Les avantages du volontariat Traitre et ingrat Actes officiels Nominations ecclésiastiques La population Beige Caisse d'épargne Les oeufs M. Ie Président. Nous aurons les sub sides pour 3 km. ainsi que le transport gratuit. M. Fraeijs. üne partie de la Wulve- straat étant sur le territoire de Zillebeke, j'ai engagé le Bourgmestre de cette com mune k continuer le travail. M. le Baron de Vinck m'a promis d'user de toute son influence pour faire aboutir cette proposition dèa qu'une demande officielle sera faite. M. le Président. En l'absence de M. l'Echevin Fraeijs, retenu au Gonseil provin cial k Bruges, nous avons nous même envoyé dès Mercredi dernier la demande k l'admini- stration communale de Zillebeke. Approuvé. Bureau de Bienfaisance Location de biens ruraux. Approuvé. Des chiffres cités, il appert que certains baux ont diminué, alors que ceux des hospi ces ont augmenté. Hospices. - Echange de terrains Des échanges de terrains, k Voormezeele, avec la familie Surmont de Volsberghe, et k Boesinghe, avec la familie De Kemele, sont approuvés. Ces échanges sont tout en faveur des hospices, les terrains obtenus en échan- ge ayant un tiers de valeur en plus que ceux cédés. Rue Eigen Heird M. Fiers. demande que l'on fasse des trottoirs dans la rue Eigen Heird. M. le Président. On sen occupera aussitót que possible, mais pour le moment nos ouvriers sont trop occupés ailleurs, comme vous le savez. M. Fiers. On pourrait peut-être utiliser les bordures des trottoirs de la Grand'Place. M. le Président. On tiendra no'.e de vos observations. Nous auroDS assez de pavés en réserve, pour paver la rue Fiers. M. Vanden Boogaerde recommande de démolir l'ancien tir k la cible, et de repaver la rue du Progrès. M. le Président. St Sébastien désire utiliser l'ancien tir pour ses fêtes du mois d'Aoüt. On repiquera, dès Lundi, la rue du Progrèt. La séance publique est levée k 5.40. La Fédération des Associations Gatholi- ques fait publier le résumé suivant des dis positions de la loi militaire déterminant les avantages accordées aux diverses categories de volontaires L'engagement peut être contracté dès lage de 46 ans et jusqu'k l'kge de 35 ans (40 ans pour ceux qui ont déjk servi). La durée d'un engagement est d'un terme de milice, prolongé toutefois de 1, 2 ou 3 années, selon leur kge, pour les engagés de 18, 17 ou 16 ans. A i'expiration de ce terme, les volontaires peuvent se marier moyennant l'autorisation du ministre de la guerre. A partir de 18 ans, les volontaires jouis- sent des roémes congés que les miliciens. Les volontaires touchent 30 francs par mois (35 francs pour les volontaires de car rière kgés de 18 ans). La moitié de cette somme revient aux parents, mais a défaut de parents, le volontaire touche la somme en'ière. La somme est touchée quelle que soit l'état de fortune du volontaire cu de sa familie. Les rengagés de toutes catégories touchent 35 francs par moiscertains d'entre eux peuvent être assimilés en vertu dunariêté royal aux caporaux ou même aux sous-offi ciers. Les caporaux et brigadiers rengagés re- poivent 40 francs par mois et les sous-offi ciers rengagés, 50 francs. Tous les volontaires sont affiliés k la Gaisse de retraite sous la garantie de l'Etat. Un versement au plus de 15 francs par an est prélevé sur leur indemnité pour leur assurer une pension. Ce versement donne droit aux primes d'encouragement accordées par la loi du 10 mai 1900 concernant les pensions de vieillesse, c'est k dire que la caisse de l'Etat ajoute au profit du volontaire chaque année neuf francs (60 p. c.) aux 15 fr. ver- sés par lui. En cas de rappel de classe ou de mobili sation de l'armée, le rappelé rrpoit outre l'indemnité mensuelle déjk iudiquée 50 cen times par jour s'il est père de familie et un franc par jour s'il a plus d'un enfant. Les sous-officiers ayant vingt années de service dans l'armée sont pensionnés k l'kge de 40 ans, s'ils n'ont pas obtenu un emploi de l'Etat. Mais dans tous ministères les sous officiers, brigadiers et caporaux, et après eux les volontaires et anciens volontaires, auront la préférence pour certains emplois, même s'ils avaient dépassé l'kge d'admission. Les emplois qui deviendront vacants dans les corps de troupe seront, k mesure des va- cances, corffiés k