BULLETIN "politique Afrique da Sud A la Chambre Hollandaise Etats dei'Eglise La rentrée des classes Les stévenistes Chronique judiciaire Monuments d'Ypres Assassinat a Orombeke j Nominations ecclésiastiques Faits divers Chronique de FArrondissement Nous engageons tous nos ami 6 a ▼érifier s'ils sont inscrits ou s'ils out le uombre de votes auquel Us oat droit. Nous les prions aussi de faire con- naitre au bureau de I'association.ceux desélecteurs qui sont inscrits indü- ment au avec un nombre de voix auquel ils n'ont pas droit. La Situation On écrit de Londres Dans les cercles politiques de Londres on est maintenant convaincu que les boers pré- parent leur revanche paeifique et veulent relever leur race pour conquérir, avec l'aide de leurs frères afrikanders la supériorité poli tique dans i'Afrique Australe. A l'abri du drapeau anglais, ils vont se refaire et sur- tout s'instruire. Leur désir de créer des écoles Boers, l'appel qu'ils font au monde pour leur en procurer les moyens sont abso- lument significatifs. Les chefs boers veulent que la race aug- ■eute en nombre et devienne plus intelli gente ils veulent qu'elle conserve sa langue, nous ne pouvons les en empécher et s ils réussissent, s'ils arrivent k réparer les tnaux de ia guerre, k doler leur pays d'un système scolaire dirigé par eux, il est certain que dans quelques années, alors que nous serons obligés d'accorder l'autonomie aux pays annexés, ceux-ci seront plus boers et plus anti-anglais que jamais. Mais le gouvernement a encore d'autres sauois. Voici qu'au Cap, 1'Afrikander Bond est le maltre de la situation politique, qu'k Johannesburg les choses vont de mal en pis, que les difficuités flnancières coramencent pour les deux nou velles colonies. On ne ssit comment frapper les mines ni dans quelles proportions les frapper. On hésite et pendant ce temps l'industrie du Rand, que la pénurie dn travail indigène éprouve déjk cruellement, souöre de l'incer- tituëe oil elle se trouve. D'autre part, les ressources des pays annexés, que la guerre a dévastés plus que vous ne pouves l'imaginer, sont des plus restreintes. Or, pour les développer, il fau- drait relever rapidement le pays. Mais alors, on fera le jeu des boers qui attendent ce relèvement pour recommencer une opposition violente k l'Angleterre. La question est loin d'être simp e et k Dowring street comme au Colonial Office,on s'en préoccupe vivement. J'ai entendu dire que d'ici peu une série de mesures im por tantes seraient prises réorganisant le Trans vaal et l'Orange au point de vue administrate et commercial. Mais ce n'est pas avec des mesures, quel- que libérales et intelligentes qu'elles soient, qu'on viendra k bout de l'hostilité, disons de la haine des boers. II faudra du temps et de la patience, beaucoup de patience. La Haye, 18 septembre. A la première Chambre, le ministre M. Lynden déclare, au cours de la discussion de l'adresse en réponse au discours du Trone, que les bruits qui ont couru au sujet d'une alliance avec une puis sance étrangère quelconque, ne sont pas fondés. Les relations politiques de la Néerlande n'ont subi aucune modification et il ne s est produit ni éloignement ni raprochement plus Le budget pour 1903 a été déposé k la Chambre. II comprend 164 1/2 millions de florins en dépenses. Le déficit est de 8 mil lions dont 3 ou 4 millions k imputer au ser vice ordinaire. Dans le budget figure une demande de crédit pour rebktir l'hötel de la légation k Pékin. Afin de faire face au déficit, on proposera de majorer l'accise sur les spiritueux de 63 k 70 florins l'hectolitre. La question romaine Voici la traduction do la lettre publióe par le Vaderland et que S. Em. le cardinal Ram- polla a adressée l'année dernière au oardi- nal Ferrari, archevêquede Milan, concernant la revendication du pouvoir temporel du Saint-Siège. Eminence, Depuis quelque temps, il se produit en certaines régions de l'Italie un fail qui a, avec raison, attiré la vigilante attention du Saint-Père. Assez fréquemment, en effet, des catho- liques, qui pourtant se déclarent dévoués au Saint-Siège, soit dans des conférences don nées devant de nombreux auditoires, soit dans des discours ou des toasts prononcés en des réunions publiques, soit dans des articles de journaux, parient de la Palrxe italicnne et même de l'Unité nationale, sans faire aucune réserve ou au mois sans faire une réserve suffisamment explicitedes droits du Saint-Siège concernant son pouvoir tem porel. Au contraire, il en est même qui ont osé soutenir ouvertement qu'il est prudent de passer actuellement sous silence ie pou voir temporel du Pontife romain, afin de le revendiquer ensuite dans un avenir éioigné, quand le peupleaura suffisamment été éclairé par la démocratie chrétienne. Je n'ai pas besoin de direk votre Eminen