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POTTELBER
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Mercredi 18 Aoftt 1902
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LES TVILES
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is continued lenr manvaiso I K"roPf- Parmi les caQdidats qui
cais continuent leur raauvaise besogne
en Bretagne, sur les points les moi:is
inabordables; la situation reste la mê-
me dans plusieurs localitds oü 1'irrite-
tion est plus grande. La, an lieu de
tomber, iexci'ation serait toujcurs
plus grande.
On se demtnde même si la resistan
ce opposée en Bretagne n'est pas prés
d'avoir raison de la tyrannie du mini
stère Combes. En effet, dansune lettre
datée de Paris, 8 aoüt, le correspoa-
dantdu protcsiant Jour.tal de Gmève,
ordinairement b en informé, dit tout
net que le minis tére Combes n'en a
plus pour longtemps a vivre
Nous ne serions pas surpt is, dit-il,
que des négociationsfussent engsgées^
et que de tout ce grabuge sortit na
cabinet qui emettrait la bar rue gou-
vernementaledaos leseaux trauquilles
oü si longtemps elle navigua, a e'gale
distance des résifs d extréme gauche
et des écueils d'exirême droit -. Quel
est I'esprit un pea bien e'quilibré qui
ne sente pas que l'état violent oü nous
sommes ne peut longtemps durer Et
ie seul moyen d'eu sortir, crest l'enten-
te eotre les gens de raison. Elle se
fera iuévitablement et point n'est é-
cessaire detre dans ie secret des dieux
pour i'annoncer. S'ils avaient eu ie
moindre bon sens politique, les radi-
caux auraient orévu qu'ils seraient b-s
victimcs de la guerre qu'ils veuiaieut
déchainer mais m a dit, voici long
temps, que ie radicalisme ne pouvait
être qu'un partid'opposition.
sira prooablement nés prélats qui oc- qui semblaient avoir choisi Ge moment pour
cupent ea ce moment le poste de non faire leur désagréable apparition.
Les courses d'automobiles et de vélocipè-
des de l'après dinée ont mieux réussi et
avaient attiré en ville une foule nombreuse
d'étrangers.
Les organisateurs de cette féte et spécia-
lement M. De Rouck, qui en a été la cheville
ouvrière, méritent la reconnaissance et les
éloges de tous nos concttoyens.
ont le plus de chances on parle déja
de Mgr Fallani, nonce a Vien te, Mgr
Lorenzilli, a Paris, et Mgr Ajuti,
Lisbonne.
Mgr Guidi est nommé délégué apos-
tolique aux Indes. Le délégué pour les
Philippines n'est pas encore désigné,
mais on croit quecesera Mgr Falconio,
actueilement délégué au Canada.
Gomme nous l'avons pronostiqué, ilya
quelques mois, l'été de 1902 est un été piu-
vieux et notre Kermesse de cette année en a
pèti.
Le Samedi, veille de la fête, tout faisait
prévoir le contraire, pourtant.G'est ainsi que
le concert donné par l'Harmonie Commu
nale, k 8 h. du soir a joui d'un temps des
plus agréables. II n'est pas étonnant done
qu'une foule énorme l'a écouté avec une at
tention soutenue. Ge concert, comme les
autres offerts au public par cette excellente
phalange musicale, a témoigné des progrès
f marquants réalisés par elle, sous la sa van te
direction de M. Wittebroodt. Le concert ar-
tistique du premier Dimanehe soir, surtout,
a prouvé la solidité musicaie de notre; Har
monie, quiia exécuté avec brio et talent,
nonobsiant les divers services, assez fati-
Les deux fêtes principales du lundiLa
course de chiens de l'après-midi, oil il y a eu
139 chiens d'inscrits, et les vues cinémato
graphiques du soir, ont., par exception,
pourrait on dire, joui d'un temps favorable.
Aussi, le public qui a suivi ces deux fétes,
était il enchanté.
Piusieurs de ces vues étaient admirables.
Des applaudissements nourris en ont salué
quelques unes, entr'autres le portrait de
notre premier magistrat, en grand costume
officiel;
Le succès de cette cérémonie a été pour
M. I'Echevin Berghman, qui a montré des
aptitudes d'excellent tireur, en abattant un
oiseau.
Sonme toute, cette fête jubilaire da la
principale gilde d'archers de notre ville a
été un vrai succès, malgré les contrariétés
du temps et fait honneur aux chefs de cette
belle société, qui ont agi dans toute cette
circonstance, en véritables gentlemen.
II reste encore une fête principale Le
concours de pêche de dimanehe.
Exprimons l'espotr qu'tl obtienne bon suc
cès, ce qui sera certain si la température n'y
vient mettre obstacle.
de Courtrai
prouvent leur supériorité
deDuis 25 ans.
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J
Les autres fêtes de moindre importance
des mardi, mercredi et jeudiont eu lieu avec
des chances diverses, quant k la tempéra
ture. La fête des Turners, surtout, a été
complètementcontrariée par utm plaied'orage.
