m> I mm SB 111 Mercredi 19 Mars 1902 10 centimes La Guerre Anglo-Boer La mise en liberté de lord Methuen France Après les élections générales de France Petite Bourgeoisie Les gendarmes et le téléphone La police rurale F ft \NNEE. ■p I 'f On s'abonne rue au Beurre, 36, ARTE. DAT-M0TE REE DEEAERiE 21 YPRES k Ypres, et a tous les bureaux de poste du royauroe. Le JOURNAL D"YPRES parait le Mercredi et le Ramedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. BO c. par an pour tout le pays; pour l'ótranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fln Décembre. Les articles et communications doivent être adrossés francode port it l'adresse ci-d«ssus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. - t^es réclames dans le corps du journal content 30 centimes la ligne. Les insertions jadic:aires1 franc la tigua. Las nurnéros supp'é- menta'res coütent 10 francs les cent exempla'res. Pour les annonces de France et de Belgique axcapté les 2 Fiandros) s'adresser a 1 'Agenoe Savas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place da la Bourse. ce, a réuni, Samedi, au ministère les Pour se reposer des fatigues du I inspecteurs divisionnaires du travail, pouvoir, le président du conseii se La situation des chefs Boers j pour arrjter, avec eux, les disposi- propose d'entreprendre une série de Ou mande de Préioria au Times Louis Botha qui a pu réuiiir au mois de septembre deraier, 2,000 hommes sur la frontière du Natal ne dispose en ce moment que de 700 hommes. Botha se montre peu désireux de livrer combat et se retire vers 1 est do Vreyheid devant les troupes du géné- ral Bruce Hamilton. De Wet est arrivé dans l'est de l'Orauge. II se peut qu'il ait l'intention de rejoindre Delarey si la chose est possible. Quelques Burghers et le gouverne ment restent, au nord de la ligne de Delagoa. Ils se sont dirigés d'ahord vers Pietersburg,mais ils sont revenus vers Balmoral. Les anglais vont tenter un suprème effort Londres, 17. Le Daily Mail dit que d'ici un mois, plus de 10,000 hommes auront quitté l'Augleterre en destination de l'Afrique du Sud et qu'on se dispose a faire un suprème effort pendant le prochain hiver l'Afrique du Sud. tions a prendre, en vue d'assurer ['application, a partir du 1" Avril prochain, de la limitation, a dix heures et demie, de la journée e travail dans l'industrie, loi du 30 Mars 1900. Bien que cette réduction soit con- nue des industriels intéressés, elle va leur être rappelée par une circulaire spéciale, oü les inspecteurs division naires leur réclameront l'horaire du travail qu'iis se proposent d'adopter pour se conformei' a la loi. voyages qui dureront huit ou neuf mois. II irait dans le nord de l'Europe, visiter ie Danemark, la Suède et la Norvège. 11 se rendrait ensuite en Egypte. Tous ces voyages s'effectne- roat a bord de WAriane, un yacht de 600 tonnes, acheté récemment par un député fort riche, membre de la ma- jorité. Les travaux d'aménagement du jCacht sont déjh commeucés. M. Waldeck Rousseau rentrerait alors en France et surveillerait de prés D'autres modes de publicité con- j les affaires politiques. Son intention courront,d'ailleurs, dit un communi- j serait, dans un avenir plus ou moins qué officieuX;. a assurer, dés le 1" j rapproché,de revenir au pouvoir el le Avril prochain, l'observatiori ae la j conserver jusquau moment de l'expi- limitation nouvelle. Les inspecteurs j ration des fonctions du président Lou- ont éga ement examiné les questions que soulève ['application de l'article 12, du même decret relatifaux appar- eils de protection des scies circulaires. da us Londres, 17 mars. Delarey, en ordouuant la mise en liberté de lord Methuen qu'il renvoya a Klerks dorp sous la garde de son propre neveu dut tenir tête a l'oppositiou violente de presque tous ses hommes. Ce fut inalgré les objections des burghers de son commando, dont une pariie voulait même aller reprendre j lord Methuen après son départ du j camp boer, que Delarey fit conduire j sou ex-prisonnier jusqu'aux lignes anglaises. Delarey traita lord Methuen avec les plus grands égards et lui permit, eutreautreschoses, de téiégraphier a j sa femme. L'Eclair publie la note suivante sur les projets de M. Waideck-Rousseau: Ou agite depuis iougtemps dans les milieux parlementaires ia question de savoir ce que fera, après les elec tions générales, le miuistère. iiestera-t-ii au pouvoir ou bieu voudra-t-iiendisparaissantde son plein gré, rnettre ies Chauibres nouveileseu présence dun gouvernement nou veau Sx nous