ap£ POTTELBERG SSE-Wfjy}; Mercredi 23 Juillet 1902 10 centimes le N° 37e Amée. N° 3664 nP-GA Aff- Listes électorales Persécution religieuse en France. LES TOILES Chronique agricole A R TH. DAf fvl 0 TJ? aigjs DEHAJEitjj(K 21 Ypuks On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et k tous les bureaux de post© du royaume. Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de rabormementpayable par anticipation est de 5 fr. 60 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent tin Décembre. Les articles et communications doivent être adressós francode port k 1'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligri". Les réclames dans le corps dn journal ooüto i 30 ceatimes la ligne. Les insertions jadiciaires, 1 franc laligne. Lesnumérós supp1 - menta'res coütent to francs les cent exeirplai res. Pour les annonces de France et deBelgique exrepté las a Flandras) s'adresser k VAger, - Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et k Paris, 8, Place de la Bourse. Après chaque election,nous rencon- trous des catholiques tenant ce iangage: «Tiensij'ai oublié de me faire inscrire sur les listes électorales Ou Dien Tieus si j'y avais songé, je pouvais avoir deux votes de plus Nos associations électorales multi- plieut cepeudaut leurs avertissemenls, lors de la revision des listes et, sous le titre d'AVIS IMPORTANT, lapresse, pendant piusieurs semaines, rappelle les conditions de i'électorat et les délais de rigueur endéans lesquels les réclamations éiectorales doiveut être introduces. Mais que vouiez-vous 11 arrive maintes fois que ce sont les citoyens les plus intéressés a les suivre qui s'imaginent que les «avis importants» ne ies re,.ardent pas. Et puis la négligence est un défaut bien plus répan luqu'onnele suppose. Gomhien de lois de ville sortis du tirage, souvent avec des primes con- sidérables, et dont le reroboursement n'est pas demandé I Croyez-vons one des gens qui ne soDgent pas a récia- mer des sommes de mi'le,de dix mille ou mêine de cent mille francs, soient plus soucieux de faire valoir leurs droits politiques Rappelons done encore une fois les conditions de I'électorat pour lan- née1903. Jge. Pour la Chambre, être né avanI le 2 mai 1878 pour le Se'nafla Province et la Commune,être né avant le 2 mai 1873. Domicile. Pour la Chambre, le Sénat. et la Province, être inscrit au registre depopulation et résider effec- tivement dans la commune depuis avant Ie ler Juillet 1902. Pour la commune, etre inscrit au registre de population et résider effectivement dans ia commune depuis avant le ler Juillet 1900. Vofcs supplémcntaires. Etre pro- priétairo avant le lr Juillet 1902 d'un I immeuble d'nu revenu cadastral d'au i moins 48 francs. (1 vote). I 2.Etre' marié,être né avant le 2 Mai 1870 et avoir payé en 1901 et 1902 au j moins cinq francs de coniributions personneiles. t vote 3. Etre porieur d'un certificat ho- i mologue d'études moyennes ou d'un dipióme universitaire. (2 votes.) 4 4. Etre titulaire depuis le 1" Juillet 1902 dun carnet de rentesou d'uue inscription au Grand Livre de la Dette Publique dau moins cent francs de rente. (1 vote, qui ne peut pas être cumulé avec le vote de propriété.) Pour la Commune, une propriété de 150 francs de revenu cadastral donne droit a deux votes supplémen- taires. Et maiatenant, catholiques, faisons chacun sans tarder notre examen de conscience politique Les électeurs qui recevraient de l'administration communale de leur domicile avis de leur radiation ou de la diminution du nombre de leurs votes, n'out rien de inieux faire que de s adresser, inunis de leurs pièces justificatives,au bureau permanent de 1'Association catholique la plus proche. Les évêques chez M. Combes Un certain nombre d'évéques, outre NN. SS. Fuzetet Germain, ont fait récemment M. Combes i bonneur de se présenter place Beauvau, notamment NN. SS. Bouquet, évêque de Mende Hercbscher, évêque de LangresHenry, évêque de Gienoble, et Dizien, évêque d A miens. ïouies ces audi ences ont été courtes si l'on peut appeler audiences des conversations ou celui des deux interlocuteurs qui regoit l'autre est absolument décidé k ne rien entendre, ou a peu prés. Tout ce que les évêques regus par j le ministre des cultes ont pu obienir de lui, j eest que la fermeture de certaines écoles, visées par la circulaire ministérielle, serait retardée de quelques jours afin que les distri butions de prix puissent avoir lieu dans ces écoles k la date fixée et sans l'interveniion brutale du commissaire. Les évêques que nous venons de nommer ont lous, naturellement, essayé d arracher a M. Gombes quelques paroles rassurantes. lis y ontéeboué. Piusieurs,entre autres l'évêque de Mende, dont 1 esprit de conciliation est pourtant bien connu du monde officie!, a exposé au ministre qu'il avail dans son j diocèse une situation particulièrement déli- cate. J'ai eu déjè bien du mal, lui a t-il dit, I k décider certaines de mes communautés k se mettre en régie avec la Joi pour la de- mande d'autorisation Les esprits sont trés montés. Puis