H GHYSEL-GALLES
LEBBE Sceurs
CHROMQUEYPROISE
H. HEUGHEBAERT-SWEKELS
A propos d'écoles
Microbes empestés
Les Boers aux Portes du Cap
Le jugement de Czolgosz
Verandering van woonst
BUREAU
LA GOUTTINE
putte, tous deux du collége de Courtrai
1" mention honorable partagée entre P.
Lagae, du collége de Courtrai et G. Taccoen,
du collége de Poperinghe.
Version latine. Seconde des humahités mo-
dernes 5' accessit, S. Naert, 3* accessit,
H. Hinnekens, 4* accessit partagé entre A.
Coussens et M. Hinnekens, tous quatre du
collége de Thielt1" mention honorable
partagée entre J. Faes et O. Verbaeghe, du
collége de Thielt et R. Staelens, du collége
de Courtrai2* id,, partagée entre A.
D'Hoedt, N. Picalausa, C. Wauthy, tous deux
du collége de Thielt et M. Putman, G. Valcke,
tous deux du collége de Courtrai.
Théme latin. Quatrième des humanités
hodirnbs 1" accessit, L. Leplae, du collége
de Thielt1"mention honorable, H. Lami-
roy, du collége de Courtrai; 4*id., F.
Hollevoet, du collége de Poperinghe 5' id.,
partagée entre A. Ampe et J. Buyse, tous
deux du collége de Thielt.
Le Progrès feint de croire que la propa
ganda qu'il fait en faveur des écoles officiel-
les, et notamment de l'Ecole moyenne de
l'Etal, nous cause une terrible émotion.
Pourquoi done, confrère, le Journal serait-
il énau
Croyez-vous que votre propagande, aussi
frauduleuse que malhabile, ait enlevé k nos
écoles un seul élève?
Sachez, pour votre gouverne, que le Col
lége épiscopal, entre autres, voit le nombre
d'inscriptions de ses internes surtout
s'augmenter de plusieurs unités, k celte épo
que de l'année comparée k la périods cor-
respondante des années précédentes.
Voilé le résultal de votre propagande. II
n'y a done pas de quoi nous émouvoir.
Le Progrès veut bien admettre que nous
fassions l'apologie de l'enseignement catho-
lique mais il demande pour lui et pour un
grand nombre de pères de familie, la per
mission de ne pas partager notre avis.
Nous n'imposons pas notre avis. II nous
suffit d'avoir pour nous l'opinion, et surtout
la confiance, des pères de families.
Cette confiance ne cherchez pas k le
nier nous l'avons, et vous ne l'avez pas.
Nous parions, bien entendu, de la grande
majorité des parents.
Le Progrès veut bien reconnaitre que le
collége épiscopal a pu posséder quelques
ilèves qui soul devenus des citoyens d'élite.
Mais, ajoute-t il, cela prouve-t il que les
études y sont éminemment supérieures
Cela prouve déjk quelque chose; et si,
comme vous le dites, d cólé de ces quelques
privilégiés, il en est sorti pas mal d'aulres,
vous ne nous ferez jamais admettre que tous
les élèves sortis de vos écoles soient des
aigles. Nous n'allons pas même examiner la
question de savoir «i les études faites chex
vous sont éminemment supérieures.
Car, satis comparer nos bommes d'élite
et les vótres, nous pourrions recourir aux
concours de l'enseignement moyen et pri
maire, et vous démontrer que nos écoles
ont élé toujours au moins supérieures aux
vötres.
En voulez-vous une preuve, uue seule 1
Votre ancien collége communal, ou celui
de l'Union, ou le Moderne, ont-iis jamais
mêmes toutes proportions gardées—pu
entrer en Itgne avec le collége de Poperin
ghe, qui concourait avec vos établissements
et qui est assimilable au Collége épiscopal
d'Ypres 1
Et les écoles primaires Voulez-vous des
cbiffres Non, n'est-ce pas
Ne parlez done pas de supériorité.
Le Progrès a trés bien compris pour quels
motifs nous devons conseiller aux parents
catholiques de ne point confier leurs enfants
aux établissements officiels.
Car, écrit-il dans son dernier numéro,
notre pieux confrère a peur de certains
microbes qui empestent eet établissement
(l'Ecole moyenne de l'Etat); et il fait l'aveu
que, malgré les efforts acharnés de ses
médecins ecclésiastiques, toute tentative
de purification est restée taine.