en croyons un homilie fort bien placé pour être renseigné, c'est cette dernière bypotbèse qui est ia vraie. M. Waideck-Rousseau est, parait- il, résolu a démissionner le lerjuiu, jour de la rentrée des Chambres. II auraii même exigé de tous ses colla borateurs ['engagement forieel de ne pas faire partie de la procbaine com- binaison ministérielie. Get engagement a d'ailleurs éié pris, nous allirme t-on, et a soulevé des protestations véhémentes de ia bet. L'bomme propose... mais les ha sards de la politique et ils sont grands disposent. Le bureau de l'Association pour ladéfense de la petite bourgeoisie s'est réuni, dimancbe Bruxelles, sousla présidence de M. Koch. 11 a été décidé que ia question de l'orga- nisatiori d'un crédit bourgeois et celle de la revision des patentes resteront au premier plan du programme actuei de l'Association. L'associalion, en assemblée générale di- manche 23 mars, sera appelée k se rattier aux conclusions des rapporteurs déposées k Namur. part de quelques uns d'entre eux, qui La journée de dix heures et demie ue se sont reudus que coutraiutset for en France cés,en queique sorte,aux objurgations M. Milleraod, ministre du commer- du chef du gouvernement. Or lit dans le rapport de M. Dallemagne sur le budget de la gendarmerie Eu 1901, it y avau 42 postes de gendar merie sans télégraphe ni téléptione, et 205 postes dépourvus de téléphone. Nousdevons constater k regret que cette situation ne s'est pas modifiée depuis l'an dernier. Le dépar tement de ia guerre, qupstionné k ce sujet, a répondu Le reliement des brigades par téléphone est décidé en principe, mais Ia fagon dont les dépenses qui en résuiteront seront réparties entre les départements tainisié- riels qui doivent les supporter n'est pas encore réglée, Les dépenses résultaiit du reliement des brigades au téléphone se monteraient, a'a prés la déclaration de l'bonorable ministre de la guerre, k environ 110,000 francs an- nuellement, qui doiveut être réparties eulre les départements mtnistériels compétents Afindecouper court aux teigiversations auxquelles la répartition de cette dépense donne lieu, la section centrale dépose au présent budget un amendement important, un crédit de 110,000 francs, pour couvrir la dépense résultant du reliement des briga des de la gendarmerie au téléphone. II en est de la police rurale comme de la réforrne organique de la gendarmerie, dit M. Dallemagne dans son rapport. La réforme de la police rurale a été discutée en juin 1899 et en février 1900. Une commission chargée de l'éiude de la réorganisation de la police rurale a été nommée par le minisière de l'agriculture et s'est réunie une première fois le 18 aoüt 1901. Après une seconde réunion, elle a de mandau gouvernementide lui adjoindre de nouveaux membres ceux-ci ont été dési- gnés par arrêté ministériel du 10 janvier 1902. Rien ne 1'empêchera plus de com- meneer ses travaux. li est k désirer que l'étude de la réforme de la police rurale se poursuive plus ac.ive- ment qu'elle ne l'a été jusqu'k présent, Cette réfoime s'impose et doii être étudiée p.aal- lèlement k celle du règlement organique de ia gendarmerie. Dans la plupart des petites communes, ia police rurale n'existe pas, ou est impuis- sante k empêcher ou k répnmer les délits d autre part, les populations croissent par- tout, de même que les conflits d'iutérêi. et ies froissements personnels. Les facilnés de communicatioii permeitent k une nomhreuse population floitarite de changer souvent de résidence et d'échapper ainsi k la surveü- lauce d'une police généralement nutte ou insuffisaute. L'an passé, l'honorable ministre de la guerre, constatant la counexité des deux réformes, celle de la loi organique de la gendarmerie et celle de la police rurale, a promts que i'étude de ces rétormes serait reprise activement dés que la loi militaire, avec laquelie elle doit s'harmoniser, serait votée. Aujourd'hui, eet obstacle n'existe plus; la section centrale rappelle k M. le ministre ses promesses de l'an dernier et eouipte sur le concours des autres départe ments ministérieis, pour meiier k bonne fin les deux réformes sollicitées, si vivement, depuis si longtemps. Rappelons k ce propos que les ministres de la justice, de l'iniérieur, de l'agriculture et de ia guerre ont nommé définitivement la commission spéciale chargée de i'étude des questions relatives k la réorganisation de la police rurale. Cette commission est composée comme suit li- ft y y i

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 1