet égard et je me réserve dans
l'affirmative de transformer ma question en
interpellation.
M. le général major Cousebant d'Alkena-
de, ministre de la guerre. Messieurs, je
dois quelques mots de réponse k l'honorable
M.Nolf.
Les travaux d'aménagement dont il a été
question antérieurement n'ont pu étre eflee-
tués, paree que, dune part, on a été obligé
de procéder k d'autres travaux reconnus
beaucoup plus urgents que ceux-lk et que,
d'autre part, je n'avais pas k ma disposition
les orédits nécessaires pour effectuer les uns
et les autres.
Cependant, j'ai cherché partout k amélio-
rer la casernementmais je dois déclarer
qu'il y a urgence k acbever, avant d'en en-
tamer d'autres, les nombreux travaux qui
ont été entrepris sur différents points du
pays.
En attendant eet acbèvement.nous devons
nous bomer, lk oü c'est nécessaire, k amé-
liorer l'état de c ioses existant, avant de
procéder k une réfection ou k une installation
complèie.
Ainsi, la caserne des grenadiers a dü être
évacuée,paree que les hommes n'y pouvaient
plus être logés et cependant la nouvelle
caseïne que vient d'occuper ce régiment,
n'est pas complèteinent achevée. II reste
encore k y effecluer des travaux pour les-
quels de nouveaux crédils devrout être de-
mandés.
Quoi qu'il en soit, en ce qui concerne la
question de principe k laqueile vient de faire
allusion l'honorable M. Nolf, je lui dirai
qu'aucune décision u'a été prise rti dans un
sens ni dans un sutre au sujet du déplace
ment de l'école d'équitation d'Ypres.
M. P^olf.Va-t on commencer les tra
vaux
M. le général major Cousebant d'Allte
made, ministre de la guerre Les travaux
qu'on y a entainés sont des travaux d'erure-
tieu que j'acbèverai dés que j'aurai k ma
disposition les ciédits nécessaires, mais je
dois faire rematquer k rhonorahb' membre
que ces crédits ne figured p*s au budget
que nous discutons.
M. Colaert. Messieurs, la réponse de
M. le ministro de la guerre k l'honorable M
Nolf ne peut nous donner qu'une légère sa
tisfaction.
II n'y a rieu de décidé, dit-il, ni quant au
mainlien, ni quant au déplacement de l'école
d'équitation d'Ypres. On conserve done le
statu quo c'est ce que nous a dit aussi, il
y a quelques années, M. Vandenpeerflboom.
J'aurais voulu cependant oblenir une ré-
aonse plus catégorique de l'honorable mi
nistre et une promesse formelle que l'école
d'équitation ne sera pas déplacée. En 1897,
a Cbambre a voté un crédit de 264,000 frs
pour l'amé'ioration des installations militai-
res k Ypres. Je désire beaucoup que ce cré
dit soit utilisé et s'il n'est plas reporté au
budget actuel, je demande qu'il soit inscrit
au proehain budget.
Ainsi qua vient de le dire l'honorable M.
Nolf, il est incontestable que les bktiments
de l'école d'équitation sont en trés mauvais
état.
lei je crois devoir signaler k M. le ministre
certains travaux ioutiles. On a fait restaurer
k grands frais un immeuble qui ne méritait
que d'élre abattu. Je ne puis done féliciter le
chef du département des travaux qui s'exé-
cutent k Ypres. Au point de vue esthétique,
et tout le monde connait le caractère es
thétique de notre ville, les réparations et
les restaurations qui viennent d'être exécu-
tées au bktiment de l'ancienue porte du
Temple, sont réellement regrettables.
Je dois dire, cependant, que mon honora
ble collègue d'Ypres a versé dans une erreur,
lorsqu'il a rappelé que notre garnison a été,
pour ainsi dire, dépeuplée, au point de vue
militaire. II en est bien ainsi, mais cette
situation n'est pas due au cabinet actuel ni k
eeux qui Ton précédé depuis 1884.
M. Nolf. Mais c'est le gouvernement
actuel qui nous demande 20 millions pour
construire des casernes ailleurs.
M. Colaert. Si notre garnison a été
considérablement diminuée, ce n'est pas le
fait du gouvernement catholique, et l'hono
rable M. Nolf devra le constater avec moi.
Quoi qu'il en soit, j'insiste avec mon hono
rable collègue pour que les travaux projetés
soient exécutés le plus tó; possible et pour
que l'année prochaine M. le ministre nous
donne une réponse plus catégorique en ce
qui concerne le maintien de l'école d'équi
tation.
J'ai plaidé ici longuement cette cause, il
y a quelques années; je ne veux pas revenir
sur les arguments développés alors. Je dois
constater cependant que des notabilités mi-
litaires pensent qu'il vaut beaucoup mieux
maintenir l'école d'équitation k Ypres, au
point de vue de la discipline et même au
point de vue moral, que de la transférer k
Tervueren ou ailleurs.
Je demande done k M. le ministre de vou
loir bien prendre une décision le plus tót
possible et de nous donner une assurance
plus formelle en ce qui concerne le mainlien
de l'école d'équitation.
Par arrêié royal du löjuillel la décora-
tiou spéciale de muiualité de 1" classe est
accordée dans notie arrondissement k Mes
sieuis N. Boudry, secrétaire de la sociéié
mulualiste reconnue les anciens élèves des
écoles communalesk Ypres; Isidore Ducor-
ney, trésorier des anciens élèves des écoles
communale» k Ypres.
La décoration spéciale de mutualité de
2rae cl.isse k Messieurs H. Bailleul. viee-
présidentde la sociéié mulualiste leconnue
Z'ekengilde, WytschaeteH. Belpaire, ad
ministrateur de la méme sociétéH.
Christiaen, vice-président des ai ciens élèves
de l'école communale Ypres.
Un arréié royal du 9 Aout approuve
la délibération du conseil communal d'Ypies,
adoptant un plan pour la création, en cette
ville, d'un boulevard joignant la plaine
(t'amour k la route d'Ypres k Furnes et
l'ouverture d'une rue ('accordant le dit
boulevard k la promenade publique qui
entoure les installations de la distribution
d'eau.
Un triste événement a hier jeté l'émoidans
Bruxelles. M. Nyssens, ancien ministre du
travail,a mis fin k ses jours dans une chambre
de l'hótel du Grand Miroir.
11 y a quelques temps déjk des troubles
cérébraux, atlribués au surmenage, s'étaient
manifestés chez M. Nyssens et avaient néces-
sité des soius spéciaux. On suppose que c'est
sous l'influence d'un retour de la maladie
qu'il aura accompli son acte désespéré.
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