des militaires ayant fini leur temps de service ou k d'anciens mili taires. C'est de M. Combes, chef du ministère francais, que nous voulons parler. Vendredi, comme s'il venait de déclarer une guerre sans merci aux corgrégaiions religieuses et aux catholiques, un député na- tionaliste, M. Lasies, lui, a canapé cette apostrophe Je connais un petit endroit de province oil on lira avec curiosité. On saura qu'un enfant, doué d'énergie et d'intelligence, mais pauvre, fut recueilli par des prêtres, instruit par eux, que c'est k ces prétres qu'il doit ce qu'il est aujourd'hui... La gauche, k ce moment, a iaterrompu l'orateur par des hurlements sauvages. Elle avait reconnu, k ce portrait, M. Combes en personne. L'orage unpeu calmé, M. Lasies a repris L'homme dont je parle a été élevé par des prétres il a fait élever son fi Is par des p"êtres. Aujourd'hui donnez-lui lcccasion de payer sa dette d'ingratitude. Votez I'affichage de son discours. Le renégat a beau avoir la force pour lui. II n'en est pas moins flétri aux yeux des hon- nêtes gens. - Par arrêté royal du 30 juin, la Société anonyme des railways éconorniques de Liège-Seraing et extensions et la Compignie générale de railways k voie étroite sont a- grééescomme concessionnaires do l'entretien et. de l'exploitation de la section de Furnes- La Panne, du chemin de fer vicinal de Po- peringhe-Furnes-La Panne. Mgr l'Evêque de Bruges a nommé Vicaire k Poelcapelle, M. Germo prez, coartjuteur de feu M. Delmotte. La population beige, dont nous avons rappelé le cbiffre, est la plus dense du monde entier. Sou accroissement annuel est de 11 par 1000, alors que pour l'Europe la moyen ne d'accroissement n'est que de 7 et ne dé- passé pas 10 en Allemagne, ce grand pays dont on vante l'extraordinaire développe- ment de population. La Belgique compte 220 habitants par kilomètre carré, contre 120 en 1830. Au taux d'accroissement de ces quinze dernières années, la densité de notre population sera de 424 habitants par kilomètre carré dans un siècle. Ce chiffre fait rêver. Par suite de l'accroissement persistant des sommes déposées k la Caisse d'épargne, le conseil général de eet établissement vient d'adopter une mesure qui recevra son appli cation le ler janvier prochain. M. de Smet de Naeyer a déjk signé d'ailleurs l'arrété rrii- nistériel qui la consacre. Elle tend k réduire k 2 pour cent l'intérêt bonifié sur la totalité des dépóts dont le solde aura dépassé le chiffre de 2,000 frans au cours de l'exercice. Précédemment,le Conseil générals'était vu dans l'obligation de réduire k ce taux l'intérêt accordé aux propiétaires des livrets dont l'import dépassait 3,000 francs. L'accroissement des capitaux avait, k la suite de cette mesure, subi pendant une eer- taine période un rallentissement assez sensi ble qui ne s'estpas maintenu. On a constaté, en effet, que le raontant des dépötssur livrets d'épargne, qui s'élevait au 31 décembra 1900 au chiffre respectable de 661 millions, at- teint au 31 décembre, la somme de 735 mil lions, ce qui indique une augmentation de 74 millions de francs pour un soul exercice cette situation est sjns exemple depuis l'in- stitution de la Caisse d'épargne. La mesure dont le ministre des finances vient de prendre l'intiative est dictée par la difficulté dans laquelle on se trouve de irou- ver des placements de tout repos pour des capitaux de cette importance, ei prmcipa- leraent par le souci de ne pas réduire l'inté rêt de 3 p. c. dont hénéficient les petits dé- posants. C'est principalement k leur inten tion d'ailleurs que la Caisse d'éparn» a été constituée. II est intéressant de constater encore que le nombre des livrets relevés au 31 décem bre 1901 atteint le chiffre de 1,860 000 en au mentation do 104,925 sur le chiffre re- levé en 1900. La poule, comme le chien, est l'amie de l'homme. Elle le suit partout, et il existe bien peu de contrées habitéesoü il n'yenait point. Les races en sont nombreuses, mais sous toutes leurs formes, le coq ct sa familie con stituent un bienfait alimentaire. Le brave abbé Kneipp, que Dieu ait son kme, ne pensait pas ainsi, et, le croirait-on, avait entrepris une campagne contrelesoeufs. Son erreur est démornrée par l'analyse chimique de ce produit, comparée k c dle des viandes