je au moins, dans une pensée dapaiseraent, leur laisser espérer que les écoles que Ton va fermer pourront être rou- vertes au mois d'octobre UnNON trés acoentué a été toute la réponse de M. Gombes. de Courtrai prouvent leur supériorité deouis 25 ans. A la veille du renouvellement de ses trai tés de commerce avec les principaux Etats de l'Europe, le gouvernement beige, dési- reux de connaitre l'avis des agriculteurs en matière de politique douanière, a fait parve- nir aux nombreuses sociétés agricoles de notre pays un questionnaire auquel il les priait de répondre, en l'éclairant ainsi sur i'état actuel du commerce des produits agri- coles et sur les obstacles que ce commerce rencontre sur les marchés étrangers. II sou- haitait aussi d'être renseigné sur les moyens que les dites sociétés estiment propres k porter remède k la situation actuelle. Si, au point de vue de la rédaction, le questionnaire iaissait k désirer et aurait ren du de plus grands services en étant plus simple et plus clair, il constituait néanmoins une tfntative heureuse et méritait k ce titre les iouanges de tous les amis de l'agricul ture. Il nous parait intéressant de faire connai tre succinctement aux lecteurs du Journal, le rapport qui vient d'être déposé par M. ie baron H. della Faille d'Huysse, prési dent de la Ligue Agricole de la Flandre Oriëntale, au nom de la commission chargée par la Société d'Agriculture de cette province de donner une réponse aux questions poséts par le département de l'Agriculture. Due k une plume des plus autorisées,cette étude constitue une enquête très-documentée sur la situation générale du commerce des produits et denrées agricoles, considérés dans leur ensemble et sur I'état particulier fait k cbacune des branches spéciales de ce commerce. De l'avis unanime des cornices, dit l'hono- rable rapporteur, il est permis de conciure que la vente des produits agricoles est géné- ralement difficile, peu rémunératrice, sou vent même désastreuse. Gel état de choses, mauvais pour Tagri- culture, doit être attribué aux difficultés que rencontrent nos exportateurs et aux faveurs injustifiées dont jouissent les produits étran- j gers k leur entrée en Belgique. L'influence néfaste de piusieurs de nos traités de commerce sur l'exportation de nos produits agricoles celle notamment de la convention douanière belgo allemande de 4891 ressort k toute évidence d'un exa men des statistiques officielles. Celles-ci dé- montrent que tandis que nos ex por -us agricoles vont en décroissant, nos importa tions augmentent sans cesse. Le Baron H. della Faille d'Huysse examine ensuite la situation spéciale de chacune ies branches du commerce agricole. li se fait Torgane de tous les Cornices peur demar ier des modifications au régime auquel le c< an- merce des animaux de l'espèce bovin; est actuellement soumis. Le rapport du dislingué membre dc la Société provinciale d'agriculture mot re aussi combien le dernier traite belgo-a s- mand a été désastreux pour nos exportatf ns vers l'AUemagne en ce qui concerae ies aui- maux de l'espèce porcine. Nos envois de pores vers ce pays sont actuellement nul: II attire l'attention du gouvernementur les droits trés élevés, établis sur les cheva ïx par les Etats-Unis d'Amériquu t sur as droits proposés en Allemagne. Tandis q ie les Etats-Unis introduisent librement lerrs chevaux en Belgique ils frappent les criev; ix étrangers d'un droit d'entrée se montan k fr. 155,40 pour les chevaux valant ir. 777 ou moins et de 30 ad valorc m sur les chevaux d'une valeur plus grande. Gette enquête nous aprend égalemenl q ie les riélégués de la Société agricole de notre province sont d'accord pour réclamer l'éta- blissement de droits sur i'orge, la libei té d'importation des orges et l'insuffisance de la taxe frappant les malts étrangers rendant la culture de cette plante peu rémunératrica. Le rapporteur constate aussi les conséque i- ces bienfaisantespour ('agriculture des droits établis, notamment sur l'avoine et sur le beurre. Le passage du rapport ayant trait au com merce du houblon est particulièrement inté ressant. La culture du boublon se trouve, de l'avis des planteurs, dans une situation trés défavorable. Les cornices demandent que le gouvernemenl s'efforce d'obtenir de la France hne réduction sur les droits d'en trée, grévant le houblon beige. L'établisse- ment d'un droit élevé sur le houblon étran- ger ne saurait nuire sérieusement, paralt-il, k la brasserie comme on l'a souvent préten- du. II a été démontré que nos houblons bei ges ne le cèdent en rien, en qualité, aux produits similaires étrangers. Voici les conclusions de l'honorable rap porteur. L'enquête que nous avons faite étabiit la situation fkcheuse du commerce des pro- duits agricoles. Elle démontre k toute évi dence, que cette situation résulte de l'octroi sans réserve du bénéfice de la nation la plus favorisée aux nations étrangères avec les- quelles nous avons conclu des traités de commerce. M. ft te n

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 1