CH/tOK/QUE fPRÜiSE
Le mois du Saint hosaire
i^ctes olïiciels
Nominations ecclésiastiques
Chronique religieuse.
Nouvelles Diverses
ijifij
Mais voici la riposte M. Gierkens porte
Un coup droit M. Arjgenot en s'écriant k
la fin d'un discours
a A tel bouquinisie austère qui me re-
procbe d'étre cafetier, je pourrais demender
si la verite de publications pornographiques
n'apporte pas un facile bénéfice
M. Ie bourgmestre et M. Houget sont
obligés de rappeler MM. Angenot et Giei kens
au respect que Ton se doit eutre collèguas.
Le règlemerit est inaintenu, rnais on pour-
rait bieri voir introduire sous peu une de-
mande d'expulsiori contre M. Angenot.
Nous eiuprunlons i la Semaine religieuse
de Cambrai les touchantes considéiatiotis qui
auivent
Dans le culte quelle rend li la Très-Suinte
Vierge, la piété catbolique donne toutes ses
préférences k la dévotion du Saint Kesaire.
C'est une heureuse inspiration, en pailaite
karraonie avec les désirs exprimés par Marie
au grand saint Dominique, et avec la volonté
formelle de notre sainte Mère l'Eglise récetn-
nent manifeaiée de nouveau par N. S. P. le
Pape Léou Xlll. U nous parait utile d'expo
ser la vraie nature de cette dévotion.
L'homme doit li Dieu, et après Dieu a Ma
rie, le triple culte de son esprit, de son coeur
et de ses lèvres. La prière est la forme essen-
tielie du culte or, l'esprit congoit la prière,
le coeur ranime, les lèvres la disent. La dé
votion qui saisit ainsi I'horame tout entier
pour le donuer a Dieu est une dévotion par-
faite.
Tel est bien le Saint Rosaire.
Taudts que les lèvres rediseut la saluta
tion de TArrge.l'espnt etle cosurs'appliquent
k la méditalion des plus beaux et des plus
toucbauts uaystèies de la religion.
Cette médiution on I'oublie nop,
eroyons-nous est un des élément ^.i-
tulifsde la dévotion du Rosaire, Marie l a
voulue, saint Dominique en a dressé le plan
avec uue parfaite sagesse, et 1 figlise en a
fait la condition de ses plus ricbes indulpan-
ees.
Jésus-Cbristet Marie ia uaissance, la vie,
les soufirances, la mort, la résurection, les
triompues de Jésus-Christles joies, les uou-
leurs et tes gloires de Marie c'est-k-ciire
toute ia doctrine cbréiienue passant sous le
regard de I'ktae en des tableaux simples et
grands lout a la iois ies scènes évangeli-
ques ies plus consolautes ou les plus éuiouvan
tes se déioulant tour a lour devant nous,
sollicitant notre foi, noire c. mpassion, notre
amour, nous ofirant les plus bautes et lea
plus facties lepons de sainteté, nous appor-
tant les plus précieuses graces, pendant que
la prière des lèvres porte tantól au Père, au
Fils et au Sainl-Esprit, el le plus souvent k
la Trés Sainte Viergeles élaus de notre coeur;
ainsi Dominique congut et l'Eglise établit la
dévotion du Rosaire.
Nous dirons volontieis que, le Rosaire en
mains, lime chrétienuese meten pélerinagö
la suite de iésus et de Marie.
Ainsi, cette piécieuse dévotion fait hom
mage k Dieu et k Maiie de l'esprit, do eceur
et de la parole de l'homine hommage com
plet, botuniage digne de Dieu k qui tout
l'noomie appai tieni par droit de nature, hom
mage digne de Marie k ia souveraineté de la
quelle Dieu a soumis l'homme par ie droll
supéru ur de l'amour.
Ei utaiuienant que les humbles se lassu
reut le Rosaire n'esi par une étude lof gue,
laborieuse, aride il e. t uu regard rapide
etcalme de i'espru surunmystère catbolique
et uu élan tranquille et doux du coeur vers
Dieu et vers Marie.
