Campagne a louer
A. FLAMANT-BAUTMAAS
L'invasion rouge en Flandre
L'ARTICLE 47
iNécrologie
En vente
StatuesMobilier d'Eglise,
Meubles en tous styles, I
Ornements, etc.
féminisme uc regain d'actualité, servent de
thème k l'orateur, qui évolue dans ce milieu
avec une aisance remarquable.
Et cela l'amène sur le terrain spécial du
S. U. combinéavec le suffrage féminin, ma-
rotte socialiste et épouventail de la gauche
libérale.
L'orateur, en signalant la reculade actuelle
des socialistes jusqu'ici protagonistes par
excellence des droits de la femme, rappelle
qu'elle avait été prévue par le regretté Albert
Nyssens qui s'exprimait ainsi en 1895
Voulez-vous que jé vous diss toute ma
pensée, messieurs, au sujet de l'amendement
en faveur du S. U. des fetnmes Je crois que
si les honorables membres de l'extrême-
gauche avaient la conviction que nous som.
mes, hie et nunc, disposés k le voter, ilg
seraient fort au regret de l'avoir présenté.
(Rires et acclamations it gauche. Des mem
bres k gaucbe Votez-le alors
Permettez-moi de vous dire que si la
iégislation établissait le S. U. des femmes,
vous sertez trois fois plus écrasés que vous
ne l'êtes aujourd'hui.
ilserait plaisant, que lors d'une éventuelle
revision, nos atnis dussent k leur tour crier
k ces messieurs de l'extrême gauche Mais
votez mats votez done On ne peut ja
mais savoir en politique...
Et précisément une indiscrétien permei k
l'honorable dépuié d'Ypres d'assurer qu'un
des cosignataires de la proposition Vander-
velde, instauranl le S. U. bisaxuel k 21 ans,
retire sa signature.
En terminant, l'orateur proclame que pou r
sa part, ii est partisan du S. U. pur et sim
pie, k la condition que le droit de vote soit
également accordé aux femmes.
II espère que beaucoup de ses amis com-
prennent qu'il est de leur devoir Maimer la
théorie du suffrage des femmes, théorie de
justice et de charité, et de ne pas l'aimer,
surtout, d'un amour platonique, k l'égal de
nos adversaires socialistes.
Une ovation enthousiaste salue la pérorai-
son de cette belle conférence la salie entière
acciame l'éloquent conférencier.
{La Patrie).
Le Vooruit d'bier adresse un vibrant
appel aux cultivateurs, aux bourgeois et aux
ouvriers de Roulers en faveur du mouvement
pourleS. U. Le moniteur d'Anseele invite
les Roilariens k suivre l'exemple des socia-
leux des autres villes et k entrer dans la course
k la débacle de la majorité cléricale
Dimancbe, k Gourtrai les compagnons
citoyens Anseele et Volkaert out accouplé
une fois de plus, dans un meeting rouge,
la Bataille des Eperons d'Or et le S. U.
Ge rapprochement jure suffisamment par lui
même pour que nous nous dispensious d'in-
sister.
Le Vooruit au surplus assure que la popu
lation Gourtraisienne est prêie k férir pour
la conquête du S. U.
C'est beau l'enthousiasme, sut tout quand
il est admiuistré k ces doses extraordinaires.
Mais nous croyons fort que tout le bluff
de la rouge feuille gantoise ne suffira pas k
métamorphoser en calorique pro S. U.-iste
la profonde apathie qui t anime les catho-
liques populations de la Flandre k 1'endroit
du S. U.
Co mé die-éclair en trois actes
Acte I
Dans les couloirs de la Ghambre.
Ua mimstre. Vous voyez bien qu'il n'y
a pas moyen de réunir une majorité des
deux tiers en faveur du S. U. Nombre de
libéraux eux-mêmes n'en veulent pas. Ilfaut
i renoncer k reviser.
M. Janson. Acceptez au moins la for
mule Hymans, double vote pour les citoyens
de 40 ans, et je vous sauve de la Révolution.
Le ministre. A quoi bon Vous recom-
mencerez demain.
M. Féron. - Gela, non J'en fais le ser-
mentLorsque vous nous aurez fait cette
concession, ma carrière politique ne con-
naltra plus de nouvelle campagne revision-
niste.
Le ministre. Ne disiez-vous pas la
même chose, en 1893
M. Féron. Cette fois, c'est sérieux
Et M. Janson et M. Hymans feront le même
serment que moi, si vous le voulez.
M. Janson et M. Hymans. Assurément 1
Le ministre. En séance publique
M. Janson. Pourquoi pas?
M. Féron. Et le ciel peut tomber sur
nos têtes, si nous nous parjurons.
Le ministre. Allons, cela va bien. Je
vous crois. Je me charge d'obtenir l'adhésion
de mes amis.
Acte II
Après les élections de 1904. A la loge
La Sincérité.
M. Janson Nous voilk bien lotis Re
vision de malheurJamais le libéralisme n'a
été pius bas qu'aujourd'huiC'est ton double
vote des quadragénaires qui nous a conduits
lk, Hymans
M. Hymans. Pouvais-je prévoir? J'avais
fait pour le mieux. Vous éliez d'accord avec
moi, d'ailleurs.
M. Férou. Ne nous querellons pas.
Gherchons autre chose.
M. Hymans. Une revision nouvelle,
alors
M. Féron. Les socialistes sont prêts.
Queiques meetings, une grande manifesta
tion, trois ou quatre agents de police assom-
més. Et l'affaire est dans le sac.
M. Janson. Féron a raisoa. II n'y a pas
k hésiter.
