Mercredi 15 Janvier 1902 10 centimes ie N° ?7 T H6 1
QflGt A IV
Étrennes Pontificates
Fanfare Royale
Au Volkshuis
Allemagne
L'Église et le divorce en Italië
Pension des instituteurs
Université de Louvain
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Liste précédente fr. 300 00
Heilige Vader, gelief ons huisgezin
en familie le willen zegenen. D. G.
Yper. 2 00
Eerw. H Ddameilleure, ouderpastor
op St Pietéfs. 10.00
De koster van het Engelseh klooster
te Yper. 5 00
E. H. Ed. De Beir, pastor, Kemmal. 25 00
Jufvrouw A mei ie Verm-mrseb, id 10 00
Col eta Devooght, id. 5 00
Eudoxie Van Hoeke, id. 2 00
iOnbeüend. 5.00
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honoraires et k leur familie est fixée au Di-
manche 2 Février.
Une fête dramaiique sera donaée le Di-
manche 9 Février.
L'impót sur le revenu en Prusse
L'impót progrcssif sur le revenu
qui existe en Prusse permet de se
rendre urt compte fort exact des pro-
grès de la richess du pays et de la
réparfiiion d Ia fortune eu're Ia po
pulatiou.
Ou sait que sont seuls soumis a
l'impót les revenus supérieurs a 900
marks. De ia statistique arinuelie qui
vient de para tre, il résulte ce double
fait réjouissaut que l'ensemble du
reveuu imposable a sensiblemenl aug
ments et que le uombre des citoyens
prussieus soumis a eet impót, done
ayant au moius 900 marks de revenu,
s'est égalemeut aceru et s'est accru
daus uue proportion plus forte que ia
population. Pour ie faire remarquer
en passant, ceia demontre une fois de
plus la fausseté du principe marxiste
de l'appauvrissement de plus en plus
considérabie de la masse. La statis
tique des revenus en Prusse prouve
exactement le contraire.
L'ensemble du revenu imposable
des persounes physiques qui était de
5,724 millions de marks en 1892 a
passé successivement a 6,375 millions
en 1897, 6,774 millions en 1898,
7,257 millions en 1899, 7,841 millions
en 1900 et 8,576 millions en 1901.
Depuis 1892, la première année de ia
mise a execution de la nouvelle loi
fiscale, le revenu imposable de la
Prusse s'est done accru de 2,652 mil
lions de marks, ou de plus de 46 p. c.
Tandis que la population, d'une
annéea l'autre, s'élevait de 33,469,818
a 34,056,114 habitants, le norn»
bre des personnes exemptées de
l'imftót sur le revenu paree que
l 'ur revenu est inférieur a 900 marks,
descendait d 20,881,587 a 20,581,092.
Alors que la. population ne s'est accrue
que de 586,596 personnes le nombre
des personnes ayant au moins 900
marks de revenu s'est augmenté de
887,181.
L'épiscopat de diverses provinces
d'italic a déja pris position contre le
projet de loi sur le divorce, soumis
au Sénat et a la Chambre des
deputes italiens.
Son Em. le cardinal Parocchi, vice-
ehanceüer de la Sainte Eglise et secré
taire de la Sainte Inquis tion univer
sale et romaine, a adressé au nom
des cardiuaux qui composent cette
Sacrée Congregation romaine, dont Ie
Papeest préfet, une lettre circulaire a
tous les archevêques et évêques
d 'Italië.
Le cardinal Parocchi y rappelle
d'abord l'allocution de Sa Sainteté,
prononcée au Consistoire du 16 dé-
cembre et se rapportant aux tristes
consequences qui résulteraient si ce
projet de loi était voté.
Le cardinal demande a l'épiscopat
de rappeler au peuple chrétieo non
seulement l'allocution en question,
mais de lui exposer la doctrine chré-
tienne sur le mariage et de lui démou-
trer la sainteté du mariage dont Notre
Seigneur Jésus-Christ a fait un sacre-
ment.
Le cardinal ajoute que ces ensei-
gnements doivent être répandus daus
les églises, daus les catécbismes, par
la voie de Ia presse, dans les journaux
et dans les opuscules.
Puis le cazdinal dit qu'il faut citer
au peupie la section XXIV du Concile
de 1 rente, relative au mariage, ainsi
que des exeraples nisloriquetémoi-
gnanl que I Eg use a toujours refuse le
divorce.
Finalement, le cardinal conseille de
combattre les prétextes spéciaux in-
voqués en faveur du divorce ei declare
que le Saint Siège s'est toujours op-
posé au divorce, et si parfois ses pro-
iestalions se souf adaptées aux temps
et aux circonstauces, cel fait simple-
men t l'éioge de la prudence de l'Eglise,
qui u'a jamais mauqué de protester.
