MË Samedi 19 Octobre 1901 10 centimes Ie IV0 86" Année. IV* 8688 GARDE CATHOLIQUE Transvaal Italië Allemagne Autriche-Hongrie États de FEglise A propos de la question Militaire VILLE D'YPRES CONSEIL COMMUNAL On s'ebonne rue au Beurre, 36, k Yp e et k tous les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL D'YPRES paraït le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 60 c. par an pour tout le pays; pour l'ótranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent tin Décembre. Les articles et communications doivent être adrossés francode port 4 i'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps da journal oofttent 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires1 franc la ligne. Les numéros supplé- menta'res coütent to francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique exceptó los 2 Flandros) s'adresser 1'A^tfnce Qavas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et k Paris, 8, Place da la Bourse. La section dramatique Willen is kunnen donncra sa première fête, Dimanche prochain, 27 Octobre, a 7 heures du soir. ON JOUERA. De Butter en Tassyna drame en 4 actes et Hazenjacht comédie en un acte. Les membres honoraires peuvent se procurer des cartes réservées au prix de 80 centimes a partir du Jeudi 25 Octobre, chez M. Callewaert-De Meulenaere. Pour avoir embrassé les Boers La cour de Mariasburg s'est prononcée sur un singulier cas de haute trahison Huit Jeunes filles de 15 k 20 ans étaient accusées te s'étre conduites d'une fa^on scandaleuse parades et paroles, d'avoir témoigné leur mépris envers la Couronne et d'avoir troublé la paix de Ia colonie, paree que, lors du passage d'un commando boer li Maraisburg, ellesavaient embrassé les soldats boers. Le principal témoin 4 charge était le ser gent Muller, de la police de la ville. Le président, capitaine Gillwalda de mandé que le sergent précisèt si les Boers avaient embrassé les premiers ces dames et demoiselles ou si oelles-ci avaient commencé. Les témoins k charge n'ont pas pu préciser ce point. Quoique ce fait essentiel n'ait pas été éclairci, la Cour a condamné fa trente jours de prison toutes les inculpées, sauf deux, qui ont été acquittées. Un corps de troupes Anglais attaqué. 5 tués. Le Cap, 16 octobre. Les Boers ont attaqué hier au nord-ouest de Piqueberg Road un corps de troupes an- glaises. Deux escadrons de lanciers envoyés pour renforcer ce dernier ont repoussé les Boers faisant deux prisonniers et, croit-on, tuant un boer et en blessant deux. Du cóté des Anglais il y a eu 5 tués dont 1 capitaine et 1 homme dangereusement blessé. Une dépêohe de Rome fa la Liberté, dit que le gouvernement du Quirinal se propose d'expulser Don Carlos, qui réside k Venise, sa présence pouvant troubler les rapports du royaume avec l'Espagne, si l'agitation car- listeae développe. Le projet de loi sur les canaux Berlin, 17 octobre. L'Empereur a donné l'ordre de discuter, au cours de la ses sion prochaine du Landtag, le projet de loi sur les canaux. La séance du Reichsrath Le président annonce les fianpailles de l'arcbiducbesse Elisabeth-Marie. La Cbambre autorise le président k félici- ter l'Empereur au nom des députós. La santé du Pape Plusieurs journaux parisiens parient d'un changement défavorable survenue dans l'état de santé de S. S. le Pape mais aucune in formation autorisée nest encore venue con- tirmer ces alarmantes rumeurs. Onsaitseu- lement que le souverain Pontife se montre trés affligé de la situation religieuse en France. A nos amis La question militaire est posée, et, nous l'expérons, elle sera résoiue. Nous ne disons pas que la solution qui iiiterviendra donnera entière satisfaction k tous nos amis. Mais nous croyons pouvoir dire qu'elle consacrera les désiderata du parti catholiquePas de service personnel, extension du volontariat, rémunération des soldats, réduction du temps de service. L'accord semble se faire de plus en plus k droite, et nous ne serions pas surpris de voir tous nos députés, k une ou deux excep tions prés, se raliier au projet du gouverne ment, après l'adoption de quelques amende- ments. La solution de la question militaire, dans le sens que nous venons d'indiquer, aurait le double avantage de cimenter l'union du parti catholique et de raflermir Ia situation du Ministère. A la veille d'une élection légis- lalive ces avantages sont immenses. Aussi, croyons nous qu'il est de notre de voir de faire appel k tous nos amis de la ville et de l'arrondissement d'Ypres, pour- que, dans les circonstances oil nous nous trouvons, ils se groupent autour de nos Députés et Sénateurs catholiques, qui vrai- semblablement donneront leur approbation au projet de