ADJUDICATION L'65sop 6eonomiqae gjijf;. m- La mort de deux .^oeurs de Charité tuées par la Tuberculose Ambroise Rendu, Conseiller municipal. des travaux d'empierre- ment en macadam, BUREAU I 1;« P I Wl MM U. Baert, conseiller provincial, Thielt. J. Ketelers, pensionné, Ostende. P. Clarebout, corroyeur, Courtrai. E. Bonte, secrétaire coin1, Cortemarck. J. Cailliou, brasseur, Furnes. E. Van den Berghe, négociant, Menin. J. Van Wtberghe, fabricant de toiles, Iseghem. J. Tytgat, receveur communal, Rudder- voorde. F. De Coninck, brasseur, Isaghem. R. Commer, négociant, Roulers. H. Lannoy, notaire, Comines. V. Degryse, propriétaire, Menin. J. Degryse, receveur communal, Pope- ringhe. E. Van Loo, directeur de banque, Bru ges. A. Ryckaert, secrétaire com1, Clercken. Ch. Nys, fabricant, Courtrai. F. Lebbe, ingénieur, Bruges. H. Denolf, négociant, Roulers. E. Van de Vyvere, cons, com., Thielt. A. Bckaerl, brasseur, Tbourout. A. Bossaert, avocat, Ypres. D. Veys, cons. comm. Harlebeke. Baron A. de Giey, propr., Oostcamp. Th. Dambre, brasseur, Kemmel. JlJRÉS SUPPLÉMENTAIRES L. Schoofs, pensionné, Bruges. E. Van der Beke, notaire, id. G. Stock, conseiller communal, id. G. Vincke, horticulteur, id. Le Gaulois publie la lettre suivante Paris, 15novembre 1901. Monsieur le Directeur, Perraettez moi de recourir k l'hospitalité du Gaulois pour faire connalire un événement récent, bien propre k provoquer les préoceu- pations de vos nombreux lecteurs. Cet événement est 1'indice d'une situation grave que je considère comme un devoir de signaler, afin d'en chercber ensuite le re- mède. La semaine dernière, le corbillard des pauvres sortait deux tois de l'Hótel-Dieu. II conduisait au champ du repos deux reli- gieuses novices, inortes k trois jours d'inter- valle de la tuberculose. L'une d'elles avail vingt-six ar.s, 1'autre treiite etun. Elks ap parlenaient k cette communauté des Au guslines, qui, depuis taut d'années, desse:t l'hópita 1 tondé par saint Landri et doié par saint Louis. Ces deux religieuses étaient inortes au champ d'nonneur, atteintes par le eual ter rible qui envahit nos hópitaux, décirne Paris et tue toutes les Augustines qui se succèdenl A l'Hótel-üieu, au milieu deces salles oü Ton compte soixmte-quinze tubercul ux sur cent malaaes. Certes, la tuberculose n'épargne pas les infirmières des hópitaux laïeisés, et il n'est que juste de rendre ici hommage k es der- ntères, qui paient aussi leur tribut au fléau. Voilk le danger auquel sont exposées les femmes qui se font, dans nos hópitaux parisieus, les servantes des malades, danger quicependant n'a jamais arrêté leur recrule- ment. Le dévouement n'est-il pas l'apanage de leur sexe Tous les ans, il est vrai, au cocseil muni cipal, un groupe de sectaires réclame l'ex- puisiou des religieuses des deux hópitaux qu'elles oecupetit encore k Paris, l'Hótel- Dieu et Saint-Louis. Ce voeu tori heui'euse- meüt, n'a pas éié eutendu jusqu'ici par les pouvons publics, mais il faut que l'on sache bien quel i st le chuaip de bataille dom on veul eloigner les nobles teinmes qui ne de- mandent jamais qu'on améliore leur sort, c'est celui oü toutesles combattartes meurent, frappées avant l'kge, par le mal impitoyable qu'elles secourent. Sur la porte de leur communauté, il fau- drait graver le vers de Dante Lasciate ogni speranza Toutes celles qui franchissent ce seuil de douleurs et de larmes sont des condamnées volontaires k la mort. N'est il pas juste de saluer le cercueil de ces deux novices donl personne n'a connu la destinée Quelles constations sont plus cruelles que celles-Ik Quelles sont, d'autre part, les conclusions k en tirer II me semble que le coeur et la raison vont nous les suggérer. II f rut d'abord maintenir k leur poste d'hontieur et sur le terrain oü eiles ont fait leurs preuves et oü elles doivent tomber, ces femmes qui se sacrifient pour soigner les malbeureux dont le voisinage les tue. II faut aussi rendre justice k la phalange d'infir- mières qui