Sous le i\° POÜHQÜOI LE S. I. SOUS LE N" 1 CONTRIBIJABLËS 153 MILLIONS DE BONI. ÉLECTEURS! CONT Vous volerezsous n° f. Sous le N° f Pour quel M. Nolf voler VOUS VOTEREZ 59 MILLIONS de déficit. 12 MILLIONS d'impots nouveaux. Le MINISTÈRE CA1HOLIQUL, depuis 1884, aréalisé La Petite Bourgeoisie dans Dotre arrondissement Or ces réformes sont au programme de mon parti. Jo ne suis done pas, com me vous Ie dites, le prisonnier du parti socialiste; je n'entends être le pri sonnier de personne, et e'est me con- Daitre bien mal que de me supposer capable de poser un acte que lconque qui répugnerail a ma conscience, dars le seul but de conserver un mandat législatif. Vous voudrez bien, Monsieur 1'Edi- teur, insérer la présente dans votre plus prochain numéro èt titre de droit de réponse et croire a ma considéra- tion distinguée. Ernest NOLF. Nous aurions pu nous dispenser d'insérer la lettre de M. Nolf, a cause du défaut de précision des articles auxquels il pretend répondre. Mais rhonneur que M. Nolf nous fait, en devenant notre correspondant, nous oblige a publier son épitre. C'est fait, Ernest. M, Nolf s'attend sans doute a une réponse de notre part La voiei Articles perfides et calomnieux, écrits mensongers I G'est la première fois,pensons - nous, qu'Erneat pour les Dames n'est pas aimable. Mais passons, ce sera peut- Stre la dernière fois. Ernest ne nous répondra pas, dit-il, il so bornera a qttelques lignes de protestation. Vous avez tort, cher Députéil tallait ré pondre, répondre aos questions et protes ter contre les agissements de yos alliés. Nous yous aurions même réserYé nos colon nes pour le faire. M. Nolf se dit partisan du S. U. combine avec la R. P. Ayous nous prétendu le con traire f II est partisan de la Révision constitution- nelle. Nous ne le saYons que trop Nous avons dit que M. Nolf est radical et qu'il appartient au groupe Janson et Lorand. Est-ce un mensonge 1 II est partisan de instruction laique et obligatoiredu service personnelet général, du l'impöt progressif, du libre éckange, de la guerre aux corporations religieuses com- me en France. L'aYons-nous calomnié en disant tout cela D'accord, n'est-ce pas, Ernest, jusque la Précisons encore Nous avons dit que M. Nolf est l'ami, falliéet le prisonnier du par ti socialiste. 11 ne proteste pas, dans sa lettre, contre les termes ami et allié.Ce serait difficile, il a accepté l'alliance et l'appui des socialistes en vue de l'élection. II neveut pas être leur prisonnier.Ne 1'est- il pas, quand il De désavoue pas les auteurs des manoeuvres, des exces et des crimes des tristesjournées d'Avril dernier? Or, depuis ces événements, M. Nolf n'a rien faitrien dit pour les désavouer. Et il choisit aujourd'hui notre journal, pour dé- clarer qu'z'? na paspactisé avec ïémeute et que e'est par les voies légales seules qu'il entend faire triompher ses idéés. Avons-nous dit ie contraire? Faut-il répc' - ter que M. Nolf n'est ni un dynamitard, ni un anarchiste, ni même un socialiste? Nous savons que M. Nolf ne veut pas sortir des voies légales. Mais ses alliésles socialistes, y sont-ils restés Faut-il rappeler les émeutes, les coups de couteau et de revolver, les attentats a la dynamite,crimes commis par les socialistes qui, dans une manifestation a Gand, oü se trouvaient des radicaux, cbantaient Geeft men ons het stemrecht niet Dan smijten wij met dynamiet Et ceux qui perpétraient ces actes, ne sont-ce pas les amis et les alliés des amis et des alliés de M. Nolf A-t-il refusé Ie concours et l'appui de ses alliés 1 Ne va-t-il pas meetinguer avec des socia listes Au besoiu ne se fait-il pas aider ou remplacer par Beerblock et Prévost A-t-il désapprouvé la grève générale Nous entendons son objection la grève générale est une voie légale. Strictement parlant, oui. Mais, noB can- didats nous disent que lorsque M. Janson, excitant la grève générale, demandant en pleine Chambre aux socialistes d'engager le peuple a supporter, quelques jours encore, la faim pour la conquête du S. U., Af. Nolf a chaleureusement applaudi les paroles du Députésocialiste et républicainde Bru- xelles. Donnera-t-il un démenti M. M. Colaert Van Merris, qui disent publiquement qu il ont vu M. Nolf applaudir M. Janson Et la grève généraleprovoquée dans les circonstances que nous venons de signaler, c est-a-dire pendant Jes journées criminelles dAvril, était-elle encore une voie