Nous n'avons pas fait pareil aveu. Res
I pectueux, autant que possible, de l'enseigne
ment officie!, nous n'avons pas méme songé
k comparer k des microbes empestés les pro-
fesseurs et instituteurs de l'école moyenne.
Nous avons admis de larges exceptions, tant
pour cette école que pour les écoles primai
res purifiées, en partie du moins, depuis
plusieurs années. Poussant plus loin la con-
descendance, ou l'amour de la vérité, nous
avons été jusqu'k avouer que l'enseignement
officiel, dans notre ville, n'est plus dirigé
directement contre les convictions religteu-
ses des élèves.
Le Progrès, aujourd'hui, détrompe le Jour
nal, en lui assurant que toute tentative de
purification est restée vaine. Soitil en con-
nsit plus long que nous. Avis aux pères et
aux mères catholiques t
II y a done des mierobes empestés dans les
écoles officieltes.Si le Progrès veut bien nous
le permettre, nous les ebereberons de plus
prés, sans toutefois chercher la petite béte.
Nous avons écrit que l'air ambiant de ces
écoles n'est pas bon, n'est pas religieux. L'air
ambiant, c'est surtout celui que les élèves
apportent de chez eux c'est l'air qu'ils res-
pirent dans leurs families qui, pour la plu
part, sont libérales, radicales ou socialistes.
Si nous avions le langage imagé du Pro
grès, nous dirions que l'air ambiant est
chargé de microbes antireligieux et anlicléri-
caux, que les enfants transported, dans leurs
vétements, du foyer patemel k celui de
l'école. Cet air lk, nous l'avouons, les méde-
eins ecclésiastiques auront beaucoup de mal k
le purifier. II restera toujours contagieux,
malgré tous leurs efforts, et c'est pour cela
que nous disons aux parents catholiques
gare aux microbes
On nous demande quel est l'habile auteur
de l'article du Progrès. Nous n'en savons
rienmais c'est assurément un microbe
intellectuel.
L'inquiétude provoquée par la dépêche du
Gap adressée au Daily Express et signalant
que l'on s'attendait k l'arrivée des Boers aux
portes mêmes du Gap, ne fait que s'accroitre
k la suite de ia dépêche suivante arrivée au
Gap
Le navire de guerre anglais Barraconta
est arrivé k Simonstown (baieduCap oil se
trouventdes prisc-nniers boers).
Tous les hommes disponibles seront em
ployé» k la défense des tranchées qui pro-
lègent Rossel-Bay.
Le navire de guerre Gibraltar est atlendu
la semaine prochaine.
Buffalo, 23 septembre. Ge matin, k 10
heures, la Cour suprème du district Derrié,
a ouvert les débats de i'affaire Czolgosz,
l'assassin du président Mac-Kinley. Czolgosz,
ameué dans la salie, prend place entre deux
gardes. Le ministère public lit l'acte d'accu-
sation et demande au prisonnier s'il plaide
coupable ou non coupable.
Le prisonnier répond coupable
Mais son défenseur se léve et fait observer
qu'aux termes de la loi, cette déclaration ne
peut pas être acceptée. L'accusé doit être
considéré comme plaidant non coupable. Le
tribunal accepte les conclusions du défen
seur.
Buffalo, 23 septembre. Les défenseurs
font remarquer que leur situation vis-k-vis de
la cour est plus particulière et que leur röle
doit se borner k veiller k ce que la loi soit
strictement appliquée. Gzolgozs a encore
refusé ce matin, dans sa prison, de répon-
dre k leurs questions.
Le ministère public dit qu'il espère prou-
ver que plusieurs jours avant l'attentat
Czolgosz s'était informé des mouvemenis de
M. Mac-Kinley et qu'il est allé au temple de
la musique avec l'intention arréiée de tirer
sur le président.
On procédé k l'audition des témoins. La
foule stationne dehors, trés houleuse et trés
menafante. Tous les accès de la Cour sont
gardés par la police. L'assassin a du être
amené h l'audience par un tunnel souterrain.
Huwelijksafkondigingen
Carolus Goudezeune, wever, te Yper, en
Maria Candeel, kanten werkster, te Yper.
Henricus Deprey, dienstknecht, te Yper,
voorgaandelijk te Poperinghe, en Irma Gru-
wez, dienstmeid, te Cronibeke, voorgaandelijk
te Tourcoing.
Arthur Marsmeyer, barbier, te Yper, en
Felicia Wouts, zonder beroep, te Yper.
Alphonsus Vollebout, leurder, te Yper, en
Maria Billet, kantenwerkster, te Ype*.
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