Conférence sur le Fèminisme
Dl MANCHE 16 FÉVRIER
Samedi 15 Février I'102 10 centimes Ie !V° 37 3619
M. RENE COLAERT
a 6 heures précises
Etrennes Pontificales
CHRONIQÜE REL1GIEUSE
Oispositif du Carème
Le Progrès et le Fèminisme
Mcrologie
t'-v ÊiumSM^i)^ M i
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SALLE IWEINS
donnée par
JEntrée übre Les Dames sont admises
Liste précédente fr. 1128 00
Om den zegen over mijn huis
en familie te bekotnea
Eene arme vrouw vraagt de genezing
voor hare neef
Eene dochter vraagt door de voor
spraak van Z. H. eene goede dood
te bekomen
De gilde van 0. L, Vr. vanTbuyne,
Yper
5 00
0 10
1.00
26.00
En venu des facultés spéciales que Nous
avons eQues du Saint Siège, Nous accor
dons, durant le Garême de la présente année,
les dispenses suivantes
I. 11 est permis de faire usage de beurre
el ae iaitage, tous les jours du Caréme.
II. li est permis de manger des ceufs tous
lesjouis, excepié le Mercredi des Gcndres
et le V adiüüi Saint. Les personnes tenues
au jeüue no peuvent en manger quune seule
lois le jour, en dehors des dimanches, et
cela au repas principal, et, non la collation;
ce qu'elles doivent aussi observer les autres
jours de jeune pendant l'année. It est permis
de se servir d'oeufs pour préparer d'autres
mets, tous ies jours du Caréme.
III. Nous permettoos l'usage de la viande
les dtmaiicüe, lundi, mardi, jeudi et samedi
de cnaque semaiue, excepié le samedi des
Quatra-Temps (22 février) et le Samedi-
Saint. Les personnes tenues au jeune ne
peuvent matiger de viande qu'une seule fois
le jou<eo dehors ties dim,inches, et cela au
repas principal, et non h la collation il en
est de même du bouillon et du jus de viande.
IV. If,est défendu, même k crux qui peu
vent faire gras, de manger de la viande it
du poisson au néme repas. non seulemeut
tous les jours du Garèmo, y compris les di-
mancaes, mais encore tous ies autres jours
de jeüue pendant l'année.
V. Uu est ooligé de réciter truis Pater et
lrois Ave et unefois lts actes de Foi, d'Es-
pérance, de Güariié et de Contrition, chaque
jour qu'on profilers de ia dispense de man
ger de la viande. Oa pourra cependain se
iibérer de cetie obligation, en versant dans
le none au caréme uue aumöiie, chacun se-
lon sa devotion.
\1. Nous accordons aux militaires de tout
grade, h leurs feuimes, a leurs enfauts et h
ituis domesuquos, autsi qu'aux autres per
son nes attaoliées de fait au service militaire,
la permission de ïaire gras ious les jours de
1 année, excepié le Veiidredi Saint.
Aux militaires iNous assimi.lons les geu-
.lines, les üuuanieis et ies agents de la
police utbauie üe service acuf, les employés
en sei vice sur les trains des che'mtns de ter
et sur ies tiams, leo facteurs de la poste et
les employés Ues acctses en activité.
Vil. Nous oroyons devoir rappeler h mus
uos uioeésums que les jours de jeüue, outre
le. Gmême, som les Mercredts, Veudredis et
ba meats des Quutre-Temps, les Vigiles de ia
Pentecóte, de ia solennité des SS. Apótres
Dteue el Paul, de i'Assornption de la Ste
Vieige, de ia Toussaiut et de Noëi et que
tous ies Vóndredis de l'année, il est défendu
ue manger do la viande, a ('exception de la
Nattvité de N.-S., iorsque cette féte tomne
uu Vendredi.
Y111. Vu les circonstances du temps, et
en venu des pauvotrs spéciaux que N. S.
Père le PapeNuusa aooordés, Nous permel-
toiis h tous uos diocésaius de faire, cette
année, usage de viande, mèrne piusieurs fois,
les juuis des Rogaaous.
Pour les uiémes motifs ei en vertu des
tuêmes peuvoirs, Nous peraieltous, jusqu'au
Caréme de i'anuée prochaine, h tous nos
diocésaius, de faire également usage de
viande, même piusieurs fois le jour, tous les
Samedis en dehors du Caréme, qui ue sont
pas des jours de jeüae.
Conformément au désir du Souverain
Pontife, Nous engageons les fldèles, qui fe-
ront usage de ces dispenses, k muliipiier
leurs bonnes oeuvres, et surtout k observer
exactement le précepte du jeüue et de ('ab
stinence.
IX. Nous peruaeltons de faire usage de
graisse foudue, au lieu de beurre, tous les
jours de l'année excepié le Mercredi des
Ceudres et le Vendredi-Saini.
Et sera ia présente iettre pastorale lue en
chatre, h toutes les Messes, dans les églises
et oratoires publics de notre Diocèse, le di-
maucbe de la Sexagésitnelecture sera
donnée du dispositif du Caréme, le dimanche
suivaut.
