o i La poiice du roulage a Ypres Honneurs posthumes au cardinal Ledochowski Le pèlerinage du St Rosaire a Ypres L'abrogation de la liberté d'enseignement en France Nos Halles Querelle entre père et fils Appareils photographiques II y avait encore Maroille qui représen- tait spéctalement les mineurs borains en qualité de délégué. II fut question de la R. P. qui venait en discussion devant les Ghambres. Maroüle avait mission de combaitre k fond cette ré- forme néfaste, mais Vandervelde lui déclara: Si au congrès des mineurs, vous soulevez la question de la R. P., je vous ote mon estimi;Gette menace, contre laquelle il y eut des protestations, fit tant deftet que Maroille s'est tu Qu'il vienne me démentir Nous pensons que Maroilie s'en gardera bien... Hier des affiches ont été placardées par- tout dans le Borinage.engageant les ouvriers it combattre pour obtentr la hausse de la pa ie Le gouvernement - qui, dans sa Déclara- tres intéréts er nous approuvons ia sesu tion, s'est engagé k ne pas irislituer, en ma- prise par le Collége des Bcutgm-s m. tière d'enseignement,le monopole del'Elati Echevins. „0»..for II est bien regrettable de devoir constates que c'est i'ceuvre de la restauration des ao- 1 nées 1850 qui tombe en ruïne, et que cette restauration, qui a coüté prés d'ua demi mil lion, a été absolument inutile. Espérons qu'ii sera donné bientöt suite a une restauration sérieuse dont les plans vien- I nent d'etre achevés et soumis k qui de droit. C'est au charbonnage du Grand-IIornu, k Hornu.que la grève a commencé hier matin. üeux puits comportant environ i.'lOü ouvriers sont en grève, le troisième de cette société oc-cupe quelques tailles maïs aujonrd'hui ses ouvriers chómeront avec les autres. Les grévistes ont demandé hier matin, avantde descendre, la hausse des salaires. 111< ur fut répondu par le chef porion que la chose n'était pas possible. Dans d'autres sociétés de la région, les mineurs ont prévenu les chefs que la grève allait commencer. II est certain que le mou vement prendra une grande extension si la réponse que feront les gérances aux délégués des mineurs et relative k la hausse de 15 p.c. nest pas favorable. Les grévistes sont retournés tranquille ment chez eux. Les autorités oDt été pré ven ues. Fiiut-il dire que cette déclaration de grêve a cuusé une grosse émotion dans le bassin minier et dans le monde industriel, lequtu se rnontre un peu alarmé 1 En vue de pr venirla disette de combu- stibi les expédittoiis en France vont être en partie suspendues. En Bourse de Charleroi, hier, i'ordre du jour voté par le comité national des mineurs beiges a été, naturellement,le sujet de toutes les conversations. Nos directeurs de charbonnages sont généralement d'avis que la demande d'aug- mentation de salaire pourra difficilement être accueillie, ia grève frangaise ne devant, d'après eux, exercer qu'une légère influence sur le rnarché beige En efiet, toute la production, affirment-ils, est engagée par des coutrats. Les charbonnages beiges sont bare 'lés de demandes de la part des con- sommateurs fraugais, mais on tie peut que difficilement dormer suite k celles ci, les stocks étant épuisés Et il ne semble pas que le piixdes cbarbons doive augmenter. Les charbonniers prétendent d ailleurs que la grève frangaise a déjk du plomb dans l'aile. lis ne croient done pas k l'extension de la grève beige, ou, tout au moins, ils pensent que cette grève éc ouera. Quoi qu'il en sou. les chefs socialisms en déerétant cette grève, teut aussi inopéranie que les autres, viennent d'assumer une nou velle et lourde responsabilité qui pourrait flnir par leur coüter cher. a trouvé moyen, pour douner satifaction k ses amis de l'extrême-gauche, d'éluder cette promesse et de supprimer ipso facto la liberté d'enseignement, sans cependant paraitre tou cher k ca principe essentiel. Pour cela, le projet