Caroussel-Salon Théatre H. Opitz OPITZ La suppression de la liberté d'enseignement, en France Cantique en l'honneur de St Chrysole Patron de Comines BIBLIOTÈQUES f bourgmestre, Messines. Suppléants du raem- bre effectif M. E. Fraeijs, échevin, Ypres et M. R. Deboo, bourgmestre, Oostvleteren. Par arrêté royal du 2 Février, sont nom- més, pour la levée de 1902, membres mili- taires des conseils de milice de la Flandre Occidentale et suppléants de ces membres, les officiers suivants Ypres. Effectif, M. Ie baron Coppens, capitaine commandant au 3' de ligne, a Ypres. Suppléant M. Fauconnier, capi taine commandant au 3* de ligne, ft Ypres. l'Ordre du jour Brisson, contre la loi Falloux a amené, k la chambre franpaise, une discussion k laquelle ont pris part M. M. Aynard et Ribot. Nous reproduisons des extraits de leurs journaux. M. Aynard a une certaine ressemblance physique avec M. Léon Sayson talent rap- pelle de plus prés encore celui eet orateur si fin et si mordant. A l'tronie et k l'humour, M. Aynard joint cependant une vigueur que n'avait pas M. Léon Say. Soe discours a été haché k chaque phrase par les interruptions de la majorité: preuve que les coups portaient. II faudrait tout citer. Savourez ce joli morceau oil l'orateur se paye la tête des radicaux s'aplatissant devant ee Sénat dont ils demandaient na- guère la suppression dans leurs program mes électoraux M. Aynard. Ab si c'était de notre cóté qu'on vlnt vous proposer de vous incli- ner, non pas même devant une vote du Sénat, mais devant tous les travaux d'une commission séuatonale, ei de vous y asso- cier par un ordre du jour, quelles tempêtes seraient soulevées M. Allemane. Gela prouve que nous n'avons pas de parti pris. M. Aynard. Aujourd'hui, on songe en quelque sorte k vous extorquer (Interrup tions k gauche. Trés bien 1 trés bien I k droite) une adhésion k des principes que nous avons offert loyalement de discuter pu- bliquement k la tribune; pourquoi las intro duce par la porte basse d'un ordre du jour qui n'est mème pas imprimé, dont nous ne pouvons pas peser les termes (Trés bien trés bienl au centre et k droite.) Assurément vous n'entendez pas abroger la loi Falloux ce soir même. Est-il alors vraiment digne de la représentation na tionale de lui faire voter une sorte de vceu de réunion publique (Exclamations k gauche et k l'extrême gauche. Applau- dissements k droite et au centre.) La loi Falloux? Maïs elle n'existe presque plus! Ses principales dispositions ont été abrogées par des lois de la présente Répu- blique On a commencé par exclure du Conseil supérieur de {'instruction publique el des conseils académiques les archevêques, ies évêques et les ministres du culte; on a sup- primé l'académie, qui existait dans chaque département; la loi de 1881 a ótó au curé l'inspection des écoles ei supprimé l'instruc- tion religieuse dans le programme de i'école. On a ensuite changé ie mode de nomina tion des instituteurs qui était favorable k renseignement libre. a La loi de 1881 supprimé la lettre ó'ubé- dience; celle de 1886 proclame la laïcisa- tion et supprimé les subventions aux écoles fibres. Ge qui reste de la loi Falloux, c'est le principe de la liberté de l'enseignement se condaire, et c'est celte liberté que veulent détruire ies sectaires de la magonnerie. II faut lire encore la page vigoureuse oü l'orateur montre la duplicité de M. Waldeck- Rousseau i Vous avez dirigé contre la liberté d'en- seignement une autre attaque, oblique et terrible, avec l'article 11 de la loi sur les associations. Gette loi a été envoyée au Gon- j soil d'Etat, qui fait en ce moment