1ÏIERAINY- PAUWELS A. FLATIHANT-BAUTMANS Importante capture de fraude Les Bceufs Statues, Mobilier tïEglise, Meubles en tous styles, Ornements, etc En vente Président, M. Beco, secrétaire général de l'agriculturemembres, MM Balot, juge de paix k DourBleytuesz, commissaire d'arrondissement Verviers de Kerchove, gouverneur de la Flandre Oriëntale Des- camps.juge de paix k Schaerbeek; d'Hauwe, uiajor d'éiat majorFleurinel, capitaine- adjoint d'état-major Kervyn, commissaire de l'arrondissement Bruges Ostende Ma- chiels, directeur général k l'intérieur Man- neback, chef de cabinet de l'agriculture Maus, chef de bureau k la justice Pety de Thozé, gouverneur de la province de Liége; Rimbeau, capitaine-commandant de la gen darmerie Rossay, chef de bureau k l'inté rieur Servais, avocat-général; Silvercruys, directeur k la justice, et Henry, commis- rédacteurk l'agriculture, secrétaire. Le gouvernement a décidé, nous l'avons dit, que la commission pourrait correspon ds disciement avec les autorités, convo- quer k ses réunions les personnes k même de l'éctairer ou délégueréventuellement certains de ses membres en vue de procéder aux enquêtes dont l'utilité serait reconnue. On télégrapbie de Warrieton, le 16 mars Une importante capture a été faite ce matin par le service de la douane sur le territoire de Croix. Le brigadier des douanes Poulain et le ptéposé Faes, du service ambulant, se trouvaient vers six beures, sur les confins du territoire de Croix, prés du pont du canal, lorsqu'ils tirent arriver un camion plat, k quatre roues, trainé par un cheval. Quand le véhicule fut passé, il sembla aux prépoeés que la plate-forme dissimulait un double fond et ils se mirent en devoir de l'arrêter. Mais en les voyant venir, le con ducteur rejeta brusquement les rénes du cheval et pril la fuite sans qu'il fut possible de le rejoindre. Plus de doute, le camion devait contenir de la fraude c'est ce qui fut reconnu immé- diatement par les douaniers. L'attelage fut visité avec soin et l'on dé- couvrit dans ls faux fond 1,452 paquets de tabac de Moravie, pesant ensemble 362 kilos et d'une valeur de 4,530 francs. Le cheval et le camion ont étéestimés k 725 francs; en sorte que le montant de cette capture est au total de 5,255. Le stratagème d'Annibal et de Christian Dewet Rien de nouveau sous le soleil. L'an 219 avant Jésus-Christ il y a vingt etun siècles et vingt et un ans une armée peu nombreuse, mais commandée par un capitaine de génie,se trouvait en grand péril d'étre battue et prise, au coeur de l'Iialie. Elle avait commencé la campagne, k la fin de l'arinée précédente, avec un effectif dé- passant celui de ses adversaires mais il lui avait failu d'abord se rendre d'Afrique en Espagne, traverser la péninsule tout entière, francbir les Pyrénées, sillonner les Gausle, escalader les Alpes, et descendre enfin des hauteurs glacées oü la trabison k chaque pas l'avait guettée et réduite k combattre, pour trouver en face d'elle des légions comman- dées par Scipion, Sempronius, Marcellus et Fabius. Comme Annibal étaitk sa tête, elle avait triomphé de tout de la distance et de l'hi- ver, des légionnaires et des chevaliers, du patriotisme romain et de sa propre lassitude. A Trébie el k Trasimène, elle avait été vic- lorieuse, perdant k la vérité, les deux tiers des quatre vingt mille hommes de son infan terie, la moitié de ses cavaliers et tous ses éléphanis mais ayant réussi, en somine, k transporter au coeur du pays ennemi ia guerre qui jusqu'alors avait désolé l'Afrique, ruiné Carthage et consacré la prédorainaiice de Ro ne iutengible sur le monde. Cependant, les choses semblaient devoir changer de face. Contre l'audace heureuse et adroite d'An nibal, la patience obstinée du Romain se dressait maintenant. Pour sauverla Républi- que, le dictateur se résignait k ne plus ris- quer la bataille il manoeuvrait, il reculait, il résistait pied k pied,travai|lani k enfermer l'ennemi dans un cercle de ter, k le prendre k la fin comme une béte fauve.que l'on n'as- saille point, mais que l'on affame. Son espoir, c'était que les barbares alliés du Carthaginois se débandéraient peu k peu que ses mercenaires, pressés de jouir du prix de leurs services et du fruit de leurs pillages, s'endormiraient dans l'indolence et dans l'indiscipline. Il fallait gagner du temps pour gagner la partie Fabius Cunctator at- tendait. Lorsque Annibal fut arrivé en Apulie, le moment parut venu de le saisir, Capoue ne lui avait pas ouvert ses portes il retournait sur ses pas; la route pouvait lui être coupée. On