en préparation main- tiendra les dispositions de la loi Falloux, c'est-k dire le droit d'ouvrir une école pour toute personne ntunte du brevet nécesaire moyennant une simple déclaration préalable. Mais il ajoutera cette disposition que la décla- ration devra être acceptée par l autorité admi- I nistrative. Le procédé est hypocrite, mais le gouver- j noment atteint ainsi un double but. II pourra déclarer, avec une apparence de vérité Nous ne touchons pas k la liberté d'enseigne- mentmaïs il mettrW l'exercice de cette liberté et l'usage du droit concédé aux per se ones muniesde brevets k i'absolue discétion du pouvoir. Le ministère et ses agents refuseront ou accepteront, selon leur bon plaisïr, telles ou telles déclarations, et le tour sera joué. C'est la mortsans phrases des écoles libres. Ce projet de loi continuerait done la per- sécution tourbe et lkche, k la Julien i'Apostat, dont l'apostat Combes est coutumier. L'information de YEcho de Paris doit être exacte. Rappelons seulement, k ce propos, qu'un journal de province annonpa récemment que M M. Combes et Chaumié voulaientsubstiluer k la loi de 1850 une loi nouvelle soumettaut les écoles et les colléges a 1 automation préa- lable. Or, le ministre s'empressa de démentir officieusement cette information. «rurons désormais ce qu'il faut pen- ser nes démentis officieux. Nous constatons avec bonheur que notre Police se donne tous les efforts pour faire observer les prescriptions légales ou régie mentaires sur la police du roulage, qu'un avis de M. le Bourgmestre vient de rappeler au public. Elleexige impérieusement que les véhi- cuies soient éclairés, les vélos notaroment, et que ces derniers soient munis d'un freinj Nous ne pouvons qu'approuver ces me- sures. On se plaint k bon droit de la négii- gence et de l'insouciance de certains voitu- j riers et cyclistes, et l'on slgnale plusieurs derniers dans Le corps du cardinal Ledochowski a été transféré au Campo Verano, a Rome, et son cceur a été transporté k Posen, oü il a été déposé k la cathédrale, au milieu dune pompe inusitée. Le successeur du défunt cardinal sur le siége primatial de Posen et Gneseri, Mgr Stablewsxi, et les chapitres de ces deux cathédrales viennent d'adresser un appel au peuple polonais, en vue de faue élever un monument au cardinal Ledochowski dans la cathédrale de Posen. Sous Bismarck regnante, on aurait peut- ètre vu dans eet appel une manifestation de polonistne, heureusement il n'en saurait plus i être ainsi, car le cardinal Ledochowski a su reprendre sa place de persona gratissima dans les hautes sphères de la cour de B iliu. On n'a qu'k se rappeler le don de ia tabatière tux diamants, fait persounellemeut par Guil- laume 11 au cardinal k Rome. Ge don a éié suivi d une autre attention dont on a beaucoup parlé en son temps On sait que, lors de la première candamn dion I de Mgr Ledochowski par le Kul'ur ampb, le fisc a mis saisie-arrêt sur le iraitemeiit de I i'archevêque. Cette saisie-arrêt a été suivie d'un sé- questre général. L'< mprisonnement terminé, j Mgr Lrdochowski quitla ia Prusse pour se i indre k Rome et e se déuut ue sa charge I de primal de Pologae que lors de la p.ictfl I ration réligieuse. Les fonds aroassés par Ie I sequestra moniaieot k environ 275,000 fr. Sur un ordre de Guillaume 11, cette somme j fut restituée au cardinal la Vérité Frangaise aonongait au moment de cette restitution qua I le cardinal avait décidé do laisser apiès sa mort cette somme k une oeuvre di^césaiue e qu'il ne s'éiait réservé qua l'usufruit. La Volkszeituug de Cologne, parlant du - testament du défunt cardinal, dit qu'il a laissé k l'ancien vicaire d'Ostrovo, Ladislas Mesczynski, son mobilier, une rente person- i alle de 1.500 fr. et k caacua de ses trois Splendide ie pèlerinage du St Rosaire, qui a eu lieu k St Jacques, dimanche dernier. Le nombre d'hommes