Assujettissez-vous oonc k rwdire, comme
lepauvre, cooime le mendiant, comme l'a-
veugle assis sur le grand chemin, comme la
vieille femme cacbée dans l'ombre de nos
églises AvcMaria AvcMaria Cette prière
mêmeest un emprum fait k la langu i des
anges, le génie de l'hommen'y est pou rien.
En la répétant, i'homme se reconnait in
capable de varier selon ses besoins lYxpres
siori de ses désirs? II soupire, il crie, i! salue
et il appelle sa mère. L'erifarit en détresse
n'a qu'uu mot, et ce mol n'est qu'uti cri pour
implorer celle qui lui a donué le jour.
Or, la détressse fut-elle jamais plus gi ande?
Nos saintes croyances ostragées, tous nos
droits méconnus, nos libertés violées, lechef
suprème de l'Eglise captif, les évêques en-
uavésdans le gouvernement des kmts, les
prétres spoliés, les monies persécutés, les
églises fermées en haut la faiblesse quand
ce n'est pas la trahison et quand ce n'< st pas
la haine, en bas les passions méchani s dé
chalnées, au milieu une masse flouan te qui
va k tout vent de mensonge et k tout souffle
impur, qui se tait quand il faut s'affh mer,
qui sYmuse quand il faui pleurer de toutes
paris, enfin les décepnons qui s'accumulent,
les espórances qui tombent. C'est l'üeure oü
jamais de jeter notre cri de détresse k Marie
et par Marie k Dieu Ave Maria.
Les temps de saint Dominique sont reve-
nus l'erreur est maltresse du monde, et le
mal y sème k iarges mains toutes les t uines;
mais aussi la foi s'éveille au fond des arnes
devenues chrétiennes, et de toutes les ré-
gions de la terre la grande voix du Rosaire
s'élève vers Marie, suppliame mais tout-puis-
sante comme aux jours mauvais d'auti efois.
Alors ayons conffance. Aux jours mauvais
succéderont les jours heureux, et s'accom-
plira la prophétique parole de Léon Xlll aux
fils de saint Dominique venus pour le romer-
cier de la pui hcation de son Encyclique
J'ai la ferme espérance que lts frebis
égarées reviendront aux pkiurages dutalut,
400 l'Eglise catbolique et le siège de Pierre
rempoï teront un éclatant et complet triomphe
sur leurs erinemis abattus par le Rosaiie de
Marie.
Une nouvelle distinction vient d'écboir k
notre sympathique concitoyen, M. Léepold
Merghelynck.
L'ancien secrétaire de légation k Pékin,
actuellement k Belgrade, vient d'être nommé
grand officier du Double Dragon de Chi se.
C'est en raison des importants services
rendus par le jeune diplomate, pendant les
troubles de 1900, que le gouvernement
chinois lui a décerné cette distinction.
Nous présenti :is k M. L. Merghelynck et
k son honorable tamille, nos plus sincères
félicitations.
La distribution soiennelle des prix aux i
Salles d'asiie, dirigées par Madame Iweins i
d'Eeckhcutte, aura lieu Lundi 13 Octobre,
k 2 heures et demie trés précises, k l'éeole
de St-Nicolas.
Par arrêté royal du 19 Septembre, une
pension de 664 fr. est accordée k M. l'abbé
Lepers, desservanta Comines
Par arrêté royal du 10 Septembre, la
reconnaissance légale est accordée k la
sociéïé mutuuliste Fédération des sociétés
de retraite de l'ai rondissemeni, kYp res.
Par arrêté royal en date du 15 septembre
1902, il a éié accordé k M. De Koninck, F.,
surveillant du génie de lr classe, attaché au
commandemeat du génie de la place d'Ypres,
une pension de 930 francs.
Par arrêté ministériel du 4 octobre 1902,
le chiffre de la population que l'asiie u'aliénés
des hospices civils k Ypres est autorisé k
recevoir, est fixé k 300 malades du sexe
masculin, dont 280 indigents et 50 p-riston
naires.
Mgr i'Evêque de Biuges a nommé
Curé k Risquons-Tout, M. Bouche, vicaire
k Wtrvicq, en remplacement da M. Stock,
démissionnaire.