ce que ni les uns ni encore moins les autres ne méritent approbation. Afin quela«Question romaine» se maintienne toujours vivante dans la conscience des peu- ples et qu'ainsi on réserve l'avenir pour les desseins de la divine Providence, il est né cessaire que les catholiques italiens ne lais sentéchapper aucune occasion d'affirmer hautement leurs convictions sur ce point tr és important et de réclamer la liberté et l'indé pendance territoriale pour leur augusteChef, suivant ainsi l'exemple des catboliques des autres pays et se conformant aux enseigne- ments constants du Saint-Siége, bien per- suadés, du reste, que le domaine temporel du Pape, s'ilest nécessaire au libre développe- ment du pouvoir ecclésiastique favonserait également l'union morale des esprits et L sueurité extérieure de la patrie. Le Saiut-Père m'a ordonné de communi- quer tout ceci k votre Eminence, afin quelle puisse, avec sa prudence bien connue, dans ia région confiée k son zèle pastoral, prendre les mesures et donner les avert issements qu'elle jugera les plus opportums pour em pécher le renouvellement des errernents que je viens de vous signaler. En baisant trés humblement les mains de Votre Eminence, je me redis.avec des senti ments de profonde vénération, De Votre Eminence, Le trés humble et trés dévoué serviteur, Du Vatican, le 21 octobre 1901. Nous avons fait appel aux parents catho liques qui out a faire le choix d'une école pour leurs enfants, en les prémunissant con- tre renseignement officiel qui ne présente pas toutes les garanties voulues au point de vue religieux. Nous avons dit, et nous répétons, que dans les écoles officielles, l'air ambiant que les élèves respirent n'est pas catholique, et pour cause La plupart des enfants qui fré- quentent ces écoles appartiennent k des fa milies hostiles k la Religion, ou, tout au moins, indifférentes en matière religiause. Leurs idéés, leurs sentiments, leurs txem- ples auront done toujours une influence né- faste sur l'esprit de leurs compagnons même les mieux trempés au point de vue du carac- tére. II y a du reste, dans les écoles officielles, des élèves qui sont dispensés, par de mal- heureux parents, de suivre le cours de Re ligion. lis ne sont pas nombreux, il est vrai, mais e'est Ik un exemple pernicieux pour les autres élèves, et qui doit inciter davantage les parents k ne point confier leurs enfants k ces écoles. A propos de cette dispense, nous devons signaler de nouveau la propagande faiie par nos journaux libéraux, qui vont jusqu'k pu blier la formule que les parents ont k écrire et k signer pour faire dispenser leurs entants du cours de Religion. C'esi la loi, disent-ils. Oui, ia loi utorise les parents k ne pas instruire leurs enfants dans la Religion de nospères. Mais c'e3l Ik une exception, la règle étant que l'enseigne- ment du eatechisme doit être donné dans les écoles. Et comment trouvez-vous ces propagan distes qui, lorsqu'il s'agit del'école moyenne, se prévalent de ce que renseignement relt gieux est donné dans cette école Allez k l'école moyenne, on y enseignela Religion aussi bien qu'au collége épiscopal Mais dispensez vos enfants du cours de Re ligion C'est de ia tartufferie au suprème dégré. El que dire de eet autre argument qui con siste k prétendre que renseignement de la Relig'on est une perte de temps? Ah Ouiils sont respectueux de la Reli gion de nos pères ces értergumènes qui vou draient, k l'exemple de nos voisins du Sud, étouffer non seulement i'eriseignement libre, mais renseignement de toute Religion, sous prétexte que finstruction doit être in-ut re et laïque. Comme si la neutralité n'était pas uno impossibilité, une eutopie, comme l'ont prouvé tous ceux qui pensent encore et sont capables de placer la vérité au-dt ssus de leurs préjugés antireligieux. Nous faisons done un nouvel appel aux catboliques et k tous ceux qui ont cure de l'avenir de leurs enfants. Qu'ils se rappellent que, dans les écoles catholiques, l'enseigöe- ment est loin d'être inférieur k celui que recoivent les élèves de3 écoles officielles. Les. concours, les succès de nos établisse- ments catholiques le prouveut chaquc -amide davantage. A propos de l'homicide accidentel ou cri- minel commis récemment k Hal par un père stéveniste sur son fils qui s'etait couvert', k la religion catholique pour pouvoir épouser une jeune fille appartenant k cette religion, l'on se demande ce quest la secte appelée stéveniste. Son origine ne date pas de loin. Elle re monte k l'an 1801, k l'époque uil intervint le Concordat entre Pie VU et Bonaparte, premier consul. L'art. 2 de eet acte porte qu'il seta fait par le Saint Siège, de conceu avec le gou vernement, une nouvelle circonscript on des diocèses francais. L'art. 3 exhorte 1, s titu laires k se démettre de leurs sièges L'art. 6 porte que les évêques, avant d emrer en ionctions, prêteront leur s a ment de fldélité au gouvernement. Le Concordat provoqua de vives resistan ces dans certaines régions. 