usuelles. Celles ci renferment de 70 k 78 p. c. d'eau, les 22 k 30 p. c. restants étant constitués de graisse, matières azoiées minérales. Le sang du boeul. du mouton et du porc, contient jusque k 83 p. c. d'eau. Les viandes rötias ou grillées possèdent k l'état sec les mêmes propositions d'azote, de graisse et de seis que les viandes cruss, k siccité égale seuiement la fait de rótir ou griller erilevant une notable quantité d'eau, il se fait, que sous cette forme, k poids égal, la chair des aniraaux est plus nutritive que si on la man ge crue. II y a fort peu de différenco enlre ceile des mammifères et celle des gallinacés, au point de vue de la force d'alimentation. Cette dernière a piutót l'avantage la teneur en eau étant moins forte. Dans l'ceuf de poule, nous distinguons le blanc et le jaune. Le blanc renferme86 p c. d'eau, le reste étant de l'albumine el des ma tières minérales. Le jaune n'a que 51 p. c. d'eau, 15 p. c de substances azetées, 32 p. c. de subtances de graisse et 1.5 p. c. de matières minérales. Le mélange du blanc et du jaune conduit k une teneur en eau de 75 p. c. et 25 p. c. de corps directement utiles k l'alimentation. Cette proportion est élevée. Le poids d'un oeui saus la coquille est d'environ cinquante grammes il s'ensuit que vingt oeufs équivalent k peu prés k la valeur nutritive d'un kilogramme deviandede bceuf. 11 ne faut done que peu de jours k une poule pour reproduire son propre poids en substances alimentaires la bonne béte est une vrai usine de produits comestibles, don- nant au capital de premier établissement qu'elle représente, un iniérêt énorme. Sachez qu'en 1898, les 538,299,120 oeufs déclarés k l'octroi de Paris représentent la valeur alimentaire de 27 millions de kilos de viande, correspondant k 168,200 boeufs (les os non compris). Grèce k l'exposition, on commerce k Pa ris en 4900 bien pièsdu million d'oeufs en complain l'oeuf k dix centimes, cela fait 100 millions de francs. Ce prix a subi une augmentation constan te depuis le commencement du siècle. C'est ainsi qu'en 1804, le cent d'oeufs moyens va lais, cirq francs en. 1873, on cote 8 fr. 20, et actuellement on est k neufs francs, prix des Halles centrales. L'Angleterre a été depuis longtemps le grand débouché pour les oeufs francais en 1898 elle a importé de France 1,600 mil lions d'oeufs cela tend k diminuer cepen- dant, et telle maison de Londres qui en rece- vait pour mille livres sterling par semaiue, ne fait plus guère que cinq cents francs dans la même période C'est la Russie et, le Danemarck qui com bient les vides laissés dans l'importation d'oeufs de France et aussi de Belgique en Angleterre. Voici les chiffres comparatifs pour 1897 et 1898 en millions de francs 1897 1898 Russie 20 24 Danemarck 15 17 Allemagne 20 20 Belgique 19 18 France 25 20 Canada 5 6 11 faut temarquer que la Russie ne tenait guère que le quatrième rang en 1896 et que, en 1892, la valeur des importations franpai- sps atteignait 40 millions de francs. Le Danemark, par ses associations de fermiers, est arrivé k faire pour les oeufs ce qu'il avait réalisé pour le beurre. Un contróle rigoureux s'exerce k l'expédi- tion, et, k l'aide d'un appareil de mirage trés ingénieux, on s'assure de la Oaicheur des oeufs Sur la coquille on applique un timbre distinct pour chaque expéditeur, ce qui per- met de retmuver plus tard l'envoyeur d'un oeuf avarié et d'établir la respousabilité de l'agent réceptionnaire danois, lequel est for- tement puni dans ce cas. En Russie, le commerce d'oeufs prend une grande extension. Le saul port de Riga en a expédié l'an dernier 36,000 tonnes, soit plus d'un demi-milliard. La Chine, elle, nous expédie de grandes quantités d'oeufs de canard battus mélangés dans des tonneaux. Cela sort en taunerie. On tie s it pas au juste comment font les Céles- tes pour quecette omelette en préparation se conserve dans les tonneaux, mais le fait est que l'excellent étal de la marchandise a suggéré k beaucoup de com mer pants ingé- nieux l'idée de l'utiliser en patisserie II serait done intéressant de savoir le pro cédé amis- p ique employé. Ou expédie du reste de Russie beaucoup d oeufs, détiarrassós de leur coquille,lis sont JWfcsMI - w— "UliM—-■

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 2