Üonné k Bruges, le 20 janvier 1902.
f GUSTAVG JOSCPH,
évéque de Bruges.
Par ordonuance de Mgr l'Evèque,
A. G. De Schrevel. Chan. Secret.
Le Progrès, ayant reproduit uu article du
Matin d'Anvers, qui n'était guère favorable
au droit électoral des Femmes, nous nous
croyionsen droit de demander son avis sur
cette question pleine d intérêt et d'actuaiité,
et de le prier d'engager avec nous une polé-
mique k eet égard.
Le Progrès nous répond comme suit
LeJournal d'Ypres nous convie a
eutrer en polémique avec lui au sujet
de l'électorat fémiuin. Nous en avons
garde. Les idees feministes du Journal
d'Ypres et de sou iuspirateur, M.
Coiaert, soul. trop réceutes pour que
nous puissious ies accepter comtne
sincères.
Le Journal u'a pris la defense de
l'électorat fémiuin que du jour eu il a
vu que la poussée populaire pour le
S. U. pour ho nines deveuait irrésisti-
ble. II a cherche a créer uue diversion,
il eu sera pour ses frais. Nul ne se
iaissera prendre a sa taclique cousue
de til gris. Le suffrage uuiversel pur
et simple pour hommes s'imposera
quoi qu'on fasse, parce qu'il est désiré
par ia nation. L'électorat iéminin
triomphera, peut-être, un jour, mais
ce jour est encore éloigné. Pour ie mo
ment nul ne le preud au sirieux et
ies femmes elles-mê nes.auxquelles on
veut l'imposer, sont les premières a
s'en moquer. Nous avons mieux a
faire que de nous y arrêter plus iong-
temps.
Quaut au prétendu succès que M.
Coiaert obtient parmi ies droitiers, il
ne nous eifraie guère. Le premier ora-
teur de droite iascrit daus la discus
sion de la loiéiectorale, Mi. Verhaeghe,
eu a fait bon marebé.
Le Progrès recule done. Mais il se tromp e
s'il oroit séneusement que pour le moment 1810
nul ne prend l'électorat fémimn au sérieux.
La question est posée et elle sera résolue.
Un jourpeul être, dit le Progrès, mais ce
jour est encore éloigné.
Le confrère peut avoir raison, s'tl est
vrai, comme nous le croyons, que le S. U.
l'emportera un jour... éloignée. Mais si le
pur et simple doii passer aujourd'üui ou
deuaain, ia suffrage des femmes en sera le
curollaire nécessaire, et tous ies catholiques
ie voterpnt.
Quant au succès que M. Coiaert oblient
parmi ies droitiers, le Progrès se trompe
encore, s'il croit qu'éventuellement la Droite
ne suivratt pas M. Coiaert. Gat', voioi les
paroles du rapporteur, M. Verbaegen
M. Verhaegen, rapporteur. rJn de nos plus
distingnés eollègues, ('honorable M. Coiaert, a
publié récemuient une étude fort intérèssante
et lort bien faite sur ie feminisme Lafetnm e
électeur. Cette étude demontre h tout éviden-
ce que, parmi les principes catholiques, il ne
s'en rencontre aucun qui nous empêotie de faire
droit, dans une large mesure, aux revendica-
tions féministes. Pour ma part, depuis que j'ai
luet entendu uiou excellent collègue, M. Coiaert,
je me sens plus partisan encore qua précédem-
ment du fèminisme tel qu'il le préconiseje
voudrais voir accorder aux femmes dn XX' siè
cle, ne füt-ce qu'une partie des droits dont elles
jouissaient aux temps soi-disant ohscurs du
moyen age; aiors, en effet, les droits de vote et
de representation leur étaient assurés comme
aux hommes, en vue de la sauvegarde de leurs
intéréts.
J'espère que l'octroi du droit de suffrage aux
femmes, dans des conditionsa determiner,sera
i'oeuvre de demain...
L'auvre de demain l c'est-h-dire, dans
i'intefllion de toute la Droite, le jour oü le
S. U. serail admis.
Et datis le discours trés remarquable que
prorioupa, h la Ghambre, l'honorable Minis-
ire de l'lntérieur dans la séance de jeudi, il
a été question du droit électoral des femmes,
de t'ouvrage de M. Coiaert et des conféren
ces que dunne un peu partout notre éluquent
Représentant. M. de Trooz ne parle pas
autrement que M. Verbnegeri et ne pense
pas autrement que M. Coiaert.
Mais enfin, le Progrès ne consentant pas
k polémtquer avec nous sur le Fèminisme et
Je Droit électoral des femmes, force nous
est de coiistaler son refus mais nous no-
tous en même temps que le Progrès, pas plus
que M. Nolt et les autres radicaux, n'est par
tisan du suffrage des femmes.
Et un jour, qui n est peut être pas éloigné
nous le lui rappellerons ei nousi'irons dire...
aux Femmes.
La ville de Poperinghe vient de perdre
son dernièr combattant de 4830, M. L. J.
Vandevoorde, né en cette ville le 20 avril
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