Dimancbe, '12 Octobre, second dimancbe
du R -saire, célébré k St-Jacques.
A 10 h., la Grand Messe. La maiirise,
renforcée par quclques amateurs de bonne
musique, exécutera la Missa brevis t u mode
lonien, k 4 voix, de Palestrina.
L'après midi, k 2 1/2 heures, les vè.ues
solennelles, suivies du sermon de clöiura par
le R. P. Liekens, des Dominicains, qui don-
nera la Béoédiction Apostolique. Au Salut
seront ehantés des motets de Hamm, de' Hal-
ler, de Schwenninger et de Palestrina.
La procession en mauière de péleiinage,
sot lira vers 4 heures.
Un nam de marcüandises est entré en
collision, dans ia gare de Coui trai, avec une
machine de manoeuvres.
Le choc a éié formidable. La machine du
train de marebaudises, d'un poidsde 80.000
kilos, a santé hors des rails et s'est renverséo
sur le cólé droit, entre ies deux voies, en
s'enforigant dans la terre jusqu'au dessus du
tablier, soit k plus d'un mètre de proton-
deur. Le personeel du tram, du depót de
Courtrai, se oomposani du ehet-gar;ie oe-
decker, du machiniste Hoyois et du ci tuffeur
Daltour, en a été quitic puur quelquvs cou-
tusions, excepié le chauffeur Deltouiqui est
légèrement blessé.
Get accident a appotlé un retard co.fiSidé-
rable dans ia uiarche dos trains de voyagturs.
Les dégatmatériels sont assez imposants
Une enquête administrative est ouvertc pour
établir les respo; sabiiiiés.
Entretien des monuments. D i s sou
dernier rapport annuel qu'etie vient <2 pu
Dlier, la Commission royale des Monuments
adresse les tiès sages recomraand itions
suivantes aux admiuisirations corntnunales
qui possèdent d'ariciens monuments.
Les éditices doiverit êlre l'objet de visites
1 attentives et pénodiquss. Si les parties ai
teintes de vélusté étaient remplacéts u fur
et k mesure de leur dégradaiion, le onu-
mert conserverait nécessauement un aspect
ancien. Ainsi seraient désarmées les criti
ques, plus ou rnoins fondées, que sou.èvent
certaines resiauratious. De fait, il en est
quelques-unes, heureusemeiu devenues trés
rares, qui donnent aux mouurneuts, avcc uue
sorte de reriouveau, un aspect sec, froid.Ces
monuments-lk, abandonnés k leur sou pen
dant de longues années, sinon duraut des
siècles, arrivent ainsi k un état tel que quaria
011 y met la main k foeuvre avec l'espoir de
conserver une pariie notable des pan merits
anciens, on reconnait bientót que les pierree
paraissant encore bonnes k distance, se dé-
sagrègent au moiudre choc. De Ik l'obliga-
lion de renouvellements presque complets et
désastreux.
Lorsque l'on restaure uu édifice, on doit
se garder de retailler ie3 pierres maintenues
ert place ou rnémes de les nettoyer au moyen
de brosses métalliques, sous préiexte d'uni-
fier i'aspect des paremeuts. Du reste, cette
erreur conduirait k une autre encore plus
grave, ceile d'amaigrir leséléments arcbitec-
toniques et de transmettre k la postériié des
modèles ahérés qui reudraient k jamais im
possibles des études archéologiques séri-
euses.
Mo toussez plus. -Jegarantis
fr guérison du riiume ei de la toux la plus
r pinktre en deux jours au muyen du Sirop
i*spRATERE au goudroo décoloré et au baume
de Tolu C'est le pectoral le plus prompt, le
ulus sür el le plus agiéible qui existe. C'est
u" remède incomparable, mais faites bieri
aaeritiori, dernandez et exigez toujours le
v citable Siro!' Depratere.
P;ix: 2 fr la bouieille. Li traitement
revient k 0.10 centimes par jour. En verite
k Ypres, pharraacie Socquct; Roulers, phar-
n acie Veys; Courtrai, Hulpiau et De Boey
Dixmude, Ghyssaert.
