Ml m La Banque Vonck 4 Vander Meersch FLAMANT-BAUTNIANS A VENOSE La ré|tion da contingent Dérailkt d'un train de pèlerins Désastre a la Martinique Encore la catastrophe de Moyenne-Ville Samedi a une heure, StatuesMobilier d Eg Use, Meubles en tous styles Ornements, etc Les pol qui désirent recevoir ces communiiX domicile déposeront au bureau jque 1® Plus PI0ctie' le mai au p|| uned®man^e sP^ciale Pour chaque ,ssffleHt dont elles veulent connaltre^ iltat Gette demande, affran chie au n, un ümbre-télégraphe de 50 centimes,! 'mi>lée cotnme suit 1) Elet ioislatives 2) L'at Botnplè'e de rinléressé(Nona, lieu de r« ue et numéro) 3) Le cnet-lieu d'arrondissement dont on c pnnaltre le résultat. Le M de mercredi publie un ar rété royj cotnme suit la répartilion entre les ces du contingent de mili- ce pour li de l9ö2 Anvers botnmes; Btabant, 2,471; Flandre o|aie, 1 676 Flandre orieri tale, 2,01 jam, 2,292 Liége, 1,643; Limbourg Luxembourg, 425; Natnur, 678 son -al de 13,300 hommes. Le con it assigné b cbaque province sera répat le gouverneur entre les dif férents carte ail tee. Aussitöi iremières nouvelles de la catastrophe ues, la consternation a été grande Depuis Groenendaei on n'avait plast pleurer des aiuistrés, et l'émotioné1 utant plus légitime et plus générale, sinistra de Moyenneville prenait da irtions ternfiantes. Oans It lout entier, d'ailleurs, et principals in Flandre, l'accideot a sus- cité uue i considérable. Le doulévénement est pour ainsi dire uniqt i les macabres annales du rail. li Le goul li lui-méme a été souve- rainemenll I Léopoli s qu'il a été informé de la catastropl ie lu train de Lourdes, s'est empressé j 'iégraphier b M. le baron d'Anetha» re de Belgique b Paris, pour le c lie aenquérir aussitót des blessés et uret que routes les mesures sont prist Wsieourir. A la cl pendent a fait l'objet, en séance de i, d uue motion de M. Le Paige. tji olficielie i de l'accident connue b 38 travaux publics de lies lieux M. J. Gros, 'inet, qui a doiiué les lams, résultant de l'en- /lémeurs du contróle pest prodaite au kilom. Spécial de pèlerins IJ L. de les, eomprenant 260 pèle- !voie de droite, dans une iéolai de trois mètres de un kilomètre avant la iville, prés le village de Aussitót Paris, le i France a e son suus-o renseigne*, quéie mém La caiaS 97 647. Li Mouscroa rins, a déi partie d bauteur en station Wacque®°ul Le train de la Coöp1 toposé de treize vébicules Önéans, dont un lourgon de tête, onkies etunfourgon dequeue, et était rt®0,par uue machine Com pound b dtniux accouplós. 11 était en pleine vit#fe trouvait dans une courbe de mille rayon descendant une rampe de 5 «tres par mètre. Le train eilaut la machine, sortit des rails. La'je (10' réhicule) s'étant placée en'rwe 'a voie, sou avant buia dans le tibial. La secousse fit rom- pre les n1*'8' l'avnnt de cette voiture et les quatrffr8 d'arrière, en vertu de leur vitesse ncquise, défoncèreni sa caisse, qui fut culbutée et presque entièrement bri sée. Elle était, conome tout le reste du train, remplie de pèlerins dont huil furent tués sur lecoup et la plupart d'entreeux plusou moins grièvement blessés. On necompte que trois ou quatre voyag'urs légèrement contusion- nés, qui n'occupaient prs ceUe voirnre ils se trouvaient dans les 8' et 7' voitures. Les voitures préeédunt cette den ièie co-i tinuèreni b avancer de queiques mètres e furent également culbutées, la 8' et la 7' sur la droite et la 6S sur la gauche, en encoro brant la voie principale de ce cóté, et une deuxième rupture d'attalage se produisit im- médiatement derrière le fourgon de tête. Les premières