BEESTIALEN Pensées diverses. Un cyclone a Cortemarck La fêtesocialiste a Courtrai Nécrologie BIBLIOTHQUES ADJUDICATION Vruchten te velde LandbouwalaamHerberg en Menagiegerief Appareils photographiques Mais, chez-nous, on est patient et lége ment sceptique.Onyafaittantde révolutions, aubi tant de coups de force, applaudi si sou- vent au succes, eüt il été remporté contre la légalité Que de gens ne se contentent pas de dire, comme le proconsul antique Qu'est ce que la vérité et ajoutant, en souriant malignementQu'est-cs que le droit Ceux-lk, hélas, ilssont légion, d'un ceil presque distrait, regardent les violations impudentes de la liberté individuelle, de la liberté d'enseignement, de la propriété pri- vée, ne sachant pas trop qui a raison, des paysans bretons, dans leur mkle résistance, ou des Coriseils généraux, dans leurs obsé- quieux empressements. Si on les gourmande, ils répondent Comment résister Par la force? la lutte serait fratricide, et d'ailleurs inutile. Par le recours k la justice?les portes des tribunaux, le Gouvernement les a fermées et mis les clefs dans sa poche. Par l'opinion elle est inerte ou complice. Par les élections? cn les fraude. Morale il n'y a rien a faire. C'est vraiil n'y a rien k faire, si Ton doit s'amuser encore k la petite guerre de guéril las,si chacun doit avoir sa troupe de francs- tireurs, allant au combat ou n'y allant que selon sa fantaisie. II n'y a rien k faire, si l'énergie des militants s'épuise en une mani festation d'un jour, si la discipline et l'union durent juste autant que la période électorale L'ordre dispersé, c'est le désordre, c'est-k- dire la débkcle. Mais il y a beaucoup k faire, il y a même tout k faire, si l'on consent enfin k s'entendre et k s'organiser. Supposez que toutes les bonnes volontés éparses dans le pays, se groupent en un faisceau, que toutes les troupes débandées, qui courent au basard, dedroite et de g-uc j se concentrent en une seule armée avec son drapeau, son mot d'ordre, sa discipline, ses chefs, la scène changera rite de face, et la victoire de camp. Le Va soli est encore plus vrai dans la vie publique que dans la vie privée. Si le pou voir est fort, c'est qu'il est un bloc et que nous sommes une poussière. De cette poussière, faisons un bloc k notre tour. Le Gouvernement a sa centralisation, ses cadres, ses régies; ayons notre centrali sation, nos cadres, nos régies. Les soldats ne roanqueront pas le jour oü ils verront le drapeau au vent tenu par des mains fermes. Quand nous serons groupés, l'arbitraire aura vécu dans notre pays, car il se heurtera k une force de résistance qui le brisera. Nos voisins de Belgique n'ont pas fait autreinent. Le jour oü ils ont las du libé ralisme voitairien, ils se sont organisés. En six ans, ils ont reconquis le pouvoir, et, de- puis, ils l'ont gardé. Les catholiques alle- mands y ont mis plus de temps mais ie morceau était plus gros. 11 y a loin de M. de Bismarck k M. Frère-Orban. L'organisation, c'est la victoire assurée k une heure incertaine, sans doute, mais assez proche pour que les plus rnfirs soient assu rés de l'entendre sonner. Cette victoire, sommes-uous prêts k la mériter par notre courage et notre persévérance Saurons nous vouloir patiemment, sansemportement, mais sans défaillance L'arme est dans nos mains, c'est l'association. Le particularisme estle plus puissant des dissolvants l'isole ment, c'est le néant même. Le jour oil la France aura sa grande asso ciation populaire, k la fois une et décentra- lisée, laissant leur indérendance k toutes les initiatives et maintenant cependant l'accord dans l'ensemble, le règne des jacobins et des sectairessera prés desafin. Si vousen dou tez, demandez-le