H. GHYSEL-G ALLES
MERAINY - PAUWELS
A. FLAMANT-BAUfMANS
Féminisme
La centenaire de Menin
Conférence de
M. Léopold Merghelynck
Nécrologie
A la Chambre
Angleterre et Allemagne
De ci, de la
Statues, Mobilier d'Eglise,
Meubles en tous styles,
Ornements, etc.
prélat l'expression de sa vive reconnaissance
po ur les éminents services qu'il a rendus k la
religion et k la patrie. Les Évêques lui ont
accordé avec l'éméritat, le titre honorifique
de ses fonctions.
Leurs Grandeurs ont procédé ensuite la
nomination du successeur. Leur choix s'est
porté sur M. le chanoine Coenraets, direc
teur du Collége Archiépiscopal de St Pierre,
k Louvain.
Après avoir donne les premioes de sa vie
sacerdotale k l'enseignement de l'Institut St
Louis k Bruxelles, M. le Chanoine Coenraets,
appelé par S. E. le Cardinal Arcbevêque k
la direction du Collége St Pierre k Louvain,
y déploya pendant douze années le zèle et la
haute capacité qui placèrent eet établisse
ment d'instruction au rang des meilleurs col
léges episcopaux. Intelligent et sympathique,
il a su mériler la confrance de families par
un dévouement, un tact et une bonté qui per-
mettent d'augurer de ses succès au milieu
de la jeunesse universitaire.
Le nouveau Vice-Recteur entrera en fonc-
tion k la fin de l'année académique.
Le Bien Public annonce que mardi, 14
Janvier, M. Colaert, membre de la Chambre
desReprésentants et Bourgmestre d'Ypres,
donne une conférence aux étudiants catholi
ques de Gand, sur ie Féminisme chrétien
et le droit électoral des Femmes.
Est-ce que notre honorable Député et
Bourgmestre ne songerait pas k nous parler
de ces questions qui, k ce que Ton nous as
sure, iutéressent tant ses auditoires
Avis k qui de droit.
Barbe-Théièse Casier, veuve Lezoen, est
née le 31 décembre 1801, et jouit d'une
santé, qu'eu égard k son grand kge, on peut
appeler florissante. Depuis qu'elle a inau-
guré sa centième année, elle regoit de nom-
breuses visites et babille comme une vraie
«jeunesse
La vénérable centenaire est particulière-
ment heureuse de se prélasser dans le su
perbe fauteuil, garni de velours rouge,
dont la ville lui a fait don k l'occasion du
renouvellement du siècle.
Barbe Casier a regu dimanche matin la
missive suivanteMgr Granito di Belmonte,
archevêque d'Edesse, nonce apostolique,
au nom de S. S. Léon XIII, remercie ia een
tenaire A.-T. Casier, veuve Lezoen, de ses
vceux; il lui envoie la bénédiction apostoli
que et souhaite qu'elle puisse pendant de
longues années encore en renouveler la
demande.
La vénérable centenaire est indiciblement
heureuse et fiére depuis qu'elle a regu ce
précieux document qu'elle fait lire k tous
ses visiteurs.
Le Saint Père, dit—elle, aura tantót
quatre-vingt-treize ans lui aussi il devien-
dra centenaire.
Puisse la prédiction de la brave Meni-
noise se réaliser k la lettre
M. L. Merghelynck, le distingué secré
taire de Légation, a donné samedi, dans la
salie Pauwels de nos Halles, la conférence,
que nous avons précédemment annoncée,
sur la Chine. i
Grkce k de nombreuses invitations, l'im-
mense salie était comble. Plus de 2000 per- j
sonnes, de toutes les classes de la société et j
de toutes les opinions, la familie du confé
rencier et l'administration communale en
tête, sont venues donner une nouvelle marque
de sympathie et d'admiration k M. L Mer
ghelynck, notre cher et dévoué concitoyen.
L'orateur a été trés applaudi. Sans apprêts
ni prétentions oratoires, il a exposé son su
jet avec méthode, clarté et vérité. Ou sentait
qu'il avait vécu cette histoire des troubles
de la Chine, qu'il remémorait et décrivait
dans toute son horreur, mais aussi dans
toute son exactitude.
M. Merghelynck a plus fait que de nous
faire connaltre les faits qui se sont passés
sous ses yeux. II a photographié l'histoire,
en reproduisant sous nos yeux, avec le con
cours de M. Véren Dedeyne, des personna-
ges, des édifices, des épisodes de la guerre,
l'horreur du combat et les gloires du triom-
pbe.