légale Elle était accompagnée de délits et de crimes contre la sécurité et l'ordre publics M.Nolf a-t-il désapprouvé la grève générale et ses instigateurs II Best tü et il se taira encore sur tout cela. Or, e'est cela que nous lui reprocbons. Et, dans sa lettre même, M. Nolf ne précis# pas I Précxsera-t-ii davantage avant le 25 Mai II est déja tard pour le faire. Le fera-t-il la veille de 1 élection Ce sera trop tard alors I M. Nolf est incapable, dit-il, de poser un acte quelconque qui répugnerait d sa con science, dans le seul but de conserver un mandat législatif. II a raison et nous le croyons. Mais alors n'est-il pas inconscient Ne sait-il pas qu'en réclamant le S. U., les socialistes ont en vue de renverser, pea ce moyen, l'ordre social et Ja monarchie Ils le proclament haut, trés haut, et M. Nolf ne l'entend pas I II n entend pas M. Janson réclamer un ministère compose de radicaux, comme lui, et de socialistes,comme Anseele et Van- dervelde II professe les idéés duparti libéral,dit-il. Quel parti libéral Celui de MM. Hymans et Huysmans non, vraimentcar il n'est pas doctrinaire. Celui de MM. Janson et Lorand sans doute Car il est radical. Et quand ce serait le parti des premiers est-ce que MM. Hymans et Huysmans, ces dermers rejetons du parti doctrinaire, comme M. Colaert les a qualities a laCham- bre, ont désapprouvé la déclaration de M. Janson, concernant la composition dun ministère radico-socialiste M. Nolf protestera-t il davantage Vos protestations sont vaines, pauvre Er- nest. II ne suffit pas de venir nous dire que vous êtes simplementpartisan du S. U com- biné avec la R. P. et de déclarer que, ie cas echeant.vous vous rallieriez d une réorgani- sation du Sénat sur la base dune représenta- tion des grands intéréts du pays. C'estledrapeau rouge qu'il taut renier- ce sont vos coquetteries avec les socialistes quilfaut cesser; e'est votre silence qu'il laut rompre e'est l appui des révolution- naires qu'il faut répudier. Vous avez la parole, Ernest, pour quel ques jours encore. Mais ne uous répondez plus s'il vous plait pour.ne rien dire si non les libéraux modérés eux-mêmes voteront Des libéraux, un peu effarés, se demaiident pour quel M. Nolf ils dob veut voter. Est ce pour M. Nolf d'Vpres, c'est-a- dire l'ami de MM. Hymaus et Lief- mans, qui ont parlé pour lui Le Le Le Le Le I Le Le Le Le Le SI S. U. est repoussé par la majorité du pays. S. U. est réclamé par les socialistes paree qu'ils comptent y trouver des sièges pour deux ou trois Demblon de plus. S. divise les libéraux qui ne s'entendent pas sur une nou velle formule. S. U. serait l'objet d'interminables discussions parlementaires, au détriment des lots sodales et autres, qu'attend le pays. S. U. nous ferait entrer ainsi dans une ère d'agitation. S. U. n'a pas rendu la France plus heureuse ni plus prospère que notre pays. Bien au contraire S. IL, s'il était accordé, encouragerait les socialistes èt pour- suivre leur politique de menace et de désordre. S. L. est, dans l'esprit des chefs rougesun nouveau moyen d'intimidation et d'oppression l'endroit des honnétes gens. S. U., c'est le règne du nombre aveuglede 1 'ignorance, de tous ceux qui n'ont rien k perdre. S. U., c'est l acheminenu nt vers la république et ie collec tivisme. Cl TOY ENS, VOUS Af EZ CONSCIENCE DES BESOINS DU PAYS Le dernier MINISTÈRE LIBÉRALde 1878 d 1884. a laieeé LE MÊME MINISTÈRE AYA1T FRAPPÉ LE PAYS DE II a réd uil ou aboli de nombreux l qui pesaient sur fes classes laborieuses LA RÉ M UN ÉR ATI ON DES MILICIENS LES PENSIONS DE VIE1LLESSE LES HABITATIONS OU CRI ÉR ES LES MUTUALII ÉS, LiÉPARGNE I'URL f QUE (771 millions de depóts a la Caisse d'Epargne), ETC, ETC., L TC. IL A CRÉÉ DÉUELOPPE ou ENCOURAGÉ Est-ce pour XI. Nolf de Messines ou de Neuve-Eglise, ou il s'est comporté en radical Est-ce pour M. Nolf de Wervicq el de Comiues, oü les socialisies Beer- block et Pre'-'ost lont souteuu Pour lequel, s'ii vous plait Votez plutót M. le ministre de l'industrie et du travail a procédé, jeudi matin, l'installation de la commission d'ei;quête nommée par arrêté i'oyul du 10 avri 1 dernier. Dans son discours, M. le baron Surmoul de Volstierghe a reiracé dans ses grandes bgnes lévolatioü éccmomiqueen tant qu'elle intéresse la petite bourgeoisie proclamation de la liberté du commerce, coïncidant avac

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 2