k vos adversaires, ils le proclament assez haut pour que vous puis- siez les entendre. Leurs alarmes vous disent votre force. lis savent que devant une association puissamment constituée, ils n'embrigade- raient plus k leur aise les timides et les in différents car les timides et les indifférents, au lieu d'étre abandonnés, se sentiraierit soutenus et protégés. Ils savent qu'ils ne joueraient plus si galamment avec l'arbi traire car le cbktiment ne se ferait pas attendre qu'ils neseraient plus seulsk par- ler au peuple, k soutenir des journaux, seuls k desser les listes électorales, k tenir les urnes. Le mensogne, la corruption, la fraude ne sont pas faciles quand on est spivi, pas k pas et mis en surveillance par des hommes résolus appuyés par des amis aussi rósolus qu'eux. A l'ceuvre done, les jeunes Qu'ils aiilent d'un bout de la France k l'autre, et dans les villes et dans les campagnes, instruire, ré veiller ce pays sur qui pèse un long siècle de centralisation k outrance et d'isolement obli gatoire. 11 faul k une assemblée, surtout k une con stituante, au dehors de la sécurité et de l'in- dépendance, au dedans du silence et de l'or dre, en tout cas du sang-froid, du bon sens, de l'esprit pratique, de la discipline, sous des conducteurs compétents et acceptés. Origines de la France contemporaineT. III. p. 470.» Un coeur parfaitement droit n'adroet pas plus d'accommodements en morale qu'une o reille juste n'en admet en musique. Le bien qu'on nous fait sans cesse nous touche moins qu'un bienfait exceptionnel: on songe peu k admirer le soleil, paree qu'on L vyu ious lesjours. e. laboulaye. Dans toutes choses, prenons toujours le parti que nous prendrions au moment de la L'Eglise n'est jamais plus forte que lors- qu'Elle parle par la voix du sang répai du. Lafoi donae en troismots le secret de t«u- te existence: c'est un devoir k aceomplir, une douleur k porter, un apostolalk exercer. Au moment de mettre sous presses, nous apprenons qu'un terrible cyclone a ravagé une partie du village de Cortemarck. Toutes les récoltes sont dévastées et plu- sieurs maisons ont été détruites. On signale de nombreux accidents. Après les catholiques, les socialistes ont voulu organiser aussi leur fête en l'honneur de la bataille de Groeninghe: ils n'ont guère été farorisés par le temps depuis le inatin une pluie fine n'a cessé de tomber. Le fiasco a été complet. Le cortège socialiste comprenait des hom mes et des femmes du Vooruit; le parti so- 1 cialiste bruxellois a enveyé des délégations i de vingt syndicats avec leurs drapeaux et i l'Haimonie de la Maison du Peuple Renaix, Alost, son Club de femmes socialistes Lié - ge, Waremme, Antoing, Ans, Grammont, j Roux, La Hestre, etc., étaient aussi repré j sentés. Dans le cortège, de nombreux cartels I les socialistes aiment assez les pancartes de i ce genre Place aux pauvres! Place aux travailleurs i La pluie, qui était tombée jusque-lk et avait arosé la fête gymnastique donnée au Marché au Bótail, s'arrête: les manifestants ne seront pas trop mouillés... Mais, hélas pour lui, tandis que Céiestin Demblon veut parler a l'Esplanade, après la cantate des Gantois, la pluie recommence k tomber. M. Pépin et deux orateurs suiverit. Les concerts donnés par les harmonies du Vooruit et de la Maison du Peuple ont contrariés aussi par la pluie. La population courtraisienne, écrit la Gazelle, s'est tnonirée lort indifférente y avait fort peu de monde dans les rues du centre, aussi bien que dans les quar-iers excentriques, et si aueuti cri enthousiaste n a été poussé, encore n'a-t-on pas eu a noler des cris kostiles. M. J. Van Wervette, conseiller k la Cour de Cassation, vient d'avoir la douleur de per- dre sa fille, M»e Suzanne Van Werveke, pitu- sement déeédée k Lourdes le 29 Aoüi, a l'age de 15 ans et demi. Nous présentons k la familie de la défunte nos plus vives condoléances. publique et populaire de la ville d'Ypres Liste des ouvrages entrés pendant le mois d'Aoüt. (Les ouvrages marqués d'un proviennent d'achats, les autres de dons). Ad. Duclos. Onze helden van 1302 Rousselare, De Meester, 1902; in-89. (Don de l'adm" com'«). 