11 se forma des sectes de catholiques purs qui, voulant être plus catboliques que le Pape, refusèrent de reconnaltre l'autorité de leur évêque. Certain Stevens, euréde Gus,village du département de la Lys, aujourd hui province de la Flandre occidental q s'insurgea contre son chef dio césain et entraiaa tous ses paroissiens dans la rébellion. Stevens finit cependant par se soumettre, mais comme ses paroissiens n'en continuaient pas moins k méconnaitre l'autorité re leur évêque, il fut déplacé etnommécuié dans le diocèse de Natuur, oil il termina ses jours. Son successeur k Gits ne fut pas plus fi ureux que lui. II s'était formé une secte schisma- tique k laquelle on donna le nora de stéve nistes. Quelques families de Gits s'obstinent en core k ne reconnaltre aucune autorité reli- gieuse. Elles n'ont plus ni temple, ni prêtre. D'autres families stévenistes se sont disper- sées dans le pays. Comme rrous l'avons vu par l'attent&t com mis k Hal, il y a encore des stévenistes dans le Brabant. Nous apprenons que M. le Bourgmestre d'Ypres, póursuivi du cbef de défaut d'éche- nillage du cimetière communal, a été con- damné conditionnelleraent, avec sursis d'un an, k un franc d'amende. Nous publierons le jugement dans notre prochain numéro. Appel est interjeté du jugement. La Commission royale des monuments vient de clusser parmi les édifioes d'art de la Westflandre les immeubles suivants Dans la 3° classe des monuments publics civils l'ancien Munt de Piété k Ypres, un des plus curieux spécimens de l'architeclure locale du \T& siècle. Plusieui s habitations particulières k Ypres, notamment L'habiiation de M. Biahuyck, rue de Dix- mude, 52, datant de 1545 et possédant une des plus belles facades gothiques de la ville. VHó'.el de Gand, rue des Chiens, 19, du 16° siècle. La maison du bourgmestre-député, M. Co!aert,rue St Jacques,14,de style Louis XV. Trois maisons attenantes, Marché au Bé- tail, 17, 19 et 21, anciens locaux de gildes, datant de 1629, 1624 et 1544. L'ancienne maison du Portier attenante k un coin du Nieuwwerck des Halles. Elle date de 1683 et appartiem k M. C Boone, brasseur. Dans la nuit du 14 au 15 courant, vers minuit, alors que les tètes étaient un peu échaufïées par l'alcool, une dispute a éclaté entre un gardechasse, Hilae V... et le nom- mé Achilie G ouvrier eélibataire de22ans. La dispute motivée par une affaire de etiasse dércénéra bienrót en rixe et le garde, devetiu véi iiahlementfuneux, déchargeadeux j coups de fusii sur son adversairs. G. reeul une ciiaige compléte en pleine I figure etexpira uue heure après. Le meuririer a été arrêté et Ie parquet qui j s'est rendu sur les li eux l'a fait écrouer. i, Mgr l'Evêque de Bruges vient de tiomtner I protesseur de mathémuiques au collége d'Ypres, Mr l'abbé Laridon de Thourout qui a suivi le cours de sciences physiques ct mathématiques k l'Uoiversité de Louvain. I¥e toussez plus. Je garantie la guérison du rhume el de la toux la plus opinktre en deux jours au moyen du Sirop IIspratere au goudron décoloré et au baume j de Tolu. C'est le pectoral le plus prompt, le j plus sur et le plus agréable qui existe. C'est j U'i reraède incomparable, mais faites bien attention, demandez et exigez toujours le i veritable Sirop Depratere. Prix: 2 fr la bouteille. L; traitement revientkO.10 centimes par jour. En vente k Ypres, pharmacie Socquet; Roulers, phar- macie Veys; Courtrai, Hulpiau et De Boey Dixmude, Ghyssaert. Poperinghe Nous apprenons que M. Charles Van Mer ris, fils de notre honorable Député, qui s'est distirigué d'une facon spéciale lors de la Distribution des Prix du Collége et d.ins le concours gouvernemental, a remporé un prix d'honneur, k B. uxelles, dans I'épreuve orale qu'il a subie. Nos sincères féiicitations au lauréat. !?tï|P offregratuitement ton «Ij iJil de faire connaltre a t u ceux qui sont atteints d'une, maladie de la peau dar tres, eczémas, boutons, déman- geaisons, bronchites chroni- ques, maladies de la poitrine, de l'estomac et de la vessie, et de rbumatismes, un moyen infail- lible de se guérir promptement amsi qu'il l'a été radicalement lui-même, après avoir souffert et essay en vain de tous les remè- des préconisés. Cette offre, dont onapprécieraiebut humanitaire, estla conséquence d'un voeu. Ecrire,parlettreou cartepostale M. VINCENT, 8, Place Victor-Hugoj Grenoble (France),qui répondra gratis et franco par courrier, et en- verraies indications demandées. Ménagères, n'achetez que les sucres en paquets de la Raffiuerie Tirlemontoise. intime. i I ETTRE Ml CARDINAL kampolla M. CARD. RAMPOLLA.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 2