Mercredi 15 Janvier 1902 10 centimes ie N° ?7 T H6 1 QflGt A IV Étrennes Pontificates Fanfare Royale Au Volkshuis Allemagne L'Église et le divorce en Italië Pension des instituteurs Université de Louvain On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypre^, et k fous les bureaux die poste 4u rv u?ae, Le JOURNAL D'TPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 60 c. par an pour tont le pays; pour i'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'nn an et se rógularisent fin Decembre. Les articles et communications doivent être adressós franco de port a l'adressa ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la iigne. Les reclames dans ie dn journal content 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires- franc !a ligue. - Les n- ïéros supp'é- menta-res coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et deBelgique excepts ies 2 Flandresi s'adresser A I'Apence Eavas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 5, Place de la Bourse. Liste précédente fr. 300 00 Heilige Vader, gelief ons huisgezin en familie le willen zegenen. D. G. Yper. 2 00 Eerw. H Ddameilleure, ouderpastor op St Pietéfs. 10.00 De koster van het Engelseh klooster te Yper. 5 00 E. H. Ed. De Beir, pastor, Kemmal. 25 00 Jufvrouw A mei ie Verm-mrseb, id 10 00 Col eta Devooght, id. 5 00 Eudoxie Van Hoeke, id. 2 00 iOnbeüend. 5.00 Lasoiréepour Dames offerte aux membres honoraires et k leur familie est fixée au Di- manche 2 Février. Une fête dramaiique sera donaée le Di- manche 9 Février. L'impót sur le revenu en Prusse L'impót progrcssif sur le revenu qui existe en Prusse permet de se rendre urt compte fort exact des pro- grès de la richess du pays et de la réparfiiion d Ia fortune eu're Ia po pulatiou. Ou sait que sont seuls soumis a l'impót les revenus supérieurs a 900 marks. De ia statistique arinuelie qui vient de para tre, il résulte ce double fait réjouissaut que l'ensemble du reveuu imposable a sensiblemenl aug ments et que le uombre des citoyens prussieus soumis a eet impót, done ayant au moius 900 marks de revenu, s'est égalemeut aceru et s'est accru daus uue proportion plus forte que ia population. Pour ie faire remarquer en passant, ceia demontre une fois de plus la fausseté du principe marxiste de l'appauvrissement de plus en plus considérabie de la masse. La statis tique des revenus en Prusse prouve exactement le contraire. L'ensemble du revenu imposable des persounes physiques qui était de 5,724 millions de marks en 1892 a passé successivement a 6,375 millions en 1897, 6,774 millions en 1898, 7,257 millions en 1899, 7,841 millions en 1900 et 8,576 millions en 1901. Depuis 1892, la première année de ia mise a execution de la nouvelle loi fiscale, le revenu imposable de la Prusse s'est done accru de 2,652 mil lions de marks, ou de plus de 46 p. c. Tandis que la population, d'une annéea l'autre, s'élevait de 33,469,818 a 34,056,114 habitants, le norn» bre des personnes exemptées de l'imftót sur le revenu paree que l 'ur revenu est inférieur a 900 marks, descendait d 20,881,587 a 20,581,092. Alors que la. population ne s'est accrue que de 586,596 personnes le nombre des personnes ayant au moins 900 marks de revenu s'est augmenté de 887,181. L'épiscopat de diverses provinces d'italic a déja pris position contre le projet de loi sur le divorce, soumis au Sénat et a la Chambre des deputes italiens. Son Em. le cardinal Parocchi, vice- ehanceüer de la Sainte Eglise et secré taire de la Sainte Inquis tion univer sale et romaine, a adressé au nom des cardiuaux qui composent cette Sacrée Congregation romaine, dont Ie Papeest préfet, une lettre circulaire a tous les archevêques et évêques d 'Italië. Le cardinal Parocchi y rappelle d'abord l'allocution de Sa Sainteté, prononcée au Consistoire du 16 dé- cembre et se rapportant aux tristes consequences qui résulteraient si ce projet de loi était voté. Le cardinal demande a l'épiscopat de rappeler au peuple chrétieo non seulement l'allocution en question, mais de lui exposer la doctrine chré- tienne sur le mariage et de lui démou- trer la sainteté du mariage dont Notre Seigneur Jésus-Christ a fait un sacre- ment. Le cardinal ajoute que ces ensei- gnements doivent être répandus daus les églises, daus les catécbismes, par la voie de Ia presse, dans les journaux et dans les opuscules. Puis le cazdinal dit qu'il faut citer au peupie la section XXIV du Concile de 1 rente, relative au mariage, ainsi que des