voitures du train furent simple- ment inclinées sur le talus de droite. Quant b la première partie, composée de la ma chine, du tender et du fourgon, elle poursui- vit sa marche sur 200 mètres environ. Le mécanicien, qui dit ne s'être aper<ju de rien, s'est arrêté par suite du blocage du frein et du déraillement du tender. Le déraillement a commencé au kilomètre 97,647 le fourgon de queue s'est arrêié queiques mètres plus loin, au kil. 97,548, la machine et le tender ne se sont arrétés qu'au kil. 97,250 Les deux voies ayant été enoombrées, un double transbordoment a été organisé. Le train 1175 partant de Compiègne b 3 h. 4 et arrivantb Moyenneville b 3 h. 30 est reparti sur Compiègne comme train spécial, em- meriaut 200 pèlerins environ le même train continua sur le Bourget. Une trentaine de pèlerins sont repartissur la Belgique. Le matériel roulant a subi des avariescon- sidérables. La voie a été également trés for teraent désorganisée. Des rails ont été arra- chés et tordus. Plusieurs pèlerins ont déclaré avoir res- senti des secousses assez vives queiques in stants avant le déraillement. Cependant, deux trains étaient passé sur les lieux peu de temps avant le train UL, un train de marins russes et le train 1174, etces deux trains n'auraient pas éprouvé de secousses. La voie avait été substituée tout récem ment. Les travaux avaien: été terminés dans le commencement d'avril. Les morts Tous les morts se trouvaient dans la 9' voiture qui, en déraillant, s'était placée en travers de ia voie et sur laquelle les wagons suivants sant venus se précipiter. Voici leurs noms et leur lieu de résidence; M'"° Emma De Wulf, de Ruddervoorde, 24 ans M"' Marie Vandenabeeie, de Furnes, 12 ans M"° Irma Beheyt, de Poperinghe, 23 ans M«"« Léotiie Cuvelie, de Poperinghe, 20 ans Gabrielle Cuvelie, bgée de 15 ans, cousine germaine de la précédente M-* veuve Bara.née Régina Cappelled'Ypres, 50 ans Mu« Romanie Samyn, de Sl-Jean- lez Ypres, 30 ans M. Jules Tourlamain, de Bruges, 50 ans, sacristain de la Madeleine. Les huit morts ont été immédiatement portés dans les magasins de la pompe b incendie de Wacquemoulin. Les obsèques en Belgique Les vietimes de la catastrophe ont été transportées, en Belgique, jusqu'au lieu de leur domicile, aux frats de ia Compagnie du Nord, Les automations ont été demandées, aussitót, au ministre de l'intérieur et mer credi soir presque toutes les formalités étaient remplies. Le funèDre convoi a quitté Moyenneville hier vendredi vers deux heures et a été dirigé vers Lille. II est arrivé b Lille b 8 h. du soir Ce matin vers 5 h. le train est parti de Lille et arrivé b Ypres b 6 39 h. Une des voitures contenait les oercueils de Muc Gabrielle Cuvelie, de M"« Léonie Cuvelie de Mm" Régina Capelie. de Ma* Romanie Samyn de St-Jean et de M"e Irma Beheyt, de Poperinghe. Une autre voiture a été conduite b Furnes et b Bruges, icette dernière avec le corps de M. Tourlamain et Mm" De Wulf, et la pre raière avec celui de la petite Marie Vanden Abeele. Le train était accompagné de M'Wattigny, Inspecteur de la Compagnie du Nord b Paris et de M' Chardot, inspecteur de la même compagnie b Lille. M. Wattigny, avec qui nous nous sommesentreteriu queiques instants b la gare, a continué le voyage jusqu'b Bruges. M. Wattigny nous donne des détails trés intéressants sur les compagnies des chemins de fer francais. Les compagnies exploitent les cheminsdefer sous le contróle iramédiat de l'Etataucune dépense ne peutêtre faite sans l'autorisation du gouvernement. Locomotives, voitures, voies, etc. tout, absolument '.out doit être approuvéparles fonctionnairesde