V:iulez-vous des succes de toute première
ipmiié? Prenez les paqueis de la Raffinerie
Tirlemontoise.
Quelques eonseils aux jeunes fllfes
iMalgré tous l«s soins, malgré l'air pur de la
campagne, beaucoup de jeunes lilies ont le germe
d'une maladie bien grave et qui fait beaucoup de
victimes a l'age de la formation. Unconseil donué
a propos arec preuves k l'appui confirmant l'effl-
cacitó du régime indiqué, devra obtenir le plus
grand succès et rendra un service incomparable.
La jeune fille deviant petit a petit, triste et mo<
rose,la paleur couvre son visage, elle souffre de
maux de téte, de points de cöté et de douleurs
dans le dos. Veut-elle marcher un peu vite,gravir
un escalier.elle est aussitot essoutfló et forcée de
s'arréter. A chaque instant, ses forces la trahis-
sent, elle ne peut ni manger ni dormir. Hólas 1
ce sont bien ik les symptómes de i'anémie.causée
par l'appauvrissement du sang. Remède enri-
chir le sang, tonifier les nerfs. C'est la que les
pilules Pink. triomp'ient par leur action puissante
sur la générasition du sang et guérissent l'ané-
mie, la chlorose, la neurasthónie ou ies rhuma-
tismes. Nous pouvons citer aujourd'hui, un
exemple d'une guérison qui nous est fourni par
M. Eviret, cantonnier a Mesuil St-Blaise, pro
vince de Namur. Je vous remercie, écrit-il,des
pilules Pink, qui m'ont été envoyées. Ma tille
Juliette était complètement anémique et souffrait
de toutes les indispositions de cette maladie.Les
pilules Pink l'ont complètement guérie.
Ou peut se les procurer dans toutes les phar
macies et au dépöt principal pour la Belgiqu»
M. A. Derneville, 66, boulevard de Waterloo, a
Bruxelles. Trois francs cinquante la boite et
dix sept francs cinquante les six boites franco
contre mandat poste. Sur demande une brochure
explicative est envoyée franco.
Dépót pharmaeie Bécuwe,aneienne pharraacie
Aertsens et M. Donek, rue de Lille, Ypres.
BURGERSTAND VAN YPER
Van den 3 tot den 10 Oct. 1902.
Geboorten
Verhelst Luciaan, Rijsel steenweg.
Derney Ivonna, Korte Thouroutstraat.
Gruwez Gilbert, Dixmudestraat.
Rabau Wilhelmina, Tegelstraat.
Denutte Ivonna, Patteelstraat.
Casteleyn Albert, Schotlandstraat.
Clinckemaille Anna, St-Jacobstraat.
Vandermeersch Bertha, Veurne steenweg.
Martein Julia, Pilckemstraat.
Bruneel Maria, Mondstraat.
Dauchy Helena, Bukkerstraat.
Geldhof Joseph, Mondstraat (beluik).
Huwelijken
Kerrinckx Camil, fabriekwerker en Segers
Evelina, kantwerkster. Vandamme Henri,
landbouwer en Nuytten Mathilda, dienstmeid.
Sterfgevallen
Vtaemynck Joseph, 75 jaar, zonder beroep,
weduwaar van Lecerf Anna, Rijselstraat.
Coutrin Augustin, 65 jaar, zonder beroep,
weduwaar van Depoover Maria, Lange Thou
routstraat. Trawant Hippolyt, 40 jaar,
uurwerkmaker, ongehuwd, Meenenstraat.
Rabau Albert, 28 jaar, koopman, echtgenoot
van Calliau Maria, Dixmudestraat. Leplae
Maria, 74 jaar, zonder beroep, echtgenoote van
Angiitis Victor, Rijke Klarenstraat. - Mote
Joannes, 72 jaar, zonder beroep, weduwaar van
Knockaert Catherina, Rijselstraat. Sillekens
Leo, 82 jaar, landbouwer, weduwaar van Deleu
Rosalia, Rousselaerestraat. Joos Florimond,
86 jaar, zonder beroep, weduwaar van Van-
houtte Justina, Nieuwe Houtmarkt.
1
j
Aliment lacté pour
EMFANTS et ADULTES
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