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Mercredi 19 Mars 1902
10 centimes
La Guerre Anglo-Boer
La mise en liberté
de lord Methuen
France
Après les élections générales
de France
Petite Bourgeoisie
Les gendarmes et le téléphone
La police rurale
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ce, a réuni, Samedi, au ministère les Pour se reposer des fatigues du
I inspecteurs divisionnaires du travail, pouvoir, le président du conseii se
La situation des chefs Boers j pour arrjter, avec eux, les disposi- propose d'entreprendre une série de
Ou mande de Préioria au Times
Louis Botha qui a pu réuiiir au
mois de septembre deraier, 2,000
hommes sur la frontière du Natal ne
dispose en ce moment que de 700
hommes.
Botha se montre peu désireux de
livrer combat et se retire vers 1 est do
Vreyheid devant les troupes du géné-
ral Bruce Hamilton.
De Wet est arrivé dans l'est de
l'Orauge. II se peut qu'il ait l'intention
de rejoindre Delarey si la chose est
possible.
Quelques Burghers et le gouverne
ment restent, au nord de la ligne de
Delagoa. Ils se sont dirigés d'ahord
vers Pietersburg,mais ils sont revenus
vers Balmoral.
Les anglais vont tenter
un suprème effort
Londres, 17. Le Daily Mail dit
que d'ici un mois, plus de 10,000
hommes auront quitté l'Augleterre en
destination de l'Afrique du Sud et
qu'on se dispose a faire un suprème
effort pendant le prochain hiver
l'Afrique du Sud.
tions a prendre, en vue d'assurer
['application, a partir du 1" Avril
prochain, de la limitation, a dix
heures et demie, de la journée e
travail dans l'industrie, loi du 30
Mars 1900.
Bien que cette réduction soit con-
nue des industriels intéressés, elle va
leur être rappelée par une circulaire
spéciale, oü les inspecteurs division
naires leur réclameront l'horaire du
travail qu'iis se proposent d'adopter
pour se conformei' a la loi.
voyages qui dureront huit ou neuf
mois. II irait dans le nord de l'Europe,
visiter ie Danemark, la Suède et la
Norvège. 11 se rendrait ensuite en
Egypte. Tous ces voyages s'effectne-
roat a bord de WAriane, un yacht de
600 tonnes, acheté récemment par un
député fort riche, membre de la ma-
jorité.
Les travaux d'aménagement du
jCacht sont déjh commeucés.
M. Waldeck Rousseau rentrerait
alors en France et surveillerait de prés
D'autres modes de publicité con- j les affaires politiques. Son intention
courront,d'ailleurs, dit un communi- j serait, dans un avenir plus ou moins
qué officieuX;. a assurer, dés le 1" j rapproché,de revenir au pouvoir el le
Avril prochain, l'observatiori ae la j conserver jusquau moment de l'expi-
limitation nouvelle. Les inspecteurs j ration des fonctions du président Lou-
ont éga ement examiné les questions
que soulève ['application de l'article
12, du même decret relatifaux appar-
eils de protection des scies circulaires.
da us
Londres, 17 mars. Delarey, en
ordouuant la mise en liberté de lord
Methuen qu'il renvoya a Klerks
dorp sous la garde de son propre
neveu dut tenir tête a l'oppositiou
violente de presque tous ses hommes.
Ce fut inalgré les objections des
burghers de son commando, dont une
pariie voulait même aller reprendre j
lord Methuen après son départ du j
camp boer, que Delarey fit conduire j
sou ex-prisonnier jusqu'aux lignes
anglaises.
Delarey traita lord Methuen avec
les plus grands égards et lui permit,
eutreautreschoses, de téiégraphier a j
sa femme.
L'Eclair publie la note suivante sur
les projets de M. Waideck-Rousseau:
Ou agite depuis iougtemps dans
les milieux parlementaires ia question
de savoir ce que fera, après les elec
tions générales, le miuistère.
iiestera-t-ii au pouvoir ou bieu
voudra-t-iiendisparaissantde son plein
gré, rnettre ies Chauibres nouveileseu
présence dun gouvernement nou
veau
Sx nous en croyons un homilie fort
bien placé pour être renseigné, c'est
cette dernière bypotbèse qui est ia
vraie.
M. Waideck-Rousseau est, parait-
il, résolu a démissionner le lerjuiu,
jour de la rentrée des Chambres. II
auraii même exigé de tous ses colla
borateurs ['engagement forieel de ne
pas faire partie de la procbaine com-
binaison ministérielie.