l'Etat, avant de pouvoir servir, de sorte que les chemins de fer francais dépendent pour ainsi dire directeraent de l'Etat A l'arrivée du train, une foule considé rable stationne aux environs de la gare L'adrainistratioii communale était représen tée par MM. les conssillers D'Huvettere êt Bouquet. C'est un moment de poignante émotion, quand on descend de voiture les quatre cercueils. Tout le monde a les larmes aux yeux. Les corps des demoiselles Cuvelie sont conduits b la maison de M.Cuvelie-Verfaillie, rue des Chien3,tandisque celui de Samyn est conduit b St Jean. Une troisième voiture vient prendre le cercueil de Mra' Régina Capelie. Les funérailles de M"" Capelie auront lieu en l'église de St-Jacques, Lundi b 9 heures. Celles deMe'io» Gabrielle Léonie Cuvelie Lundi matin b 9 1/2 b. en l'Eglise de St Martin et celles de Meu« Samyn auront lieu le même jour b 10 h. b St-Jean. ciel par le chemin de Lourdes. La Ste Vierge aura soin de son bme. Sublimes paroles, prononoées avec une résignation chrétienne qui n'exclut ni les larmes ni les jprières. Uoe dépêche annonce que la ville de Pierre, b la Martinique (entre l'Amérique du Nord et du Sud) complètement détruite par l'éruption du Volcan Pelé. II y a 20.000 morts. Une vingtaine de personnes seulement ont pu être sauvées. Dix huit navires ont été brölés et engloutis avec tous ceux qui étaient h bord. Parmi les morts se trouvent le Gouverneur et touie sa familie. BURGERSTAND VAN YPER Van den 2 tot den 9 Mei 1909. Geboorten Vermeersch Julius, Tegelstraat. Bagin Guillielmus, Kalfvaart. Gallens Elvira, St Jacobatraat. Mahieu Margareta, Gustaaf de Stuersetraat. Thirifays Guillaume, Mondatraat. Clareboudt Irma, Bukkerstraat. Blomme Joanna, Rfjsêlstraat. Ma&acbo Camillas, Lange Thouroutstraat. Lenoir Bertha, Kalfvaart. Huwelijk Devers Julius, steenhouwer, en Pelgrim Adrians, zonder beroep. Sterfgevallen Maes Mauritius, 11 maanden, Minneplein, Debruyne Dyonisia, S6 jaar, kantwerkster echtgen. Duprez Carolu», Minneplein. Lebon Valerius, 3 maanden, Bukkerstraat. Stepman Clementia, 48 j., huishoudster, wed. Joseph Arthur, Meenenstraat. Decroos Augusta, 23 j., z. b., ongehuwd, Lange Thouroutstraat. Lamote Joanna, 77 j., z. b., wed. Obyn Gero- lus, Lange Thouroutstraat. Notteau Stephania, 33 j., i. b., eehtgenoote Deseure Petrus, Lange Thouroutstraat. Vanhove Servatius, 65 j., landwerker, wed. Bartier Maria, Zonnebeke steenweg. Vïorts et blessés d1 Ypres, de Poperinghe et de St-Jean-lex-Ypres Dans la terrible catastrophe de Moyen ne Ville, Ypres, Poperinghe et St-Jean om des morts et des blessés b enregistrer. Sont mortes M"' Regina Cappelle,veuve Barra d'Ypres. Melle Gabrielle Cuvelie, d'Ypres. M«lle Léonie Cuvelie, d'Ypres. Mell« Irma Decoker, et non M«"e Irma Beheyt, de Poperinghe, celle-ci ayant été remplacée, dans le pólérinage, par la pre mière. M«"« Romanie Samyn.de St-Jean-lez-Ypres. Les corps sont arrivés ce matin et seront enterrés Lundi prochain. Sont blessées M*1'65 Louise et Pharaïlde Houwen d'Ypres. Heureusement, on nous annonce qu'elles survivront b leurs blessures et que, dans queiques semaines, elles pour- ront revenir de l'Hótel Dieu d'Amiens, oil elles sont soignées. Inutile de décrire la douleur des frmilles éprouvées par la catastrophe de Moyenne Ville. L'événement prend les proportions d'un deuil public, auquel nous nous associons de tout cceur. Dans notre douleur, nous ne pouvons que répéter la parole du père d'unedes vietimes: Elles sont en vente dans toutes les pharmacies et au dópót principal pour la Belgique, A. Der- ueville, 6S, boulevard de Waterloo, Bruxelles. Prix