desservent nos hópitaux. Mais, en même temps, n'est ce pas un devoir pour nous de les disputer k la mort en cberoha'nt les moyens de lutter contre un mal qui est devenu un danger public Le Parlement s'en préoccupe, si j'en juge par un rapport tout récent de M. Amodru, dé- puté de Seine-et Oise. Le conseil municipal de Paris a depuis longtemps engagé la lutte et constitué un trésor de guerre pour com- battre Ia tuberculose. Celte année ericore, il a voté la fondation d'un dispensaire spécial pour le traitement et la prophylaxie du mal. Mais quel peut être l'effet de ces mesures La maladie a atteint environ 500,000 de nos concitoyens et elle en tue 150,000 tous les ans. Dans le département de la Seine, elle cause 57 décês pir 10,000 habitants, soit un quart de plus que dans le reste de la France. A Paris, ks ruberculeux sont 40 000 et en meurt 14 000 environ tous les an.s. Dans certains quartiers populeux de la capitale, la proportion des décès csusés par la tuberculose est de 7 et 8 pour mille habitants. Le mal atteint aussi l'armée et l'affaiblit. Les réformes causées par la tuberculose sont de plus en plus nombreuses. Elles représen- laient environ 2 0/00 en 1872. Elles ont dépassé 7 0/00 en 1898. Uu soldat sur mille meurt de la pbtisie. Et que dire de ses ravages parmi les al- cooliques Elle les faucbe littéralement. Dans les départements oü l'on boit le plus d'alcool, la tuberculose tue 90 habitants sur 10,000 El cependant cette maladie est curable autant qu'elle est funeste. Si elle est l'ennemi qu'il faut combattre, elle est aussi l'ennemi que l'on peut vaincre. Mais par quels moyens La France, certes, a déjk fait bien des efforts Elle compte, k l'heure actuelle, 26 sanatoriums marins populcires. contenant 4,133 li's; 5 sanatoriums thermaux pour enfants; 6 colonies agricoles pour tubercu ieux convalescents; 32 colonies rurales sco laires; 21 dispensaire6 pour tuberculeux. L'efforl a été considérable, mais il est loin d'etre suffisarrt. Plus on fait, semble-t-il, et plus il reste k faire. L'exemple de l'Alle- magnenous instruit. II faut attaquer le fléau dans les hópitaux, et surtout duns les réduits oü il se cache et s'alinente. L Etat et les grandes villes doivent prendre P-rt k cette croisade vreiment patriotique, mais il faut aussi exciter et encourager l'ini- tiative pnvée. Hier, celle-ci eréait le sanato rium dAubrac, demaiu elle fera sortir de ten e le sanatorium de Bligny. Me sera-t il permis de signaler k vos lecteurs ces voies nouvelies oü la charité doit s'engager et sVxero'r, avec cette perspective de venir en aide k la misère et de contribuer, en même k la conservation de la patrie Quand un pays t st, com me le nótre, menacé par la dépnpulation, il faut considérer la lutte con tre la uberculose cum ne uneoeuvie de salut public. Veuiliez agréer, Huwelijksafkondigingen Henricus Vandamme, gendarm, te Calloo, voorgaandelijk te Yper, en Mathilda Dhooge, zonder beroep, te Bassevelde. Leopoldus Vanhaverbeke, bloemist, te Sint Michiels, bij Brugge, en Edalia Sarazyn, dienst meid, le Moerkerke, voorgaandelijk te Yper. Julianus Dubois, brijkkenbakkersgast, te Yper, en Helena Verschoore, kantenwerkster, te Yper. Josephus Gesquière, voermansgast, te Sint Jans Molenbeek, en Eudoxia Priem, dienst meid, te Yper. Le soussigué Elïe Allewaert, boulanger, rue de Lille, 103, déclare ne plus reconnaitre les dettes, que pourrait contrac- ter son épouse, celle-ci ayant quitté le toit conjugal depuis le 18 novembre. EL1E ALLEWAERT BON OU VRI ER RÊLIEUR trouverait de suite <le l'ouvrage. Adresse au bureau du journal. UNE MERVE1LLE. Pourquoi vouloir tousser quanri je garantis publiquemerit, que la Sirop Depratere au gouiron décoloré et ?a baume de Tolu, guérit le rhume le plus opinikire en 2 jours. G'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable. Le Sirop Depratere émerveille tous ceux qui en font usage. Prix 2 fr. la bouteille. Le traitement revient k 0.10 par jour. En ventek Ypres, pharmacie Socquet-Ter- rière; Roulers. pbannacie Veys; Dixmude, "harmacie GbyssaertCourtrai, pharmacie De Bocv et Hulpisu. Demandez chez vos fournisseurs les sucres en psquets de la Raffinerie Tirlemontoise. Province de la Flandre Occidentale Communes de Pollinchove et d'Alveringhem LUNUI 25 NOVEMBRE 1901, a 2 heures de relevée, il sera procédé, a la ntaison Communale dePolliiichove, af publicjue en deux lots lr lot. Cltemins n°' 1, 2, 4 et 7 de Pollinchove. Montant du devisfr. 