exeraples nisloriquetémoi- gnanl que I Eg use a toujours refuse le divorce. Finalement, le cardinal conseille de combattre les prétextes spéciaux in- voqués en faveur du divorce ei declare que le Saint Siège s'est toujours op- posé au divorce, et si parfois ses pro- iestalions se souf adaptées aux temps et aux circonstauces, cel fait simple- men t l'éioge de la prudence de l'Eglise, qui u'a jamais mauqué de protester. .VI. Ie gouverneur de ia Fiandre Occidentale communique aux ad ministrations cömiriuhales et aux inspecteurs de l'enseigoement pri maire une circulaire qu'a la date du 19 décembre dernier, a signée M. le mini tre de ('intérieur et de l'instruc- tion publique. Eile est relative a la mise a la pension des instituteurs qui ont donné leur demission avant le 20 septembre 1884. La voici L'alinéa l,r de l'art. 11 de la loi du 23 aoüt 1901 est conQu corarae suit Peuvent être admis k la pension k l'age de 55 ans ou plus, les inspecteurs et les in stituteurs de l'eüseignemeni primaire, les directeurs, professeurs, instituteurs, mattres d'études et économes des écoles norraalos de l'Etat, qui ont. donné leur démission avant le 20 Septembre 1884, s'ils comptent au moins, k cede date, cinq ans de services dans les écoles communales, les écoles pri- maires adoptées ou dans les écoles norma- les de l'Etat, et cinq ans de fonciions rem- plies postérieuremeut leur démission dans les écoles libres. Ei l'alinéa 4 ajoute La condition de dutée de function dans ces mêmes écoles aiosi que la iimite d'age ne s'ont pas requises en cas dïnfirmiiés. Enfin l'articlo 12 dans ses alitféas 1 et 2 dit Pour bénéfleier de Particle qui précède, ies instituteurs dont il s'agit, doivent avoir contribué k la caisse des veuves et orphelins des professeurs et instituteurs commuoaux pour t,oui.eS les aunées de services qu'admet te dit article pour le ealcul de la pension. S'ils ne rempiissent pas cette condition, leur demande, tendant k la régularisation de leur contribution, doit parvenir au minislre de l'intérieuret de i'iustructioa publique dans un délai de six mois, k partir de la date de la présente loi. Je désire, VI. ie gouverneur, que la faveur accordée par ce te disposi tion soit portée a la con a-ussance d -s intéressés, afin qu'ils paissent en sol- iiciter le bénéfice aussitót qu'ils ré- uniront les conditions prescrites et, surtout, pour que ceux qui ont a formuler Ia demande prévue a l'ali néa 2 de l'articlo 12 no laissent pas expirer le délai légal, qui oe peut être prolongé saus avoir rempli la formalité oxigée. Leurs demandes écrites doivent done me parvenir le 24 'óvrier pro chain au plus tard. O t a la f rrnulerles agents visés a l'ar 11 susdit, s'ils n'ont pas con- trifué régulièrement, lor qu'ils ont été attachés a un établissement l'en seigoement com nunal, ou s'ils ont rendu, après le 31 décembre 1876, dans une école primaire adoptée, des services admissible* pour la pension d'après ie- régies tracées a l'article 4 de la loi susvisée, a moins qu'ils n'aient continué leur affiliation a la caisse des veuves et orphelins comme instituteurs communaux démi sion- naires. Toutefois, je penseque pour éviter toute surprise ou des mécomptes, il serait, désirable d'appeler, sur les dis positions légales ci-dessus, l'attentioa de tous les .agents qui ont donné leur démission avant ie 20 Septembre 1884, afin qu'ils nprécient si, pour satisfairo aux exigences de la loi, ils ont a m'adresser la requête visée a l'alinéa 2 da l'article 12 précité. Le Ministre, J. de Trooz. NN. SS. les Évêques de Belgique, accueil- lant la demande de M*r Cartuyvels, vien- nent d y Ie décharger des importantes fonc- tions que, depuis trenie années, il remplit avec laat d'éclal k l'Université catholique de Louvain. Les fatigues d'une longue et féconde car rière, consacrée k la direction de ia jeunesse et k la predication de la parole'divine ont fiüi par faire seniir au vailfak Vicé-Recteur la nécessité de méuager désormais sa santé et ses forces. CédatH aux instances de son Révérendissime Évêque, Mgr Gartuyveis sest décidé k rentrer dans sa ville natale de Liège oii l'atieïid une haute dignité ecclésias- tique, L'Université de Louvain et les families catholiques beiges regretteroni vivement ce départ qui laissera un vide immense dans notre grande institution nationale. Ges regrets ont été spéoialement partigés par l'épiscopat qui a fait parvenir au vénéré

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 1