Trois francs cinquante la boïte et dix- sept francs oinquante par six boites, franco contra mandat-posto. Une brochure explicative sera adressée gratis et franco k toute personne qui enferaia demande k Monsieur Derneville. Dépót pharmacie Bécuwe,ancienue pharmacie Aertaens et M. Donck, rue de Lille, Ypres. Demandez chez vos fournisseurs les sucres "n paquets de la Raffinerie Tirlemontoise. UNE MERVEILLE. Pourquoi voulois tous8er quand jo garantis publiquement, qu8 le Sirop Depratere au goudron décoloré et au baume de Tolu, guérit le rhume le plus opiniétre en 2 jours. 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L'anémie quoique plus fréquente chez les jeunes gens peut se produire tout Sge et principalement après une maladie aiguë. Dans tous les cas, les symptémes sont les mêmes. Elle débute par une lassitude générale dans tous les membres, un dégoüt de nourriture et la perte du sommeil, le visage devient pils, les lèvres blêmes lorsqu'on monte un escalier, on est tout essoutfléet si on se baisse pour ra- masser un objet, on se sent tout étourdi en se relevant Ge sont li les préludes. Bientót on est as.-ailli par de violents maux de téte, des points de cóté et des douleurs dans le dos. On souffre de l'estomac et des intestin». L'appétit a cessé et le corps privé de nourriture est envabi par une faiblesse générale qui s'accroit de jour en Jour. Le sang est devenu pale et a perdu toute sa for ce et c'est lét le daDger. Si au moyen d'un rógé- nérateur vous parvenez enrichir votre sang, vousêtessauvé.Cerégónérateur précieux existe, ce sont les pilules Pink qui rendent au sang ses globules rouges; font disparaitre l'anémie, la chlorose, la neurasthénie et même les rhumatis mes. Tont le monde sait que pour se bien por-j ter, il faut sa bien noorrir. Or, si les aliments se digèrent mal, le corps s'affaiblit. On parera k ces inconvónientsen employant les pilules Pink qui ont une action trés effleaoe sur l'estomac. C'est par l'emploi des pilules Pink que Mme Clémen tine Havelange k Maurenne par Anthóe (Pee de Namur) a recouvré la santé. Depuis longtemps, écrit-elle, je soufïrais da maux d'estomac, de points douloureux dans le cóté et dans le dos. J'avais des douleurs aiguSs par tout le corps. Je ne mangeais plus et j'étais d'une grande pêleur. Lorsque j'eus faitusage des pilales Pink, je retrouvai mes foroes, mon appé- tit et uu sommeil bienfaisant succéda k mes in- somnies qui m'avaient tant fatiguée. Je suis a«- a l'honneur d'informer le public qu'éi partir du 3 Mai prochain les bureaux seront fermés le AVIS La commission du Sport Hippique d'Ypres a l'honneur d'informer le public qu'elle ac- ijeptera jusqu'b 18 Mai b midi précis, les soumissiotis cachetées pour la location du buffet piincipai b établir aux frais du plus baut soumissionnaire dans l'enceinte du pesage. La location a lieu pour trois années con- sécutives avec faculté pour le locataire de pouvoir renoncer tous les ans, moyennant d'en prévcnir le comité, par écrit, deux mois au moins avant la course suivante. Les sou missions doivent être adressées chez Mr Auguste Brunfaut, trésorier du Sport Hippique, rue de Lille, E/V. 4telier de sculpture en hois, et en pierre. tidier d'ébénisterie et de Menuiserie. RUE D'ELVERDINGHE, 54, Y pres. SCULPTEUR Lauréat de sculpture k l'Ycadémie Royale d'Anvers prdesseur de sculpture k l'Ecole Industrielle et professeur de dessin au Collége Episcopal d'Ypres. une voiture de campagne b 9 pla#es, pouvant servir de camion. S'adresser rue Longue de Thourout, 23 f A? t Ln

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 2