.VI. Ie gouverneur de ia Fiandre
Occidentale communique aux ad
ministrations cömiriuhales et aux
inspecteurs de l'enseigoement pri
maire une circulaire qu'a la date du
19 décembre dernier, a signée M. le
mini tre de ('intérieur et de l'instruc-
tion publique. Eile est relative a la
mise a la pension des instituteurs qui
ont donné leur demission avant le
20 septembre 1884. La voici
L'alinéa l,r de l'art. 11 de la loi du
23 aoüt 1901 est conQu corarae suit
Peuvent être admis k la pension k l'age
de 55 ans ou plus, les inspecteurs et les in
stituteurs de l'eüseignemeni primaire, les
directeurs, professeurs, instituteurs, mattres
d'études et économes des écoles norraalos
de l'Etat, qui ont. donné leur démission avant
le 20 Septembre 1884, s'ils comptent au
moins, k cede date, cinq ans de services
dans les écoles communales, les écoles pri-
maires adoptées ou dans les écoles norma-
les de l'Etat, et cinq ans de fonciions rem-
plies postérieuremeut leur démission dans
les écoles libres.
Ei l'alinéa 4 ajoute
La condition de dutée de function dans
ces mêmes écoles aiosi que la iimite d'age
ne s'ont pas requises en cas dïnfirmiiés.
Enfin l'articlo 12 dans ses alitféas
1 et 2 dit
Pour bénéfleier de Particle qui précède,
ies instituteurs dont il s'agit, doivent avoir
contribué k la caisse des veuves et orphelins
des professeurs et instituteurs commuoaux
pour t,oui.eS les aunées de services qu'admet
te dit article pour le ealcul de la pension.
S'ils ne rempiissent pas cette condition,
leur demande, tendant k la régularisation de
leur contribution, doit parvenir au minislre
de l'intérieuret de i'iustructioa publique dans
un délai de six mois, k partir de la date de
la présente loi.
Je désire, VI. ie gouverneur, que la
faveur accordée par ce te disposi
tion soit portée a la con a-ussance d -s
intéressés, afin qu'ils paissent en sol-
iiciter le bénéfice aussitót qu'ils ré-
uniront les conditions prescrites et,
surtout, pour que ceux qui ont a
formuler Ia demande prévue a l'ali
néa 2 de l'articlo 12 no laissent pas
expirer le délai légal, qui oe peut
être prolongé saus avoir rempli la
formalité oxigée.
Leurs demandes écrites doivent
done me parvenir le 24 'óvrier pro
chain au plus tard.
O t a la f rrnulerles agents visés
a l'ar 11 susdit, s'ils n'ont pas con-
trifué régulièrement, lor qu'ils ont
été attachés a un établissement l'en
seigoement com nunal, ou s'ils ont
rendu, après le 31 décembre 1876,
dans une école primaire adoptée, des
services admissible* pour la pension
d'après ie- régies tracées a l'article 4
de la loi susvisée, a moins qu'ils
n'aient continué leur affiliation a la
caisse des veuves et orphelins comme
instituteurs communaux démi sion-
naires.
Toutefois, je penseque pour éviter
toute surprise ou des mécomptes, il
serait, désirable d'appeler, sur les dis
positions légales ci-dessus, l'attentioa
de tous les .agents qui ont donné leur
démission avant ie 20 Septembre
1884, afin qu'ils nprécient si, pour
satisfairo aux exigences de la loi, ils
ont a m'adresser la requête visée a
l'alinéa 2 da l'article 12 précité.
Le Ministre,
J. de Trooz.
NN. SS. les Évêques de Belgique, accueil-
lant la demande de M*r Cartuyvels, vien-
nent d y Ie décharger des importantes fonc-
tions que, depuis trenie années, il remplit
avec laat d'éclal k l'Université catholique de
Louvain.
Les fatigues d'une longue et féconde car
rière, consacrée k la direction de ia jeunesse
et k la predication de la parole'divine ont
fiüi par faire seniir au vailfak Vicé-Recteur
la nécessité de méuager désormais sa santé
et ses forces. CédatH aux instances de son
Révérendissime Évêque, Mgr Gartuyveis
sest décidé k rentrer dans sa ville natale de
Liège oii l'atieïid une haute dignité ecclésias-
tique,
L'Université de Louvain et les families
catholiques beiges regretteroni vivement ce
départ qui laissera un vide immense dans
notre grande institution nationale.
Ges regrets ont été spéoialement partigés
par l'épiscopat qui a fait parvenir au vénéré