portant des flambeaux pour escorter le St Sacrensent s'accroit d'an- née en année. Les pèlerins étaient fort riom- breux. L'on a été fort impressionné de I'or dre si parfait et du silence dominant toute cette foule priant le rosaire ou chantant des cantiqufis ainsi qua le monde accouru poup voir eet imposant défilé. Partout des ban- nièies et des drapeaux aux maisons. Celles oü l'on n'avait pas placé de lumières pour honorer le St Sacrement, pourraient se compter sur les doigts. La piété est une des qualités innées de l'Yprois. L'iliumination, k St Jacques, k la rentrée de la procession, était grandiose. Nous avons aussi k complimenter Wenes, le maitre de chapelle, pour l'exédu- 'ion des Vêpres et du Salut. Quelle belle céré lonie aussi que les Vêpres quand elles sont faités d'après les solennités liturgiques prescrites et quand le chant Grégorien est exécuté comme il doit l'être, d'après les traditions anciennes. Au Salut, la maitrise renforcée par quel ques bonnes voix d'excellents musicietis appartenant k nos divers jubés, qui avaient g. acieuscmen répouc-u k .'appel du maitre de chapelle, nous a donné un vérilable régal artistique Lt Sub tuum de Michel Halier surtout est u- composition d 1 belle en ver- gure qui a été enlevée «veo brio. N'irisistons pas sur les autres motets l'on ue fait plus k St Jacques qu de bonne musique, artis- iqu et religieuse en rnême temps. A preuve c' s qu'on w 'H-vmé, le matin, la missn brevis k quatre voix de Palcstrina. accidents arrivés ces jours derniers aans j d,)mestiques suis,es 4o.O00 fr. Le légataire notre ville. uaiversel est son filleul, le comte Mieceslas La Police veille aussi k ce que les conduc- J Ledochowski fils ainé des quatorze enfaiits teuts qui doivent se croiser observent le Franz Anton Haeka de Ledoehow, trère réglement. C'est le seui moyen d'éviter les pQinéda caiéinal. accidents, surtout dans les rues principales de la ville. Dimanche après diner, un vieiüardle notnmé Lamaire, a été renvarsé k ia Grand Place par un jeune cyclisio et gravement blessé. Ne pourrait-on exiger que les appien- tis cyclistes s'exercent ailleurs que sur la voie publique Sur le projet de loi élaboré par le ministè re, 1 'Echo de Paris donne quelques rensei- unements puisés.dit il,k trés bonne source» On sait que la loi Falloux donne k t ute personne tnunie du brevet de capacité le droit d'ouvrir une école, k condition d'en faire la déclaration dans le mois qui précède l'ouver- ture. Les ouvriers de la ville sont occupés k eel :ver de nos Halles toutes les pierres qui mcnacent de tornber. Gette mesure est amplement justifiée par cette circonstance qu'il arrive, k chaque in stant, qua des pierres se détachent et vont tomber sur ia voie publique. L'aspect du monument ne gagnera certai- neomm pas k l'enièvement de ces ornement?. s tat des carreaux de vines 1 Mais la sécurité publique prime tous les au- F. G... a été transporté k 1 Höpitai Le Volkszeitung ne dit ritn du legs de j 275.000 fait par le cardinal, lors de la res I tiiution de son traiteroent séquestré, legs dont la Vérité Frangaise a parlé. 11 est done probable que le diocèse de Posen-Gnesen, est entré en possession de ce legs, bien avaut 1 moit du cardinal Mgr Ledochowski sest aiiisi érigé dans le coeur de ses anciens dio césains un monument certes aussi durable que celui que l'on veut lui éniger dans sou aacié'nne cathédrale de Posen. Dimanche soir k Ypres, ie nommé F. G. habitant Vlamertingho, sequereia avec son fiis Le père eut le poignet presque coupé. Est-ce par suite d'un coup de coüteau, ou le père s'est-il donné lui-mème la blessure cas- UNE MERVEILLE Pourquoi voulois tuusser quand je garantis publiquement, que ieSirop Depratere au goudron décoloré et ■tu h iume de Tolu, guérii le ritume le plus opiniktre en 2 jours. C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1902 | | pagina 2