essaya. Fabius mit une forte garnison dans Casili- num, et occupa solidement, avec ses meilleu- res troupes,toutes les hauteurs qui domiuent la rive droite du Volturne il fit même construire, le long de cette ligne d'arrêt, des retranchements renforcés de loin en loin par des tours,propres k l'observation et capables de résister k un assaut ce que nous appel lerions aujourd'nui des blockhaus. Grkce k cette précaution stratégique, il espérait obli- ger l'ennemi k passer par la seule route de- meurée ouverte, et sur laquelle il se posta lui-même avec le gt os de son armée. Annibal semblait perdu. De quelque cóté qu'il se tournkt, il trouvait des adversaires prêts k le recevoir. Impossible de rester en place, car la contrée était ruinée, n'offrait plus aucune ressource. Impossible de pous- ser en avant, car on se heurterait k des villes bien défendues. Impossible de revenir en arrière, sans livrer la bataille dans des con ditions défavorables, Le grand capitaine résolut de couper au plus court et de percer la ligne fortifiée grkce k laquelle on avait voulu endiguer sa marche. II réunit lout ce qu'il avaii de cavaliers, de troupes légères, d'archers adroits, de fan- tassins capables d'escalader les collines et les monis, et leur prescrivit d'emporter les retranchements romaius, les fossés et les blockhaus. i Seulement, afin de leur faciliter la tkche et de porter le désordre dans les rangs des légionnaires, Annibal lanpa devant eux, sur la pente, tout son troupeau de bceufs. Ges animaux avaient été préalablement affolés, misenfureur, k grands coups d'aiguillon, et de plus, on leur avait attaché aux cornes dis fagots enflammés qui emplissaient la nuit de leur mille points rouges, comme un ardent essaim volant vers les hauteurs. Les bceufs brisèrent tout ee qu'ils rencon- trèrent de cordes tendues et de pieux fichés en terre ils bousculèrent les épaulements les premiers s abattirent en beuglant dans les fossés, qu ils comblèrentles suivants passèrentsur leurs corps.Ils se précipitaient, aveuglés par la fumée, épouvantés par cette flarnme qu ils voulaient fuir et qu'ils avaient toujours au-dessus de leur tête. Les uns, courant droit devant eux, enfoucèreot les rangs des soldats les autres, tournant k droite et k gauche pour fuir les épées et les javelots, enveloppaient l'ennemi comme par une savante manoeuvre. Et derrièrre eux, les soldats d'Annibal, lancés avec la même furie, accouraient, profitant de la trouée,chargeant des hommes démoralisés, brisant tout,tuant tout, ouvrant enfin Tissue au reste de l'armée vers les routes que Fabius croyait leur avoir inter- dites. Annibal avait battu les Romains, comme Dewet vient de battre les Anglais avec ses bceufs. (Matin.) Charles Laurent. 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V V --"fc" -' Dans un raagasin «ie Mons 11 paraissait dernièrement dans ces colonnes un article sur la guérison de Mme Génicol. L'ar- ticle commengait comme suit f La grève des mineurs, les arrets du travail ont causé dans la ville de Mons et dans toute la province des catastrophes graves de conséquen- ces et qui ont entrainé la ruine de bien des com- merqants. Si ces accidents ont causé k Mme H. Géricot négociante, Grande-Rue, 90, k Mons, un préjudice commun k beaucoup d'autres, il s'est produit un fait grave qui a comblé pour elle la mesure de l'adversité Or c'est par erreur que le reporter a laissé glisser cette dernière phrase qui peut amener certains lecteurs a interpréter l'idée du reporter d'une toute autre fagon qu'il n'en avait l'inten- tion. Nous tenons done k rectifier que les affaires de Mme Génicot, loin d'avoir été atteintes par les grèves de Mons, se trouvent au contraire, trés florissantes et que sa maison jouit, comme par le passé, d'un crédit qu'elle a si bien mérité. II s'agissait surtout dan* eet article de la gué rison de Mme Génicot, comme nous le disons plus haut et nous aimons k reproduire ci-des- sous son attestation. Mamaladie, écrit-elle, a débutó par la perte de l'appétit et des maux d'estomac trés violents. Je ne pouvais plus supporter aucun aliment, l'estomac éprouvait des contractions douloureu- ses accompagnées da baillements. Je fus ensuite atteinte de points de cóté, de migraines et d'é- tourdissements, ma maladie s'était aggravée a un tel point, que je désespérais presque de ma guérison. Je lus un jour dans les journaux les articles au sujet des pilules Pink. Prise d espoir, je les employai, et aujourd'üui je suis tout k fait rétablie. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 2