M. Hymans. Mais notre serment?...
M. Féron. Quel serment De qui vous
moquez-vous
M. Hymans. Relisez-vous dans les
Annates. Vous avez juré, nous avons juré,
sur l'üonneur, que jamais plus nous ne
prendrions part k une campagne revision-
niste.
M. Janson. EnfantLaissez nous
faire...
Acte III
A la Ghambre. On discute le budget de
l'Agriculture.
Le president. Nous passons k l'art.
153. Assainissement de certaines régions
agricoles, 2,500,000 francs. La parole
est k M. Féron.
M. Féron. Je n'ai qu'un mot k dire. Le
crédit proposé cache une manoeuvre électo-
rale immortde
Le ministre. Par example!... Vuus
expliquerez cela
M. Féron. A l'instant même. Pourquoi
voulez vous assainir Par sympathie pour
nos braves paysans? Vous ne persuaderez
cela k personne Vous voulez prolonger la
vie de vos éieeteurs ruraux, de ces électeurs
qui jouissent du double vote dès 1'kge de 40
ans. Vous voulez ainsi, frauduleusement,
sous la masse des ruraux, écraser dans le
scrutin les revendications des travailleurs
urbains, des couches jeunes et progressives.
A gauche. G est cela Vive la revision
M. Féron. Et d'autre part, vous autori-
sez chaque jour dans les villes, la construction
de nouveiles usines, qui vicieru l'atmosp tére,
abi ègent la vie des ouvriers urbains, el vous
débarassent au plus vite des électeurs qui
vous gênent.
M. Gavrot. Assassins!
M. Janson. Vous faussez le régime
électoral
M. Hymans. Vous êtes les ministres
de la fraude
M. Féron. Le crédit sera voté par votre
majorité fanatique, nous le savons. Mais,
apprenez que, dès ce jour, nous entrepre-
nons une nouvelle campagne pour la revision
de l'article 47.
Le ministre. Vous aviez juré cependant
que...
M. Smeets. Taisez-vous, ou je vous
fais votre affaire, moi
M. Hubin. Venez done un peu de mon
cóté, ministre misérable
M. Féron. II n'y a plus de serment qui
tienne devant toutes vos fraudes Vous avez
rompu le pacte, tant pis pour vous Ou vous
reviserez, ou la Révolution vous balaiera
(Applaudissements frénétiques k gauche
La discussion est close. L'art. 153 du bud
get de l'agriculture est voté. M. Vandervelde
crie Vive la République La gauche se
retire en tumulte en chantant la Marseillaise.
Les funérailies du R. P. Lahousse ont été
célébrées jeudi, k dix heures. en l'église du
Jésus, k Bruxelles. Le Père provincial de la
Compagnie officiait. (Jn clergé trés nom-
breux remplissait le choeur de l'église. Dans
la chapelle de la Sainta-Vierge avaient pris
place les membres de la Congrégation que
le défuut dirigeait. Dans la nef se pressait
une foule recueillie et profondément émue.
Trois messes ont été célébrées en même
temps aux différents autels.
Le service s'est terminé vers onze heures.
Les prières des morts ont été dites par toute
la communauté.
La familie du défunt a ensuite conduit le
corps au cimetière de Forest oil a lieu l'in-
humation.
BURGERSTAND VAN YPER
van den 21 tot den 28 Februari 1902.
Geboorten
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Vandenberghe Maria, Minneplein.
Provoost Magdalena, Groote Markt.
Sigier Gaston, Dickebusch steenweg.
Devos Maria, Poperinghe steenweg.
Beirnaert Adriana, Dixmudestaat.
Lebou Margareta, Boorgangstraat.
Larnon Guillielmus, Paddepoelstraal.
Delahaye Andreas, Brugge steenweg.
Crock Joanna, Beluikstraat.
Bouckaert Julius, Vlamertinghe steenweg.
Monnet Maria, Rijsel steenweg.
Dondeyne Julia, Grimminckstraat.
Delelienne Emilius, St Maertensxlooster.
Huwelijken
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lomena, huishoudster.
Van Malderen, Joannes, gendarm te peerd en
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winkelknecht, echtg. Sinnaeve Maria, Kasteel-
gracht. Quatannens Richardus, 63 jaren, z.
b., wed. De Coninck Sophia, Lange Thouroutstr.
Dedie Maria, 79 j., z. b., wed. Preyers Pe
trus, Cartonstraat. Verhaege Leonia, 11 d.,
Kemmel steenweg. Dardenne Victoria, 74 j.,
z. b., wed. Gaillet Maximilianus, Brugge steen
weg. Moreau Theophilus, 66 j., z. b., wed.
Vandooren Henrica, Rijselstraat. Descamp
Odila, 17 jaren, kanteuwerkster, Dickebusch
steenweg. Vicot Maria, 80 jaren, z. b., onge
huwd, Poperinghe steenw. Dewachter Pe
trus, 67 j., piocheur aan den ijzerweg, echtg.
De Decker Philomena, Poperinghe steenweg.
Vandendaelelvo, 54 j., z. b., echtg. Glibert Ga,
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teux et je déclare que le lendemain 2 janviet,
après avoir pris quatre verres k vin, je pus ne
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pris plus qu'un seul verre et le 4, j'étais abst
lument guéri, alors qu'en d'autres temps, 1
goutte, cette terrible maladie, me tenait sur I
lit pendant un et deux mois.
Votre précieux élixir m'épargne done deu
mois d'aff'reuses souft'rances. II serait k souha
ter que tous les goutteux fassent 1'essai de votr
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publier la présente, je vous prie d'agréer mi
sincères sentiments de gratitude.
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