BEESTIALEN
BEESTIALEN
HE VAL
AÜtNüBE
Le Collége de Poperinghe
La révocation de
M. de Montebello
Le colonel de St Remy
serait mis a la retraite
Une page de Taine
l^e cholera en An nam
Fails divers
Vruchten te velde
LandbouwalaamHerberg
en Menagiegerief
Appareils pholographiques
A VENDUE
lexte méme, qui au premier abord donne k
ce livre, au point de vue typographique,
l'aspect d'un roman. Nous n'ignorons pas
que Monsieur Duclos l'a totalement remanié,
et qu'il a visé le plus possible dans sa secon
de édition d'en faire un travail historique.
Nous devons k la vérité d'en convenir.
Ainsi done, quand le Progrès et ses
sosies ne comprennent pas, cela vent
dire que l'-ouvragc est diffüs om difficile
a comprendre
Cessez done d ecrire, Monsieur, si
non vos admirateurs eux-mêmes
hi! hi! hi! vous enverront... paitre.
Si vous pouvez juger d'un livre
d'après son aspect,yos lecteurs ne vous
jugent pas seulemeata» point de vue
typographique, ma is d'après le nombre
incalculable de sottises renfermées
dans vos élucubrations,
Aves-vous coinpris, Progrès f
Le Collége patronné de Poperinghe vient
de remporter de nouveaux et brillants succès
au concours général derenseignement moyeri
du premier dégré.
Prix d'honneur (langae latine, Rhétorique
des humanités anciennes)M. Van Merris.
lr Accessit M. Bruneel.
Langue grecque S"' prix, M. Leuridan.
1' Accessit M. Bruneel2°" accessitM.
Van Merris.
Seconde des humanités anciennes lr ac
cessit M. Dewancker.
Troisième des humanités version latine:
3"* accessit, M. Delbaere.
Quatrième thème latin 4"* accessit, M.
Boucquey.
Version grecque 3"' prix M. Werquin;
3"e accessitMM. Callens et Kestelyn.
Honneur k Messieurs les Professeurs et
Elèves du brilhnt Collége de Poperinghe
L'établissement maintient la réputation qu'il
a conquise depuis de loogues annnées.
Le gouvernement frangais vient de brus
quement relever de ses fonctions M. de Mon
tebello, depuis douze ans, ambassadeur de
France k St-Petersbourg.
Le diplomate ainsi disgracié ne veut pas
que le public se méprenne sur sa mise k la
retraite.
Le correspondant du New- York Herald
questioned M. de Montebello sur les motifs
de sa démission
Jen'ai pasdémissionrté, a dit l'ancien
ambassadeur.
Le gouvernement m'a demandé ma dé
mission maisje l'ai refusée.déJarant être
empêché de la donner par les liens que j'ai
formés ici et par les promesses de rester
que j'ai faites k certaines personnes.
Je désire que Ton saclie bieri que je ne
me retire pas de mon plein gré, que je n'ai
nul besoirt de me reposer, ni rien de tout
cela...
On m'a mis k la porte, purement et sira-
plement.après douze anriées de labeur soo-
tenu, employées au mieux des intéréts de
mon pays, oubliant que tous les acesdiplo
tnatiques se rapportant k l'aliunce franco
russe ont été négociés par moi
C'est atnsi qu'on opère, saus plus de fagon.
On invoque vainemeut les services reudus
de longs travaux, une politique suivie parmi
de nombreuses difficultés. On a cessé de
plaire. On est révoqué.
D'après plusieurs journaux le crime de M.
de Montebello serait d'avoir installé uue école
de religieuses dans un de ses chkteaux et de
les y maintenir en dépit d'un arrêté d'expui-
sion.
Au ministère de la guerre on communique
la note suivante La décision relative au
lieutenant colonel de Si Remy sera proba-
blement reudue publique vers la fin de li
semaine après le retour du général Andre.
On prélend que M de St Remy sera mis k 1
retraite d'office.
Un de nos confrères reproduit opportunément
une page de Taine, écrite en 1891, qui présenle
aujourd hui une double actualité, en raison da
la persécution dont les religieux sont en ce mo
ment l'objet en France et de la coincidence du
congrès Eucharistique.
Taine publiait alors dans la Revue des
deux Mondes son vaste travail surla Re-
construction de la France en 1800, et
son sujet l'avait amené k parler des congrégu-
tions religieuses. U le fit avec la sincérité d'un
homme qui n'a d'autre culte que celui de la
vérité historique.