une singu- j litre besogne. (Applaudissements au centre et k droite.) Quand nous avons affatbli un I droit ou dimiuué une liberté par une texte législatif, on envoie ce texte au Conseil d'Etat qui se charge d'achever ce droit ou cette liberté. d'Après ce qu'a décidé le Conseil d'Etat, on ne peut pas cesser d'être jésuite. Aujourd'hui, il n'est plus permis de ne pas être jésuite. (Rires et applaudissements k droite et au centre). Le Conseil d'Etat a même fait des dé- couvertes k rendre jaloux les légistes de Philippe-le Bel; il a trouvé qu'une religieuse isolée, dans une petite commune, cocstituait k elle seule un établissement religieux. (Nouveanx rires sur les mêmes bancs). Les décisions du Conseil d Etat ont été emportées k une faible majorité. Ge n'est pas médire du gouvernement que supposer qu'il y est pour quelque chose. (Nouveaux rires sur les mêmes banos). Lors de la dis cussion de la loi sur les associations, M. Ie président du Conseil a déclaré, soit k M. Cochin, soit k moi, que cette loi ne visait pas la loi Falloux. Ce en quoi ilse trompait... sciemment M. Cochin le lui a dit dans une vive inter ruption. L'orateur a eu les honneurs de la triple salve. Au milieu du tumulte, on demande la division. M. Ribot, si maltre de lui en temps or dinaire, se léve indigué M. Ribot. C'est la démission de la Chambre devant le Sénat. (Vifs applaudisse ments au centre et k droite) Vous pouvez voter eet ordre du jour. Le pays jugera ce qu'il vaut. Au nom du régime parlementaire, j'ai le droit de protester et de constater que vous, qui êtes le parti qui a toujours deman- dé la suppression du Sénat, vous êtes arrivé k ce degré d'humilité vis k vis de i'autre Chambre (Nouveaux applaudissements sur les métnes bancs), de déclarer votre adhé sion, non k une loi librement discutée k la tribune, mais k quelques mots tombés dans le mystère d'une commission de cette assem ble. Je dis que ceia n'est pas digne de la Chambre (Trés bien trés bien !au centre et k droite. Interruptions k gaucbe. Bruit. M. Brisson. Quand je recontre dans l'assemblée qui siége au Luxembourg un ex- emple républicain, je le suis. Ce n'est pas de l'bumilité. Et, dans tous les cas, je préfère cette humililé, que j'appel- lerais plutót de la modestie, k celle d'anciens républicains qui ctiercheru k se mettre k la tête des pastis de la droite. (Vifs applaudis sements k gauche. Interruptions diverses. Bruit.) Ancien républicain M. Ribot M. Ri bot excommunié par M. Brisson Après celle Ik, il faut tirer l'échelle. II faut aussi mectionner le vote final. La première partie du texte Brisson celle qui n'a pas d'intérêt est adoptée k la quasi-unaiiimité. Après pointage, celle qui vise la loi Fal loux, est voiée par 266 voix contra 242 l'ensemble, par 282 contre 239. II était prés de buit heures quand a été commis eet attentat contre la liberté. En ce moment, on célèbre a Gami nes la föte de St Chrysole, Martyr de la foi, sous Dioclétien. A cette occasion fut ér rit le Gantique que voici REFRAIN O St Chrysole, k Toi tout notre hommage Nous T'houorons du plus profond du coeur. De notre amour repois ici le gage, Et prés de Dieu, sois notre Protecteur (2) I Aux sombres jours oil la païenne Rome A nos aïeux venait dicter sa loi, Tu proclamas le céleste royaume Et fis briller le flambeau de la Foi O St Chrysole, etc... II D'un seul vrai Dieu, Tu disais l'existence Et en ce Dieu, la Sainte Trinité Le peuple ému, grkce k ton éloquence, Comprit, heureux, la Sainte Vérité O St Chrysole, etc... III Par Toi, la Croix remporta la Victoire Mais au combat, Tu dus verser ton sang Sur Toi rayonne la