18,889.60 Cautionnement. fr. 1000. 2C lot. Chemios n° 1 a Pol linchove et d° 3 a Alveringhera. Montant du devisfr.29,892.93 Cau'ionnemeni fr. 1500. Les plans, devis et cahier des charges sont déposés a la maison Communale de Pollinchove et choz M. De Graer, Ingénieur d'ar- r ndissement, a Furnes. Poliinchove,!e26Octobrel901. Le Bourgmestre, Par ordonnance Cu. MORLIO.N. Le Secrétaire, E. HOEDT. Alveringhem, le31 Octobre 1901. Le Bourgmestre, Par ordonnanceH. BRUYNOGHE. Le Secrétaire, GHYSELEN. d8 renseignements diversaffaires civiles, commerciales et militaires; recherches de suc cessions et d'héritagespapiers pour mariagei et naturalisations; divorces, séparations, etc., démarches ispéeiaJes pour con- et exputsés Direction Pierr® SCHEPENS, ancien elerc de Notaire, Mouseron, rue de la Marlière. 304. Economie Politique Finance Industrie Marine Commerce Colonies Jurisprudence Prix d'abonnementBelgique 7 francs par an -- Six mois 4 francs Belgique 5 cent, le numéro Etranger 10 cent, le numéro Teute personne qui t'abonnera pour l'année 1909 recevra (ili vri ITI U liM le journal parttr de ce Jonr jusque flu décembpe IDOl. PRIME SUPERBE "«3 Le GUIDE PRATIQUE du Capitaliste, du Négociant et de I'lndustrlel, par A. Van Dyck-Foury. expert-comptablefort volume in-8°, de 300 a 350 pages, contenant les renseignements les plus détaillés et les plus précis sur 1° Les sociétés coopératives et les avantages qu'elles offrent a leurs parti cipants 2° Les sociétés anonymes et le maniement en Bourse des titres qu'elles émettent; 3° La responsabilité de leurs administrateurs et commissaires: les diverses formalités que ceux-ci ont a accomplir annuellementles divers inci dents qui peuvent se présenter dans la gestion de pareilles sociétés. Ces notions aideront le participant ou l'actionnaire a se rendre compte de la situation linancière qui, sous forme de bilan, lui est présentée annuellement pour approbation et ratification4° Les tableaux des monnaies, poids et mesures de tousles pays ainsi que la valeur des monnaies étrangères réduite en francs; 5° L interSt dc l'argent. L'art de calculer l'intérêt de l'argent est, sans contredit, une des connals- -4 -J -4 sances les plus nécessaires et les plus usuellesen effet, il est peu de personnes, »,01. commerce ou leur industrie, qui n'en sentent l'importance et lutilite. Notre méthode réduit l'art de calculer l'intérêt de l'argent A sa plus simple expression elle est concise et débarrassée des longueurs inutiles, ce qui la rend accessible et même attrayante pour tous les esprits. 6" L intérêt simple et le développement de toutes les circonstances oüil est question de son emploi, et notamment les comptes coui'ants d'intérêt simple en banque7° Les calculs relatifs aux intéréts composós, aux annuités, aux rentes viageres obtenus sans le concours de l'algèbre; 8° Le calcul du service des obli gations (partje flnancière); 9° Les déflnitions des operations commerciales et nnancières, dans lesquelles entrent les calculs de l'intérêt de l'argent, et 62 problèmes résolus aux moyen des dix tableaux des comptes faits, simpli- nant.les operations10° _Le texte de la loi sur les sociétés. Cet ouvragc considérable, qui sera le Vade-Mecum indispensable A tout homme d affaires ou capitaliste, est en ce moment a l'impression. Administration et Redaction 99, ^atfcl?éHaüXHHe;t»foes. fi^UXKLrLES 0 PARAISSANT TOUS LES JOURS DE BOURSE JOURNAL ABSOLUMENT INDÉPENDANT

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1901 | | pagina 2