On sait combien Taine étaitéloigné de notre
foi et de toute croyanee religieuse la parole
impartial?, de ce savant libre-penseur s'élève
avec une force d'autant plus grande en faveur
des religieux qu'il venge des calomnies ineptes
de leurs ennemis.
Voici ce qu'il écrivait des ordres religieux
Carmélites, Clarisses, Fillesdu Coeur de Jé-
sus, Réparatrices, Sceurs du Saint-Sacrement,
Visitandines, Franciscaines, Bénédictines et
autres semblables, environ quatre mille reli
gieuses sont des contemplatives. Chartreux,
Cisterciens, Trappistes at qualques autres, en
viron dix-huit cents religieux, qui, pour la
plupart, travaillant surtout k la terre, ne s'im-
posent le travail que comme un exercice acces
soire c'est la prière.ta méditation, l'adoration,
qui est leur objet principal et premiereux
aussi, ils emploient leur viek la contemplation
de i'autre monde, non au service de celui-ci.
Mais tous .(es autres, plus de vingt-huit inille
hommes et cent vingt-trois mille femmes sont
des bienfaiteurs par institution et des corvéa-
bles volontaires, voués par leur propre choix a
des besognes dangereuses, répugnantes, et tout
au moins ingrates missions chez les sauvages
et les barbares, soins aux malades, aux idiots,
aux aliénés, aux infirmes, aux incurables, m-
tretien des vieillards pauvres ou des enfants
abandonnés; oeuvresinnombrables d'assistauce
etd'éducation, enseignement primaire, service
des orphelinats, des asiles, des ouvroirs, des
refuges et des prisons le tout gratuitement et
k des prix infimes pnrla réduction au mini
mum des besoins physiques et de la dépense
personnelle dechaque religieux ou religieuse.
Dans plusieurs communautés d'hommes et
de femmes, la dépense personnelle dechaque
membre ne dépasse pas 300 fr. par anchez les
Trappistes, a Deville, ce chiffre est maximum.
Si l'on estime k 1,000 francs partête, ce qui
est au-dessous du chiffre réel, la valeur du tra
vail utile effectuépar les 160,000 religieux ou
religieuses des instituts aciifs, le total est de
160 millons par an si l'on évalue a 500 francs
par tête la dépense de chaque religieux ou reli
gieuse, le total est de 80 millions par an. Béné-
fice net pour le public 80 millions par an.
Manifeslement chez ces hommes et chez ces
femmes, l'équilibre ordinaire des motifs déter-
minants s'est ren versé dans leur balance in
terne,ce n'est plus l'amour de soi qui l'emporte
sur l'amour des autres, c'est l'amour des autres
qui l'emporte sur l'amour de soi. Regardons
un de leurs instituts au moment oü il se forme,
et nous venous comment la prépondérance
passe de l'instinct égoïste k l'iustinct social.
Toujours.aux origines de l'aiuvre, on rencontre
d'abord la compassion h l'aspect de la misère,
de l'abrutissement, de l'inconduite, quelques
bons coeurs se sont émusdes hmes ou des
corps étaient en détresse, il y avait un naufrage
envue;trois ou quatre sauveteurs se sont
présentés. lei, k Roueri, en 1818, c'est une
pauvre fllle qui, sur le conseil de son curé,
réunit quelques amies dans son grenier le
jour, elles y font une classe, et la nu it, elles
travaillent pour gagner leur pain aujourd'hui,
sous le nom de sceurs du Sacré-Cceur de Jésus,
elles sont 800.
Ailleurs, a Laval, la fondatrice du refuge
pour les repenties infirmes est une repasseuse,
qui a commencé sa maison en recueiilant par
charité, deux lilies, celles-ci en ont amené
d'autres,et il y a maintenant une centaine d'in-
stituts semblables. Le plus souvent,le fondatcur
est ledesservant ou le vicaire de l'endroit, qui,
touché par une misère locale, croit d'abord ne
faire qu'une oeuvre locale ainsi naiten 1806,
j k Rouisse-sur-Loire, la congregation de la
j Providence, qui a maintenant 918 sceurs et
193 maisons en 1817, k la Valla, i'associalion
des Petits-frères de Marie qui compte aujourd'
j hui 3.600 frères en 1840, k Saint Servan, l'ln-
stitut des petites-soeurs des pauvres, qui sont
aujourd'hue 2.685, et, sans aucun secours que
celui de faumóne, nourrissent el soignent, dans
j leurs 158 maisons 20.000 vieillards, dont 13.000
dans leurs 93 maisons de France elles ne
j mangent qu'après leurs hötes, et leurs restes
j il est interdit d'accepter aucune donation ou
i fondation en vertu de leur régie, elles sont et
restent mendiantesd'abord et surtout pour
I leurs vieillards; ensuite et. pour accessoire pour
j elles-mêmes.