2 ex. Rapport sur ('administration... de la vrlle d'Ypres. 1900. PP.721-961. (Dondel'adm9® com19). jr_ 8iy. Onze zeil-vischsloepen. Gent, Siffer, 1902; in-89. Victor Brants. Economie sociale—la peti te industrie contemporaine. Paris, Lecoftre, 4902;in-12'. Cercle archéologique du paysde Waes—ex position régionale d'argenteries et d'orfévre- riesd'art anciennes—Catalogue illustré. 1902. St Nicolas, Edom; in-12°. Ville d'Ypres. Société royale de StSébus- tien. Programme des fêtes. 10 et 11 Aoüt 1902. Ypres, Callewaert-De Meulenaere, s. d.; broch. in-8*. (Don de la société). A. Merghelynck, écuyer. Souvenir du 4* centenaire de l'acquisition du droit de cité k Ypres par la familie Merghelynck. Ypres, Tyberghein Frseys, 1902; in-8". (Don de l'anteur). Annaaire statistiquede la Belgique. 1901 Brux., Stevens. 1902; in-8®. Léop. Devillers Inventaire analytique des archives des états de Hainaut. Tome 2. Mens, Dequesne-Masquillier, 1902; in-49. Léorr Van Neck. —1830 illustré. Avani, pendant et après la révolution. Brux Ver- teneuil, 1902; in-8°. Constant Ledère. Les avouésde Sai; t- Trond. Loüvain, Peeters, 1902; in 8®. Jan Bouchery. Filips van Artevelde. Dichtverhaal. Aatw.1901; in-12°. Van derMoere —Ouderdomspensioenen. Brussel, Brants, 1801; in-8°. Em. Desprechins. L'épopée flamande. 1302. Ypres, Callewaert-De Meulenaere, s. d,; broch. in 8°. Rodenbach's vrienden. Jaarboek. 1902. Gent, Plantyn; in-12', Louis Revière.Economie sociale—Men- diants et vagebonds. Paris, Lecoftre, 1902; in-12*. Bulletins et mémoires de la Stéd'anlhropo- logiedeBruxelles. T. 18. Brux Hayez, 1900; in-8°. Th. Sevens. De slag van Kortrijk van 1302. Antw., de ned. boek., 1902; in-8®. Prayon. van Zuylen Korte staatkundige geschiedenis van het lersche volk. Gent, sif fer, 1902; in-8*. Tableau gén' du commerce avec les pays étrangers... 1901. Brux., Mertens, 1902; in-f". (Communiqué). Huwelijksafkondigingen Julius Cornillie, onderwijzer te Yper, en Elisabeth Corneille, z. b. te Zuydschote. Hector Allein, bakker le Yper, en Henilda Vyncke, z. b. te Zonnebeke. Modestus Vanbrabant, leurder te IloupliHes en Pharaïlda Maxy, fabriekwerkster te Yper. 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Ponts et chaussées Le ministère des finances et dei travaux publics fait savoir qu'il sera procédé p ochainement a ['adjudi cation publique des travaux indiqués ci-après 1° Transformation en empierre- ment de la partie de la route d'Ypres a Menin, comprise entre Ypres et Gheluv lt, et pavages a effectuer a la dite route ainsi qu'a celie d'Eisen- damme a Ypres. Evaluation 246.956 fr. 19 c. 2° Transformation en empierre- ment de ia partie de la route d'Ypres a Menin, comprise entre Gheluvelt l et Menin. Evaluation 282.850 fr. 8 c. 3' Exécution des pavages en pavés I de porphyre remaniés 12x48x15 et placement de bordures de trottoirs a effectuer sur la route d Ostende a Thourout, a la sortie d'Ostende. Evaluation 462.619 fr. 54 c. VEND1TIË YAN te Staden (dreef) op Maandag 29 September 1902, om 12 ure middag, ter herberg Sla den dreef Door 't ambt van den Notaris JOSEPH BAY ART, verblijvende te Beceiaere. Occasions! entièrement neufs a) Appareil sur pied, format 13 x 15 b) Détective 9x12. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 2