divine gloire De Saint Martyr, Dieu Te donna le rang. O St Chrysole, etc... IV Ton sang versé féconda notre rive Au Tout-Puissant, on dressa desAutels La sainte foi, dans sa puissance vive, Prédit k tous, les bonheurs éternels O St Chrysole, etc... V Le Saint combat pour la foi toujours dure En rangs serrés, nous luttons vaillamment Ton nom, Martyr au combat nous rassure, Et nous vaincrons en Te glorifiant O St Chrysole, etc... VI Repois, grand Saintnotre reconnaissance Repois, Martyr, notre fidéle amour Demande k Dieu, qu'un jour en sa clémence, II nous unisse au céleste séjour Comines 1902. P. P. Denys. Nous avons le plaisir d'informer nos lecteursque le célèbre Carous sel-Salon Opiti vient d'arriver en notre ville par train spécial. II renait de ses cendres. Le célèbre théatre II.Opitz vient de nous arriver. II sera sans con- tredit une des grandes attractions de notre foire. Huwelijksafkondiging Ilenricus Hugebaert, hovenier te Yper en Julia Joseph, kleermaakster le Dranoutre. publique et populair^ de la ville d'Ypres biste des ouvrages entrés pendant lesmois 1 Décembre 1901 et Janvier 1902. (Les ouvrages marqués d'un proviennefl d'achats, les autres de dons). Documents et rapports de la Société pat ontologique et archéologique de Charlepj T. 24 Cnaileroi, Henry Quinet, 1900; int Annates de l'instilut archéologique dut xembourg. T 36. Arlon, Poncin, 1901,1 in-8*. A. De Jaegher. Hulpboekje voor jo| kruidenlezers. Antw., Nederl. boek. 19{| broch. in-12°. V. Fris. Dagboek van Gent van ljj tot 1470 met een vervolg van 1477 tot ISAs* Deel 1. Gent, Hoste, 1901; in-8°. P. Corn. Hazart. Kerckelycke hi rie... Deelen 3 en 4. Antw., Cnobba; 1669 1674; 2 vol. in f*. Colaert et Henry. La femme électi' Brux., Lamertin, 1901; in-12°. (2 ex.) Gilde van O. L. Vrouwe van Tnuyne,Y| Plechtige vaandelwijding op 17 N 1901. Yper, Callewaert; broch. in 12*. Almanaeh de Gotha, 1902. Gotha, J- tus Perthes; in-18°. Ch. Tytgat. Un reportage en Cfc Brux., Polleunis et Ceuterick, 1901; ie H. Meert. Vormleer van de taal Ruusbroec. Gent, Siffer, 1901; in 8°. K. de Flou. Die bedudinghe nlj sinne van sunte Augustyns regule. G Siffer, 1901; in 8°. L'abbé A. Vander Meersch. L'ab de la Nouvelle Plante. Ypres, Demets- derghinste, 1886; in 8*. Geschiedenis der gemeenten der provi Oost Vlaanderen,. 59" deel. Gent, Si 1901; in 8». Dr Van Ryn. Ligue nationale conl tuberculose. Rapport général sur l'exei 1900. Brux., Van Assche, 1901; bi in-8*. Em. De Sagher. Supplément k l'ap sommaire desarchives commw d'Ypres. Ypres, Tyberghein-Fraeys, s br. in-8". Gornelissen en Vervliet. Idioticon het antwerpsch dialect. 5° aflev.Gent, Sf 1901; in 8*. Kongl. vitterhets historie och antiqu akademiens manadsblad. 1900, Stockbi 1901; in 8". Annuaire de l'académie royale... de gique. 1902. Brux., Hayez in-12*. Schrader. L'année cartograpbii 11* suppl'. Paris, Hachette et G1*, f9 in-f°. Revues nouvelles Het vlaamsch bestuur. Maandelijkse!^ schrift voor gemeente- kerk- en armbestuj 10e en 11* jaargangen. Hasselt, CeJ* 1899 1900; 2 vol. in-8*. La gazette numismatique. 3*, 4' et 5' nées. Brux., Dupriez; 3 vol. in-8". Revue d'histoire ecclésiastique. 2' Louvain, Peeters, 1901 4 fase. in-8' (Gommuniq< UNE MERVEILLE. Pourquoi vi tausser quand je garantis publiquemen ls Sirop Depratere au goudron décotó sa baume de Tolu, guérit le fhume 1®\ opiniktre en 2 jours. C'est le pectoral IP prompt, le plus sur et le plus agréable. Le Sirop Depratere érrierveille touf# qui en font usage. Prix 2 fr. la bouteil'l raitement revient k 0.10 par jour. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 2