L belle fête jubrlaire de St Sébastien a
subi le sort comotuo. On tie serait cru au
mois d'Avril. Toutes les demi heures
gams, quelle avait rendus pendant la jour- j temps variait. Après un oiair et chaud rayon
n^e' de soleil qui faisait onduler sur les têtes du
La Fanfare Royale, malgré la diminution beau sexe, k l'Esplanade, une quamtté
iCwrvU«blc de ses exécutants.a' soutenu éga- innombrable de gaies ombrelles, venait une
lemem sa reputation artistiquo. Les divers i froide averse, sous un ciel noir comme ds
concerts qu'elle a joués, et pi idcipalement j l'eucre, et on ne voyait plus do tous cótés.
Les cérémonies du couronnement
ont eu lieu samedi dernier. Le Rei
paraissait tien portant.
L'Irlande a prolesté contre le cou-
couronbement d'un Roi qui n'est pus
leRoi legitime, aux yeux desirlanoais.
Rome, 41 aoüt.
11 est question, pour le mois d'octo-
bre, d'un consistotre dans lequel le
Pape créerait des cardinaux.Hüit cha-
peaux soat en ce moment dispoutbies
dans le Sacré Collége. Léon XIII choi-
ceiui de la fête jubtiairc dc St Sébastien, out
été vraiment artistiques.
j Le concert vocal et instrumental en plein
air, chanté par 1000 enfants des écoles de la
j ville, avec accompagnement de l'Harmonie
Communale, une innovation, dom l'inspira-
leur mérite tous les éloges, a obtenu égale
ment un succès du meilleur aioi.
que de moroses parapiuies sur la tête
gens qui se hétaient fuir Ia plaine.
(1s
Le concours traditionnel de chant de pin
I sons organisé l'intention des gens qui ai-
ment it se lever de grand matin, a eu lieu it
l'aube du premier Dimanehe, et a fait grand
plaisir, comme tousles ans, ces braves
gens.
La sortie da la procession de IN. D de
Thuyne, eet admirable eortège reiigieux,
digne des villes importantes du pays,et riont
la réusué d'après les idéés des vieux Yprois,
doit décider du bon ou mauvais résultat des
autres festivités, a malheureusemem été in-
Le f°u-d'artifice du soir a dü être déeom-
m uidé fitialement, et, aura lieu Véndredi
18 Aoü t. procbain.
Après avoir chercbé les autorités commu
f pales ii 1'Hètel de ville, la Société Royale de
I St Sébastien, sous la vice-présidence de M
j Louis Vandooren, s'est rendue k son local
9 1/2 heures, Dimanehe martin. Le cortège
était fort réussi.
j Un char allégorique magnifiquemeni paré,
j et sur lequel un essaim de jolles petites
i filles représehtaient les emblêcues du sport
I des archers, était Irainé par six cbevaux.
bes anciens éteodards de la soc:été et une
I suite nombreuse d'archers le précédaient,
j faisant escorte k l'autorité communale, aux
sons des joyeux pas-redoublés de rtjarmonie
communale.
Le tir a été ouverl par MM les Bourg-
terrompu chaque instant par des ondées f -nestre et Echevins> selon l antique tradition
p dans les fêtes de ce genre.
Nousavons eu le plaisir d'assister, Jt-udi
dernier, k la distribution des prix aux élè ves
du Collége St-Vincont.
Charmante réunion oü les autorités reli-
gieuses et civiles se som donné randez-vous,
pour applaudir au succès des élèves, et féli-
citer les maitres et les parents.
La solennité, présidée par M. le Ghanoine
Moes, délégué de S. G. Mgr i'Ëvêque de
Bruges, était rebaussée par la présence de
MM. Ie Séualeur Baron Surmont de Vols-
berghe, Mmistrc de l'Industrie et du Trav al;
Golaert, Bourgmestre et Représentantle
Ghaiioine De Brouwer,curé-doyen; Siebuyck,
Président du TribunalBerghman et Fraeijs,
écheviosStruye, ancien sénateur et con-
seiiier communalN. Meersseman, lescm és
de la ville et du doyenrié et plusieurs autres
membres du clergé, des conseiliers coaumu-
riaux etc.
Le programme de la distribution était des
mieux choisioutre une ouverture pour
symphonic et un c'bceur «Tombée du jour a,
dirigés par M. Albeu Van Egroo, exécu-
tée avec talent nous avons eu le bonheur
d entendre interprêter de charmante fapon
une comédie d Antony Mars la succession
Beaugaitlard écrite avec autant d'esprit
que d'élégance.
A ristide Beaugatllard regioit de soa Oncle
une s'omme de 100.000 francs, qu'il ne
devait attendre qu'après la mort de son pa-
reut. Mais la somme n'est trouvée dans la
malle qua faitenvoyer l'oncle k son ueveu,
qu'après des incidents de toute nature et
qu'après que la malle abanionnée et perdue
est enfin retrouvée.
H-l
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