j Notez les circonslances de l'entreprise et la
I condition des fondatrices jeunes filles de 16 a
j 18 ans, pour lesquelles le vicaire de la paroisse j
J avait écrit une petite règlele dimanciie, jj
I ensemble dans un creux de rocher, au bord de
la nier, eiles apprenaient et méditaient ce ma- j
nuel sommaire, puis accomplissaient les dévo-
j Hons prescritestelle devotion a telle heure, 1
j chapelet, oraison, station k l'église, examen de
j conscience, et autres pratiques dont la répéti-
tion quotidienne dépose et appesaritit dans
Huwelijksafkondigingen
Albertus Six, meubelmaker te Yper, en Anna
Segers, zonder beroep te Yper.
Arthur Lefebvre, werkman aan den ijzerweg
te Sallau (Frankrijk), en Maria Plancke,naaister
te Lens (Frankrijk), voorgaandelijk (e Yper.
Cyrillus Vanraes, muldersgast te Yper, en
Maria Pinet, herbergierster te Yper.
l'esprit l'idée du surnaturelvoila par dessus
la piété naturelle, le poids surajouté qui lixela
volonté instable et maintient a demeure fame
dans l'abnégation.
A Paris, dans les deux salles de la préfecture
de police oü les filles et les voleuses arrêtées
restent un ou deux jours en dépót provisoire,
les religieuses de Marie-Joseph, condamnées
par les vceux k vivre dans eet égoüt loujours
coulant de boue humaine, sentent parfois leur
cceur défaillir, par bonheur, on leur a ménagé
dans un coin une petite chapelle elles y vont
prier, et, au bout d'un quart d'heure, elles ont
refais leur provision de courage et de douceur.
Trés justement et avec l'aulorité d'une longue
expérience, le P. Etienne, supérieur des La/.a-
ristes et des filles de Saint-Vincent de Paul
disait k des visiteurs étrangers Je vous ai
fait connaitre le détail de notre vie, mais je ne
vous en ai pas donné le secret. Ge secret, le
voici c'est Jésus-Christ connu, aimé, servi
dans l'Eucharistie.
Ge dernier mot nous ramêne au congrès
Eucharistique, oü Son Eminence le cardinal-
archevêque de Malines faisait en quelque sorte,
le commentaire de cette parole, lorsque, nous
montrant dans l'Eucharistie le foyer permanent
de la charité, il ajoutait Jésus-Christ a
institué l'Eucharistie pour allumer au cceur des-
hommes non seulement la charité ou l'amour
de Dieu, mais encore la charilé du prochain,
qui en découle, pour ainsi dire, spontanément.
Pourrait-on n'aimer pas ses frères en Dieu, ne
les aimer pas cordialemenl, généreusemeut,
lorsqu'on voit le fils de Dieu, sur les saints
autels, faire des prodiges de puissance et de
sagesse pour s'immoler et se donner entière-
ment a nous
(Indo Chine)
Paris, 9 septembre.On écrit de Hué, 3 aoüt: I
Malgré les dementis officiels, le choléra t st
dans nos murs et continue a faire de nombreu
ses victimes. Déja plusieurs fondionnaires soul
morts, ainsi qu'un certain nombre de soldats. i
De son cöté, la population indigène est dé-
cimée dans des proportions cousidérables. On
évalue a 150 ou 200 la moyenne des cas mor-
tels qui s'y déclarent quolidiennenaent malgré
les efforts des médecins de la garnison, numé-
riquement insuffisants, hélas j
Le service sanitaire laisse beau coup k désire r,
et l'on négligé de prendre les mesures de pro-
phylacliques les plus élémentaires pourlocali-
serl'épidémie.Gelui-ci a commencé déjk k faire
quelques victimes a Tourane, point d'oü elie
peut gagner, d'uu moment a I'autre, la Cochin-
chine et le Tonkin.
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tousser quand jo garantis publiquement, que
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