Get engagement a d'ailleurs éié
pris, nous allirme t-on, et a soulevé
des protestations véhémentes de ia
bet.
L'bomme propose... mais les ha
sards de la politique et ils sont
grands disposent.
Le bureau de l'Association pour ladéfense
de la petite bourgeoisie s'est réuni, dimancbe
Bruxelles, sousla présidence de M. Koch.
11 a été décidé que ia question de l'orga-
nisatiori d'un crédit bourgeois et celle de la
revision des patentes resteront au premier
plan du programme actuei de l'Association.
L'associalion, en assemblée générale di-
manche 23 mars, sera appelée k se rattier
aux conclusions des rapporteurs déposées k
Namur.
part de quelques uns d'entre eux, qui
La journée de dix heures et demie ue se sont reudus que coutraiutset for
en France cés,en queique sorte,aux objurgations
M. Milleraod, ministre du commer- du chef du gouvernement.
Or lit dans le rapport de M. Dallemagne
sur le budget de la gendarmerie
Eu 1901, it y avau 42 postes de gendar
merie sans télégraphe ni téléptione, et 205
postes dépourvus de téléphone. Nousdevons
constater k regret que cette situation ne s'est
pas modifiée depuis l'an dernier. Le dépar
tement de ia guerre, qupstionné k ce sujet, a
répondu
Le reliement des brigades par téléphone
est décidé en principe, mais Ia fagon dont
les dépenses qui en résuiteront seront
réparties entre les départements tainisié-
riels qui doivent les supporter n'est pas
encore réglée,
Les dépenses résultaiit du reliement des
brigades au téléphone se monteraient, a'a
prés la déclaration de l'bonorable ministre
de la guerre, k environ 110,000 francs an-
nuellement, qui doiveut être réparties eulre
les départements mtnistériels compétents
Afindecouper court aux teigiversations
auxquelles la répartition de cette dépense
donne lieu, la section centrale dépose au
présent budget un amendement important,
un crédit de 110,000 francs, pour couvrir
la dépense résultant du reliement des briga
des de la gendarmerie au téléphone.
II en est de la police rurale comme de la
réforrne organique de la gendarmerie, dit
M. Dallemagne dans son rapport. La réforme
de la police rurale a été discutée en juin 1899
et en février 1900. Une commission chargée
de l'éiude de la réorganisation de la police
rurale a été nommée par le minisière de
l'agriculture et s'est réunie une première fois
le 18 aoüt 1901.
Après une seconde réunion, elle a de
mandau gouvernementide lui adjoindre de
nouveaux membres ceux-ci ont été dési-
gnés par arrêté ministériel du 10 janvier
1902. Rien ne 1'empêchera plus de com-
meneer ses travaux.
li est k désirer que l'étude de la réforme
de la police rurale se poursuive plus ac.ive-
ment qu'elle ne l'a été jusqu'k présent, Cette
réfoime s'impose et doii être étudiée p.aal-
lèlement k celle du règlement organique de
ia gendarmerie.
Dans la plupart des petites communes,
ia police rurale n'existe pas, ou est impuis-
sante k empêcher ou k répnmer les délits
d autre part, les populations croissent par-
tout, de même que les conflits d'iutérêi. et
ies froissements personnels. Les facilnés de
communicatioii permeitent k une nomhreuse
population floitarite de changer souvent de
résidence et d'échapper ainsi k la surveü-
lauce d'une police généralement nutte ou
insuffisaute.
L'an passé, l'honorable ministre de la
guerre, constatant la counexité des deux
réformes, celle de la loi organique de la
gendarmerie et celle de la police rurale, a
promts que i'étude de ces rétormes serait
reprise activement dés que la loi militaire,
avec laquelie elle doit s'harmoniser, serait
votée. Aujourd'hui, eet obstacle n'existe
plus; la section centrale rappelle k M. le
ministre ses promesses de l'an dernier et
eouipte sur le concours des autres départe
ments ministérieis, pour meiier k bonne fin
les deux réformes sollicitées, si vivement,
depuis si longtemps.
Rappelons k ce propos que les ministres
de la justice, de l'iniérieur, de l'agriculture
et de ia guerre ont nommé définitivement la
commission spéciale chargée de i'étude des
questions relatives k la réorganisation de la
police rurale.
Cette commission est composée comme
suit
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