Soirée extrêmement intéressante, dont les
Yprois n'oublieront pas le souvenir, et dont
la ville sera toujours reconnaissante envers
M. L. Merghelynck et son honorable familie.
On annonce la mort du docteur Adolphe
Burggraeve, professeur émérite k l'Univer-
sité de Gand, membre de l'Académie de
Belgique.
Le défunt laisse une oeuvre scientifique
considérable. 11 fut le promoteur de la
dosimétrie.
II naquit en octobre 1806.
11 y a quelques années, il publia les Mé
moires dun nonagénairedont le premier
volume surtout contient des notes vécues du
plus haut intérêt.
Les funérailles de Gustave Rolin Jaeque
rnyns ont été célébrées lundi, k onze heures.
Oq avail annoncé que Ia gauche so-
cialiste, dès cette première séance, re-
commencerait ses incartades, et ne
permettrait pas a la Chambre d'abor-
der enfin son travail de legislation.
Cela n'a pas manqué.
M. le président ayant rendu hom
mage a la mémoire de M. Roiin-Jae-
quemyns et l'assemblée ayant renvoyé
a la commission spéciale desjeux le
projet, retour du Sénat, M. le chef du
cabinet a déposé sur le bureau de la
Chambre le nouveau projet de budget
des dotations.
Aussitót M. Neujean, qui avait pré
paré une consultation juridique sur la
constitutiennalité de l'arrêté royal qui
avait retiré le premier projet voté par
la Chambre, a insisté pour placer im-
médiatement son discours. La thè-e
qu il a développée a été facilement
combattue par M. de Smet de Naeyer
qui a invoqué eu faveur de la décision
critiquée l'avis de nombreux législa-
teurs de la gauche et notamment
l'opinion de M. Jaoson,quia répondu
que ce n'était plus la question.
Au moment oü M. Woeste, répli-
quant a MM. Neujean et Janson, a
voulu ensuite prendre la parole, l'ex-
treme gauche a fait un tapage si per
sistant que le président a dü suspen-
dre la séance.
ia reprise, un nouveau tumulte a
éclaté qui a forcé le président a lever
ia séance.
L insurrection socialiste, on le voit
n'a pas besoin du prétexte du S.
pour se manifester aussi révolution-
naire que possible. Prendra-t-on enfin
des mesures pour ne pas prolonger
pareil scaudale
II y a une véritable querelle entre les
gouvernements anglais et allemand, par
suite des emportements plus ou moins ora
toires de M. Chamberlain, qui ne recule pas
devant la grossièreté des termes, alors qua
le comte de Bülow ne s'est pas départi d'uue
grande dignité de langage. Le refroidiss >-
ment irait même jusqu'k un congé hors va-
cances qui serait donné aux deux ambassa
deurs respectifs. L'opinion publique est
assez agitée de l'un et de l'autre cóié.
L'information de la Gazette de Cologne
disant que le prince de Galles ne viendrait
pas k Berlin et que l'ambassadeur britanni
que prendrait un congé, a produit une sen
sation d'autant plus profonde, que la Gazette
de Cologne a ajouté qu'il serait dangereux de
méconnaltre la gravité de la situation.
La Gazette de Francfort reproche k la
police sa brutalité dans la répression des
manifestations faites par les sans travail
Les agents ont sabré des curieux inoffensifs
et ont frappé k coups de nerf de boeut lts
femmes qui fuyaient devant eux.
II vient de naitre k Bruxelles un fils au
général boer Louis Botha.
Ce fils de héros, qui vient au monde
dans des circonstances tragiques a été
baptisé lundi k Bruxelles. II a regu les
noms de George-Philippe Botha, en me-
moire de son oncle, Philippe Botha, tué
héroïquement dans le sud de l'Ürange, il
y a environ un an.
C'est le pasteur Hoeck, de l'Eglise évan-
gélique néerlandaise, qui lui a administré le
baptême. Etaient présents, en la demeure
de M0" Louis Botha, oil la cérémonie a eu
lieu, Mm' Moritz Botha, MB* Fischer, femme
du délégué de l'Eut libre d'Orange, et M.
Fischer fils.
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paquets de la Raffinerie Tirlemontoise.
M. Charles Woeste vient de déposer sur
le bureau de la Chambre deux propositions
de loi. La première a pour objet d'enlever
aux députés le privilège du libre parcours
généralla seconde qui n'est en réalité
que la reproduction d'une ancienne propo
sition de M. Begerem tend k introduce
dans le Code pénal certaines dispositions
punissant ceux qui auront porté atteinte k la
morale publique par des cris oudes chansons
obscènes.
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