loi tel qu'il sortira des délibé- rations de la Chambre. On le sait, nos mandataires ne sont pas et n'ont jamais été des militaristes proprement dits. Ils se sont prononcés, naguère encore, contre le service personnel, pour le volon tariat et pour la réduction du temps de ser vice. Ces principes admis, ils doivent se rallier, alors même que, sous d'autres rap ports, le projet de loi ne leur donne pas une satisfaction absolue. En politique, l'idéal consiste fa obtenir le plus de bien possible et d'éviter le plus de mal que l'on peut. Si cel idéal peut se réa- liser, nous devons appuyer, approuver, ap- plaudir ceux qui veulent y aboutir. C'est pour ces motifs que nous nous ran geons autour de nos amis des Chambres et du gouvernement. Le Journal d'Ypres. Gompte rendu de la séance du 12 Octobre 1901. La séance publique s'ouvre k 5 beures 20 min., sous la présidence de M.le Bourg- mestre. Tous les conseiilers sont présents, k 1'exceplion de M. le Baron Surmont de Volsbergbe, Ministre de l'lndustrie et du Travail. M. le Président donne quelques éclaircis semenls au sujet des chemins vicinaux, en attendant l'arrivée de M. le Secrétaire. II résulte des renseignements pris k Pas schendaele, qu'il en est réellement ainsi que M. De Caestecker le prétendait, dans une séance précédente l'ancien coflre a été conservé et sert d'assise pour le nouveau gravier. Toutefois, le travail n'a pas encore été approuvé dans ces conditions. M. le Président entre dans des détails techniques, qui prouvent qu'il n'y a pas d'avautages k laisser l'ancien coftre. M. l'Ingénieur Vanderghote a été interrogé concernant la longueur du Pannestraatje il y a 832 mètres situés sur le territoire d'Ypres et 431 mètres 50 appartiennent aux deux communes. II y aura peut être nécessité de confection- ner un cahier des charges spécial, pour chacune des communes intéressées les tra- vaux exécutés aeront dans tous les cas k la charge de celle sur laquelle ils sont fails. Nous ferons confectionner ce cahier des charges pour samedi prochain, afin de per- mettre aux sections de l'examiner. II y a un point de la plus grande impor tance, ce sera la question de aavoir fa qui incomberait Ia responsabilité, dans le cas oil l'une ou l'aulre des communes ne remplirait pas ses obligations. Si l'entreprise était faite en une fois, l'une des communes serait exposée k devoir payer pour l'autrenous devrotn démarquer cea points clairement et distinctement. M. D'Huvettere. La question était si limpide et si simple, qu'il m'a fort étonné de voir qu'on a dü l'étudier pendant deux, trois mois pour qu'on nous donnfat raison. Quand un entrepreneur construit deux maisons, en même temps, pour deux propriétaires diffé rents, l'un de ce» derniers n'est jamais res- pensable pour l'autre. Et même, s'il arrivait que l'une des communes ne voulut pas con- struire la partie du chemin, qui lui incombe, quel mal serait-ce 7 Le chemin amélioré serait celui situé sur notre territoire. II est évident qu'il vaudrait cent fois mieux qu'il aboatisse k un autre bon chemin, et, il est trés improbable, dans ces conditions, que l'une ou l'autre commune se retire dans ces conditions. M. le Président.—II est bien compris qu'il vaut mieux que l'entreprise soit faite en une fois. Nous tkcherons de trouver la meilleure solution de cette question et prendrons une décision dans une prochaine séance. Pour aujourd'hui, nous rayons ce point de l'ordre du jour. Communications M. D'Huvettere fait remarquer que le tournant situé prés de l'ancien Café du Bou levard, démoli, est trés dangereux et qu'il y aurait nécessité de l'éclairer. II y a presque lieu de s'éionner que des accidents n'y soient pas arrivés déjk. M. le Président. L'ordre d'allumer tou- jours la lanterne a été donné dès le mois d'aoüt dernier, et je m'étonne qu'il n'ait pas été exécutó. M. Begerem. II y a une lanterne, seu- lement elle n'est jamais allumée. M. le Président. Je prendrai immédia- tement les mesures nécessaires. M. D Huveltere. Et le placement des tuyaux pour la canalisation des eaux aux maisons situées prés du Tram et au delk du Steenenbrug M. le Président Tout est prêt pour qu on mette la main fa l'ceuvre de suite. M. D'Huvettere. J'émels le désir qu'on crée aux sections d'extra-muros des écoles gardiennes. Les gens de la campagne paient des im- póts comme les citadins et ils ne jouissent pas d'une grosse part de nos institutions. Les mères habitant le Verlorenhoek entr' autres, sont forcées d'amener leurs marmots prés d'une lieue de lom et puis venir les re- chercher pour leur donner une éducatisn primitivece n'est pas bumain. ft I

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 1